Des interrogations relevées par l’écrivain Camerounais, alors que le cabinet amsterdam and partners engagé par Kamto Maurice multiplie des correspondances menaçantes envers l‘Institution du Cameroun représentée par le Président de la République
Lecture panoramique du contexte
Dans la tribune publiée sur sa page facebook, Edouard Bokagné relève que :
« Récemment, un parti politique de chez-nous que des polémiqueurs (malveillants ?) traitent de "petit parti" a décidé d'empêcher toute élection si ses exigences n'étaient pas satisfaites. Des élections ayant été programmées sans qu'elles le soient, ce parti politique s'est mis en devoir d'accomplir ce programme…
Il a initié une série d'actions que bien malin serait qui dira ce qu'elles sont. Certains les disent « révolution ». On leur a même trouvé un joli petit nom : révolution des abeilles. D'autres y voient une insurrection. Moi, je ne sais pas trop. Le but de cette affaire ? Ce n'est plus perturber les élections, puisque celles-ci n'auront lieu que plusieurs mois plus tard…
Ce serait interrompre le mandat du Président de la République. Ne me demandez pas si ces choses-là tombent sous le coup de la loi. Moi, il ne me viendrait pas à l'idée de les faire. Quelqu'un a même proposé de se servir de tronçonneuses contre la police dans cette affaire. Vous avez dit révolution ?
En tout cas, c'est sûr, ces gens-là allaient avoir des comptes à rendre. Ça n'a pas tardé. Je crois d'ailleurs qu'eux-mêmes s'en doutaient un peu, puisqu'ils ont pris la précaution de se doter d'un Cabinet de Conseil. Qui fait quoi dans ces domaines, moi, j'en sais rien. Leur Cabinet s'est mis à écrire des lettres… ».
Un cabinet d'avocats sert-il à écrire des lettres ? Quelque peu dubitatif, l’écrivain s’essaie à quelques interprétations
« Ça se pourrait bien. Nous sommes dans des camerounaiseries où tout est si révolutionnaire. Vous savez que le type du parti qui voulait perturber a écrit auparavant parce que, pour perturber, faut écrire...
Et le parti qu'il voulait perturber lui a répondu en corrigeant ses fautes et en lui disant qu'il ne savait pas écrire. Est-ce pour ça qu'il est allé chercher le bon secrétaire ? Ça se pourrait bien parce que, à celui-là, le parti perturbé n'a pas répondu. Je me suis demandé ce que l'avocat-secrétaire a écrit : sur Facebook, s'il-vous-plaît.
Il disait, (l'avocat-secrétaire), qu'il avait le pouvoir d'activer les lois machins qui vous mettent sous sanctions internationales ; qu'il est très fort et que, pour cela, la République devait laisser tranquillement les autres aller marcher pour interrompre le mandat du Président de la République. C'est à ça que l'on n'a pas répondu.
Puisqu'on ne lui a pas répondu, je suppose, (ça doit être ce type de communication qu'un avocat a avec son client), il a dû lui dire : ça va Petit. Je leur ai fait peur. Tu peux marcher sans crainte. Va déposer ce vieux tranquillement. Et le client, (le parti perturbateur) a voulu se mettre dehors et s'est fait bastonner.
Ceux-ci ont détalé et se cachent çà et là. Ceux-là ont été attrapés et on les a fait chanter les chants de l'autre camp. D'autres sont en prison (en train de lire l'heure à ce qu'on dit). Quand l'avocat-secrétaire a vu ça, il a écrit la seconde lettre. Surtout que son client a été assigné à ce qu'il paraît chez-lui et ne peut ni entrer ni sortir (ce qui pourrait d'ailleurs poser les problèmes pour le paiement de ses honoraires).
Puisqu'on n'a toujours pas répondu, il a dit qu'il n'écrira plus de troisième lettre. Et du coup, je suis resté tout bête.
Plus personne pour m'expliquer à quoi sert un avocat.
Pour une fois qu'on avait un vrai avocat international qui sait écrire des lettres sans fautes...
Pas un avocat l'eau-l'eau comme ça là...
Ou bien comme cha là... ».
N.R.M