Annoncé disparu depuis l’échec de la marche insurrectionnelle que ses partenaires et lui ont organisée le 22 Septembre dernier, l’ex militant et député sous les couleurs du Rdpc demande aux membres et alliés du mouvement pour la renaissance du Cameroun de « Rester mobilisés »
Le contenu de sa lettre
« Bonjour à tous les combattants, bonjour au peuple de la liberté. Je suis votre frère Albert Dzongang. J’ai eu beaucoup de blessures le 22 (septembre 2020)…
Etant recherché, je me suis replié pour préparer les prochains évènements. Restez mobilisés. Je suis au Cameroun et je ne peux pas quitter le pays tant que notre président élu est encerclé et tant que nos frères sont en prison…
Je ne me livre pas à eux parce que ça m’empêcherai de préparer la suite ; je ne suis pas physiquement prêt pour les affronter maintenant mais, soyez rassurés, je suis là...
Je serai là et je serai toujours là avec vous jusqu’à ce que notre pays soit libéré. Jusqu’à ce qu’il ait la prospérité pour tous et avec tous les Camerounais ».
Folklore
Les responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun semblent de plus en plus s’inscrire dans la logique du repli « tactique » et d’envoyer à l’affrontement, ceux qui croient encore qu’ils ont un projet politique à proposer.
Après avoir été incarcérés parce qu’ils réclamaient une victoire illusoire, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018, Albert Dzongang et Cie ont opté pour la tactique des boucliers humains, dans un combat qu’ils savent perdu d’avance, surfant sur la misère aussi bien morale que financière de certains jeunes et autres qui croient que toutes les difficultés existentielles auxquelles ils sont confrontés seront résolues si jamais le « pape du droit » accède au pouvoir.
Une utopie sur laquelle s’appuient les dirigeants du Mrc, prêts à tout pour assouvir leur soif du pouvoir, puisqu’une foule haineuse se montre prête à affronter et à défier les autorités.
Attente d’un soutien à l’international
Kamto Maurice, Albert Dzongang et quelques autres dirigeants du Mrc, pendant qu’ils se terrent par ci, par là, multiplient des correspondances auprès des Organismes et autres organisations internationales, quêtant un secours, un appui qui va leur permettre de prendre le pouvoir au Cameroun.
Mais, comme l’a rappelé le ministre de la Communication – Porte Parole du Gouvernement, répondant à l'Onu il y a quelques jours, « Nul n’est au dessus de la Loi et chacun doit répondre de ses actes… ».
Nicole Ricci Minyem