Ils viennent d’être présentés à la presse, ces voleurs d’un autre genre. Ils ont choisi la devanture de la brigade de gendarmerie de Bonabéri pour commettre leurs forfaits.
Face caméra, les trois voleurs nt avoués ce lundi leur forfait. Il était difficile de faire autrement puisque les caméras de surveillance de la brigade ont tout capté cette fois ci. Le Lieutenant Emilienne Ady Dipoko, Commandant par intérim de la Compagnie de gendarmerie de Bonabéri, les a présentés devant les médias. Mais qui sont-ils ?
Le premier, Parfait Ayissi Abega, âgé de 25 ans. C’est lui qui visiblement est le meneur des troupes. Lui et Yann Borel Lemafo, 29 ans et Cedric Kwapnang, 31 ans, ses acolytes, ont pris l'habitude de voler des motos à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri dans le 4è arrondissement de Douala. Des engins vendus ensuite au Sieur Robert Fotso 33 ans. Ce receleur ainsi que ses complices ci-dessus nommés, ont été mis aux arrêts par la gendarmerie de Bonabéri. Une prise effectuée grâce aux images des caméras de surveillance qui ont filmé les coups de vol successifs à la compagnie de gendarmerie de Bonabéri et ailleurs dans la ville de Douala.
Ils racontent à la presse qu’en effet, ils avaient l’habitude de poser des actes de vol. Seulement, ils disent n’être jamais entré dans l’enceinte de la gendarmerie. C’est à l’extérieur, au niveau de la barrière qu’ils se limitaient dans leur forfait. Quel que soit le lieu, cela ne change rien à la gravité de l’acte posé. Parfait Ayissi Abega fait savoir qu’ils se postaient à l’entrée de la compagnie de gendarmerie, de là ils guettent les conducteurs négligeant. Ceux qui laissent sans protection leurs motos, vont voir celle-ci disparaître quelques minutes plus tard.
C’est l’occasion de féliciter ici les forces de l’ordre qui déploient de plus en plus d’outils de technologie pour rattraper ces brigands qui écument nos rues et nos quartiers. Désormais, les caméras de surveillance seront les yeux de la police et de la gendarmerie dans nos rues ; Un dispositif qui a également une fonction de dissuasion. Les malfrats rêveront à la baisse leurs ardeurs quand ils sauront que les yeux de la police les voient et qu’ils ne peuvent plus se dissimuler dans les villes. On pourrait s’attendre à une certaine diminution du taux de criminalité du fait de ce dispositif.
Stéphane NZESSEU