Un sujet de réflexion proposé par Xavier Messe sur sa page facebook ce Lundi et dont l’importance ne saurait être contestée, lorsqu’on sait que le manque de pièces de monnaie impacte négativement sur le quotidien des Populations Camerounaises et plombent de nombreux secteurs d’activités
« Depuis quelques années, les pièces de monnaie, par leur rareté, elles sont devenues un objet de spéculations diverses. Les commerçants, les conducteurs des motos et les chauffeurs de taxis exigent l’appoint avant de vous accepter comme client. Dans certaines stations de vente des produits pétroliers, les pompistes vous font la monnaie sur un billet de 1000 francs contre une rétention de 100 francs, c’est à prendre ou à laisser.
Il s’agit là d’un véritable fléau contre lequel des solutions ne devraient pas être difficiles à être trouvées, car le mal est identifié. Au Burundi, il existe des billets de 10, 20 et 50 francs. En République Démocratique du Congo, il y a un billet de 100 francs. La Chine imprime les coupures de 1 et 5 yuans, pour ne citer que ces petites coupures là, contre lesquelles la Banque des États de l’Afrique Centrale (Beac) nous impose des pièces de monnaie.
Il y a eu ici au Cameroun à une époque, des coupures de 100 francs. Sans être un spécialiste de la chose, imprimer un billet coûterait moins chère que fondre un métal lourd et gênant au transport. Pourquoi alors la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, qui emploie au mètre carré des cadres « apparemment » bien formés ne parvient-elle pas à trouver une solution pour combattre ce fléau installé dans la spéculation des pièces de monnaie ?
Le 28 octobre dernier, M. Tolli, le gouverneur de cette institution d’émission de la monnaie dans la zone de l’Afrique centrale a accordé une interview à Cameroon Radio Télévision (Crtv News). Comme une simple victime du fléau de la spéculation des pièces de monnaie, il a reconnu que le phénomène qui s’est installé chez nous depuis plusieurs années est gênant. Benoîtement et pour la énième fois, il a annoncé que son institution va produire des pièces et combattre le mal. Du déjà entendu !
On peut prendre le risque de déduire ceci:
1. Les cadres de la Beac seraient des incompétents ;
2. La Beac serait de connivence avec les spéculateurs véreux ;
3. Si vous avez une troisième explication, mettez-la ici ».
N.R.M