Un état dans lequel ils se sont mis après un énième acte posé par la société Cafeco qui exploite outrageusement leur forêt sans se préoccuper des dégâts causés.
Ce Lundi, après plusieurs jours de mépris et n’en pouvant plus de subir la condescendance ainsi que le mépris de ceux qui travaillent ant l’une des richesses dont ils ont hérité de leurs ancêtres, en allant au-delà de ce qui leur est permis de prendre – De polluer l’environnement en refusant de respecter les mesures les plus élémentaires d’hygiène et de salubrité…
u sein de cette entreprise, les habitants de cette localité située dans le premier arrondissement de la ville lumière ont enjo
int la Commune de prendre des mesures qui s’imposent.
Pour justifier leur démarche, les « Yassoukoukois » ont entre autres accusé Cafeco :
De contribuer à la forte dégradation des routes de ce canton déjà suffisamment enclavé – De détruire les grumes qui constitue
Mis dos au mur et contraint de prendre ses responsabilités, le Dr Albert Emmanuel Nlend - Maire de la commune d'Edéa 1er a donné l’ordre à ses collaborateurs d’immobiliser l’un des grumiers de la société Cafeco avec des sabots scellés, afin de contraindre les responsables de cette entreprise à payer la taxe imposée par le Loi.
Malgré les nombreuses tentatives d’intimidation et de coups de fil menaçants, le Dr Albert Emmanuel Nlend est resté ferme sur ses positions, en prenant appui sur la législation en vigueur.
Une attitude qui n’a pas été du goût des responsables de Cafeco qui ont dès lors, pris la décision de scier les sabots posés par la commune, libérant ainsi leur cargaison qui a pu continuer son trafic, narguant l'autorité communale.
Une attitude qui va concourir à envenimer la situation
Pour les populations, c’est l’affront de trop et, elles entendent prendre des mesures plus drastiques, afin d’interdire l’accès à leur forêt à cette société qui, selon elles, n’a jamais rien fait dans ce canton, afin d’impulser le développement ; Aucune structure sociale, à l’instar des écoles, centres de santé, point d’eau ou autres.
Même les jeunes qui ont postulé pour y travailler, lorsqu’ils sont recrutés, n’ont droit ni à un contrat de travail, encore moins à un salaire décent. Et, lorsque survient un accident, le malade ne bénéficie d’aucune mesure d’accompagnement. Selon les « Yassoukoukois », la société Cafeco ne poursuit qu’un seul objectif, les spolier et piller toute leur richesse.
En rappel, il a fallu une descente du Sous-préfet et du Maire de la commune d'Edéa 1er il y’a quelques jours, pour désamorcer un mouvement d'humeur des villageois qui avait bloqué trois camions de grumes de cette entreprise.
Nicole Ricci Minyem