Le Directeur Général et ses équipes sont à Kousseri depuis quelques jours. Alexandre Marie YOMO et ses collaborateurs procèdent à la formation des secrétaires et officiers d’état civil dans la région la plus au nord du Cameroun.
Alexandre Marie YOMO est déterminé à redorer le visage de l’état civil camerounais. Et tout commence par la maîtrise des instruments et de la méthodologie d’enregistrement et de sauvegarde, par les secrétaires et officiers d’état civil. C’est pourquoi il faut renforcer les capacités des acteurs de l'état civil dans la région de l'Extrême-Nord. Voici la raison qui a conduit le BUNEC à travers le Projet d'Amélioration du Système d'État Civil au Cameroun pour une Citoyenneté Active (PASECA), le mardi 15 décembre 2020 à kousseri, à lancer une série de formations des officiers et secrétaires d'état civil sur l'application des normes dans la pratique des acteurs institutionnels. Ladite formation, présidée par le Directeur Général du Bureau National de l'Etat Civil, Alexandre Marie YOMO, sous l'encadrement du Préfet de la ville, tenait sur quatre (04) modules exposés par les formateurs du BUNEC.
L'objectif ici était de doter les participants de compétences nécessaires à l'enregistrement optimal des faits d'état civil. Y ont pris part outre la représentation préfectorale, l'équipe de la mairie de Kousseri, les officiers et secrétaire d'état civil et les experts du BUNEC. Il faut préciser que cette rencontre aura été marquée par une importante interaction entre les formés et les formateurs. Les prochaines étapes prévoient la formation d'une quarantaine d'acteurs à Mokolo dans le Mayo Tsanaga, le jeudi 17 décembre, et une action plus intense le lundi 21 décembre dans la ville de Maroua, dans le Diamare. Pour le BUNEC, c'est un autre objectif atteint à travers le PASECA, après avoir donné des formations similaires dans les localités de Nkol-Afamba, Obala, Mbangassina et Yoko.
C’est une démarche qui va se poursuivre sur l’ensemble du territoire national, au gré des besoins spécifiques des acteurs des différentes régions. Mais déjà, le Directeur Général du BUNEC est résolu à accompagner en personne la révolution en cours dans la gestion et la protection de l’état civil au Cameroun. Au-delà de ces formations que les officiers saluent, il est temps que le BUNEC apporte à toutes ces administrations des moyens logistiques pour assurer comme il se doit l’enregistrement, mais surtout, la conservation des fichiers de l’état civil.
Stéphane NZESSEU