Le cadre du RDPC défile depuis quelques jours dans les services du Secrétariat d’Etat à la Défense. Il a subi en quelques jours deux interrogatoires de quatre heures chacune. Messanga NYAMDING dit être victime d’un acharnement dont il ne comprend pas les fondements.
Le membre du Comité Central du RDPC est accusé par un de ses camarades de parti pour « propagation de fausses nouvelles ». Une accusation que le Professeur de science politique et de droit dans les universités du Cameroun a du mal à comprendre. Au cours de ces deux dernières auditions dans les bureaux du SED à Yaoundé, les gendarmes chargés de l’enquête lui ont fait savoir qu’il n’est pas encore prévenu, ais que ces auditions sont juste nécessaires pour savoir si les faits sont établis, avec lui comme témoin. Dans une courte vidéo, au sortir de la première audition le mardi 09 mars dernier, Messanga Nyamding reconnaissait avoir été bien traité, même s’il ne comprenait toujours pas la raison de sa convocation dans les bureaux du SED. « Tout s’est bien passé. Les motifs qui m’ont emmené ici, propagation de fausses nouvelles n’étaient pas fondé. On m’a dit que je ne suis pas prévenu. Mais on voulait bien m’entendre sur certains points. Mais ce que j’ai pu comprendre, il y aurait une haute personnalité de l’Etat qui aurait été rudoyé, mais rien n’explique ma présence ici. »
Seulement, deux jours plus tard, l’enseignant sera à nouveau convoqué pour être une fois de plus auditionné. En tout 08 heures d’auditions et il semble ne pas toujours savoir ce qui lui est reproché. C’est ce qui amène Charlemagne Messanga Nyamding à s’interroger sur la sincérité des agents de la justice camerounaise. Et tend même à considérer qu’il est victime d’un acharnement de la justice. Il proteste contre « cette injustice commandée par «la hiérarchie » » comme il le dit lui-même.
Et malgré ces multiples « passages au SED le mardi 9 de 10 heures à 14 heures et le jeudi 11 mars 2021 de 15 heures à 16 heures 20 pour des motifs qui demeurent non fondés », le militant du RDPC se dit confiant. « Je demeure confiant malgré ce coup très dur politiquement et psychologiquement insupportable. Car j’ai bien compris ce qu’un tel acte signifie pour les adversaires du renouveau après un interrogatoire orienté, sans fondements et très musclé. Je demeure fort et soutiens plus que jamais nos institutions. Souhaitant ainsi que le progrès social à travers le respect des droits de tous les citoyens, soit ainsi la locomotive de notre démocratie dont l’ancrage vers la paix et la stabilité, est plus que jamais pour notre beau pays le Cameroun, une priorité. »
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU