Depuis le décès du patriarche de Bandjoun le 20 mars 2020, ce n’est pas la grande quiétude. Entre déchirures, joutes verbales, accusations des plus horribles, la descendance Fotso est complètement divisée et l’aîné, Yves Michel Fotso remet une couche.
Yves Michel Fotso ne passe par deux chemins. Pour lui, c’est clair que son Papa est décédé dans des conditions d’abandon et de délaissement indigne de l’homme qu’il aura été. S’adressant à sa sœur, il l’invective : « Tu vois, ce n’est pas moi qui le dit, c’est factuel, tu étais tellement occupée qu’après avoir jeté Papa à l’hôpital comme un orphelin, tu n’as même pas pris la peine de t’assurer que l’un au moins de tes lieutenants (Lucie, Clarisse ou même son garde du corps) reste en alerte pour te faire signe si par hasard il se sentait mal et voulait te confier encore quelques derniers secrets ! Le pauvre est mort seul ! ». C’est donc ce constat qui choque Yves Michel Fotso. Il ne comprend pas que celle qui a tout fait pour succéder à son père ne se soit même pas gênée pour rester, ou encore laisser quelqu’un au chevet de leur père mourant.
L’ancien Directeur Général de la Camair dénonce les agissements de Laure Fotso, l’épouse du célèbre footballeur Geremi Sorel Njitap Fotso. « Quand je lis aujourd’hui le rapport médical détaillé de l’Hôpital Américain sur les jours précédents le décès de notre père, il y est mentionné pour la date du 18 mars 2020 par le Dr SEIDOWSKY : « insuffisance cardiaque et rénale, …le pansement du cathéter est sanguinolent… » et le 19 mars 2020 par le Dr DUPUIS : « … après 1h30 de dialyse …. Suivi d’un arrêt cardiovasculaire non récupéré malgré les manœuvres réanimatrices », donc tu savais déjà qu’il allait mourir puisque ce même jour Dr KAROUBI mentionne dans le rapport : « …compte tenu du contexte, pas de réanimation souhaitée en accord avec la famille … » et au lieu que l’une d’entre vous reste auprès de lui, vous avez plutôt certainement décidé pour certains d’aller récupérer tout ce qui avait de la valeur dans l’appartement de Paris, pour d’autres d’aller en urgence à Bandjoun (Marie-Jo) pour les mêmes raisons.
Le pauvre est mort seul en étant parfaitement conscient et non dans le coma comme on l’avait d’abord cru, abandonné par ceux qui prétendaient le protéger, mais qui l’ont plutôt volontairement complétement isolé du reste de ses épouses et ses enfants ».
Yves Michel n’a manifestement pas encore dit son dernier mot dans cette affaire de succession. Cloîtré entre les murs de sa cellule médicalisée au Maroc, il n’a peut-être pas encore la mobilité nécessaire pour prendre en main la gestion de cette crise. Et peut-être la mise à l’écart de celle qui siège en ce moment sur le grand trône de la famille Fotso.
Stéphane NZESSEU