Face l’actualité abondamment dominée par la question d’une probable introduction du vaccin contre le coronavirus au Cameroun, la député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) demande aux populations de rester vigilantes. Nourane Foster observe que le Gouvernement ne communique pas assez et de façon claire sur le sujet, et constate la mise à l’écart du peuple et des scientifiques locaux.
« J’invite le peuple Camerounais à rester attentifs. L’absence d’une communication adaptée, l’exclusion du peuple et des scientifiques camerounais autour de la question du vaccin contre la Covid-19 par le Gouvernement contribuent à amplifier les inquiétudes légitimes des uns et des autres », écrit Nourane Foster dans une publication.
L’on se souvient, dans l’une de ses précédentes publications, l’élu du peuple avait indiqué en rapport avec cette question de vaccin anti Covid-19, du fait de la polémique ambiante que les membres du Gouvernement doivent être les premiers à se faire administrer et ce en mondovision. Nourane Foster s’est montrée opposée à l’idée de faire de la population, le cobaye dudit vaccin. Elle a indiqué sur sa page Facebook, « Vaccin contre le Covid-19 au Cameroun ! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les membres du Gouvernement doivent s’apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D’où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences... etc. ».
Sur les ondes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Ministre camerounais de la Santé publique déclarait il y a quelques jours : « Sur la question du vaccin contre le Covid-19, je voudrai dire que la position du Président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Celle de dire, préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais, on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins (…) le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire », a relayé Dr Manaouda Malachie.
Innocent D H