C’est dans le cadre d’un atelier organisé avec le concours du Centre pasteur du Cameroun et de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Les travaux dont le lancement a été présidé par Maïmouna Moussa Molle, sous-préfet de Garoua IIIème, vont permettre aux participants de recevoir les rudiments nécessaires pour mener les recherches sur la riposte contre la pandémie du coronavirus chez les animaux.
Dans un contexte marqué par la résurgence de la pandémie de Covid-19, la riposte exige de plus en plus une prise en compte efficace de la santé humaine, mais aussi et surtout celle relative aux espèces animales. Dans sa mission de recherche, et d’anticipation à la survenue des épizooties et autres maladies, le Laboratoire national vétérinaire outille son personnel sur les techniques de diagnostic du coronavirus conformément aux recommandations internationales. Selon les explications du Pr Richard Njouom, chef de service de la virologie au Centre pasteur du Cameroun, « La technique de diagnostic de choix pour la Covid-19 est la biologie moléculaire. Il est question au cours de cet atelier, de capaciter le personnel de cette structure sur les techniques d’extraction nucléique de la Covid-19 et les techniques d’amplification et de présentation des résultats ».
Pour le directeur général du LANAVET, Dr Abel Wade, l’atelier est d’autant plus important dans la mesure où il permet de s’intéresser à l’espèce animale par qui, le Covid-19 a été dès le départ transmise à l’homme. « Il est question de voir ce qui se passe au niveau des animaux étant donné qu’ils sont des réservoirs de beaucoup de virus parmi lesquels le coronavirus. Pour réussir l’éradication, on doit également voir ce qui se passe au niveau des animaux de compagnie surtout qu’il y a eu des cas enregistrés chez les chats dans certains pays », indique le DG.
Et pour l’atteinte des objectifs escomptés tels que formulés dans la batterie de mesures gouvernementales, le LANAVET bénéficie de la coopération avec le Centre pasteur du Cameroun et l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.
Innocent D H
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a mis sur pied le projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (projet PATNuC). Il s’agit pour le Gouvernement camerounais de trouver des voies et moyens devant permettre la mise en place des solutions numériques basées sur les données dans le secteur agricole. Ce qui permettra globalement, d’assurer l’augmentation de l’inclusion numérique et l’utilisation des solutions digitales par les acteurs des chaînes de valeur.
L’un des principaux défis actuels du Gouvernement à travers le Minader, c’est de réussir la modernisation de l’agriculture camerounaise, un projet en cours de réalisation. Une modernisation qui passe nécessairement par le recours aux techniques culturales qui ne font plus exclusivement appel à la force manuelle, mais nécessite la maîtrise des contraintes y afférentes : technologies innovantes, équipements, suivi cultural, traitement des plans, analyse des sols, gestion des débouchés engendrés par une forte productivité, usage des TIC dans le secteur agricole, mais aussi l’utilisation des nouvelles technologies digitales.
La digitalisation de l’agriculture au Cameroun a bénéficié des financements de la Banque mondiale à travers le PATNuC et la Banque africaine de développement dans le cadre du Projet SIMC (Système d’information des marchés agricoles et climatique), se décline en plusieurs axes.
Relevons que dans sa dynamique de modernisation de l’agriculture, le Minader a également instauré des solutions visant l’accompagnement des producteurs dans la connaissance globale des activités liées aux secteurs agricoles et l’amélioration de la production et de la productivité. Ces solutions sont : une plateforme de cartographie interactive de la fertilité des sols cultivables du pays ; une plateforme de surveillance phytosanitaire et phytopathologique qui est une base de données interactive sur des filières ciblées qui permet de veiller sur la santé des cultures et d’anticiper éventuellement sur les catastrophes.
Ainsi, d’importantes plateformes numériques sont en cours de mise en œuvre dans le domaine agricole au Cameroun. L’on peut énumérer : la plateforme sur la promotion et la vulgarisation des produits et des services agricoles (CAMAGRO : portail agropastoral du Cameroun) ; le système d’information des marchés agricoles et climatique (SIMC) ; le lancement dans un futur proche de la bourse de valeurs des matières premières agricoles (BVMPA) ; le système de subvention des producteurs par bons électroniques en partenariat avec les microfinances, les bons électroniques qui faciliteront les échanges entre les fournisseurs d’intrants et les producteurs par le biais des paiements électroniques par smartphones grâce aux opérateurs de téléphonie mobile.
Innocent D H
Des soldats français, selon le rapport publié après enquête par l’Organisation des Nations Unies sont à l’origine de la mort de ces personnes qui prenaient part à une cérémonie de mariage à Bounti – village situé au Centre de la capitale malienne. Le document parle des frappes aériennes qui, en Janvier dernier ciblaient les djihadistes.
Des faits que réfutent Paris, par la voix du ministre français des Armées qui, dans un communiqué publié ce 30 mars, affirme que : « Le 3 Janvier, les forces armées françaises ont effectué une frappe aérienne ciblant un groupe armé terroriste identifié comme tel et celle-ci était conduite dans le cadre de l’opération Eclipse … ».
Des réserves sont émises
Dans le même document publié par nos confrères de France 24, ledit ministère dit « émettre de nombreuses réserves quant à la méthodologie retenue… » ;
Elle oppose notamment :
« Des témoignages locaux non vérifiables et des hypothèses non étayées à une méthode de renseignement robuste des armées françaises, encadrée par les exigences du droit international humanitaire… » ;
Du point de vue de Paris,
« Les seules sources concrètes sur lesquelles se fonde ce rapport relèvent de témoignages locaux. Ils ne sont jamais retranscrits, l’identité des témoins n’est jamais précisée tout comme les conditions dans lesquelles ces témoignages ont été recueillis…
Il est dès lors impossible de distinguer les sources crédibles des faux témoignages d’éventuels sympathisants terroristes ou d’individus sous influence (y compris la menace) des groupes djihadistes ».
Allant plus loin, le ministère des Armées françaises assure que :
« Tout au contraire, cette frappe a suivi un processus de ciblage robuste qui permet d’assurer le strict respect des règles du droit des conflits armés…
Les principes fondamentaux du droit international humanitaire dans les conflits armés (distinction, nécessité, précaution, proportionnalité, et humanité) visant à préserver les civils des dangers liés à la conduite des hostilités ont été appliqués…
La mise en œuvre de ces procédures strictes et normalisées de ciblage par les forces armées françaises contribue au respect de ces principes fondamentaux…
Dans ce contexte, et tout en restant parfaitement ouvert aux échanges avec l’ONU, dont le rôle est indispensable, le ministère des Armées ne peut considérer que ce rapport apporte une quelconque preuve contredisant les faits tels que décrits par les forces armées françaises ».
Les raisons de la présence de la force Barkhane au Mali
Tout comme celles avancées afin de justifier l’engagement des autres forces déployées dans cet Etat de l’Afrique de l’Ouest, la présence des soldats français vise à défendre la population malienne face aux groupes armés terroristes dont les actions ont causé la mort de milliers de civils.
Ainsi, selon l’Africa Center for Stratégic Studies 4.250 personnes ont été tuées au Sahel durant l’année 2020, lors d'attaques djihadistes et la moitié de ces décès serait liée aux actions de l'EIGS, filière de Daesh.
Les armées françaises sont déployées à la demande des autorités maliennes qui ont répété à plusieurs reprises leur souhait de voir cette présence maintenue. Les militaires de Barkhane sont reconnus pour leur professionnalisme.
Nicole Ricci Minyem
Des hommes et femmes d’un âge avancé n’ont pas hésité à prendre place sur l’asphalte bloquant la circulation, résolus à obtenir ce qui leur est dû, d’autant plus que nombreux viennent de l’arrière pays
Leurs plaintes
« Je suis venu pour percevoir ma petite pension et depuis Vendredi, nous sommes là et, on ne reçoit aucuns autre réponse que « Attendez – attendez – attendez ». Certains parmi nous qui sommes ici sont à Yaoundé depuis Jeudi dernier et, on leur dit la même chose.
Les retraités sont – ils là pour attendre ? Et quoi ? Pourquoi aujourd’hui encore, il se trouve que ce soit le retraité qui soit chiffonné au Cameroun » ?
« Vendredi dernier, ils ont commencé à payer les bonds aux environs de midi trente (12h30). A 14heures, ils nous disent que l’argent est fini et que chacun doit rentrer chez lui et que nous devons seulement revenir Lundi.
Je suis résidente à Okola et, pour venir à Yaoundé, j’ai dû emprunter de l’argent. C’est un argent que je dois absolument rembourser dès que je rentre.
Au-delà de cela, je suis une personne souffrante, au regard de mon âge et j’ai des remèdes à acheter et que j’ai l’obligation de boire chaque jour.
Depuis Vendredi dernier, je n’ai pu prendre mes remèdes et, je n’ose pas penser à ce que cela me causer comme préjudice, cette brusque rupture parce que je n’ai plus d’argent… ».
Bien que houspillés, ces retraités sont déterminés à entrer en possession de leur dû
« Ce matin, nous pensons qu’il est de notre devoir de faire entendre notre voix, c’est la raison de cette petite manifestation pacifique, en arrêtant la circulation. Il y’a un certain militaire qui est venu mettre main sur moi, me bousculant et n’eut été l’intervention des personnes qui sont autour de moi, je ne sais pas ce qui serait advenu de ma vielle personne ».
« Pendant que nous sommes entrain de réclamer le paiement de notre argent, voilà un militaire qui sort d’on ne sait où, il se met à nous menacer, à nous bousculer, à nous jeter à terre ;
C’est comme ça qu’un monsieur qui passait en route, cherche à connaître les raisons de cette brutalité, surtout qu’ici, il n y’a que de vielles personnes. Il était surpris qu’on subisse cela alors que nous ne réclamons que notre argent… ».
Malgré cette brutalité, nombreux sont ces retraités qui ont décidé ne pas partir de Ngoa Ekelle, tant qu’ils n’ont pas reçu leur pension et, certains sont même prêts à barrer à nouveau la route autant de fois que nécessaire.
Nicole Ricci Minyem
Sur sa page Facebook, le président du mouvement Agir – Act, par ailleurs Expert International en Economie de Développement a fait un tweet afin de dénoncer ces coupures intempestives d’énergie électrique dont sont victimes les Camerounais, depuis quelques semaines
« Concessionnaires AES/ENEO : des performances médiocres contraires aux attentes contractuelles. Des coupures d'électricité récurrentes ; des dommages humains et matériels causés en permanence aux entreprises et ménages abandonnés à eux-mêmes ; des taux de pertes supérieurs à ceux qui justifièrent la concession au privé en 2001 ;
Un réseau de transport vétuste, talon d'Achille du secteur, auquel on n'a pas su donner la priorité pour sa réhabilitation et son extension.
Quant au régulateur, ARSEL, on se demande s'il veille encore au respect du contrat cadre de concession, des contrats dérivés et des cahiers des charges associés.
La défaillance de l'État est sans appel, car il reste le garant ultime de la qualité de ce service public concédé. A cet égard, le conseil d'administration du concessionnaire est pour moitié composé de fonctionnaires, présidé du reste par l'un d'eux, au point de se demander quels intérêts ils y défendent. Un autre miroir non partisan de l'état chaotique du pays ».
Si on peut reprocher au partenaire de Kamto Maurice la dureté des mots qu’il utilise, il n’en demeure pas moins que le constat fait est réel
En sept jours, très peu de Camerounais peuvent aujourd’hui se vanter d’être régulièrement fournis en énergie électrique. Les coupures sont devenues le lot quotidien, notamment des habitants de la ville aux sept collines.
Que ce soit de jours comme de nuits, certains quartiers sont approvisionnés pendant deux, voire trois heures au plus et, pour ceux qui en ont besoin pour effectuer leurs travaux, pour les élèves, comme pour les étudiants, il faut « dormir d’un œil si on veut en profiter ».
Dans certaines autres villes du Cameroun, comme à l’Est, c’est la présence de l’énergie électrique qui surprend. De ce côté, les habitants ont intégré dans leur esprit qu’il faut avoir un groupe électrogène, ou encore des panneaux solaires si on veut avoir de l’éclairage.
Le raz le bol des Camerounais ne semble nullement émouvoir les responsables en charge de la gestion de l’énergie électrique
Dans la quasi majorité des cas, les coupures se font sans que personne ne soit informée ; les appareils électro ménagers se perdent, il n’est plus question dans les ménages de faire le marché d’une semaine…
Où peut-on déposer sa plainte si on veut des dédommagements ? Combien de Camerounais disposent des moyens qui puissent leur permettre d’engager des actions en justice, contre Aes/Enéo ? Jusqu’à quand les Camerounais seront – ils contraints de payer des factures aux montants vertigineux, alors que la fourniture en énergie électrique leur est refusée ? Qui va s’occuper de leur payer des dommages et intérêts pour les préjudices subis ? Jusqu’a quand seront-ils contraints d’écouter des discours oiseux qui ne résolvent en aucune manière les problèmes de disponibilité en énergie électrique auxquels ils sont confrontés ?
Nicole Ricci Minyem
Zachée Amatagana, maire de la commune de Bokito dans la région du Centre Cameroun, en collaboration avec les conseillers municipaux ont pris cette ferme résolution à l’issue des travaux de la session municipale tenue ce mardi, en présence du représentant du préfet du Mbam et Inoubou empêché.
Pendant plusieurs heures de discussions parfois houleuses, les travaux sus cités ont permis d’aboutir à l’adoption du compte administratif de la mairie, au titre de l’exercice 2020, de même qu’à la gestion budgétaire du Receveur Municipal .
Il se chiffre en recettes, à la somme de sept cent soixante cinq millions huit cent trente cinq mille huit cent douze franc CFA (765.835.812) CFA et en dépenses à la somme de sept cent vingt huit millions douze mille six cent soixante onze) FCFA-728.012.671 FCFA. Soit un excédant de 37.823.141 FCFA de recettes sur les dépenses avec une exécution budgétaire de 51,38℅ en recettes et 48,84℅ en dépenses.
Par rapport au compte de gestion de l'exercice 2020
-Recettes : 765.835812 --Dépenses: 728.012.671 Total de dépenses: 730.586.671 FCFA.
Par ailleurs, cinq délibérations ont été votées, au cours de la session de ce 30 Mars 2021 ; Toutes choses qui ont amené Zachée Amatagana à dire son satisfécit de voir que les choses, au sein de la Commune dont il a la charge, évolue dans le bon sens
« Je ne peux que me féliciter que mes collaborateurs et moi, soyons d’accord sur ce qu’il y’a lieu de faire, au sein de la mairie de Bokito. Nos populations nous ont fait confiance et, nous avons le devoir de travailler, afin d’améliorer leur quotidien… ».
Des projets et réalisations en perspectives.
L’autorité municipale a annoncé qu’il existe une pléthore de projets qu’il leur faut réaliser au cours du mandat en cours, notamment l’attribution des points d’eau, la construction des écoles et autres Centres de santé, la fourniture en énergie solaire, l’accompagnement des agriculteurs avec des plants, engrais…
Des projets qui ont enchanté le représentant du Préfet du Mbam et Inoubou qui s’est « félicité » de la tenue dans les délais requis de cette session. Il a en outre encouragé les conseillers municipaux à continuer dans cette lancée, afin que les projets en cours connaissent un heureux aboutissement.
Ce d’autant plus que la Commune de Bokito a réellement besoin d’un coup de neuf
L’arrondissement dispose de vastes terres agricoles, très propices pour la culture du cacao, de la patate, de l’ananas… Le fleuve Sanaga qui traverse Bokito sur des kilomètres, approvisionne le département en poisson et surtout en sable ; Et pourtant, les Populations vivent dans un état de paupérisation indescriptible, les rues sont peu ou mal éclairées, l’insalubrité y a fait son nid…
Un état de lieu qui décrie l’urgence des réalisations que l’équipe de Zachée Amatagana a à implémenter, afin de redorer le blason de cette Commune.
Nicole Ricci Minyem
Invitée sur le plateau de Claudy Siar le 26 mars dernier, l’écrivaine franco-camerounaise a fait le choix de proférer des mensonges à l’endroit du journaliste Paul Chouta. Les avocats de ce dernier soulignent ces fausses accusations qu’ils dénoncent.
Arrêté le 28 mai 2019 à Yaoundé, voici près de deux ans que le journaliste est embrigadé dans une procédure dont la peine principale, si au final la justice le reconnaissait coupable de diffamation, est fixée à six mois de prison. Comme quoi, il a déjà purgé plus de la peine de prison à laquelle il aurait pu avoir droit. Malgré les garantis qu’il donne, la justice fait toujours le choix de le garder au milieu des criminels de grand chemin. Et c’est dans ce contexte de justice au pas de tortue que celle par qui son malheur est arrivé vient enfoncer le clou de la douleur en proférant des contre-vérités. Et pour les avocats de la défense, ce n’est pas du tout acceptable.
Ils dénoncent. « Nous, Avocats Conseils soussignés, régulièrement constitués aux côtés de Monsieur CHOUTA NJIWANG PIERRE PAUL, avons suivi avec intérêt et regret la sortie de Madame BEYALA CALIXTHE MAJOLIE, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) le 26 mars 2021 au cours de l’émission Couleur Tropicale animée par Monsieur CLAUDY SIAR. Ses propos portant sur le différend l’opposant à notre client, sont non seulement diffamatoires mais portent gravement atteinte à la présomption d’innocence de notre client. »
Quels sont ces mensonges ?
Tout d’abord, Madame BEYALA fait savoir qu’elle a retiré sa plainte et que le journaliste serait encore entre les mains de la justice du fait des autres plaintes de particuliers qui sont venus après qu’elle ait retiré la sienne. Ce que les avocats démentent. Selon eux, elle « n’a jamais retiré sa plainte, et aurait fait œuvre utile en confrontant monsieur CHOUTA devant le Tribunal. » Elle n’a jamais accepté une confrontation avec celui qu’elle accuse. « Elle n’a jamais fait de déposition devant le Tribunal. »
De plus, tout au long de son interview, madame BEYALA a suffisamment déformé les faits de l’affaire en question. Et pourtant la vidéo qu’avait juste partagé Paul CHOUTA est encore en circulation sur la toile. Et tous peuvent y voire la journaliste se confondre dans une folle affaire de bas de ceinture. Les avocats de Paul CHOUTA lui rappellent que « les antennes d’une chaine de radio diffusion ne sont point une instance juridictionnelle et dès lors, l’agitation qui y est faite relativement à une affaire en instance de jugement ne retient point l’attention de notre client et ne peut nous détourner de l’essentiel. Cependant, notre client se réserve le droit d’intenter contre madame BEYALA, en temps opportun, toutes les procédures utiles visant à rétablir son honneur et sa dignité. »
En attendant, Paul CHOUTA attend avec assurance sa prochaine comparution devant les tribunaux. On sera rendu au 23 mois dudit procès.
Stéphane NZESSEU
C'est une onde de choc qui traverse les cœurs des populations dans le Nord depuis ce mardi soir. Le tout premier président du Conseil régional de cette région est passé de vie à trépas des suites de maladie. La disparition de Alim Boukar plonge sa famille biologique, mais aussi celle politique dans la tristesse et la consternation surtout que le parcours de l'homme fut riche tant il était porteur de plusieurs projets de développement en faveur de la région du Nord.
Selon plusieurs sources, le président du Conseil régional du Nord a perdu son combat face à une insuffisance rénale qui le tenaillait depuis plusieurs mois. Son décès met dans l'émoi, proches amis et connaissances. " C'est triste, douloureux et on ne saurait comment l'exprimer autrement. Il avait une réelle volonté partagée qu'il a su insufflé à tous les membres du conseil régional ", exprime Sali Maïriga conseiller régional du Nord.
" Monsieur Alim Boukar était un personnage très fort de caractère et très charismatique aimant des choses bien finies et bien faites. Très engagé, il était déterminé pour assumer ses nouvelles fonctions de président du conseil ", témoigne avec beaucoup de pincements au cœur, sa majesté Abdoulaye Youkouda Koïranga, vice-président du Conseil régional du Nord. Le disparu, haut fonctionnaire des douanes à la retraite était aussi porteur des ambitions nobles à en croire, le maire de la ville de Garoua, Dr Mohamadou Ousmaïla. " Il avait de très grandes ambitions, mais malheureusement, le destin a décidé autrement. Il m'a trouvé avec l'idée de réhabilitation du port fluvial de Garoua, et c'est un projet structurant ", confie-t-il.
Dans les rangs formation de sa formation politique, le Rdpc dans Nord où il officiait en qualité de chargé de mission, il laisse des camarades de partie sans voix. " Il était un fervent militant, un combattant, un responsable, quelqu'un qui a fait ses preuves sur le terrain aussi bien administratif que politique ", reconnaît Oumarou Dewa, vice-président de la section Rdpc Bénoué centre II à Garoua.
Alim Boukar quitte la scène à 60 ans. Rappelons que c'est le 22 décembre 2020 que le défunt a été porté à la présidence du Conseil régional du Nord après les élections régionales du 06 décembre 2020 qui ont consacré la victoire de son parti politique dans le Nord.
Innocent D H
Jeune Afrique note toutefois, que le député Joshua Osih ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018 investi par le Social democratic front, n’a pas dit son dernier mot.
Du point de vue de Jeune Afrique, l’honorable Jean-Michel Nintcheu est bien parti pour succéder le Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF). Le journal panafricain note que c’est au député Jean-Michle Nintcheu qu’avait été confié à la fin de l’année 2020, «la mission de mettre sur pied la future stratégie du parti qui a été présentée lors d’une réunion du bureau national à la mi-mars».
Jeune Afrique note aussi que l’honorable Jean-Michel Nintcheu qui est le président de la commission Action du SDF entend bien s’en servir «comme d’un tremplin pour prendre les rênes» du parti de la balance. Il convient de rappeler que celui-ci envisage de restaurer les racines frondeuses du parti des années 1990. Année où faut-il le préciser, la formation politique était présentée comme le véritable parti de l’opposition au Cameroun.
«Le SDF a perdu pied à mesure qu’il cohabitait avec le RDPC et que le MRC de kamto prenait sa place sur le terrain», affirme sous anonymat un politologue dans Jeune Afrique numéro 3099. «Nintcheu doit aussi reconstruire une popularité et recréer un engouement. Il lui faudra parfois s’allier avec le MRC, mais cela ne dérange pas», ajoute le politologue qui s’exprime sous anonymat dans le journal.
Jeune Afrique pense que la succession de Ni John Fru Ndi à la tête du SDF qui agite les esprits dans ce parti pourrait bien intervenir en 2022 lors de la convention du parti ou même un peu plus tôt.
Liliane N.
Le journal panafricain Jeune Afrique, indique qu’en dépit des crises socio politiques que le Cameroun connaît, le souhait du président Paul Biya est de réaffirmer le rang de puissance régionale de son pays.
Dans son numéro 3099, Jeune Afrique propose à ses lecteurs et abonnés un dossier qui parle du Cameroun. Le premier article dudit dossier fait la part belle au président de la République Paul Biya, qui pour le journal panafricain est l’influenceur en chef de notre pays. Entre objectif et défis, le journal note qu’il tient à cœur à l‘influenceur en chef, de consolider le rang de son pays de puissance régionale. Cependant, il faut à tout prix relever le défi de la communication.
Crise anglophone
«Le Palais d’Etoudi a le triomphe modeste». Cette affirmation de Jeune Afrique pourrait bien être prise comme un compliment pour le sommet de l’Etat. Parce qu’il y a souvent eu d’amalgame entre les déclarations faites par certains membres du gouvernement et le Palais d’Etoudi sur la réelle situation en zone anglophone. D’ailleurs, le reporter auteur de l’article de Jeune Afrique indique que «la présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, «la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de Lock down, il ne se passe plus rien».
Jeune Afrique précise que la présidence ainsi que les autres milieux de prise de décisions pensent que le projet sécessionniste connait une défaite dans les deux régions anglophones. Le dire n’est pas un déphasage de la réalité. Car ces derniers temps, on a eu des sons discordants entre les soi-disant leaders du mouvement sécessionniste. Le mouvement qui au début de la crise s’est présenté comme étant structuré avec un leader connu au nom de Sisiku Ayuk Tabe agit aujourd’hui avec de nombreuses factions.
L’image du pays
Qu’on soit en train de parler de la crise anglophone, ou de la guerre contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, on arrive à la conclusion que l’image du Cameroun s’est retrouvée écorchée. Jeune Afrique note que le pouvoir veut donc aujourd’hui reprendre en main sa communication. Les Organisations non gouvernementales qui ont l’habitude de taper sur l’armée pour ce qui est de la crise anglophone, ont pour la première fois condamné les exactions des séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Jeune Afrique note que le 12 mars 2021, «Human Rigths Watch a dénoncé les violences commises par les séparatistes», en précisant que ces derniers «ont délaissé leurs revendications et sont devenus des criminels agissant en bandes organisées».
Jeune Afrique croit savoir aussi que, pour faire revenir les investisseurs, Yaoundé mise sur la décrispation du climat politique. Le journal panafricain pense que l’influenceur en chef peut bien parvenir à faire que son pays tienne son rang d’économie phare de la sous-région, s’il parvient à surmonter ses problèmes de gouvernance.
Liliane N.
Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest affirme qu’il y a presque rupture de stocks de kit pour les tests de Coronavirus.
Selon la Délégation régionale de la santé publique pour le Sud-Ouest, la riposte engagée contre la pandémie du Coronavirus dans ce côté ne se fait pas de façon aisée de ce côté du pays. En plus du fait qu’on se trouve dans une zone en proie à une crise socio-politique, il y a que, les outils nécessaires pour effectuer notamment les tests de dépistage manquent.
«Nous avons des difficultés énormes. Nos équipes n’ont pas de matériels roulants. Nous faisons avec les moyens de bord parce que pour nous, l’équipe qui nous anime c’est de travailler, avant de nous plaindre. Les pouvoirs publics nous ont quand même aidé avec certaines ressources pour mener à bien notre travail mais nous avons beaucoup de challenges, d’insuffisance des kits pour le testing, nous sommes presque en rupture de stocks. Nos équipes ont des difficultés pour se déployer. Mais nous arrivons quand même à travailler. Nous sommes là pour aider tout le monde. Quand il y a quelqu’un travailler devant nous, nous voyons à travers lui un malade. Donc nous arrivons à faire entendre notre voix d’un corps humanitaire, qui est professionnel, qui est là pour aider les populations. Donc c’est par ces moyens avec bien sûr, l’intervention des autorités locales», a déclaré sur les antennes de la CRTV, le Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest.
Pour ce qui est de la situation épidémiologique de la région du Sud-Ouest, le Dr Ebongo Zacchaeus fait savoir que du déclenchement de la pandémie chez eux, c’est-à-dire le 24 mars 2020 à ce jour, ils sont à 1712 cas confirmés, 33 décès, avec un taux de létalité de 2,1%.
«Vu notre courbe épidémiologique qui en elle-même est construite à travers les résultats qui viennent des 18 districts de santé dans le Sud-Ouest, nous constatons que la situation ne fait que s’empirer. Nous enregistrons de plus en plus de cas», ajoute-t-il.
Pour lui, ce qu’il faut c’est faire un testing massif sur le terrain. De son point de vue, cela permet de connaître le statut et de renforcer par la même occasion, les mesures barrières.
Liliane N.
Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique évoque la pandémie du Coronavirus, qui ne favorise plus les rassemblements de plus de 50 personnes.
Dans un communiqué de Narcisse Mouelle Kombi ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, la communauté nationale et internationale est tenue informée du fait que, les spectateurs ne seront pas admis à assister à la rencontre qui va opposer ce jour à 20 heures, les Lions indomptables à la sélection fanion rwandaise. Se devant de respecter les mesures prescrites par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, et du fait de la résurgence de la pandémie, le match en question va se jouer à huis clos dans le Stade Japoma de Douala.
Même si la décision du MINSEP est justifiée et compréhensible, il reste qu’elle laisse un goût amer à certains Lions indomptables comme Clinton Njie qui auraient voulu jouer devant leur supporter. Toutefois, ils promettent la victoire après la défaite concédée face au Cap-vert lors de la cinquième journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Les Lions indomptables ont essuyé un score de 1 but contre 3.
«C’est pour gagner mardi. On n’a pas le droit à l’erreur. On va tout donner pour cette victoire», a déclaré Clinton Njié l’attaquant de Dinamo Moscou.
Pour le petit rappel, rendu donc à la 6ème journée des Eliminatoires, le calendrier de la poule F, à laquelle appartiennent les Lions indomptables indique, que le Cameroun déjà qualifié, comptabilise 10 points. Le Cap-Vert a 7 points, le Rwanda 5 points et le Mozambique 4 points.
Liliane N.
Propos tenus ce Lundi devant les Journalistes de France 24 et Rfi : « Nous aurions souhaité, dans le cadre de la coopération avec l’armée française, avoir de meilleurs résultats que nous n’en avons. Cet échec relatif, c’est notre échec à tous, l’échec de l’ensemble de la coalition ».
Un retrait partiel n’est pas « un abandon »
Interrogé sur un possible retrait partiel de la force Barkhane, Mohamed Bazoum a assuré qu’il ne ressentirait « pas cela comme un abandon de la part des Français ».
« Ce qui nous importe nous c’est une certaine présence des forces aériennes françaises qui, de mon point de vue, sera garantie quels que soient les effectifs français qui seront présents », a-t-il ajouté.
La force Barkhane comprend des troupes déployées au sol mais aussi un important volet aérien, avec trois drones Reaper, 7 avions de chasse et 20 hélicoptères, selon les derniers chiffres de l’état-major français. Forte de 5.100 hommes, elle intervient au Mali et chez ses voisins sahéliens, dont le Niger, contre les djihadistes.
50 soldats tués au combat depuis 2013
En France, cet effort militaire de longue haleine au Sahel suscite des interrogations croissantes, notamment dans l’opinion, alors que 50 soldats ont été tués au combat depuis 2013.
Mi-février, lors d’un sommet à N'Djamena avec les partenaires du G5 Sahel, Emmanuel Macron avait annoncé que Paris ne comptait pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de Barkhane. Il avait toutefois esquissé une stratégie de sortie, à la faveur de renforts européens prêts à les rejoindre.
« Un retrait partiel de la France, dans la mesure où elle maintiendrait le dispositif aérien, n’aura pas de grand effet sur le cours de la situation et sur le rapport de force », a expliqué Mohamed Bazoum, estimant que l’impact serait « davantage symbolique et politique qu’opérationnel ».
Le chef de l’Etat nigérien a par ailleurs écarté tout dialogue avec les djihadistes, estimant que la situation de son pays était différente de celle du Mali. « Nous ne pourrions pas envisager quelque dialogue que ce soit dans la mesure où il n’y a pas un seul chef djihadiste nigérien, une seule base de djihadistes sur notre territoire », a-t-il justifié.
N.R.M
Contrairement à l’impression que le calme apparent peut donner, les attaques des islamistes de Boko Haram a toujours cours dans le septentrion camerounais. Et dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée camerounaise en faction dans l’extrême-nord a été une fois de plus fortement sollicitée.
Les affrontements entre Boko Haram et l’armée régulière se sont déroulées dans la localité de DABANGA. Une localité située sur la nationale Nro 1, plus précisément sur le tronçon WAZA-KOUSSERI, Département du Logone et Chari. On a assisté à une attaque de la secte islamiste Boko Haram dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 Mars 2021. Une attaque menée par plusieurs centaines d’hommes lourdement armés et évoluant à bord de véhicules tactiques légers et de motocyclettes. Une fois de plus, ils ont traversé la frontière pour attaquer les positions de l’armée à l’intérieur du territoire camerounais. « Au terme de plusieurs heures de combat acharné, les assaillants seront mis en déroute, et plusieurs de leurs équipements et armements récupérés. » Nous a fait savoir le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge, le chef de la division de la communication des forces armées du Cameroun.
De la communication de l’armée camerounaise, il ressort que « le bilan provisoire à date de cette macabre expédition est le suivant :
Coté ami :
Coté ennemi :
Extrême-Nord: 6 présumés éléments de Boko Haram tués à Dabanga
Les forces de défense sont sur le qui-vive. Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême-Nord pour continuer à faire efficacement face aux assauts de l’hydre Boko Haram dont les manifestations sont récurrentes. Toutefois, l’accalmie observée depuis un certain temps dans la région permet déjà aux populations de reprendre progressivement une activité régulière dans leurs villages. Certains ont rejoints leurs villages détruits par les islamistes de Boko Haram. Avec le soutien de l’armée du Cameroun, ils procèdent à la reconstruction.
Stéphane NZESSEU