Ils ont été pris sur le fait avec en leur possession, plus de 1600 litres de carburant frelaté dans les localités de Souza, Ekoko, Mbanga, Njombe et Loum.
D’après les informations fournies par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbanga, dans le département du Moungo (Littoral), « Ce carburant a été mis à la disposition du délégué départemental des Mines du Moungo, pour expertise et les individus interpellés vont répondre de leurs actes devant la justice … ».
Une activité qui se fait de plus en plus prospère au Cameroun
Le goût du lucre fait perdre tout raisonnement logique et toute conscience des risques encourus à ces individus qui ont choisi ce moyen de subsistance. Les statistiques le prouvent à suffisance, la Marine nationale dit par exemple avoir saisi 42 500 litres de carburants de contrebandes dans les eaux territoriales du Cameroun ;
Les douaniers quant à eux, ont pris douze mille litres de zoua zoua il y a quelques jours, lors d’une opération intitulée Halcomi 3 (Halte au commerce illicite).
Depuis 2018, que ce soit à N’Gaoundéré dans la capitale régionale de l’Adamaoua ou encore à Bafoussam, chef lieu de la Région de l’Ouest Cameroun, la douane Camerounaise a saisi plus de 107.500 litres de ce carburant dilué avec de l‘eau, du pétrole lampant et de nombreux autres produits chimiques.
Un circuit bien huilé
Les trafiquants les mettent dans des bidons, des bouteilles ou des dame – jeanne et les exposent au bord de la route, aussi bien en ville qu’en campagne ; Les opérations dans la quasi majorité des cas, se font dans la nuit, comme le révèle Colbert Ngoufang – commerçant de carburant frelaté dans la Région du Sud –Ouest :
« L’opération se fait de nuit. Lorsque le camion arrive, il nous rejoint à notre base, qui n’est pas au bord de la route. Là, nous recueillons la quantité de carburant convenue et le camion continue son voyage… ».
La même source indique au passage que le caractère frelaté réside, entre autres, dans l’usage et que nombreux sont les automobilistes qui en achètent pour des raisons économiques, même si le zoua zoua altère de nombreuses pièces dans les automobiles :
« Ainsi, les vendeurs prennent des bidons d’huile pour aller stocker du carburant ou alors, ils mélangent simplement le pétrole à l’essence pour en augmenter la quantité…
Les résidus de ce carburant, souvent pâteux, endommagent fortement le circuit d’injection ou le filtre à gasoil des véhicules. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’on peut quelquefois voir qu’en pleine circulation, vous voyiez des véhicules prendre feu. C’est souvent à cause d’une essence de mauvaise qualité ».
La perte de plusieurs milliards par an
C’est du moins ce qu’affirment les experts du ministère de l’Eau et de l’Energie : « La fraude et la pollution des produits pétroliers font perdre près de 50 milliards de FCFA par an à l’économie camerounaise ».
Nicole Ricci Minyem
Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, a rassuré les députés sur les efforts du Cameroun à garder sa souveraineté.
A l’Assemblée nationale, certains députés n’ont pas manqué d’exprimer leur exaspération face à l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun. Profitant du passage de Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, ils ont voulu savoir ce que le gouvernement fait concrètement pour montrer que le pays reste souverain.
« Nous constatons pour le déplorer que chaque problème interne, chaque crise intérieure de notre pays, fait l’objet d’interpellations voire d’invectives de certains gouvernements des pays étrangers. Ces derniers temps, à ces gouvernements se mêlent des parlementaires comme dans une symphonie qu’on a du mal à croire mal préparée à l’avance. Les propos sont parfois désobligeants, voire insidieux, les questions à la limite du mépris affiché à l’endroit de notre pays avec à la clé un parti pris évident et une condamnation d’avance. Les cas récents de certains parlementaires américains et du ministre français des affaires étrangères à la suite d’une interpellation d’un député français sont encore frais dans nos mémoires », a déclaré l’honorable Ebangha Johanna épse Agbor Ntui.
A la suite de l’honorable Ebangha Johanna epse Agbor Ntui, la député Mariam Goni s’est aussi interrogé sur les attaques et déclarations qu’elle estime «incompréhensibles sur notre pays, le Cameroun, dans certaines institutions et médias étrangers», en ce qui concerne la crise anglophone. Répondant aux députés, le ministre Félix Mbayu a indiqué que par le biais de la diplomatie, le Cameroun agit dans la discrétion.
« La diplomatie s’accommode donc peu de l’agitation et du spectaculaire. Celle prônée par le Chef de l’Etat s’appuie sur des ressorts qui en garantissent l’efficacité. Il est donc bon de dire que beaucoup a été fait, parfois sans bruit, parce que c’est aussi cela la diplomatie… la position du pays vis-à-vis des attaques est restée ferme et a contribué à infléchir les démarches parfois sournoises amorcées par nos «amis». La diplomatie a tendance à épouser une stratégie douce qui s’inscrit dans la longue durée pour obtenir des résultats probants et efficaces vis-à-vis de partenaires traditionnels et stratégiques. Il n’est pas à exclure qu’elle puisse s’exprimer de manière ferme, forte et publique pour affirmer une position », a déclaré le ministre.
Liliane N.
Alors que les commentaires sont allés bon train après l’annonce du décès du défunt maire de Njombe-Penja, l’une des personnes qui semble être l’un de ses intimes revient sur les jours et heures qui ont précédé le départ définitif de l’autorité municipale
Ses écrits
« Tous ceux qui, en in-box, me posent la question selon laquelle : est-ce que c’est vraiment le covid19 ou on aurait assassiné Paul Eric Kingue ?
D’abord, je compatis au chagrin et, surtout, la frustration subséquente sur laquelle est adossé le légitime doute selon lequel, « le covid19 n’aurait pas pu tuer Kingue, et qu’en fait, ce seraient ses adversaires politiques qui l’auraient eu, dans cet hôpital ».
A vrai dire, toutes ces thèses, aussi probables qu’improbables qu’elles puissent paraître, me sont, moi aussi, passées par la tête. Vous et moi pouvons donc nous comprendre, au moins sur la peine et l’évidence de l’implacable vérité selon laquelle : l’homme fort de Njombe-Penja n’est plus.
En l’absence du médecin légiste, zéro autopsie…le médecin traitant dit :
Manifestement, le rapport scientifique établissant la cause clinique pourrait, sans aucun doute, susciter le débat à l’effet de réveiller la thèse d’une conspiration visant l’effacement de Paul Éric Kingue du landerneau politique camerounais aux prétextes :
– De sa promesse du grand déballage dans un ouvrage incendiaire
– Du combat contre les exploitants de la pouzzolane
– Taire un acteur politique prolixe et volubile (entre autres et que, nul ne réussira à dissuader ses « orphelins politiques » de ne point y croire, avec fermeté, d’autant plus que l’état de santé de leurs leaders ne leur était pas connu).
Donc, dans l’impossibilité de répondre intuitu personne, à tous ceux qui m’écrivent, permettez-moi de vous reconstituer les circonstances qui ont précédées le décès aussi soudain qu’inattendu et très prématuré de Paul Éric Kingue d’une part et d’autre part, poser les bases d’une analyse à laquelle chacun se fera sa petite religion.
En effet, Paul Éric Kingue s’est senti mal en tout début de Mars courant. Les premiers signaux sont de légères courbatures, petits maux de tête et fatigue. Rien d’alarmant. Mais plutôt normal d’ailleurs pour un chef d’entreprise…
On aurait crû, pour quelqu’un d’ordinaire, qu’il s’agit du stresse, d’autant plus qu’il travaillait beaucoup et sans repos, depuis sa brillante élection comme Maire de la Commune de Njombe-Penja. Mais comme Paul Éric Kingue était hyper regardant vis-à-vis de sa santé, il décide, ce jour-là, par son propre chef, malgré la légèreté et la négligeabilité des symptômes indiqués ci-dessus, d’aller à l’hôpital.
Le test Covid
Comme il est de tradition dans nos hôpitaux, sous l’ère Covid19 exactement comme à l’ère du SIDA où, un patient venu pour une écorchure suite à une chute était soumis, sans outre mesure, au test de VIH, on lui prescrit donc le test du Covid19.
Il accepte, volontiers et le fait. Résultat : positif au covid19. Le médecin le rassure et le prend aussitôt en charge, dans la clinique où il a effectué ledit test.
Dès cet instant, un cordon drastique de sécurité est constitué en vertu du respect strict des mesures de distanciation physique… Plus personne n’y a donc accès.
Sauf une de ses sœurs. Les rapports qui s’en suivent indiquent que, à partir de son admission dans cette clinique jusqu’au jour de son décès, le Mardi 22 Mars à 1h45, son état de santé s’est progressivement et vertigineusement dégradée, sans répit. Avec des piques d’agitation la nuit et un calme relatif en journée.
Les derniers instants de vie de Paul Eric Kingue
Les sept (7) ou huit (8) jours qui ont précédés son décès ont été marqués par sa mise sur assistance respiratoire. Paul Éric Kingue aurait alors, à l’exploitation des factures, consommé dix (10) bonbonnes d’oxygène. Rendu à demi conscient, l’homme était très agité. Violent à la limite.
Menaçant d’arracher le dispositif du respirateur pour, disait-il, « c’est bientôt la fin du mois, mes agents communaux doivent toucher leurs salaires. Apportez moi les parapheurs et un stylo pour que je signe la documentation y afférente ».
Les érudits disent que c’est du délire de fin de vie, l’agonie ou presque. Mais, sa seule sœur qui y avait accès, confondait la vigourosité de cette gestuelle crépusculaire de l’homme en un regain de vitalité. Que non !
Paul Éric Kingue décède… finalement. Est-ce que les médecins ont fait tout ce qu’il fallait pour lui sauver la vie ? Pourquoi ça n’a pas marché ? Toute notre pharmacopée et les décoctions de Kleda, Ngul Be Tara, etc ne lui ont ils pas été proposées ? Seule, cette clinique peut nous apporter des réponses à ces questionnements…
Cause clinique officielle du décès
Ce qui est de notoriété publique et que nous nous résumons à accepter, c’est le rapport du médecin traitant et l’évidence : Paul Éric Kingue est décédé. Aucune autopsie ne sera faite.
C’est fini ! Paul Éric Kingue est définitivement un corps, sans vie…au final. La cause clinique indiquée sur le Certificat de genre de mort du médecin traitant est : décédé de suite de covid19 aggravé.
Violent tourbillon, nuages très sombres, un ciel tombant…
Une douche froide au sein de la famille, des politiques et autres sympathisants. Tous sont éreintés. C’est une consternation générale. Une tristesse qui n’a d’égal que l’apocalypse. Le nom le plus appelé en l’instant T est Dieu habillé sous diverses pavoisement : Dieu ! Mon Dieu ! Seigneur ! Hélas, les appels à Dieu, les cris de douleur, la colère, la frustration sont vains devant cette triste réalité et cette fin soudaine.
Évidemment s’en suivront de nombreux questionnements et tous resteront sans effets. On fera avec la version du médecin traitant, laquelle est récupérée et abondamment propagée dans les médias classiques et réseaux sociaux. Cette version des FAITS est-elle celle de Dieu (nous l’espérons tous) ?
Président Paul Eric Kingue, vas et repose en paix ».
N.R.M
La cargaison d’une valeur estimée à environ 4 milliards et demi de francs CFA sur le marché sur le marché asiatique a été présenté au Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i samedi dernier, 27 mars 2021 au poste de douane de Gashiga. L’autorité administrative a saisi l’occasion pour saluer la bravoure des éléments de la douane déterminés plus que jamais à tordre le coup au phénomène de la contrebande et de trafic illicite des marchandises.
D’après les sources douanières, tout est parti de l’exploitation du dossier d’un camion en transit non conventionnel en provenance de la République démocratique du Congo, passant par la République centrafricaine pour le Nigéria. « J’ai noté des incohérences. C’est fort de cette exploitation que nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle, l’unique moyen pour lequel nous pouvons dissiper cette incohérence, c’est de procéder à la fouille. C’est ainsi que le camion va être systématiquement passé au scanner. Il s’agit de 42 sacs de pangolins géants qui avoisines 4 tonnes et se chiffre à une valeur de près de 4 milliards et demi de FCFA. Les marchandises dont il est question, sont davantage destinées pour le marché asiatique », explique le chef de brigade commerciale des douanes de Gashiga, Pierre Brah.
Le Gouverneur de la région du Nord s’est rendu au poste des douanes de Gashiga pour mesurer l’importance de la prouesse réalisée par les éléments de la douane camerounaise. Jean Abate Edi’i salue l’exploit, tout en précisant qu’il participe à plus d’un titre de la préservation du tissu économique camerounais contre des pratiques illicites. « Une cargaison très importante qui décime la biosphère et la faune de l’Afrique. A ce moment-là, il n’y a pas de tolérance zéro pour ce genre d’activité illicite et hostile. Je voudrai saluer l’action de la douane appuyée par les forces de sécurité et de défense pour mettre hors d’état de nuire ces malfrats économiques qui nuisent à notre sérénité », déclare le Gouverneur.
En rappel, récemment la douane camerounaise déployée dans le cadre de l’opération Halcomi avait intercepté sur l’axe Barndaké-Garoua, trois véhicules starlettes débordés de marchandises illicites en provenance d’un pays frontalier.
Innocent D H
Pour l’Ordre national des médecins du Cameroun, le gouvernement doit réappliquer toutes les mesures édictées au mois de mars 2020, parmi lesquelles le confinement.
Face à la nouvelle forme de coronavirus et la résurgence de la pandémie dans notre pays, l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) se montre très préoccupé. S’il est resté longtemps silencieux, c’est dans l’optique de laisser le monopole de la communication au sujet de la pandémie du coronavirus chez nous à sa tutelle, qui est le ministère de la Santé. Cependant, le Dr Guy Sandjon président de l’ONMC pense qu’au vu de la situation épidémiologique actuelle, il est de bon temps que l’ordre rende public son ressenti par rapport à la nouvelle vague de coronavirus.
«…Chaque famille est endeuillée par rapport à cette affliction. Notre silence pouvait paraître assourdissant mais la primauté de la communication est réservée à la tutelle de la santé cependant en tant qu’ordre professionnel de la santé sur le terrain, nous nous devons, après la tutelle, de communiquer nous aussi pour expliquer, réexpliquer ce qu’il faut faire aux populations», a déclaré le Dr Guy Sandjon lors du point de presse donné à ce propos.
Pour l’ONMC, le gouvernement devrait réappliquer les mesures qu’il a édictées en mars 2020 lors de la première vague de coronavirus. Il convient de préciser que dans ces mesures, le gouvernement avait opté pour un confinement partiel. Les écoles, universités, églises avaient été appelées à garder leurs portes fermées. Les débits de boisson, restaurants et autres lieux de divertissement avaient été contraints à fermer leurs portes avant 18 heures.
Pour le Dr Guy Sandjon, ces mesures implémentées en mars 2020 ont fait leur preuve. Toutefois l’ordre pense que le vaccin quoiqu’il reste un sujet à polémique, est la meilleur réponse à cette nouvelle vague de coronavirus.
«Les mesures de prévention restent de mise mais la question majeure c’est celle du vaccin. C’est l’inquiétude dans tous les pays même ceux développés qui fabriquent le vaccin. L’on se demande comment faire pour qu’il y ait des doses pour tout le monde puisque le vaccin semble aujourd’hui la réponse la plus importante et la plus adéquate… il y a certains qui sont réticents mais ceux qui veulent se vacciner doivent avoir accès à ces vaccins et notre pays aura probablement plus d’un million de doses dans les prochains jours. Ça représente les sujets à risque: le corps médical, les personnes âgées de plus de 50 ans, les patients ayant des facteurs de comorbidités, les agents de sécurité, etc», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Jamais on n’aura utilisé une si belle formule pour signifier son allégeance à son leader. La communication est parfaite. A coup sûr tous ceux qui tomberont sur cette information voudront aller jusqu’au bout. De quelle démission s’agit-il ?
Monsieur le Président National du PCRN,
Je viens respectueusement auprès de votre haute bienveillance vous soumettre l'objet repris en marge.
En effet, après 11 années d'amitié franche et 4 ans d'étroite collaboration dans la dynamique du projet POUR UN CAMEROUN QUI PROTÈGE ET QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES, j'ai multiplié toutes les stratégies pour ne jamais me laissé distancer par vous. Mais chaque fois, vous vous arrangez toujours à me devancer. Ce n'est pas du tout tolérable, je ne l'accepte plus, ma foi, vous en faites déjà un peu trop.
J'ai encore en effet en souvenir nos balbutiements pour la légalisation de l'Opération "11 Millions d'Inscrits", j'étais septique, alors que vous, vous étiez animé par une confiance imperturbable, tant et si bien que jusqu'à ce jour, je ne sais plus comment s'est véritablement faite son officialisation et même sa mutation en le Mouvement Onze Millions de Citoyens (OMC).
Puis vînt cette longue période de recherche effrénée du Parti qui allait t'investir comme candidat à l'élection présidentielle d'Octobre 2018. Une fois de plus, nous étions à tes côtés plusieurs pessimistes surtout que certaines formations politiques approchées faisaient hausser les enchères, mais là encore, tu as déjoué les pronostics en sortant la carte du Parti Univers.
Mon cher Cabral, sincèrement qui es-tu au fait ? D'où viens tu ? D'où te viens l'inspiration ? Qui t'a créé, franchement dis le moi, je veux vraiment savoir, car tu en fais parfois plus qu'il n'en faut. Tu as une manière de prendre les gens de court qui détonne. Le cas de l'exploit du paiement du cautionnement de ta candidature à cette élection présidentielle de 2018 par exemple est encore frais dans ma mémoire et mes souvenirs. Mince, que de péripéties ! Une véritable épreuve de nerfs ! Et Dieu seul sait que c'est à quelques heures seulement du deadline de clôture du paiement que nous l'avons fait, in extremis. Que dire de la campagne électorale de ce scrutin qui fera date et au cours de laquelle tu as incrusté ton nom en lettres non pas d'or mais de diamant, voire d'émeraude dans l'histoire politique de notre pays. Même dans 500 ans, on parlera sans aucun doute de cet extraordinaire exploit que tu nous as offert l'occasion de réaliser, et je ne doute pas un seul instant que ce sera une source d'inspiration pour les générations futures et la postérité.
Cabral, saches que je n'ai pas peur de toi tu comprends? Je te vouvoie même, et je te parle fort, (ho-ha). Pourquoi aimes-tu tant humilier les gens à ce point ? Qu'est-ce qui explique que chaque fois qu'on te prédit échec tu t'arranges systématiquement à réussir ? Quel est ce mépris là ? On t'a fait ça au village ? Sinon, pourquoi ne t'es-tu pas découragé après le divorce d'avec Univers et les difficultés extraordinaires à avoir ton Parti ? Comment expliquer que tu n'ai point jeté l'éponge après toutes les manigances du Minat qui semblait déterminé à t'empêcher d'avoir ton propre appareil politique ? Étais tu vraiment obligé de surprendre une fois encore le commun des mortels avec le joker PCRN ? C'est quel cœur ça ? Avec ça tu penses que je vais continuer à collaborer de la sorte avec toi ? Tu déranges dis-donc, quel est ce type qui ne s'avoue jamais vaincu là?
Des sages ont formellement annoncé que tu n'auras même pas 1% de suffrages à la présidentielle, tu as osé obtenir 6,28 % malgré la grosse machine de fraude. Je demande eihnnn, tu es sûr d'être un humain ordinaire comme nous autres ? Des personnes douées ont annoncé mordicus que tu ne pourrais jamais être député, mais tu as eu l'outrecuidance de te faire élire haut la main avec tous les colistiers de ta liste, mais encore, dans ton mépris, tu as osé créer sensation en allant grappiller deux autres sièges de députés dans d'autres circonscriptions électorales autres que la tienne. Et pour couronner le tout, tu as snobé les défaitistes en faisant gagner à ton Parti 7 mairies entières, et des conseillers municipaux dans 05 autres mairies, soit un total de 206 conseillers sur l'ensemble du territoire national, quel culot !
On croyait alors que ces élus du PCRN feraient comme de coutume au Cameroun c'est-à-dire se ronger les pouces et se remplir les poches, mais tu leur impose une telle rigueur que tous ont perdu le sommeil. Pendant que les députés tonnent avec charisme et autorité à l'Assemblée Nationale, les Maires eux, transforment déjà leurs cités en seulement un an de mandature, certains de ces magistrats municipaux ont même le toupet d'aller curer les caniveaux sous la pluie battante. Non mais franchement, ça c'est abuser dans un pays où on a été habitué à l'immobilisme.
Monsieur le Président National, trop c'est trop, j'ai énormément supporté d'être chaque fois distancé par tes méthodes, tes actions, tes succès, la puissance de l'Ouragan que tu es. Et j'ai mûrement réfléchi. Ma décision est donc prise, elle est irrévocable. Inutile d'insister car je ne vais pas changer d'avis. Je démissionne ! Eh oui, je démissionne ! Tu ne m'entendras plus jamais douter de toi. C'est terminé ! Je romps définitivement avec le défaitisme désormais lorsqu'il s'agit de toi. J'ai finalement compris que tu dis ce que tu fais, et tu fais ce que tu dis. Dorénavant, avant même que tu ne dises quoi que ce soit, j'aurai déjà cru, ainsi ça évitera que tu me prennes au dépourvu. Dès lors, comme j'étais jusque-là un peu dubitatif dans ton projet d'être le futur président de la République, je vais revoir ma position et commencer à croire à ce challenge à 200 %. Je m'engage donc plus que par le passé à y jouer ma partition à fond.
Veuillez agréer, Monsieur le Président National, Honorable député, l'expression de mes sentiments distingués à vous adresser en ce jour béni du 29 Mars 2021, mes souhaits de joyeux 41 ème anniversaire.
Armand Okol, le pygmée de l'Est.
Le Professeur d’université et enseignant de science politique se réjouit de la victoire du jeune prodige camerounais au terme de son combat pour la ceinture de Champion du Monde du MMA de la league UFC.
« The Predator » comme on l’appelle a brisé le champion en titre, l’américain Stipe Miocic au cours du combat Poids lourds UFC 260, dans le huis clos de l’Apex de LAS VEGAS ce dimanche matin. Francis Ngannou (34 ans, 15 victoires -11 K.-O.-, 3 défaites) a réalisé son rêve. Celui de devenir champion des poids lourds de l'UFC. Après une série de coups qui a ébranlé l'Américain Stipe Miocic (38 ans, 20 victoires -dont 15 K.-O. -, 4 défaites), le Camerounais a littéralement électrocuté l'ancien champion d'un crochet gauche. L'arbitre de la rencontre, Herb Dean, n'avait d'autre choix que de mettre un terme au combat... Une victoire qui a suscité une grande joie au sein de toute la communauté camerounaise de par le monde. Mais davantage à tous les africains. Le professeur Messanga Nyamding n’était pas en reste.
Ce matin, il a tenu à dire ses félicitations au guerrier Francis Ngannou. « Un athlète exemplaire, un guerrier des temps modernes qui a su hisser le Cameroun ?? et le l'Afrique sur le toit du monde suite à l'obtention du titre mondial poids lourds UFC (Ultimate Fighting Championship). Cela est tout simplement HISTORIQUE. Merci encore à Mr NGANNOU FRANCIS qui fait la fierté de tout un continent. Je reste convaincu que le mixed martial arts (MMA) demeure une discipline sportive d'avenir en Afrique. Ainsi nous avons donc l'illustration parfaite d'un combattant qui a su allier PERSÉVÉRANCE et ABNÉGATION pour atteindre ses idéaux... Cela constitue un beau message d'espoir pour tous. »
Tout s’est joué en seulement 52 secondes pour Francis Ngannou dans le second round. Il a fait parler la foudre après un premier round remporté facilement où il a été à deux doigts, déjà, de plier le combat. Les statistiques du combat parlent pour lui : 58 coups lancés pour 36 significatifs, une amenée au sol, deux knock-down. Alors que de son côté, Stipe Miocic a simplement essayé de survivre durant 6 minutes avec pour lui 12 coups significatifs sur 13 lancés. Il est évident que le gap ave la furie de coups de Ngannou est flagrant. C’est tout naturellement que le champion camerounais a remporté la partie.
Stéphane NZESSEU
Dans une lettre ouverte adressée à son patron, l’expert en économie de la santé dit sa déception quant à la politique de gestion de la santé publique mise en place par Manaouda Malachie. Il s’offusque et dénonce les maux dont souffrent de plus en plus les hôpitaux et leurs personnels.
Dr Albert Ze est Lauréat du Prix Africain de l’Excellence pour l’année 2019 qu'il a reçu en Côte d'Ivoire le 5 octobre 2019. Un prix décerné en Côte d'Ivoire par le Comité scientifique du Super Prix africain de l'Excellence (SPADE), il a honoré le Cameroun en recevant la distinction de "Meilleur chercheur en santé pour le Développement 2019". Munie d'un parcours assez atypique, ce jeune chercheur et natif d'Ebolowa (région du Sud Cameroun), est titulaire d’un Doctorat PhD en Economie, Mathématiques et Econométrie, spécialisé en Economie de la Santé (avec mention Très honorable et félicitations du Jury) depuis 2011.
Monsieur le Ministre,
C’est avec une profonde tristesse et un sentiment de déception que je vous adresse une fois de plus ces mots. A votre arrivée à la tête de ce département ministériel qui est sans doute l’un des plus importants dans un pays, vous nous avez présenté votre vision très ambitieuse fondée sur l’humanisation des soins.
En effet, après avoir présenté le contenu de votre vision sur la chaine nationale, il est apparu que vous aviez une connaissance limitée sur le sujet dont vous êtes l’auteur; ce qui n’est pas un problème parce que vous n’êtes pas expert dans ce domaine.
L’ayant ainsi constaté, je vous ai fait un ensemble de propositions, allant premièrement de la définition du concept d’humanisation des soins à son implémentation. Mais comme vous avez décidé de foncer tête baissé grâce à vos visites inopinées et vos sanctions sur le personnel en évitant de plonger sur les vraies difficultés qui détruisent le système de santé au quotidien.
Je ne voudrais pas revenir sur l’explication de votre vision, mais je voudrais juste vous faire part du fait que depuis votre arrivée, il y a 2 ans, notre système de santé, qui fonctionnait déjà dans un état perturbé, est dans une profonde décroissante et en agonie.
- Comment comprendre que, dans une vision d’humanisation des soins, on retrouve à mainte reprise des vidéos et des images d’un patient sur les réseaux sociaux?
- Pourquoi avoir puni certains personnels de santé pour ces mêmes faits et rester silencieux depuis que les images de votre patient le Prof Mendo Ze, font le Buzz?
- Est-ce à dire que vous avez définitivement abandonné le système de santé ou alors votre enthousiasme est fini?
Par ailleurs:
- Dois-je rappeler que les patients ayant besoin d’hémodialyse sont toujours livrés à la mort?
- Les nouveaux nés continuent de mourir faute de couveuses
- Le choléra est de retour, bien que ce soit désormais une habitude même avant vous
Les centres de santé restent fermés dans plusieurs localités faute de personnel alors que vous avez annoncé un recrutement important à votre arrivée, mais hélas !!!
Tout ce que vous avez annoncé, comme promesse n’a jamais vu le jour, pendant ce temps le système se dégrade.
Votre équipe de fanatiques dira que vous avez, sans doute, été perturbé par la crise sanitaire, mais la gestion de ce chapitre ne vous dédouane non plus sur plusieurs éléments dont je ne reviendrais plus ici.
Monsieur le Ministre, ayant constaté que vous n’êtes pas prêt à collaborer avec ceux qui ont des idées pour améliorer ce système de santé, je m’abstiens désormais de vous faire des propositions, mais je ne manquerais pas très souvent de relever à chaque fois les manquements de votre parcours à la tête de notre santé.
Bonne semaine à vous et à tout le Cameroun.
Albert ZE, Economiste de la santé
Presque parvenu en fin de mandat, quelles sont, en direction de l’Afrique, les visées réelles du Chef de l’Etat français ? Peut-on encore considérer qu’il en ait jamais vraiment eues ? Au regard de ses nombreux atermoiements, louvoiements et autres interminables questionnements, Emmanuel Macron a fini par nous laisser perplexes. Manifestement, il convient, sur cette affaire des rapports françafricains, de cesser de chercher midi là où se trouve quatorze heures.
La mystique des missions
Après les missions déjà confiées précédemment à quelques intellectuels africains et français sur la question de la mémoire et de l’histoire africaines dans son rapport à la France, le président français a remis ça avec une nouvelle mission confiée à notre compatriote, l’historien Achille Mbembe. Nous apprenons que cette autre initiative participe d’une opération prélude à une rencontre prévue avec des jeunes Africains lors du sommet Afrique-France de juillet 2021 à Montpellier, en vue d’une « redéfinition des fondamentaux de la relation France Afrique ». Nous ne pouvons alors nous empêcher de nous rappeler d’un forum similaire avec les diasporas africaines en juillet 2019 sous les ors de l’Elysée en compagnie du Président ghanéen Nana Akoufo Ado, cible de séduction cette année-là. Deux années auparavant à Ouagadougou, le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron organisait sa première agora de mystification de la jeunesse africaine dans un amphithéâtre bondé en compagnie de son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré qui devrait s’en souvenir encore… Franchement un peu bluffé à l’époque par le discours aux allures volontaristes de ce jeune président, je lui adressai une lettre dont je vous livre un petit extrait :
« Monsieur le Président, je voudrais d’entrée de jeu vous dire sincèrement que malgré le scepticisme rattaché depuis quelques décennies aux discours et déclarations d’intention de vos prédécesseurs sur les mutations de la relation franco-africaine, vous nous donnez l’impression, en raison de la nature singulière et des fondements historiques de ladite relation, d’incarner une belle opportunité de modification positive de la trajectoire africaine….. En ma qualité de leader politique œuvrant avec beaucoup de peine pour l’affranchissement de son pays d’une multitude de facteurs d’obstruction à l’épanouissement de sa jeunesse et de toutes ses populations, je veux vous encourager à aller dans le sens de cette amitié constructive et mutuellement bénéfique à laquelle vous avez fort opportunément fait allusion à Ouaga. Une amitié revisitée et renouvelée entre la France et l’Afrique francophone peut, en effet, être l’occasion historique d’un nouveau départ. Je suis persuadé que nous en avons la belle opportunité aujourd’hui ».
Quatre ans plus tard, force est de constater que rien de substantiel n’a été accompli dans ce chantier. L’un des rares et plutôt mauvais souvenirs que l’on peut en garder est cette tentative avortée de hold-up en 2020 du projet de monnaie Eco de la Cedeao. Le jeu trouble d’Emmanuel Macron et d’Alassane Ouattara sur ce dossier reste vivace dans nos esprits. Les réformettes envisagées par la France dans ce cadre sont demeurées du domaine du cosmétique, enlisées qu’elles sont restées dans les fondamentaux du système de fonctionnement de la zone franc.
Privilégiant l’approche technocratique des missions ainsi que celle de vastes opérations de mise en scène de débats dont il demeure lui-même l’acteur central, Emmanuel Macron est visiblement englué dans une logique de faire-semblant qui n’échappe plus à personne. L’échéance électorale de 2022 pourrait aussi receler quelques bonnes visées électoralistes à l’endroit de l’important électorat afro-descendant. S’agissant du débat qu’il affectionne particulièrement, chacun peut aisément constater que le président français aime bien, dans ses arènes arrangées pour les besoins de la cause, ferrailler avec ceux de nos jeunes qui pensent et lui rappellent sans cesse que les principales misères de l’Afrique sont issues de cette décolonisation ratée car jamais vraiment désirée. Je voudrais, au passage, lui suggérer que nous ayions, lui et moi, un véritable débat de fond sur une chaîne de télévision française de son choix. Cela lui permettrait, au reste, de préparer son prochain débat de deuxième tour de la présidentielle française… Avec lui-même ou l’un des membres de son gouvernement, la clarté pourra ainsi être définitivement faite sur ce que je considère comme la source profonde des malheurs des pays d’Afrique membres de la zone franc (PAZF). Les misères de cette partie du continent noir sont essentiellement dues à trois formes de servitude pour le moins redoutables subies depuis de bien longues décennies. La servitude culturelle et philosophique, la servitude monétaire et économique et la servitude politique, toutes d’extraction française.
La servitude monétaire et économique
En réalité, Emmanuel Macron sait exactement ce qu’il faut faire afin de mettre fin à ladite servitude néocoloniale mais rechigne à s’y engager. Sans doute, les intérêts supérieurs, aussi bien géopolitiques que géoéconomiques de la France l’en dissuadent-il. Parmi la pléthore de notes, rapports, lettres et contributions de toute nature reçus sur cette question, ma lettre sus-citée lui indiquait encore ce qui suit, sur le chapitre de la servitude monétaire :
« La rareté et les pénuries diverses sont le lot quotidien de nos concitoyens. Cet environnement d’austérité est tributaire de la mal gouvernance en vigueur, d’un système d’éducation et de formation inadapté, mais aussi et surtout des effets considérablement atrophiants de la mécanique du Franc CFA, symbole significatif, s’il en est, de la survivance de la françafrique et plus généralement, du pacte colonial. Le déficit abyssal en matière de mobilisation de nos forces productives est en grande partie lié à ladite mécanique. Nous avons en cette matière, vitalement besoin d’appliquer les prescriptions de deux savants faisant depuis longtemps unanime autorité en la matière : Jacques Rueff qui nous rappelle que ‘le destin de l’homme se joue sur la monnaie’, lorsque dans la même veine, Joseph Tchundjang Pouémi nous instruit de ce que la superstructure monétaire précède l’infrastructure économique et sociale. Mais alors, quel destin, quelle infrastructure économique et sociale pouvons-nous construire sans une monnaie créée à cet effet ? ».
La servitude sociopolitique
S’agissant de la servitude sociopolitique, je lui rappelai les faits ci-après : « Dans un autre registre, nos dispositifs politiques et électoraux viciés, nos constitutions sans cesse profanées, nos velléités de pouvoir perpétuel, de successions dynastiques, confirment que ‘nos démocraties sont en effet mal parties’ ».
Il faut dire que nos sociétés rentrent chaque jour dans des processus de déréliction et de chaos nourris par le défaut de cadres institutionnels pertinents d’expression de la démocratie. Il y a lieu de rappeler que c’est bien la France, à travers François Mitterrand, qui instruisit l’approche démocratique aux chefs d’Etat africains. Trente ans plus tard, on en vient à constater que cette démocratie à l’africaine fut simplement subtilement pensée ainsi afin de favoriser les potentats aux ordres dont chacun peut observer la perpétuité à la tête de nos Etats. Le dispositif institutionnel vicié du « parti-Etat » en œuvre partout dans nos pays est, en effet, en addition aux diverses techniques plus prosaïques de fraude et de corruption électorale, la fondation stratégique sur laquelle repose l’une des plus grandes escroqueries politiques jamais accomplies en ce monde. Qui en est à l’origine, quand on connaît le rôle traditionnel des conseillers français auprès des palais africains ? Je suis désormais convaincu que ce mécanisme fut malicieusement introduit par la France afin d’assurer son contrôle politico-administratif indéfectible sur nos Etats. En tout état de cause, au lieu de cet ersatz de démocratie confiscatoire, les Africains ont droit à une véritable Démocratie telle que promise par le lointain prédécesseur François Mitterrand. Sur le plan social, j’attirai également l’attention du président français sur les faits suivants :
« L’actualité médiatique alimentée par les drames épouvantables de l’immigration en Méditerranée mais aussi de la traite d’Africains subsahariens par d’autres Africains est au centre des préoccupations de la communauté africaine et internationale. La pauvreté et la misère, nourries par le chômage de masse des jeunes africains, est le quotidien de l’écrasante majorité de nos populations. Les Africains sont profondément fatigués d’une situation de moins en moins supportable. L’insoutenabilité de cette réalité sociale brise chaque jour les rares ressorts de résistance éthique et morale qui nous restaient. La corruption se généralise, les mentalités se dégradent davantage, les déviances et autres contre-pratiques sociales de toute nature se démultiplient ».
Chacun peut donc constater à quel point la tragédie existentielle des pays africains membres de la zone franc est tributaire de leurs liens historiques à la France. Les tergiversations d’Emmanuel Macron relativement à une déconstruction desdits liens attestent bien d’une incapacité d’initiatives franches dans ce sens. Elles sont, en fait, une fin de non-recevoir à l’impératif et l’exigence de mettre un terme à des rapports profondément surannés. Il faut dire qu’aujourd’hui comme hier, les réalités de cette relation mafieuse ont occasionné et occasionnent l’appauvrissement croissant de l’Afrique, le brisement de destins politiques, de carrières professionnelles, de vies humaines et de familles entières. Nos Etats se trouvent, dans la conjoncture crisogène actuelle, dans une situation de bérézina généralisée.
Africains, prenons notre destin en main !
Malgré cela, je dois dire que l’Afrique n’a pas besoin de cette aide perfusée et à dose homéopathique qu’on lui brandit, souvent en chantage, depuis des décennies. Nos Etats ont besoin d’accéder à une pleine et totale autodétermination. Cette dernière est le seul gage d’une gouvernance renouvelée et fondée sur la quête de la performance de la part des pouvoirs publics. Face à leur destin et non plus sous le parapluie tutélaire français, nos gouvernements seront obligés de mettre en œuvre les politiques publiques les plus appropriées et les plus innovantes permettant de faire fonctionner les Etats de façon convenable. Ils seront tous obligés d’apprendre à le faire tout en promouvant ainsi la culture de la justice sociale dans toutes les sphères de la cité. De tels Etats deviendraient mécaniquement des partenaires économiques crédibles et dignes d’intérêt pour la France. Cette dernière serait ainsi affranchie de cette image indélébile de « colonisateur impénitent et profiteur » qui lui colle à la peau. De la même manière, les phénomènes de déclin socioéconomique qui la travaillent, qui sont aussi consubstantiels de ladite image, pourraient connaitre un reflux bénéfique.
Cela étant dit, je ne me fais aucune illusion ni sur la capacité ni sur la volonté d’Emmanuel Macron à démanteler le redoutable édifice restant de la françafrique. Il se complaira, comme je l’ai déjà démontré, à poser des actes superficiels de faire-semblant au service de son agenda politique intérieur. Pour lui, il faut juste essayer de redéfinir ou de réformer en surface ces liens tombés en désuétude depuis bien longtemps. Pour nous, il est simplement question de dénoncer et saborder les accords, traités et conventions, connus ou secrets, signés avec la France. En raison de nos évidentes différences d’approche, toutes les initiatives macroniennes ne peuvent être que des opérations de distraction des Africains.
A ces derniers, je prescris une action politique solidaire, intelligente et sage, afin d’accomplir le sabordage des derniers et infiniment subtils et nuisibles bastions de l’ordre néocolonial. D’où l’urgence de voir émerger dans l’espace public africain, un nouveau leasdership, patriote, libérateur et émancipateur, déterminé à affranchir nos Etats de cette servitude coloniale inacceptable en plein 21e siècle. C’est, assurément, la seule voie d’avenir pour nos Etats.
Que Dieu libère et bénisse l’Afrique.
Par Pr Olivier BILE, Universitaire et Homme politique camerounais et africain
Président du Mouvement pour l’Emancipation et l’Intégration Monétaires de l’Afrique (MEIMA)
Le 19 mars dernier a eu lieu la réunion du Comité de pilotage du projet de facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad. Occasion pour le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary de faire savoir que plusieurs projets sont en cours dans le cadre de la construction des villes sinistrées par la guerre contre la secte Boko Haram, notamment Amchidé et Limani.
Les projets de reconstruction de ces villes de la région de l’Extrême-Nord Cameroun victimes de la guerre contre Boko Haram depuis près de 7 années concernent les infrastructures, l’agriculture, l’électricité et l’éducation qui sont les domaines prioritaires de la relance. Le projet est mené par l’Etat et ses partenaires dont le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud).
Selon les éclairages du responsable du Pnud, chef de l’unité de stabilisation, « Le commissariat de police de Amchidé est en cours de finition. Il y avait également les Douanes, un poste forestier qui vient d’être achevé. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural est notre partenaire principal pour les formations et les dotations en équipement pour les groupements agricoles. Nous sommes en train de faire énormément de forages ; nous sommes en train de poser des panneaux solaires ».
D’autres projets aux rangs desquels ceux liés à l’électrification des deux villes sont aussi engagés, apprend-on. Ainsi, le Pnud a lancé en début du mois en cours, un appel pour une demande de prix pour l’installation de mini centrale solaire. Des projets qui s’inscrivent dans le cadre de la « facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad-Fenêtre du Cameroun », initiée en 2019. Sont concernées, les zones sont celles des départements du Mayo-Tsanaga, Mayo-Sava et le Logone et Chari car ayant payé le plus lourd tribut des exactions de la secte depuis 2014. L’enveloppe financière y afférente est de 12 milliards de FCFA.
Il faut néanmoins souligner l’inquiétude du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord quant aux retards dans l’exécution des travaux de certains projets. « Nous fustigeons les sociétés qui, parfois gagnent des marchés et tardent à les exécuter », regrette Midjiyawa Bakary.
Innocent D H
Un mouvement qui dit soutenir la candidature de Franck Emmanuel Biya, fils de l’actuel Chef de l’Etat, pour la prochaine présidentielle, a récemment vu le jour. Qui se cache derrière ce mouvement ? Pour quels intérêts ?
Que les choses soient claires. Jusqu’à cet instant, les informations recueillies de très bonnes sources font savoir que le fils du Chef de l’Etat est très loin, mais alors très très loin de ces mouvements qui naissent en son nom ci et là. A plusieurs reprises, Franck BIYA a clairement affirmé qu’il n’est pas du tout intéressé par le pouvoir politique, pire de diriger le Cameroun en remplacement de son Papa.
L’entrepreneur prospère qu’il est n’a jamais voulu associer son image à celui de la Présidence de la République du Cameroun et il a toujours tout fait pour mener sa vie et ses activités bien loin des choses de la politique et précisément de la Présidence de la République du Cameroun. Clairement, Franck BIYA ne veut pas être Président de la République du Cameroun, ce n’est pas ce à quoi il pense en se rasant.
Maintenant que cela est dit, l’opinion publique sait aujourd’hui que c’est un groupe de camerounais qui est derrière cette idée de créer un mouvement pour appeler à la candidature de Franck BIYA pour les prochaines échéances électorales. Et il est de notoriété aujourd’hui que le leader de cette mascarade n’est nul autre qu’un certain Alain OWONA. Cet agent en service dans les bureaux de MTN Cameroun est simplement dans une démarche mercantile qui ne dit pas son nom. C’est le meilleur « business » que ce dernier et sa bande ont trouvé pour se faire un peu d’argent. Il suffit de faire croire à certains hommes politiques qu’on est mandaté par le fils du président pour faire des sondages en vue d’une éventuelle prochaine équipe gouvernante pour avoir un accès direct aux poches de ceux-ci.
De plus, c’est une entreprise maladroite. Comment ouvrir une telle campagne alors que le Chef de l’Etat est encore en fonction ? Le Chef de l’Etat qui est encore aux manettes de l’administration de l’Etat est un républicain. Et à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, il a rappelé qu’il respectera toujours les dispositions légales dans le jeu politique. Or, en l’état, Franck BIYA n’est ni ministre de la défense, ni élu au sein du parlement, encore moins président et candidat naturel du RDPC, bref aucune fonction qui laisse envisager qu’il soit en cours de préparation pour un quelconque exercice du pouvoir. Le mouvement des franckistes n’est ni plus ni moins qu’une arnaque de trop autour de la famille présidentielle comme l’a été en son temps la Presby, la Jachaby et la Brendaby.
Stéphane NZESSEU
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a lancé le 23 mars dernier dans le bassin de production du cacao du Mbam-et-Kim (région du Centre) la distribution de primes aux agriculteurs, en vue de les inciter à produire du cacao de grade 1, très prisé par les chocolatiers et les transformateurs.
Le ministre Luc Magloire Marga Atangana indique, « L’opération de paiement effectif de la prime de qualité lancée ce jour par le ministre du Commerce vise 5 239 agriculteurs répartis dans tous les bassins de production du pays pour le compte de la campagne cacaoyère 2017-2018, pour un montant global de 774 025 721 FCFA et un tonnage global de 10 301 766 kilogrammes, soit 70 francs par kilogramme de cacao de grade 1. Le montant des enveloppes des bénéficiaires quant à lui varie entre 11 000 et 1 800 000 FCFA ».
A travers cette prime, le gouvernement est engagé à soutenir les producteurs qui font face à la chute des prix. Selon le directeur général de l'Office national du cacao et du café (Oncc), Michael Ndoping, la prime qualité a été instaurée pour « améliorer les revenus des producteurs, en plus des ventes groupées pour combattre le coxage ». Dans le département du Mbam-et-Kim, ce sont 90 bénéficiaires qui ont reçu 13 millions FCFA, précise des sources dignes de foi.
Cette distribution de primes entre dans le cadre de la concrétisation d’une décision du Chef de l’Etat visant à limiter l’impact de la crise intervenue sur le marché international, au cours de la saison cacaoyère 2016-2017. Une série de mesures a dès lors été adoptée. Il entre autres, de l’instauration d’une prime de qualité aux agriculteurs, l’accélération et le renforcement du programme de construction des centres d’excellence et de traitement post-récolte du cacao, ainsi que la réduction de moitié de la redevance à l’exportation du cacao.
L'on apprend que la distribution de prime qualité s’achève le 27 avril prochain. Tous les bassins de production du cacao du pays sont concernés : le Centre, l’Ouest, le Sud, l’Est, le Littoral, et le Sud-Ouest. Il est donc question pour le Cameroun, quatrième producteur mondial du cacao, de renforcer la qualité de ses fèves très appréciée sur le marché international.
Innocent D H
Au cours d’une sortie dans le journal Cameroon Tribune du 18 mars 2021, le Secrétaire Général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) propose un glissement sémantique. Au lieu d’utiliser l’expression « transition », Jean Kuete fait le choix de parler de « cohabitation » générationnelle. A y regarder de près, c’est précisément le concept qui sied au contexte et à la volonté politique du Chef de l’Etat.
Le dicton est célèbre : « Si jeunesse savais et si vieillesse pouvait ». Une phrase qui illustre à merveille ce qu’est véritablement la société camerounaise actuelle. A l’écoute du discours des médias et des hommes politiques qui y interviennent ces derniers jours, il semblerait qu’il faudrait vouer les plus âgées dans nos administrations aux gémonies, les brûler au buché, les envoyer à la guillotine pour laisser enfin ces jeunes marginalisés occuper toutes les fonctions de l’Etat. Bref, ils décrivent un monde administratif sans « vieux ». Ce discours installe au sein de l’opinion publique un climat de conflit entre les moins âgés et les plus âgés. Un véritable conflit de génération.
Mais la question à laquelle personne ne répond est celle de savoir : « à quelle âge est-on illégitime pour une fonction élective ? » Puisque pour les agents de l’Etat, le statut de la fonction publique et les textes qui organisent les carrières des agents de l’état règlent les question d’âges y compris des exceptions autorisées. Mais pour les fonctions électives, la loi prescrit juste les âges minimaux pour prendre part aux élections dans notre pays. A côté, le pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat n’intègre pas les spécifications en termes d’âges pour le choix d’une personnalité à une fonction nominative. Dès lors, difficile de dire objectivement à quel moment précisément on peut exclure une personne de la gestion de la chose publique.
Transition Générationnelle, des critiques de mauvaises foi
D’aucuns parlent de l’incapacité physique à assurer certaines fonctions. Seulement, si l’on met sur la table la question des performances physiques et de l’état de santé, on verra très rapidement qu’il y a des personnes de 90 ans bien conservées et d’autres de 30 ans que la vie à très vite transformé en légume. Là encore, c’est aléatoire. Ce dont l’état a le plus besoin, c’est ce savant dosage entre la fougue de la jeunesse et la sagesse et le recul des aînés pour atteindre les objectifs de développement. De sorte que par la jeunesse, vieillesse pourra et par les moins jeunes, jeunesse saura. D’où la « cohabitation » générationnelle plutôt que qu’une transition absolue qui expurgera à terme ceux qui ne sont pas considéré comme « jeunes ».
Stéphane NZESSEU
La diva camerounaise Charlotte Dipanda interpelle les autorités africaines en général et camerounaises en particulier sur le problème d’eau potable.
Dans son nouvel album intitulé «L’ombre d’une autre», Charlotte Dipanda a décidé de produire des chansons engagées. Ces chansons parlent des problèmes auxquels font face des populations camerounaises en particulier et africaines en général. C’est ainsi que l’auteur de la chanson à succès «coucou» a intitulé l’une d’elles «madiba» en langue duala qui signifie en français eau. De passage à l’émission «Couleurs tropicales» de RFI, elle s’est exprimée sur le choix de mettre dans cet album, des chansons engagées.
«De l’eau. C’est une métaphore pour aborder la place de l’eau en Afrique. Dans cette chanson, je me situe en tant qu’Africaine et en tant que Camerounaise. Il y a encore en Afrique et aussi au Cameroun beaucoup de foyers qui n’ont pas accès à l’eau courante. Pourtant c’est un besoin primaire. Cette chanson est une manière d’interpeler nos dirigeants», déclare-t-elle.
Charlotte Dipanda ne parle pas seulement du problème d’eau dans son nouvel album, elle a aussi choisi de traiter des humiliations conjugales et l’adultère en parlant d’une femme, qui doit disparaître lorsqu’arrive la maîtresse de l’homme qu’elle aime.
«C’est un sujet tabou en Afrique qui ne doit plus l’être. C’est récurrent et ça ne doit surtout pas être considéré comme la norme. Cela crée des dégâts psychologiques énormes car on interdit à la femme de se plaindre et de dire sa souffrance. Cela remet en question la place de la femme dans notre société. Je voulais aborder ce thème pour pousser à y réfléchir. Ce n’est pas une situation qui doit être subie et taboue», explique-t-elle.
La diva camerounaise Charlotte Dipanda affirme qu’en 13 années de carrière, elle a acquis la maturité nécessaire pour pouvoir parler des thèmes qui fâchent.
Liliane N.