Le patron du département des épidémies et des pandémies au ministère de la santé publique aurait visiblement été lui aussi une victime de cette pandémie qui sème la terreur dans le monde et le Cameroun en ce moment. Un décès qui intervient par ailleurs au moment où une enquête demandée par le Chef de l’Etat sur la gestion des fonds de cette pandémie est en cours.
La procédure d’inhumation des fidèles musulmans est certainement ce qui a brouillé les pistes et semer la confusion dans les esprits de ceux qui dans un premier temps avaient reçu l’information selon laquelle le Secrétaire d’Etat au ministère de la santé en charge des épidémies et des pandémies avait succombé à une contamination au Covid 19.
Or, officiellement, la nouvelle de sa disparition, confirmée par le Premier ministre Joseph Dion Nguté le 05 avril 2021 indiquait plutôt que le frère cadet d’Issa Hayatou a été emporté par une maladie sans aucune autre précision. Au même moment des sources de nos confrères du journal en ligne CameroonVoice affirment qu’ils ont reçu la confirmation d’un personnel de santé qui fait savoir que le Lamido de Garoua est décédé de suite de Covid-19.
Les propos rapportés de ce personnel de santé sont clairs : « Encore une perte importante pour notre pays… Cette deuxième vague de contaminations est dramatique. Allez en paix Majesté. Nous ne devons pas blaguer avec les mesures barrières ». Mais on ne sait pourquoi le gouvernement trouve indécent de faire savoir à l’opinion publique que ce haut commis de l’Etat serait décédé de suite de Covid-19. Et pourtant, ç’aurait été une autre occasion de rappeler combien cette vague de la pandémie est violente et exhorter davantage les populations au respect des gestes barrières.
Durant toute la cérémonie des obsèques, on a pu observer que le cercueil est resté tenu à distance des participants, bien sécurisé. Et on pouvait également remarquer que l’équipe médicale qui accompagnait la dépouille de Sa Majesté, était en combinaison de protection à l’instar de ce qu’arbore le personnel responsable de l’inhumation des dépouilles des personnes atteintes de Covid-19. Seulement, comme on le disait plus haut, il y a eu une confusion voulue du fait des procédures d’inhumation en milieu musulmans, mais aussi du fait de la qualité de Chef Supérieur.
Raison de plus pour réaffirmer que le Covid-19 est bien présent et atteint toutes les couches de la société. Le Secrétaire d’Etat au ministère de la santé en charge de la lutte contre les pandémies et les épidémies en aurait fait les frais. Prudence ! prudence !
Audience à la primature : Médecins et pharmaciens recommandent la vaccination de masse au Cameroun
Stéphane NZESSEU
C’était son dernier projet, sa dernière volonté majeure pour le Cameroun. Christian TUMI s’en va sans avoir vu la paix revenir dans ses terres natales. Il est parti alors que les fils et les filles du pas pour lequel il s’est consacré continuent de se tirer dessus. Le médiateur international qu’il a été n’a pas pu jouer de toute son influence pour faire asseoir les belligérants autour de la table de discussion.
Le Cardinal Monseigneur Christian TUMI n’est plus. La dernière bataille de sa vie, le retour de la paix dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, n’a connu de succès. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ces assises se tiennent de son vivant. Pendant des mois, malgré son état de santé fragile, il a fait le tour des villages du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour rencontrer les plus radicaux, les chefs de guerre, question de leur tendre la main aux fins de leur donner de bien vouloir accepter de s’asseoir autour d’une table de discussion pour trouver des pistes de solutions pour la sortie de crise.
Monseigneur Christian TUMI s’est battu et a voulu peser de tout son poids pastoral pour qu’il y ait un véritable dialogue qui se mette en place. Ce dialogue qui devait être le véritable début de sortie définitive de la crise. Mais le pouvoir politique a à plusieurs reprises mis des bâtons dans les roues de l’Archevêque Emérite de Douala.
Le « All Anglophone General Conference » plusieurs fois reporté
A plus de trois reprises, programmée puis reportée, la conférence générale anglophone n’a jamais pu se tenir jusqu’à ce jour. Et pourtant, le Cardinal Christian TUMI avait déjà tout mis en musique.
Les assises étaient placées sous la coordination de l’Imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea, et le rapporteur devait être le Président de l’Assemblée Presbytérienne du Cameroun. Le Cardinal, à plusieurs reprises a fait des demandes d’autorisation de manifestation publique pour ouvrir les travaux. Tout était prévu. Les travaux devaient se tenir au sein de la Cathédrale de Bamenda. Toutes les forces vives des 13 départements que comptent les deux régions étaient mobilisées. Il ne restait plus que l’autorisation et la présence du gouvernement pour que les travaux commencent. Il était simplement question de mobiliser et d’écouter les différents protagonistes. Au sortir de là, les résolutions devaient être envoyées au Chef de l’Etat avec des mécanismes de mise en œuvre efficaces. Mais, c’est plutôt une fin de non-recevoir qui a été flanqué au nez du Cardinal Christian TUMI.
Qui sait, certainement le meilleur hommage que l’Etat pourrait rendre à cette éminence, ce serait peut-être de faire tenir cette conférence dans les conditions souhaitées par Monseigneur Christian TUMI.
Stéphane NZESSEU
Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur dénonce une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Il faut impérativement respecter les quotas d’heures de cours par enseignant. Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l‘Enseignement supérieur l’a rappelé à ses collaborateurs à savoir les recteurs, les chefs d’établissement et les chefs de départements des universités. Le membre du gouvernement observe observe qu’il y a une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Dans les détails, le Pr Jacques Fame Ndongo parle des heures supplémentaires « généreuses » allouées aux enseignants n’ayant pas atteint leurs charges horaires annuelles, des vacations qui ne sont pas justifiées par une absence ou une insuffisance avérée de qualification dans un département, de rémunérations entières des travaux d’encadrement de master et thèse « sans péréquation préalable » avec les charges de l’enseignant et enfin des activités qui rentrent normalement dans les obligations de l’enseignement, mais qui font l’objet de rémunération en plus du salaire mensuel.
Le ministre Fame Ndongo note que ces pratiques qu’il décrit, ne sont pas sans conséquences. Elles créent «de nombreuses frustrations ressenties par des enseignants, aggravent les difficultés financières des universités d’État du fait de l’accumulation de paiement des prestations académiques».
Le ministre rappelle donc à ses collaborateurs que d’après la loi de janvier 1993 sur le statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur, il faut accorder 150 heures de cours aux professeurs par année académique, 175 aux maitres de conférences, 200 heures aux chargés de cours et aux assistants des travaux dirigés.
Pour ce qui est de la rémunération des travaux d’encadrement, selon les textes en la matière, il faut 15h pour le mémoire dans les grandes écoles, 25 heures pour le mémoire de master, de DESS, de master degree avec thèse ou équivalent, 40 heures pour le mémoire de certificat d’études spéciales en médecine et 150 heures pour la thèse de doctorat ou de PhD.
Le Ministre Fame Ndongo appelle donc à une réduction de dépenses dites généreuses.
Liliane N.
Le programme des obsèques du Cardinal Christian Tumi s’étend du 19 au 20 avril 2021.
Par la plume de l’Abbé Timothée Ouwe, l’Archidiocèse de Douala fait savoir à toute la communauté chrétienne, que les obsèques du Cardinal Christian Tumi vont se dérouler du 19 au 20 avril prochain. Pour ce qui est du programme détaillé, l’Archidiocèse dirigé par Mgr Samuel Kleda précise qu’il sera communiqué dans un futur proche.
A titre de rappel, le Cardinal Christian Tumi est décédé le samedi 3 avril 2021 dans la ville de Douala des suites de maladie. Sa mort a affecté de nombreux chrétiens catholiques qui ne cessent de lui rendre. D’ailleurs le Vatican par la plume du Pape François a salué l’impact de ses actions dans la vie de l’église catholique aussi du Cameroun.
«Le Cardinal Tumi marqua de manière inoubliable l’Eglise ainsi que la vie sociale et politique de son pays, s’engageant toujours courageusement pour la défense de la démocratie et la promotion des droits humains. Parvenu à un âge avancé, il resta toujours disponible au service de la paix et de la réconciliation», a écrit le Pape François.
Dans l’hommage qu’il a rendu au Cardinal Tumi, le président de la République Paul Biya a reconnu qu’il était épris d’amour pour le Cameroun.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Elie Smith connu comme l’un des proches collaborateurs du Cardinal Tumi a gardé de lui son esprit de combattant. De passage à Radio Balafon, il a indiqué que le Cardinal, par le passé a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
Le journaliste Martin Camus Mimb suggère qu’on encadre les funérailles comme on pourrait le faire pour les levées de corps et les messes du dimanche.
Martin Camus Mimb n’est pas d’accord avec la décision d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest, qui vient d’interdire dans sa zone de commandement la tenue des funérailles. L’interdiction vaut pour une période de deux mois qui peut bien être renouvelée, a-t-il précisé dans sa note. Et la mesure est prise du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus à l’Ouest. Pour le journaliste commentateur sportif, au lieu d’interdire, le patron de l’Ouest aurait plutôt pensé à encadrer ce type d’évènement.
«J'ai bien compris qu'il fait la différence entre obsèques et funérailles. C'est-à-dire qu'on peut enterrer, mais on ne peut pas célébrer ceux qu'on a enterré. Mais les funérailles ne sont pas simplement une messe de requiem où on prie pour l'âme de ceux qui sont partis. C'est très souvent un rituel de succession et de transmission. C'est-à-dire à dire qu'on ne peut pas s'en passer. Ou alors lorsqu'on s'en passe, il y a des mécanismes de régulation des communautés qui sont gelés. Si je pense comme lui que ces regroupements sont des véhicules de transmission facile du #Covid19, je pense qu'aux mêmes titres que les messes du dimanche, les levées de corps tous les jours dans les morgues, il faut juste encadrer et non interdire», écrit Martin Camus Mimb.
Pour Martin Camus Mimb, la décision du gouverneur de l’Ouest ressemble à un abus d’autorité. C’est une suspension d’un événement qui pour lui, ne constitue que la suite de l’industrie funéraire. Le mieux aurait donc été de décider une fois de la fermeture des morgues, pense-t-il.
«Mais cela trahit quelque chose devenu très banal, qui illustre la déchirure de notre société. La brimade permanente de l'autorité sur les traditions et la culture. Je pense que la première décision et plus simple à prendre, est la fermeture des morgues dans le sens de la sortie des corps. Sinon, j'ai du mal à comprendre la logique de stopper une industrie sur les circuits de distribution et non sur la production de base. Les funérailles sont la continuité de l'industrie funéraire. Il faudrait fermer la production pour stopper la distribution des produits. Sinon, quand on enterre, on a le droit de pleurer ou de chanter», écrit Martin Camus Mimb.
Liliane N.
Dans une sortie faite il y a quelques heures, l’homme qui se présente comme « conseiller spécial de Kamto Maurice » s’est essayé dans une analyse en classant ses camarades en trois catégories de militants. Au terme de son long diatribe, il a invité les uns et les autres à « resserrer les rangs »
« Dans le landerneau politique camerounais, il devient clair aujourd’hui que les anonymes qui cherchent à se faire connaître, certains pour accéder à la « mangeoire », d’autres pour émerger de ce landerneau, doivent à tout prix s’accrocher à leur Moïse pour traverser l’obscurité. Ils rivalisent de stratégies mais majoritairement visent le même but : toucher le pouvoir et en tirer quelques subsides.
1- Les premiers sports
Sortis de nulle part, ces derniers commencent toujours par glorifier Maurice Kamto et bousculent tout sur leur chemin parfois même en dénigrant des proches collaborateurs du président élu, leur Moïse.
Ils font des twitts, des directs, publient à une vitesse vertigineuse des articles à la gloire du président élu, prennent même leurs cartes de parti et attendent de savoir s’ils ont atteint une audience substantielle.
Bien évidemment; beaucoup de militants du parti leurs tendent leurs oreilles. Quand ils pensent avoir été remarqués par le pouvoir usurpateur comme étant un membre du Mrc, ils abattent leurs atouts, font un revirement à 180°.
Cette fois c’est une démarche inverse, le Moïse d’hier devient un Satan qu’on a découvert et qu’on s’engage à combattre jusqu’à la mort.
On regrette tout ce qu’on a dit de mal contre le saint père Paul Biya et à genoux, on demande pardon et se dit prêt à servir ce beau et prospère pays que Kamto et sa meute veulent détruire. Le Mrc devient une secte ou un maquis, refuge de talibans.
2- Les seconds
Ici, Ayant discuté au préalable avec une ponte du régime pour s’assurer des mérites que pourrait leur garantir un retournement, ils rentrent dans Maurice Kamto et le Mrc têtes baissées. Ils rivalisent d’injures avec eux-mêmes, calomnient et ressuscitent quelques mensonges sur leur cible et sa troupe.
Après chaque salve, ils tendent l’oreille pour savoir si le commanditaire est satisfait. Que non, ils doivent trouver autre chose car ce qu’ils croient avoir trouvé sur Kamto a déjà été dit par d’autres chasseurs de primes avant eux.
Ce qui est intéressant c’est le cynisme des usurpateurs; ils poussent ces mendiants au ridicule, les exposent à la risée populaire et les abandonnent nus dans la rue. Leurs téléphones ne répondent plus, les concierges ne laissent plus passer les amis d’hier pourtant ils devaient savoir par expérience que Kamto, marchandise prisée par le pouvoir n’est pas une proie facile à attraper.
Qui s’y frotte s’y pique. A propos, il me plaît de dire aux « nouveaux disciples » de n’entrer dans le bateau du Mrc que s’ils sont patriotes et prêts pour le sacrifice. Il vaut mieux pour les aventuriers de chercher une autre bouée.
Tous ceux qui jusqu’ici ont tenté cette aventure se sont retrouvés ridicules et sont honteux dans leurs trous. Maurice KAMTO conduira le Cameroun vers la terre promise pendant que les patriotes se laveront dans le Jourdain : le Mrc.
3- Les troisièmes
Ceux-ci se contredisent; ils déclarent être disciples de Maurice Kamto mais vilipendent le Mrc qu’ils accusent de secte. Comment peut-on adorer Satan et haïr l’enfer ?
Le pouvoir s’aperçoit déjà que Kamto est un roc et le marteau pour le casser n’est pas à la portée de ces voleurs moins encore de leurs affidés. Ce qui est formidable, c’est que les voyageurs qui montent dans le train de la renaissance sont de plus en plus nombreux par rapport à la poignée infime qui en descend. Ce sont les rangs du parti usurpateur qui se vident au profit du MRC et non le contraire. Le vent a changé de sens et l’heure va bientôt être l’heure.
Ils peuvent payer à prix d'or dès crève-la-faim pour écumer les plateaux télé et de radios, pour s’attaquer à l’homme qui n’attaque que les problèmes du Cameroun mais je puis garantir aux Camerounais qu’un jour tous ces gens diront comme quelqu’un ou à peu prés pareillement que « lorsque j’arrive à Paris mes mentors me conseillent une seule personne : Maurice Kamto ». Je veux dire qu’ils finiront tous par témoigner de toute la grandeur de cet homme d’Etat ».
N.R.M
C’est depuis sa cellule à la maison d’arrêt de Kondengui que l’ancien membre du Gouvernement a reconnu en ces deux personnalités originaires du Nord Cameroun des qualités de grands serviteurs de l’Etat ayant fait montre de « compétence et d’engagement »
Le Témoignage de Marafa Hamidou Yaya
« En l’espace de quelques jours, le Cameroun a perdu deux personnalités qui représentaient le Nord avec compétence et engagement.
En Alim Hayatou, nous perdons le chef traditionnel et le représentant d’un islam modéré qu’il était en tant que Lamido de Garoua, ainsi que le serviteur de l’intérêt général qui occupait la fonction de secrétaire d’Etat à la Santé depuis 1996.
Une coïncidence cruelle veut que cette disparition intervienne peu de temps après celle du premier président du Conseil Régional du Nord, Boukar Alim, qui était animé par le même sens du bien public.
Je leur rends hommage et m’associe à la douleur de leurs proches, de leurs communautés et de la nation tout entière ».
En rappel, Alim Boukar est mort dans la soirée du lundi 29 mars 2021. Les sources locales avaient laissé entendre que le président du Conseil régional du Nord a succombé à la suite d’une insuffisance rénale qui le tenaillait depuis plusieurs mois.
Douanier à la retraite, Alim Boukar a été porté à la tête du Conseil régional du Nord le 22 décembre 2020 après les élections régionales qui ont consacré la victoire du parti politique dans lequel il a milité tout au long de sa vie, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Alim Hayatou, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Sante Publique, chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies est quant à lui décédé il y a quelques heures des suites de maladie, de source familiale.
Diplômé de l’Ecole nationale du trésor de France en 1971 et de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé en 1972, ce féru des sciences économiques aura servi son pays comme inspecteur du trésor, directeur du trésor au ministère des Finances, directeur des affaires générales dans plusieurs départements ministériels.
Au poste de Secrétaire d’Etat depuis plus de 20 ans, Il était également le Lamido de Garoua au Nord et président du Conseil des chefs traditionnels du Cameroun.
L’ancien ministre de l’Administration Territoriale a ainsi joint sa voix à celles de nombreux autres Camerounais qui eux aussi, ont rendu hommage à ces illustres disparus.
Nicole Ricci Minyem
C’est le message porté ce Mardi, par le Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins et le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, tous deux reçus par Chief Joseph Dion Ngute, Premier ministre.
De leur point de vue, l’augmentation du nombre de décès et la recrudescence des cas recensés dans les hôpitaux, sans oublier les appels quotidiens de détresse nécessitent la prise des mesures drastiques, donc la vaccination si le Cameroun veut lutter contre les formes sévères du Corona Virus
Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins du Cameroun : « Nous ne sommes pas un pays à part dans le monde ; tous les pays européens et africains vont à la vaccination ; C’est vrai, il y a des incidents. Il faut que le rapport, le ratio bénéfices-risques soit toujours très important…
C’est le cas avec la vaccination. On pourra choisir le vaccin qu’on veut. Ceux qui ne veulent pas de vaccin ne le prendront pas ; mais croyez-moi en tant que professionnel de la Santé, la vaccination, comme pour la rougeole, comme pour la méningite, comme pour le tétanos est une vaccination sûre et sécurisée… ».
Inscris dans le même registre, le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Cameroun corrobore les propos de son collègue
« Nous avons proposé que la vaccination soit un point d’honneur à la réponse à cette deuxième vague. Elle est plus meurtrière, plus insidieuse ; Nous perdons de jour en jour, les membres de nos familles…
Nous devons, tous autant que nous sommes participer à cette campagne. Il est important de nous protéger, de protéger nos familles parce que le nombre de morts ne cesse d’augmenter ».
Solution rejetée en permanence par les Populations
Très peu confiant de la probité morale de leurs médecins pour des raisons qui leurs sont propres, les Camerounais qui estiment que « le vaccin, tel que cela leur a été enseigné à l’école est pris afin de prévenir les maladies et non pour les soigner » ;
Certains ajoutent que : « Les grosses légumes se vaccinent d’abord, ainsi que les membres de leurs familles, avant de venir nous parler de leur vaccin là ; Encore que nous ne sommes pas certains que le vaccin inoculé à ceux qui ont l’argent et le pouvoir sera le même qui nous sera injecté…
Nous sommes très bien dans notre pharmacopée traditionnelle. Que le Gouvernement mette les moyens qu’il faut pour une production massive des décoctions de Monseigneur Kleda par exemple, au lieu de nous parler de ce vaccin dont les blancs eux-mêmes ne veulent pas. Nous voyons les dégâts que cela causent chez eux ».
Il est par ailleurs important de relever que les mesures édictées par le Gouvernement ne sont toujours pas respectées.
Lors des obsèques du Lamido de Garoua par exemple, il y avait plus de cinquante personnes sous les tentes retenues à cette occasion et, l’on a pu se rendre compte que les différentes personnalités n’étaient pas distantes les unes des autres de Un mètre.
Dans les transports en commun, les marchés et autres lieux publics, très peu de Camerounais arborent le masque, sont en possession des gels hydro alcooliques. Lorsque les amis et connaissances se retrouvent, au lieu de se saluer avec le coude, ils ont renoué avec les accolades à l’Africaine.
Le combat à mener est de longue haleine.
Nicole Ricci Minyem
Trois jours avant la commémoration de cet évènement, l’homme politique et ancien député de la Nation estime que les guerres intestines qui plombent les actions de l’Union des Populations du Cameroun doivent céder la place à l’unité des actions et des cœurs en souvenir des luttes menées par cette formation politique mais aussi des grands hommes qui en ont été les précurseurs.
« Camarades, Militants et Sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun,
Au moment où nous célébrons les 73 ans de l’Âme Immortelle du Peuple Camerounais, notre Conscience doit nous interpeller à plus d’un titre.
Humblement, chacun de nous a le devoir de se remettre en question et opter pour la reconstruction du grand retour de l’Union des Populations du Cameroun au sein de la Classe Politique Camerounaise afin d’assumer véritablement son Statut Primordial.
Ce ne serait pas désobligeant de reconnaître que nous avons le devoir aujourd’hui de tirer les leçons des querelles intestines qui ont contribuées à la déconstruction du Statut de l’Union des Populations du Cameroun après son brillant retour au-devant de la scène politique en 2013.
Assumons nos erreurs et donnons-nous la main pour surmonter les défis qui nous interpellent en ce moment. Dans cette optique de Dialogue, les groupes de contact ont été constitués pour aller à la rencontre de toutes les tendances de l’Union des Populations du Cameroun.
Vouloir ignorer cette exigence fondamentale à la relance de notre Parti pour s’aventurer dans des conjugaisons intellectuelles et stratégiques visant à nourrir nos ambitions personnelles, voire voiler nos propres responsabilités dans la situation très regrettable que connaît l’Union des Populations du Cameroun, revient inévitablement à être un acteur majeur de la déstabilisation totale de ce Fleuron de l’Indépendance du Cameroun.
Voilà pourquoi, humblement et en toute sincérité, je tends la main aux Camarades, militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et, appelle à un sursaut d’orgueil pour faire de 2021, l’Année de la Refondation de notre Parti.
Il faut vaincre les prismes d’exclusion et des vaines querelles, donner la chance au Dialogue et au Pardon afin de redevenir utiles à l’Union des Populations du Cameroun.
Usons de la Détermination et du Courage des Hommes d’Honneur pour relever ce Défi, qu’est l’Union des Cœurs dans le Chantier de la Refondation de l’Union des Populations du Cameroun.
Il n’y aura ni perdants ni gagnants pour cette Exigence d’Entente entre les Camarades luttant pour un même Idéal : la Restauration de la Grandeur de l’Union des Populations du Cameroun, le Parti Historique. Je compte sur chacun de vous ».
N.R.M
Dans le respect de la tradition funéraire musulmane, le Lamido de Garoua a été conduit à sa dernière demeure ce mardi en présence du représentant du Chef de l’Etat, le ministre de la santé publique Manaouda Malachie.
Alim HAYATOU a reçu ce mardi les hommages de la République. L’essentiel du gratin politique camerounais a fait le déplacement pour la ville de Garoua, question d’honorer le dernier voyage de celui qui était jusqu’à sa mort, Secrétaire d’Etat au ministère de la santé en charge des épidémies et des pandémies.
La Nation entière a rendu à Alim HAYATOU un ultime hommage ce mardi matin dans la capitale régionale du Nord. L’esplanade du lamidat de Garoua a servi de cadre pour les cérémonies des obsèques du dernier acte du monarque, qui du reste, nous a quitté le 5 avril 2021 à Yaoundé des suites de maladie. Le Président de la République qui y était personnellement représenté par le ministre de la Santé publique a signé un décret instituant des obsèques officielles en l'honneur de l’illustre disparu.
Les qualités d’humanisme, de tempérance, du sens élevé du devoir et du service public sont celles qui caractérisent le mieux le Lamido de Garoua, reconnaissent ses proches et ceux qui l'ont connu ou côtoyé. Alim HAYATOU, sous sa casquette de Secrétaire d’Etat auprès Ministre de la Santé Publique s’était particulièrement distingué par son implication sans réserve pour la préservation de la sécurité sanitaire de notre pays confronté aux menaces pernicieuses des épidémies et des pandémies diverses. Un poste de Secrétaire d’Etat qu’il occupe depuis plus de 20 ans.
Au front de la lutte contre le Covid-19, au côté du Ministre MANAOUDA Malachie, Alim HAYATOU ne ménageait guère son énergie. L’homme qui avait toujours un mot ou une attitude gentille pour tous les collaborateurs s’en va à 75 ans. Le sage guide, se retire sans avoir achever le combat contre le Covid-19 pour lequel il était l’un des Généraux au front de cette guerre.
Il était également le lamido de Garoua au Nord et président du Conseil des chefs traditionnels du Cameroun. Désigné lamido de Garoua en 2000 à la suite du décès du lamido Hayatou son père, l’homme vivait entre Yaoundé et la capitale régionale du Nord. Afin de concilier ses deux fonctions républicaine et traditionnelle. Le monarque de Garoua laisse une veuve et six enfants.
Dr MANAOUDA Malachie, ministre de la Santé publique, Représentant Personnel du Chef de l’Etat était accompagné entre autres par le Ministre Issa Tchiroma Bakary, le représentant-résident de l’OMS au Cameroun, et plusieurs autres personnalités.
Stéphane NZESSEU
Ils étaient réunis ce mardi 06 avril à Yaoundé. Membres du gouvernement, représentants du réseau des parlementaires et membres de l’association des Communes et Villes du Cameroun ont réfléchi sur les stratégies pour davantage intéresser les jeunes et les femmes aux problématiques de développement et en même temps mettre en œuvre des actions de développement dans les communes de l’arrière pas.
C’est la 2e édition du WORKSHOP AFRICA 2021 qui a démarré ses travaux ce mardi matin dans les locaux du centre des affaires « Africa Business CENTER » sous le thème : « Accélérer le développement durable pour assurer la paix Sociale ».
Les travaux du WORKSHOP AFRICA 2021, Innovation and Progress, sont une initiative du Centre de Coopération Interculturel de la Femme Africaine (CODAF) représenté par la présidente fondatrice Marie Françoise AFFIOUA, en partenariat avec 100 Villes pour la Paix représenté par le Directeur International, Pablo Marcet BONEL et l'Institut des hauts Études sur la Gouvernance Territoriale et de la Décentralisation (HEGTD) représenté par L'administrateur Directeur Henri Séverin Assembe, avec comme cheville ouvrière Yvonne flore Belema représentante de la CODAF au Cameroun.
Le but du CODAF a pour objectif, entre autre, la promotion de l’inclusion sociale à travers l’entreprenariat dans les collectivités territoriales décentralisées, mais aussi l’autonomisation socio-économique de la femme et des personnes vulnérables.
Le WORKSHOP Africa 2021, Innovation and Progrès, est un Forum de réseautage d’affaires. Cette édition est placée sous l'encadrement du Sénateur Pierre Henri Ngalli Ngoua et de l’Honorable Roger Melingui. Au terme de deux jours d’échanges interculturels il sera plus évident d’offrir aux différents acteurs impliqués, des possibilités de nouer des relations de partenariat d’affaires entre d’une part, le Cameroun et l’Espagne, et d’autre part, l’Afrique et l’Europe.
Pour Pablo Marcet BONEL, « l’Espagne est au Cameroun et le Cameroun est en Espagne. Nous sommes là pour travailler avec des personnes qui ont l’amour de leur pays et de leur vie. J’ai visité plusieurs pays dans le monde, je n’ai pas vu des gens engagés afficher leur volonté d’adhésion à ce type de projets comme le Cameroun. Nous allons aider les gens à réaliser leurs projets, parce que vous avez beaucoup de projets et d’opportunités. Nous sommes-là pour vous accompagner dans leurs réalisations. Ce ne sont pas les discours, mais du sérieux… » Une assurance et un enthousiasme qui garantit certainement des lendemains meilleurs.
La 2ème édition du WORKSHOP Africa 2021 se tient 2 ans après la 1 ère édition qui s’est tenue en 2019 en Espagne. Ce forum est un rendez-vous du donner et du recevoir. Qui met aux prises les CTD d'Espagne et du Cameroun, les hommes d'affaires d'Espagne et du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
06 Avril 1984, premier et dernier jour où le Cameroun a vécu un coup d’Etat orchestré par des forces armées. La démonstration de force de l’armée régulière et fidèle aux institutions a mis très rapidement fin aux velléités de ces rebelles cachés dans ses rangs. Depuis lors, l’armée du Cameroun est un modèle de discipline et un encrage de la loyauté aux institutions de la République.
Ce matin du vendredi 06 Avril 1984, ils sont nombreux qui s’en souviennent encore, le Cameroun a failli basculer dans l’anarchie, sinon dans un totalitarisme militaire. D’après l’histoire, c’est une frange de l’armée, notamment ceux qui constituaient la Garde Présidentielle de l’époque qui avaient instigué une mutinerie. Rassemblés au sein du mouvement « J’OSE » cette mauvaise graine militaire a voulu faire pourrir toute la plantation Cameroun. En moins de 24 heures, il s’est engagé une lutte entre les deux faces de la même pièce : la mauvaise armée et la bonne, la Républicaine. Les deux figures de Janus devaient irrémédiablement s’affronter tellement les tensions se faisaient vive depuis l’accession à la magistrature suprême du nouveau Chef de l’Etat. Comme dans une guerre entre le Bien et le Mal, la lutte avait déjà en son sein les préfigurations de son dessein.
L’armée du Bien, la républicaine, portée par des hommes de rang et un commandement dont l’engagement pour le drapeau et la patrie ont été pour la circonstance hautement manifestés. Durant toute la fameuse journée, ils ont tenu bon. Tout s’est très vite passé. Un message diffusé à la radio nationale le matin du jour en question, précédé et conclu par une musique de l'hymne national du Cameroun. Une mutinerie d'une fraction de la garde républicaine serait à l'origine des affrontements. Mais même déjà au niveau de ce corps, il y a eu césure. Le bon grain s’est séparé de l’ivraie. L'autre partie de la garde républicaine va rester fidèle à Paul Biya. Les troupes mutinées attaquent la villa présidentielle et le camp Yeyap, siège de l'état-major.
C’est alors que les étalons de la liberté sont entrés en force dans le cafouillage pour mettre de l’ordre. La résistance, organisée par un colonel de gendarmerie et un colonel de l'armée de terre demandent des renforts et parachutistes pour mater la rébellion. Paul Biya, en fin de tournée dans l'Ouest du pays, se trouvait à Kribi. Huit mille hommes de l'armée loyale ont sauvé le régime. Et jusqu’à ce jour encore, cette bonne fraction de l’armée est aux manettes. Plus jamais on a entendu parler d’indiscipline caractérisé au sein de nos armées. Plus jamais de mutinerie. D’ailleurs cette armée est aujourd’hui plus que jamais, uni pour protéger les frontières et l’intégrité territoriale du Cameroun. Une armée solide et solidaire. 37 ans plus tard, il y a de multiples raisons de se satisfaire des performances de notre armée.
Stéphane NZESSEU
La Cameroon Development Corporation (CDC), principal producteur de bananes au Cameroun compte par cette réhabilitation de ses plantations, se relever de la crise anglophone. En effet, les bananeraies de cette entreprise ont subi les dégâts collatéraux de cette crise. Ils ont été notamment été transformés en camps d’entraînement par les militants séparatistes.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), vient de publier le document intitulé « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». De cette source, l’on apprend que la production de la banane dessert au Cameroun devrait s’inscrire à la hausse entre avril et juin 2021. Cette hausse de la production sera observée dans tous les bassins du pays, « y compris dans le bassin de production du Sud-Ouest, où le principal prévoit de réhabiliter 520 hectares de plantations en 2021 », annonce en outre le document rendu public par la Beac.
Rappelons que dans la région du Sud-Ouest Cameroun, la Cameroon Development Corporation, unité agro-industrielle détenue à 100% par l’Etat, et qui exploite également des plantations d’hévéa et de palmiers à huile, est la principale victime de la crise socio-politique entretenue par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les effets de cette crise sont d’ailleurs nombreux. Les plantations de la CDC ont été transformées en camps d’entraînement par les militants séparatistes, les ouvriers retrouvés dans les plantations ont été violentés, tandis que les usines de traitement et de stockage des produits et autres emballages ont été incendiées.
Cet état de difficultés d’ordre sécuritaire avait amené le top management de l’entreprise qui comptaient 22 000 employés à suspendre ses activités. Ce qui a provoqué dans la foulée, la disparition du numéro 2 du marché de la banane du fichier des exportateurs, entre septembre 2018 et mai 2020 (19 mois d’absence). Pourtant, les activités de cette entreprise publique, permettaient d’injecter en moyenne 500 millions de FCFA dans le circuit économique de la région du Sud-Ouest. Avec cette crise, la CDC a affiché une perte de son chiffre d’affaires de 60,9 milliards de FCFA entre 2016 et 2018, selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). La source révélait que du fait des ravages de la crise anglophone, la CDC a enregistré un résultat net négatif de 17,9 de FCFA en 2019, tout en cumulant une dette salariale estimée à 14,5 milliards de nos francs.
Innocent D H
Le constat est du Bureau des affaires humanitaires de l’Organisation des Nations unies (Ocha), dans son rapport de février sur la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord. Selon ce document, deux départements de la région de l’Extrême-Nord enregistrent un accroissement du nombre d’attaques attribuées aux combattants du groupe terroriste Boko Haram au mois de février 2021.
Dans le rapport de l’Organisation des Nations unies, il s’agit des départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga. Les arrondissements les plus touchés sont ceux de Mora, Kolofata et du Mayo-Moskota. A en croire l’ONU, « la situation sécuritaire de la région demeure précaire et volatile », principalement dans ces départements.
« Selon les forces de défense et de sécurité (FDS), le nombre d’incursions au niveau des frontières a baissé grâce aux opérations militaires menées au Nigéria et au redéploiement des forces militaires dans la zone frontalière camerounaise », rapporte cependant l’Organisation des Nations unies. Des informations d’ailleurs confirmées par le Ministre camerounais de la Défense (Mindef), le 1er avril dernier. C’était devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la séance des questions orales au membre du Gouvernement dans le cadre de la session ordinaire du mois en cours. Questionné sur la « guerre oubliée contre Boko Haram », le Ministre Joseph Beti Assomo a expliqué, « la guerre n’est pas terminée, c’est pour cela que tous les dispositifs de l’armée camerounaise restent en place et continuent de veiller ».
Les Nations unies révèlent que, « 525 incidents de protection ont été documentés et analysés en février, une légère augmentation par rapport à janvier 2021 où 523 incidents ont été rapportés ». « Le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations-Unies (UNDSS) a enregistré 42 incidents de sécurité en hausse par rapport à janvier, principalement liés au conflit armé et attaques des groupes armés non étatiques (GANE) dont Logone et Chari 11, Mayo Tsanaga 16 et Mayo Sava 15 », indique également le rapport de l’ONU.
Innocent D H