L’ingéniosité des brigands est très fertile au Cameroun. Même la tristesse et le deuil que sème le Covid 19 au sein des populations n’a aucun effet sur la méchanceté qui anime ces derniers. Aujourd’hui, c’est avec les gels hydro alcooliques qu’ils commettent leurs forfaits.
C’est aujourd’hui de notoriété, emprunter un taxi de ville à Douala est un risque important. Le risque de se faire agresser est grand. En journée comme dans la nuit. Même si ces hors la loi sont plus friands de l’obscurité pour commettre leurs forfaits. Et dans le cadre de cette nouvelle trouvaille, peu importe l’heure ou la partie de la journée, les « gars » sont d’attaques. Comment opèrent-ils ?
La nouvelle technique semble très simple. Au préalable, les bandits ont comme d’habitude un taxi bien entretenu, un véhicule qui très souvent a déjà un ou deux passagers à bord. Et pour brouiller les pistes, on retrouve presque toujours une femme dans le véhicule. Il faut le savoir, les citoyens sont de plus en plus prudents quand ils voient un taxi pleins d’hommes à une certaine heure de la journée et selon les coins de la ville. Mais quand il y a une femme, plutôt bien vêtue, les gens sont quand même moins regardant. Et les bandits le savent.
Ils préparent le véhicule. Ensuite, ils conditionnent une bouteille de gel ; qui en réalité n’est pas du gel hydro alcoolique ordinaire, mais un gel qui contient une substance particulière. Une sorte de drogue dont on ne sait exactement la spécificité. Le mode opératoire : lorsque vous entrez dans le taxi, ils vous embarquent dans une affaire de respect de mesures barrières et vous propose de vous donner un peu de gel hydro alcoolique sous le fallacieux prétexte qu’il ne faut pas contaminer l’intérieur du véhicule. L’argument de poids c’est que le ministère des transports exige que chaque transporteur ait du gel et qu’il s’assure que chaque passager en reçoive pour assainir les mains.
Une fois que vous avez mis le gel, il suffit de cinq minutes pour que sans vous en rendre compte, vous êtes endormi. Et C’est alors qu’ils peuvent vous dépouiller en toute tranquillité. Par la suite, ils vont vous abandonner dans un coin de manière discrète. Et quand enfin les effets sont passés, et que vous revenez à vous, loin de votre destination et abandonné à vous-même, c’est là que vous vous rendez compte que vous venez de subir une agression.
Pour éviter de tomber dans leurs pièges (autant que c’est possible) le mieux est d’éviter de recevoir ce gel dans le taxi.
Stéphane NZESSEU
Si l’on s’en tient à la teneur d’une récente correspondance du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh au Ministre de la justice Garde des Sceaux, les gestionnaires indélicats de la fortune publique auront encore des insomnies. En effet, le Chef de l’Etat vient d’instruire au Minjustice d’engager des poursuites contre des auteurs des malversations financières dans le cadre de la gestion des fonds alloués à la lutte contre le coronavirus.
Dans cette correspondance, Ferdinand Ngoh Ngoh transmet les instructions présidentielles suivantes à Laurent Esso. « En vous faisant tenir ci-joint thermocopie du rapport de l’audit de la Chambre des comptes de la Cour suprême relatif à l’objet repris en marge, j’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du Chef de l’Etat, prescrivant l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, coauteurs et complices des cas de malversations financières y relevées », écrit le SGPR.
Il convient ici de relever que l’identité des mis en cause n’est pas encore dévoilée. Toutefois, l’on se rappelle que le sujet portant sur l’audit des fonds alloués à la lutte contre la pandémie du coronavirus préoccupe au plus haut niveaux les acteurs institutionnels de la République. Le sujet était d’ailleurs le point essentiel du Conseil de cabinet du mois de juillet 2020. La tâche confiée à la Chambre des Comptes de la Cour suprême, portait sur la gestion du « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus ».
Soulignons également à titre de rappel que le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus a été créé le 1er avril 2020 par le Président de la République, Paul Biya. Il est doté d’une enveloppe d’un milliard de FCFA. A la suite de l’ordonnance du 3 juin 2020 portant modification de la loi des finances, ledit fonds est transformé en Compte d’affectation spéciale. Il sera alors alimenté par des versements à caractère non fiscal avec une dotation plafonnée à 180 milliards de FCFA et 150 milliards de FCFA en 2021.
En instruisant l’ouverture d’une enquête judiciaire, le Président Paul Biya fidèle à sa probité politique reste déterminé à en découdre avec les pratiques de malverversations financières. Pour le Chef de l’Etat, la bonne gouvernance doit être la norme, et non pas un accessoire que d’aucuns utiliserait à leur guise dans la gestion de la fortune publique, surtout que, s’agissant du combat contre la Covid-19, il faut une réelle traçabilité dans l’utilisation des fonds afin que le pays soit davantage résilient contre cette maladie qui ne cesse de déssimer l’humanité plutôt que par complaisance laisser des personnes s’enrichir de manière illicite.
Innocent D H
C’est l’une des propositions du vice-président de Huawei pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, chargé des relations publiques au Directeur général (DG) de l’Agence de régulations des télécommunications (ART). Loïs Tamalgo conduisait une délégation du fournisseur de solutions technologiques de cette entreprise reçue en audience.
Le principal sujet au menu de l’entretien entre le DG de l’ART et la délégation du fournisseur des solutions technologiques de Huawei, le développement de l’économie numérique. C’est en droite ligne de cet objectif que l’entreprise propose au Cameroun son expertise pour optimiser la gestion des fréquences radioélectriques qui sont à la base de la qualité du service de télécommunication.
Ainsi, l’ART renseigne, « Après avoir fait le constat notamment de la faible utilisation du spectre des fréquences radioélectriques qui impacte la qualité de service et les recettes de l’Etat y afférentes, monsieur Tamalgo a présenté au DG/ART, une panoplie de propositions visant à rattraper le gap technologique et financier existant entre le Cameroun et certains pays africains d’égal potentiel numérique. Il a poursuivi en indiquant qu’il était venu au Cameroun pour lancer une réflexion tenant compte de la politique sectorielle de l’Etat, dont un large pan de la mise en œuvre incombe à l’Agence ».
Côté camerounais, l’on apprend que le Directeur général de l’Agence de régulations des télécommunications, Philémon Zo’o Zame a marqué sa satisfaction après ces échanges et son accord pour que certains de ses collaborateurs prennent part à cette réflexion pour laquelle il souhaite au préalable requérir l’onction de la tutelle technique de l’ART à savoir le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).
Il faut savoir toutefois que si le partenariat avec Huawei se matérialise, l’ART devrait mieux assurer le contrôle de l’utilisation des fréquences afin de réduire le phénomène de l’utilisation des spectres non-autorisés. Résultat, les camerounais pourraient jouir d’une communication plus fluide et de meilleure qualité.
Cependant en 2015, le régulateur s’est doté du matériel technique permettant de mieux évaluer la qualité des services de télécommunication offerts par les opérateurs du secteur. Le DG de l’ART déclarait alors, « Cela permettra aussi d’assurer l’autorité de l’ART sur le contrôle des opérateurs de téléphonie mobile, qui remettaient souvent en cause nos résultats du fait du matériel peu adapté. Ce qui nous amenait souvent à réviser des sanctions prononcées à leur encontre ».
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Innocent D H
Le Dr Guy Sandjon indique à ses confrères médecins du Cameroun engagés dans la lutte contre le Coronavirus, qu’il ne cesse de porter pour eux auprès des autorités, des doléances relatives aux équipements de protection individuelle, aux primes et des doses de vaccin.
Dans la note qu’il adresse à ses confrères médecins, le Dr Guy Sandjon président de l’Ordre national des médecins du Cameroun indique que cette nouvelle vague de la pandémie du Coronavirus fait peur. Aussi il observe qu’elle est plus fatale pour les professionnels de santé qui au quotidien sont appelés à y faire face. Aussi et de ce fait, en sa qualité de président de l’Ordre, il n’a ménagé aucun effort pour la protection de ses confrères.
Il affirme avoir plaidé auprès des autorités pour des primes d’encouragement pour les médecins, la fourniture des équipements devant les protéger individuellement et les doses de vaccin dont ils doivent bénéficier.
Sur le point du vaccin anti Covid-19, le Dr Guy Sandjon note qu’il s’agit d’un vaccin comme peut l’être celui du BCG, la rougeole, la méningite pour ne citer que ces maladies. Pour lui, c’est le moyen sûr de se protéger contre le Coronavirus.
«Nous voulons surtout qu’il y ait le choix entre plusieurs vaccins possibles. En tout cas, nous serons prioritaires dans la campagne de prévention et de prise en charge», a écrit le Dr Guy Sandjon.
Il faut noter que le Cameroun attend ses premières doses de vaccin dès le 11 avril prochain. 522 centres de vaccination à travers le pays seront aménagés. Et c’est le Programme élargi de vaccination (Pev) à qui a été confié la gestion de la campagne nationale de vaccination qui devrait commencer dans les tous prochains jours.
« Nous allons également mettre sur pied des centres de vaccination pour que les vaccins soient disponibles dans les 190 districts de santé. Nous les distribuerons dans les centres de santé », a précisé sur la CRTV, le Dr Tchokfe Shalom Ndoula, secrétaire permanent du Groupe technique central (Gtc) du Pev.
Liliane N.
Décidément, le député français ne lâche plus son pays au sujet de la crise anglophone au Cameroun. Dans une interview accordée à notre confrère Muntu News, Sébastien Nadot dénonce le fait que pour le conflit socio-politique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la France se cache derrière le principe de la non-ingérence dans les faires internes du pays pour justifier son inaction.
L’élu français a déclaré au Muntu News : « La France considère que la situation est gérée par le Gouvernement actuel, par le Président actuel, et, de ce fait, qu’elle n’a pas à intervenir. Le fait est que la position française consiste à valider actuellement tout ce qui émane du Gouvernement camerounais, du président, en argumentant sur le fait que la France n’a pas à s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun. Ce qui pose naturellement un problème puisque dans bien de situations la France s’ingére à l’évidence dans les affaires du Cameroun pour le pire comme parfois le meilleur ». Sébastien Nadot refuse ainsi, d’admettre que son pays avance le principe de la non-ingérence pour blanchir son inaction dans la crise anglophone.
L’élu français fait d’ailleurs remarquer que l’intervention de la France est salutaire dans la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Pour lui à ce niveau, c’est en même temps très facile de comprendre. « Attention ! Il y a des fois où une intervention française doit être perçue aussi comme quelque chose de positif. Mais très clairement, sur la manière dont la France considère la situation au Cameroun, et particulièrement à l’égard de la zone anglophone, c’est « on soutient l’action du gouvernement camerounais dans sa démarche » sans considérer notamment les drames humains, les massacres qu’il y a pu avoir. Manifestement cette démarche n’est pas satisfaisante », a déclaré en outre Sébastien Nadot.
Innocent D H
Selon les explications de Oumar Bichaïr, chef du Centre de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CDDR) de Meri sur les ondes de la Crtv, il s’agit des ex-combattants, mais aussi de nombreux enfants. Ils passent per ce centre avant de retrouver la vie civile renseigne la même source.
Le CDDR de Meri dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun a déjà accueilli 328 personnes dont 115 hommes, 69 femmes et 114 enfants. La plupart, sont des ex-combattants de la secte Boko Haram repentis et leur famille. Il y a quelques jours, ce centre recevait une cinquantaine de nouveaux pensionnaires à savoir : 12 hommes, 11 femmes et 32 enfants. Pour Oumar Bichaïr, « Leur reddition s’est déroulée de plusieurs façons, notamment à travers les opérations militaires d’influence que la force multinationale et autres forces ont organisées au Nigéria ».
Au regard des résultats que produisent dores et déjà le CDDR dans cette partie du pays qui fait face aux attaques de Boko Haram depuis 2014, il y a lieu de se féliciter de cette vision politique du Président de la République dans son combat contre le terrorisme.
En rappel, c’est en décembre 2018 que le Président Paul Biya a créé un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR). Le but de cette structure est d’accueillir et de préparer la réinsertion des ex-combattants impliqués dans les conflits qui secouent le Cameroun. Le CNDDR a à sa tête, un coordonnateur en la personne de l’ancien gouverneur Faï Yengo Francis. Le Comité a construit des centres de transit dans les régions de l’Extrême-Nord, pour les ex-combattants de Boko Haram et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour les ex-miliciens de la crise anglophone.
Innocent D H
Selon l’Organisation non gouvernementale Amnesty International, les séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones et la secte terroriste Boko Haram ont commis des dizaines de cas de violence sur des civils.
Du fait de leur violence, leur recrudescence, les Organisations non gouvernementales (ONG) à l‘instar d’Amnesty International ont fini par être contraints de reconnaître que les groupes armés présents au Cameroun et qui s’infiltrent violent gravement les droits de l’homme. En dressant le rapport portant sur la situation des droits de l’homme en 2020, Amnesty International parlant spécifiquement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont indiqué que les séparatistes ont commis d’horribles crimes. Ces crimes ont autant ému la communauté nationale qu’internationale.
«Un jeune homme a été tué et son père blessé le 15 janvier près de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, alors qu’ils tentaient d’éviter un poste de contrôle tenu par des séparatistes armés. Le 30 janvier, quatre personnes employées par une organisation humanitaire ont été enlevées par un groupe armé séparatiste, qui les accusait de travailler pour le gouvernement. Elles ont été libérées le lendemain. Selon l’organisation pour laquelle elles travaillaient, trois d’entre elles ont été frappées et soumises à des tortures
Le 7 août, un travailleur humanitaire a été enlevé à son domicile, dans la commune de Batibo, par des assaillants non identifiés; il a ensuite été tué. Trois jours plus tard, des hommes armés ont tué un enseignant dans le quartier de Nkwen, à Bamenda, et ont jeté son corps dans un cours d’eau. Le 11 août, le cadavre d’une femme de 35 ans, Confort Tumassang, a été découvert sur une route de Muyuka, commune de la région du Sud-Ouest. Elle avait été décapitée par ses agresseurs, probablement des séparatistes. Ceux-ci ont diffusé une vidéo de son exécution sur les réseaux sociaux, dans laquelle ils l’accusaient de complicité avec les forces de sécurité.
Au moins huit élèves ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une attaque contre une école le 24 octobre dans la ville de Kumba, dans le département de la Mémé (région du Sud-Ouest)», rapporte Amnesty International.
Boko Haram
Pour ce qui est de la secte terroriste Boko Haram qui dérange les populations de l’Extrême-Nord du Cameroun, Amnesty International dénonce de graves atteintes aux droits humains, dont certaines constituaient des crimes de guerre.
«Selon les données collectées auprès des organismes de l’ONU, des médias et d’autres organisations, au moins 312 civils, dont des enfants de seulement 10 ans, ont été tués dans au moins 412 attaques entre janvier et décembre. Des personnes déplacées à l’intérieur du pays ont été prises pour cible. En août, au moins 18 d’entre elles ont été tuées et 11 blessées par un engin explosif lancé par des assaillants dans le camp de fortune où elles dormaient, près du village de Nguetchéwé. Environ 800 personnes déplacées avaient trouvé refuge dans cette zone.
En septembre, selon le HCR, un attentat-suicide à l’explosif a fait sept morts et 14 blessés à Koyapé, un village qui accueillait des personnes déplacées. Toujours dans la région de l’Extrême-Nord, entre janvier et décembre, au moins124 personnes, principalement des femmes et des enfants, avaient été enlevées par des groupes armés liés à Boko Haram», rapporte l’ONG.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense s’est rendu le 07 avril 2021, au quartier Olezoa à Yaoundé, pour voir l’état du chantier.
Une église d’une capacité d’accueil de 2400 fidèles et une école qui aura 20 salles de classe, 2 salles de professeurs, 5 bureaux administratifs, 1 bibliothèque et 8 blocs de toilette, ce sont là les deux ouvrages que le ministère de la Défense est en train de construire pour l’Archidiocèse de Yaoundé. En compagnie de Mgr Jean Mbarga, Joseph Beti Assomo le patron de la Défense a fait une descente hier pour s’enquérir de l’avancée des travaux.
« Pour ce qui est du niveau d’avancement, nous sommes à 42%. Nous avons déjà coulé la dalle du niveau 1. Et tous les travaux en cours actuellement sont préparatoires pour le coulage de la dalle du niveau 2, qui devrait intervenir dès la semaine prochaine », a expliqué au ministre Beti Assomo, un Commandant du génie militaire.
Il faut préciser que le génie militaire construit dans l’église, une salle de célébration, une salle de prière et une mezzanine. À l'arrière, il y a une annexe résidentielle. A quelques kilomètres de là, il y a le bâtiment R+3 de l’école, qui a aussi un gymnase en construction au collège de la retraite.
« Notre appréciation est unanimement satisfaisante. Il y a la technicité, la programmation et même l’esthétique des ouvrages. Donc, le génie militaire a correspondu exactement à ce qu’on attendait de ses réalisations », a déclaré Mgr Jean Mbarga, l’Archevêque métropolitain de Yaoundé.
Pour la construction de ces ouvrages, il y a 30 personnels civils et 10 militaires mobilisés. L’église est bâtie sur une superficie de 640m2. Et l’école aura des salles de classe de 47m2 chacune d’une capacité de 1000 à raison de 50 élèves par classe. Les travaux ont commencé en novembre 2020. Et le génie prévoit les mener durant une période 12 mois.
Liliane N.
Selon le directeur technique de la société de renseignement sur la cybercriminalité Hudson Rock qui révèle cette fuite, ce sont 106 pays dans le monde qui sont concernés. En effet, c’est une base de données de 533 millions d’utilisateurs Facebook dont 1 997 658 au Cameroun qui circulent librement sur la toile depuis le 3 avril 2021.
Parmi les données des utilisateurs du réseau social Facebook qui sont actuellement en circulation sur internet, figurent le nom complet, le numéro de téléphone, l’identifiant du compte, la dernière localisation, la date d’anniversaire, l’adresse e-mail, la date de création du compte, la biographie, le statut relationnel.
Ces informations constituées en base de données équivalent d’un énorme annuaire peuvent être utilisées par des pirates. Ceux-ci peuvent s’en servir pour réaliser des attaques ciblées de type phishing, par SMS ou par e-mail. Compte tenu de cet état de choses, les internautes concernés par cette fuite sont donc appelés à redoubler de vigilance.
Comment savoir si l’on est concerné par cette fuite de données ?
Troy Hunt, le créateur du site HavelBeenPwned.com, a procédé à la récupération de la totalité de la base de données. Ainsi, il est possible à partir de ce site internet, de savoir si son mail ou son numéro de téléphone y figure. Pour la recherche, il faut entrer le numéro de téléphone en format international, c’est-à-dire avec l’indicatif, renseigne-t-on.
Cette fuite de données numérique est la plus importante de l’histoire du réseau social Facebook. L’on se rappelle que 419 millions de personnes ont été piratées en 2019 et 267 millions de décembre de la même année. L’Egypte (44 millions d’utilisateurs), la Tunisie (39 millions) et l’Italie (35 millions), sont les pays les plus affectés par ce piratage de données en ligne.
Innocent D H
Le Cameroun est désormais mis au ban des pays qui mettent en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie). Depuis 1er avril dernier, le pays est “ suspendu ” de cette “ norme mondiale pour la bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières ”. En cause, la non production du Rapport Itie 2018, au plus tard le 31 mars dernier, délai de rigueur.
A l'échelle mondiale, sur le site de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, le statut du Cameroun est désormais représenté en “ Orange ”. Jusque-là, le pays était représenté en “ Vert-citron ” plus tôt pour dire que le pays a réalisé des “ progrès significatifs ” mais pas “ satisfaisants ”. Le Cameroun est ainsi le deuxième membre de l’Itie, après Sao-Tomé et Principé, à être suspendu pour n’avoir pas été capable de produire son Rapport à temps.
Quatre autres des 55 membres de l’Itie à travers le monde sont actuellement suspendus du processus. Il s'agit entre autres du Guatemala et du Honduras (progrès inadéquats), tandis que de la République Centrafricaine (RCA) et du Myanmar (ex Birmanie). Ces derniers sont aussi mis hors-jeu en raison de l’instabilité politique qui y règne.
Il convient néanmoins mentionner que les instances internationales de l’Itie ont été indulgentes à l’égard du Cameroun. En effet, dans une correspondance du 18 février 2021, la présidente du Conseil d’administration de l’Itie, Helen Clark, avait prévenu le ministre des Finances (Minfi), par ailleurs président du Comité Itie-Cameroun, Louis-Paul Motaze. Elle écrit, “ Le Conseil d’administration de l’Itie a accordé une prorogation de 3 mois de l’échéance de déclaration pour la publication du rapport 2018, suite à la demande du groupe multipartite de l’Itie du Cameroun ”. Après avoir examiné les circonstances entourant la demande et considérant l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la mise en œuvre de l’Itie, “ les membres du Conseil d’administration conviennent que : le Cameroun est admissible à une prorogation de la date d’échéance de déclaration pour l’exercice 1er janvier 2018 – 31 décembre 2018. Le délai de publication du rapport en souffrance est prorogé jusqu’au 31 mars 2021”, ajoute la présidente du Conseil d'administration dans sa correspondance au Minfi.
Malheureusement, même le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, Vice-président du Comité Itie-Cameroun et le Secrétaire permanent du Comité Itie-Cameroun, Agnès Solange Ondigui Owona à qui une copie de la correspondance a été adressée n’ont rien fait pour mettre ce délai supplémentaire à contribution, apprend-on.
Comme l’annonçait déjà Helen Clark, “ si le Rapport Itie en souffrance n’est pas publié d’ici le 31 mars 2021, le Cameroun sera temporairement suspendu ”. Et c'est sans doute cette sanction qui est désormais en vigueur. Ce n’est pas tout puisque le pire pourrait advenir à l'avenir. Dans la correspondance sus évoquée, une sanction plus lourde est clairement précisée. “ La suspension ne sera pas levée tant [que] le rapport en souffrance ne sera pas publié. Si la suspension est en vigueur pendant plus d’un an, le Conseil d’administration procédera à la radiation du Cameroun ”, peut-on découvrir.
Innocent D H
Après avoir appris une énième fois qu’elles ne recevront pas de dialyse, les personnes souffrant d’insuffisance rénale sont descendues dans la rue et ont manifesté leur raz le bol devant le Centre Hospitalier Universitaire (CHU)
« Cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas reçu notre traitement et personne n’est en mesure de nous dire à quel moment nous en aurons. En face, nous avons l’impression d’avoir à faire à des armoires de glace qui nous observent avec mépris, condescendance, comme si nous les ennuyons. Tous nous demandant simplement d’attendre, mais jusqu’à quand ? Motus et bouche cousue…», affirment les manifestants qui ne comprennent pas la récurrence de ces ruptures.
Surpris que le sujet revienne sur le tapis, ils se souviennent que c’est au mois de Décembre 2020 que, face à une nouvelle crise, le patron de la Santé Publique, le Docteur Manaouda Malachie leur avait assuré de la disponibilité des kits d’hémodialyse pour une période de six mois.
Va t –on une nouvelle fois évoquer la question « du manque de financements » ? Prétexte avancé par le ministre de la Santé Publique il y’a quatre mois. Une question qui en entraîne une autre : Où en est – on avec la mise en place d’une unité locale de fabrication des kits ?
La froideur apparente du personnel de Santé s’explique par le fait qu’ils ne savent eux non plus à quel Saint se vouer : « En fait, nous sommes confrontés à un phénomène réel, c’est celui des prises en charge qui augmentent au quotidien ; Les hôpitaux publics sont débordés. Et dans le domaine, l’apport du privé reste marginal », fait savoir un médecin en service au Centre Hospitalier Universitaire.
Le recours à la dialyse est indispensable pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Elle permet aux patients de survivre pendant le processus d'autoréparation rénale qui se met en place une fois le patient stabilisé. On sait aujourd'hui que ce processus n'est pas complet et qu'il reste une mémoire de l'agression. Cependant, il est important pour le malade de suivre un traitement rigoureux.
Et pour ces malades Camerounais qui se trouvent contraints de descendre dans la rue chaque fois, l’espoir viendra peut être de la société Medecis Sarl qui avait parlé d’un investissement de près de 6 milliards de FCFA, pour la construction de centres d’hémodialyse au Cameroun. Une initiative qui pourrait apporter plus d’opportunités de traitement aux patients.
Nicole Ricci Minyem
Karl Toko Ekambi est nominé après avoir remporté l’édition 2018 du prix Marc Vivien Foé.
Pour cette édition 2021 du Prix Marc Vivien Foé, l’international Karl Toko Ekambi est l’unique camerounais nominé dans une liste de 11 footballeurs évoluant en Ligue 1 française. Ladite liste a été rendue publique le 6 avril 2021. Le compatriote Karl Toko Ekambi va-t-il réussir à remporter ce Prix qu’il a gagné en 2018.
Il faut noter que l‘attaquant de l’Olympique lyonnais est le deuxième meilleur buteur de son club. Il a 12 réalisations en 28 matchs disputés. Au classement général, il est 6e, et parmi les 11 prétendants africains, seul le Sénégalais Boulaye Dia (Reims) le distance avec 2 buts.
Découvrez les noms des autres nominés
Le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril 2021. A titre de rappel, le Prix Marc Vivien Foé récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain du championnat de Ligue 1 en France. Il a été initié par les médias français Radio France Internationale (RFI) et France 24.
Liliane N.
Selon l’annonce faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibéhé, au terme d’une opération d’assainissement du fichier des auto-écoles du Cameroun, ses services ont débusqué 250 établissements de formation à la conduite présentant encore des irrégularités.
Le Gouvernement camerounais décidé à mettre de l’ordre dans le sous-secteur des auto-écoles qui connait très souvent la présence des structures qui foulent aux pieds les lois et règlements en la matière. En effet, 250 auto-écoles fonctionnant en marge des textes en vigueur viennent d’être exclus du fichier des établissements de formation à la conduite dans le pays.
A en croire un communiqué signé le 1er avril dernier, par le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ces contrevenants ont un mois pour procéder à la régularisation de leur situation respective auprès des services déconcentrés du Mintransports, « sous peine de suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».
Pour les opérateurs de ce sous-secteur des transports, l’assainissement du fichier des auto-écoles initié par le Ministère des Transports devrait permettre de remettre un peu d’ordre dans cette activité. Une activité dans laquelle règne une certaine anarchie depuis de nombreuses années. Et les conséquences du désordre décrié sont notoires dans la mesure où il entraine la dégradation progressive de la qualité de la formation en conduite dans ce pays. Une chose aussi est claire, si la qualité de la formation dans les auto-écoles est approximative, on assistera à des situations où des conducteurs de véhicules ne maîtrisent rien du code de la route et constitueront sans doute des dangers sur la voie publique.
Innocent D H
Le Conseil national de la Communication (CNC) s’est tenue le 5 avril dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise. Les conclusions de ce conclave portent sur des sanctions à l’encontre des patrons de presse et de journalistes accusés pour l’essentiel d’avoir « porté atteinte à l’honorabilité » de personnalités.
Les journalistes et patrons de presse sanctionnés écopent pour la plupart d’un mois de suspension pour des faits de diffamation portés contre eux. Il s’agit précisément des Directeurs de publication et journalistes des journaux, le Point Hebdo, La Missive, le Miroir, l’Epervier, Essingan, La Cloche Hebdo, La Nouvelle. Parmi les journalistes sanctionnés, figure Sismondi Barlev Bidjocka promoteur de RIS Radio. Il prend trois mois de suspension pour ses « chroniques de Sismondi ».
Selon plusieurs sources, des patrons des médias épinglés font déjà savoir qu’ils ne respecteront pas ces suspensions. Ce qui ouvre une fois encore un bras de fer entre ces journalistes et patrons d’entreprises de presse. Un bras de fer qui devenu donc coutumier entre le régulateur (CNC) et les médias, ces derniers ne reconnaissant aucune légitimité du Conseil national de la Communication.
Indiquons par ailleurs que les décisions du CNC sont très souvent classées par la justice, le principal argument des accusateurs est le défaut de qualité de ses membres dont les mandats sont habituellement échus. Pourtant ces membres du Conseil national de la Communication sont nommés par décret du Président de la République.
Innocent D H