25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

C’est dans le cadre d’un atelier de 4 jours organisé à Garoua par le ministère camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof) conjointement avec celui en charge de l’Environnement, appuyés par la coopération allemande GIZ. Il est question de permettre à ces hommes et femmes de médias de produire des émissions pour mieux sensibiliser les communautés sur la nécessité de la préservation des paysages et forêts.

 

Zone à écologie fragile, la région du Nord subit de plein fouet les conséquences des actions humaines néfastes sur son couvert végétal. Il s’agit notamment du notamment du phénomène de déforestation, une problématique majeure citée en première ligne des facteurs du changement climatique. « Notre feuille de route consiste au reboisement et la restauration de ces paysages forestiers. Parfois, nous avons des problèmes de sensibilisation et avons besoin des radios locales pour porter le bon message aux populations », déclare Agnès Ebengne Ngale, chef section forêt à la délégation départementale des forêts et de la faune de la Bénoué.

Les animateurs des stations radios venus des régions du Nord et de l’Extrême-Nord s’abreuvent à la bonne source des techniques de protection des paysages et forêts afin de mieux édifier les communautés. Pour Mama Abakaï, expert en agriculture, cet atelier est d’une importance capitale, « C’est pour que les modèles que nous avons implantés dans nos parcelles puissent servir d’exemple aux autres communautés. Ces exemples d’abord dans l’alignement, dans la propreté des champs, dans les techniques mêmes d’irrigation ». Un atout que Hapsatou animatrice de radio dans l’Extrême-Nord partage, « la région de l’Etrême-Nord et du Nord sont menacées par ce problème de dégradation du sol, ce problème environnemental. Ce qui fait nous avons moins de rendement sur le plan agricole et économique ».  

L’atelier de Garoua initié par le ministère des Forêts et de la Faune de concert avec celui de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable avec l’appui de la GIZ, va permettre aux participants d’élaborer un calendrier de production et de suivi des émissions radiophoniques sur un an.

Innocent D H

 

Financé à hauteur d’un demi-million de dollars, soit plus de 250 millions de francs CFA par la Banque islamique de développement (BID), les travaux de construction de ces logements sociaux évoluent de façon soutenable. C’est le constat fait par un groupe d’experts de cette organisation non gouvernementale du groupe Al-Khuraiji en Arabie Saoudite, au cours d’une descente effectuée sur le site en présence de l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé.

 

A Pitoa, sur le site où sortent progressivement de terre les 100 appartements, dotation de l’ONG Islamic Help en partenariat avec le gouvernement camerounais, les ouvriers ont le cœur à l’ouvrage, et les travaux évoluent à rythme normal.  Selon le cahier de charges du projet, chaque appartement est composé de trois chambres, deux toilettes, une cuisine et un salon. Le chantier doit être livré au plus tard en juin 2021. Des infrastructures qui, une fois achevées vont à coup sûr améliorer l’accès des populations démunies aux logements sociaux dans cette partie du pays. « Je dois indiquer afin nul n’en ignore. Ces logements sont destinés aux pauvres, c’est-à-dire aux démunies de l’arrondissement de Pitoa qui ont déjà été recensés. Nous attendons seulement la finition des travaux pour loger ces couches sociales », précise Bouhari Ibrahima, 1er adjoint au maire de la commune de Pitoa.

Et pour que ces logements sociaux en construction soient livrés dans les délais, l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé a invité le chef du chantier, ainsi que l’ensemble des maillons du projet à être méticuleux et à travailler en collaboration avec les autorités locales. « Sur une trentaine de blocs, 18 sont déjà implantés et sur le site les manœuvres et autres techniciens sont à pied d’œuvre. Nous pensons qu’avec les moyens qu’ils vont doter et mettre à la disposition des conducteurs des travaux, nous arriverons à terme dans la limite de la date impartie », constate Simon Sombé.

Plus de 250 millions de francs CFA, c’est le montant de l’enveloppe mise à disposition par la Banque islamique de développement pour la réalisation de ce projet.

Innocent D H        

Elles ont été prises sur les plans des Politiques Publiques, administratifs, Législatifs et Réglementaires, au regard de l’amplitude et la récurrence des accidents sur la route, de même que leurs conséquences importantes sur le plan humain, sanitaire, économique, financier et infrastructurel.

 

Quelques unes de ces recommandations

Matérialiser davantage les zones arrêts bus et taxis dans la ville; -

Créer des Centres de secours et des Hôpitaux de référence le long des axes du triangle de la mort (Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé);

Doter les unités de Gendarmerie nationale en matériels spécifiques de lutte contre l’insécurité routière, notamment les moyens roulants, motos lourdes, radars, éthylotests et autres matériels de pré signalisation;-

Sensibiliser les usagers sur la nécessité de se soumettre au contrôle de la Gendarmerie nationale;-

Renforcer les plateaux techniques des hôpitaux de districts et en médecins spécialistes le long des axes accidentogènes;-

Renforcer les compétences en soins traumatologiques et urgentistes du personnel médical dans les hôpitaux de districts;-

Déployer les agents de la CONAC dans chaque poste de contrôle de police en zone urbaine et sur les axes lourds;-

Rendre obligatoire la trousse de 1 ers soins dans tous les véhicules ;

Prescrire aux employeurs, une évaluation régulière des aptitudes des chauffeurs;-

Instituer les tests inopinés du taux d’alcoolémie lors de contrôle de police sur les grands axes routiers;-

Rendre le port de ceinture de sécurité obligatoire pour les toutes les places assises dans les véhicules de tourisme et les bus;-

Allouer les allocations des budgets de fonctionnement aux équipes de prévention et de sécurité routière;-

Appliquer un abattement préférentiel sur les droits de douane pour des véhicules disposant de caractéristiques de sécurité;-

Prioriser le financement des projets d’investissement d’infrastructures routiers;-

Veiller au financement effectif et au suivi des programmes d’entretien et de sécurité routière exécutés le Fonds Routier;-

Sensibiliser et intégrer les enjeux de la sécurité routière à toutes les étapes de développement des infrastructures routières (planification, conception, exploitation);

Mettre sur pied des mécanismes de prise charge sanitaire et psychologique rapide et d’indemnisation à court termes des victimes de catastrophes liées à la circulation routière, inciter les familles des victimes à se constituer en collectifs;-

Réglementer les horaires de circulation des gros porteurs en zone urbaine et veiller au strict respect du seuil de charge;-

Encadrer les voyages de nuit en ce qui concerne le transport en commun;

Instaurer le système de retrait de permis provisoire ou définitif pour les conducteurs dont la responsabilité serait établie dans un accident de circulation;

Organiser le mode de transport en motos taxis et veiller au respect de la réglementation en vigueur qui régit ce secteur;-

Règlementer la circulation des poids lourds en zone urbaine;-

Réguler le secteur des assurances et la procédure d’indemnisation en cas de sinistre;-

Règlementer la durée maximale de conduite autorisée pour les conducteurs des véhicules de transport en commun…

 Activités parlementaires au Cameroun : « Les intervenants et leur rôle dans la sécurité routière »

 

Nicole Ricci Minyem

 

La nouvelle, qui est tombée il y a quelques heures, sonne comme un ouf de soulagement, après la circulation des images insoutenables  de l’ancien directeur général de la Cameroon Radio and Télévision sur la toile.

 

On y voit l’universitaire, nourrit à la petite cuillère certainement par un proche parent, très amaigri et vieilli. Le poids de l’âge ? Se questionnent certainement, tandis que d’autres estiment qu’il s’agit beaucoup plus des conditions dans lesquelles le Professeur Gervais Mendo Ze était incarcéré.

Un prisonnier silencieux

Qui, au contraire des autres personnalités de l’opération dites Epervier, n’a jamais réclamé aucune clémence. C’est en Novembre 2014 qu’il avait été interpellé, après un bref passage au sein Gouvernement, en tant que  ministre délégué auprès du ministre de la Communication.

L’ancien Directeur Général de la Crtv était poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation et, à la fin de multiples procès, il a finalement été reconnu coupable de détournement des fonds publics ; Notamment du décaissement de 116 millions FCFA, puis de 205 millions FCFA et de 20 millions sur la redevance audiovisuelle. La cour l'a également inculpé de payer la somme de 15 milliards de frs CFA.

Pendant que ses avocats se préoccupaient de tout ce qui concernait ses affaires en justice, le haut commis de l’Etat a su s’organiser, afin de faire face à sa nouvelle condition de vie, comme le laisse entendre cette garde prisonnière qui s’est confiée sous anonymat, heureuse de savoir que le Professeur Gervais Mendo Ze va bénéficier de la grâce présidentielle.

« Il était très proche, surtout des jeunes gens qui, sous sa direction, ont accepté de s’inscrire à la chorale. Il était d’un abord facile, pas comme ses autres collègues, toujours prêt à rendre service, à donner un petit conseil lorsqu’il est sollicité. On sentait qu’il souffrait véritablement de sa déchéance mais, aucun cri de lamentation n’a jamais franchi ses lèvres, au contraire ;

D’ailleurs, il lui est arrivé d’aller encourager ceux des prisonniers de l’opération Epervier qui entraient en prison après lui. Cette grâce nous fait plaisir ».

De quoi souffre véritablement le Professeur Gervais Mendo Ze ?

Les médecins n’ont pas voulu donner la moindre information, quant au mal qui ronge cet agrégé de linguistique et de stylistique française, qui a intégré le corps enseignant de la faculté des lettres de Yaoundé en 1974 à moins de 30 ans après un doctorat d’Etat en 1984 à Bordeaux.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le ministre camerounais de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie affirme que la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves.  Les valeurs des plantes médicinales mises en exergue alors que les effets secondaires du vaccin Astra Zeneca continuent d’alimenter les polémiques à travers le monde. 

 

Au Cameroun, l’apport de la médecine traditionnelle dans la lutte contre la pandémie du coronavirus est reconnu par le Gouvernement. Elle qui a d’ailleurs permis à plusieurs patient de recouvrer la santé depuis la survenue de la maladie dans le pays en mars 2020. Et à ce niveau personne ne peut ignorer les bienfaits du protocole anti-Covid mis sur pied par l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda qui a fait ses preuves.

Jeudi dernier, 18 mars 2021 dans la salle des conférences du ministère de la Santé publique a eu lieu une concertation entre le Dr Manaouda Malachie, les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Dans son propos introductif, le Minsanté a souligné que depuis le début de la riposte, la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves. Le membre du gouvernement a aussi reconnu que la maîtrise de la pandémie dans sa première phase est la résultante de la conjugaison des efforts de la médecine traditionnelle et de la médecine conventionnelle.

Une intervention saluée par les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Ceux-ci par la même occasion accordent un intérêt particulier à la démarche du patron de la santé publique au Cameroun. Ils ont souhaité que leurs rendements soient appréciés à sa juste mesure, mais aussi, que des appuis financiers leurs soient accordés pour pouvoir mener à bien leurs recherches et la production de leurs médicaments pour le bien des populations.

Au terme des échanges francs, modérés par le secrétaire général du Minsanté, les participants ont formulé plusieurs propositions aux rangs desquels : la référence systématique des urgences de Covid-19 dans les formations sanitaires par les acteurs de la médecine traditionnelle, l’autorisation de l’admission dans les formations, sous leur forme première des recettes et médicaments de la médecine traditionnelle pour la réalisation des essais cliniques, l’accompagnement des acteurs de la médecine traditionnelle sous la forme d’un soutien budgétaire etc.

Innocent D H

L’annonce est faite par le ministre Gaston Eloundou Essomba dans un communiqué officiel rendu public ce mardi, 23 mars 2021. Il s’agit d’une mission d’évaluation de la situation de la fourniture de l’énergie électrique sur le Réseau interconnecté nord qui intervient sur haute instruction du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

 Cette mission d’évaluation qu’effectue le ministre de l’Eau et de l’Energie dans le septentrion à compter de ce 24 mars 2021 à en croire le communiqué, fait suite à la persistance des délestages dans cette partie du pays, et ce en dépit de l’opération de transfert de 20 MW supplémentaires vers le septentrion, décidé en décembre 2020 par le gouvernement, dans l’optique d’atténuer le déficit en énergie électrique, gros calvaire pour les populations.

Indiquons selon les experts que la persistance des délestages dans les régions septentrionales, n’est guère surprenante, si l’on s’en tient au coût de l’opération. En effet, l’on apprend que, les consommations de carburants pour la fourniture effective de ces 20 MW supplémentaires devraient coûter environ 2,2 milliards de FCFA chaque mois.

Une dépense asphyxiante qui laisse donc présager des interruptions régulières dans la fourniture du service. A ce coût exorbitant à injecter dans la consommation du carburant s’ajoute, l’hydrologie de cette partie du Cameroun qui a conduit à un quasi-assèchement du barrage de Lagdo, infrastructure majeure à partir de laquelle est alimentée le septentrion.

Cette mission d’évaluation va certainement permettre cette fois-ci au ministre de l’Eau et de l’Energie de poser avec beaucoup d’attention le diagnostic sur les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ces délestages à répétition dans le nord Cameroun. Une situation qui a d’ailleurs déjà causé d’énormes dommages aux ménages et opérateurs économiques qui broient du noir dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.

Innocent D H

La commune de Njombe-Penja fait savoir que le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement.

 

Les choses se précisent pour le deuil de Paul Eric Kingue le maire de la Commune de Njombe-Penja. La Commune de Njombe-Penja vient de faire savoir à la communauté nationale et internationale que l’homme politique sera inhumé demain mercredi 24 mars 2021.    

« La Commune de Njombe-Penja a la profonde douleur d’annoncer à l’opinion Nationale et Internationale et à tous ses partenaires, le décès de Monsieur Paul Éric KINGUE, Maire de la Commune de Njombe-Penja, Vice-Président des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), Président National du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) et promoteur de la télévision SCHOOL TV AFRICA. Décès survenu ce lundi 22 mars 2021 à Douala des suites de maladie. Le programme des obsèques sera disponible ultérieurement », peut-on lire dans l’annonce de la mairie.

Il convient de rappeler que le maire Paul Eric Kingue est décédé dans les premières heures de la journée d’hier lundi 22 mars 2021. Il est mort à l’hôpital militaire de Douala où des sources affirment qu’il y avait été admis depuis une semaine, en situation d’urgence. Le sous-préfet de l’arrondissement de Njombe-Penja a personnellement supervisé les travaux de creusage de la tombe qui va accueillir le défunt maire. Cette tombe est creusée à Mpoula, son village natal, c’est une petite localité située à 7 km de Penja. A Mpoula, l’ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto à l’élection présidentielle de 2018 devenu avant sa mort son farouche opposant, reposera à côté de sa mère et de son fils Paul Eric Kingue Junior, décédé quand il était encore en détention à la prison centrale de New Bell, en 2008.    

Du fait de la pandémie, selon des sources familiales, les autorités ont insisté sur les mesures édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Ces mesures à respecter sont qu’il est proscrit un rassemblement de plus de 50 personnes..

 Décès de Paul Eric Kingue : la recommandation de Maurice Kamto aux militants du Mrc

 

Liliane N.

Face aux multiples déviances, dépravations des mœurs et autres perversions dans lesquelles semblent de plus en plus plonger la jeunesse scolarisée, l’homme des médias arbore sa casquette d’enseignant, d’éducateur afin de faire une froide critique de la situation et proposer ce qui lui semble la solution la mieux adaptée afin de sortir de ce malheur.  

 

« L'environnement socio-éducatif au Cameroun est, de plus en plus, pollué par des déviances sociales. Délinquance, criminalité, consommation des drogues, tournage des vidéos érotiques et pornographiques sont, entre autres, des pratiques a-sociales auxquelles les jeunes se livrent sans discontinuer. 

En dépit des sanctions infligées, de temps en temps, à ces jeunes, les excroissances sociales continuent de perdurer dans plusieurs milieux socio-éducatifs.

Ces dernières années, la société camerounaise contemporaine est marquée par la perdition des jeunes sans que des mécanismes coercitifs de contrôle social appliqués n'aient un impact social positif sur la mutation de leurs comportements. 

Au quotidien, l'on affuble des étiquettes négatives, voire péjoratives à cette jeunesse qui ne demande qu'une seule chose : être bien éduquée. Question de se conformer à la morale sociale et à l'éthique républicaine.

Savons-nous que c'est la société qui, d'un animal borné et stupide, fit un être rationnel et intelligible ? Cette question cruciale incline, sans conteste, à soutenir la thèse suivant laquelle la progéniture scolaire, aujourd'hui vouée aux gémonies, est le reflet des échecs quotidiens.

La jeunesse scolaire, aujourd'hui condamnée, est le prototype d'une société de contre-valeurs, où l'interdit s'est érigé en permis. Ces adolescents sont la conséquence de l'abandon par des parents englués dans leurs contraintes socioprofessionnelles quotidiennes.

Du coup, les enfants, à la base, sont exposés aux médias, aux technos médias, ainsi qu'aux groupes de pairs générateurs de nouvelles normes de socialisation et de fantasmes érotiques et pornographiques.

Dans un monde globalisé, où les jeunes ont une capacité d'éveil critique, ils ont la propension à découvrir, à expérimenter et à théâtraliser une pluralité de modalités liées à la perversité mondaine: proxénétisme ; prostitution ; schilling; partouze ; homosexualité ; lesbianisme ; jeux de hasard et, pour couronner le tout, banditisme. 

 Dépravation des mœurs au Cameroun : Un réseau d'élèves présumés acteurs de partouze démantelé à Yaoundé

Dans un contexte où l'école, instance de socialisation secondaire, ne dispose plus des enseignements de la morale d'antan, lesquels sont, aujourd'hui, rem- placés par des cours d'éducation à la citoyenneté, des cadets sociaux reflètent l'échec de la socialisation des parents, des éducateurs et des auxiliaires de l'éducation. 

Ces échecs qui, une fois de plus, ont, par exemple, arraché la vie à des adolescents au lycée bilingue de Pk21, l'un mort et l'autre condamné à vivre avec le sang sur ses mains, celui de son camarade de classe qu'il a poignardé à mort. 

Face à cette triste réalité, il devient plus qu'urgent de saisir le taureau par les cornes, en proposant des solutions susceptibles de remédier au délitement de la morale et de l'éthique de la société. Le réarmement moral s'impose à l'ensemble des maillons de la chaîne éducative ».

 

N.R.M

 

Au regard des multiples réactions suscitées d’abord par l’ « éviction » du « Biyaiste »  de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, puis par son affectation dans le chef lieu de la Région du Nord, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans des analyses que, le Cadre en service au ministère de la Communication considère comme un « amalgame saupoudré de toute son abjection ».

 

 

« Censeurs autoproclamés et autres pourfendeurs du renouveau national en font désormais une véritable prise de guerre !

L'amalgame s'étale dans toute son abjection et l'empressement de brocarder le pouvoir de Yaoundé en rajoute à la confusion...

Comprenons-nous bien, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l'extrême-Nord, à l'instar des sept autres régions du pays, sont consubstantielles au renouveau national !

Elles sont et demeurent au cœur du renouveau et de son très illustre promoteur !

Nul n’utilisera ces zones géographiques comme objet de manipulations politiciennes ou d'instrumentalisation de l'opinion.

Disons très simplement les choses, l'Etat recrute son personnel, toutes disciplines confondues (sans prendre des témoins dans l'opinion), les usages, la pratique et les mécanismes du service public l’attestent, le déploiement sur l'ensemble du territoire national des agents publics de tous ordres, est un principe administratif quasiment sacré.

Le chef qui nomme ou qui affecte, c'est aussi lui qui « relève des fonctions », re-nomme ou « réaffecte », etc.

Le reste du débat, dès lors, a un réel parfum d'intox, de mauvaise foi au diable, voire d'attaques politiciennes.

On se comprend ».

Les commentaires, analyses et ce « cafouillage » ne sont–il pas entretenus par les sorties du Professeur Charlemagne Messanga Nyamding lui-même ?

Depuis son passage au Secrétariat d’Etat à la Défense, le cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, dans certains textes dont la rédaction lui est attribué, se dit victime d’un « acharnement »

Un exemple

« La situation est très grave en ce moment. Depuis mon audition au SED (Secrétariat d'Etat à la Défense) le 09 mars dernier, aucun jour ne passe sans que je ne reçoive des menaces de mort ou des intimidations administratives.

Cet acharnement doit s'arrêter car jusque là rien ne justifie une telle hostilité tourbillonnante vis-à-vis de moi. J'ai tout donné à mon pays et à mon parti le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) allant même jusqu'à perdre une partie de ma vue, jusqu'à perdre mon meilleur ami Charles Ateba Eyene et bien d'autres choses sur le champs de bataille politique.

A l'heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous confirme qu'ils n'ont qu'une seule intention, c'est de m'assassiner... J'ai vraiment l'impression de rêver face à cet acharnement. M'imposer ce qu'ils veulent faire là n'est pas humain ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Pour résoudre le problème de dépravation des mœurs, le Réseau des femmes parlementaires du Cameroun préconise l’organisation d’une session plénière spéciale qui associerait l’ensemble des élus, les leaders d’opinion (prêtres, imams, chefs traditionnels, etc.), mais aussi le ministère des Affaires sociales, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le ministère de l’Education de Base.

En présence de Nalova Lyonga la ministre des Enseignements secondaires, les femmes députés de l’Assemblée nationale réunies hier 22 mars 2021, ont exprimé leur préoccupation par rapport au phénomène de la dépravation des mœurs, qui prend des proportions inquiétantes dans nos établissements scolaires. Avant de faire des suggestions qui visent la résolution de ce problème, elles ont eu droit à une présentation de la situation qui prévaut. Les réseaux sociaux ont été identifiés comme étant une source du problème. Les élèves du Lycée classique de Nkolbisson, du Lycée général Leclerc et du Collège Jean Tabi conviés aux discussions, ont mis en accusation des parents absents, qui confient l’éducation de leurs enfants aux réseaux sociaux.

Laurentine Koah Mfegue, la présidente du Réseau des femmes parlementaires du Cameroun par ailleurs doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, a préconisé l’organisation d’une session plénière spéciale qui associerait l’ensemble des élus, les leaders d’opinion (prêtres, imams, chefs traditionnels, etc.), mais aussi le ministère des Affaires sociales, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le ministère de l’Education de Base.

Les autres participants à la réunion ont également suggéré une mise à niveau des capacités des conseillers d’orientation, une meilleure régulation des réseaux sociaux, la limitation d’accès à certains site internet et une plus grande implication des parents dans l’éducation de leurs parents.

Liliane N.

Page 215 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01