Le député du Social democratic front Joshua Osih donne comme preuve de son affirmation, le fait qu’en période électorale, même le RDPC fait recours au Conseil constitutionnel et aux chambres administratives.
Sur les antennes de Radio Equinoxe, Joshua Osih le premier vice-président du Social democratic front (SDF) est revenu sur la création d’une plateforme républicaine, qui doit travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. Joshua Osih qui fait partie des leaders de partis politiques de l‘opposition qui ont signé le communiqué sanctionnant leur rencontre, indique que réviser le code électoral c’est une bonne chose même pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Parce que, a-t-il cité comme exemple en 2013, il y a eu 340 recours en annulation devant le Conseil constitutionnel et les chambres administratives.
«Devinez quoi, l’immense majorité de ces recours venait du RDPC. Ça veut dire que même le RDPC n’est pas d’accord avec le Code électoral actuel. Parce que voyez-vous, quand le Code électoral est bon, ce n’est qu’une infime partie des candidats qui déposent des recours», a-t-il déclaré.
Toutefois, Joshua Osih a tenu à faire une précision par rapport à la rencontre inter-partis qui s’est produite le 1er avril 2021 et à laquelle il a pris part.
«Il ne s’agit pas de mettre ensemble ou de fusionner des partis politiques. Il ne s’agit pas de développer une harmonie parfaite entre tous les acteurs politiques. Il s’agit de mettre ensemble tous les points de convergence. Voila l’exercice. Et cet exercice n’a pas besoin de passer d’abord par un exercice où on solde le passé ou un exercice de réconciliation. Vous pouvez être en désaccord avec un acteur politique sur son approche politique mais sur le Code électoral nous nous reconnaissons. C’est la raison pour laquelle nous avons tous signé. Aujourd’hui, au moins 80% des points que nous réclamons pour améliorer le Code électoral pour le bien du peuple camerounais, nous sommes d’accord dessus», at-il déclaré.
Joshua Osih s’est montré d’accord avec la réaction du Pr Jacques Fame Ndongo qui a indiqué que pour une révision du système électoral, les partis politiques représentés au parlement doivent procéder par un dépôt d’une proposition de loi.
«Il a tout à fait raison. Mais là, il est dans la troisième partie du travail. Pour déposer une proposition de loi, il faut bien l’avoir. Donc vous pouvez considérer que ce que nous sommes en train de faire, c’est de mettre en place cette proposition de loi consensuelle qui représente le souhait d’une majorité des Camerounais. Maintenant, il faudra opposer au Parlement le souhait d’une majorité de Camerounais au frein d’une majorité obèse qui est arrivée au Parlement par le fait de cette loi qui n’est pas juste», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Ils seront proclamés par les membres du Conseil Régional de l’Ouest d’après ce que prévoit la Loi électorale du Cameroun d’après le compte rendu du déroulement du scrutin fait par Erik Essousse, directeur Général d’Elections Cameroon.
Quelques extraits de sa prise de parole à la clôture des bureaux de vote
« L’élection des représentants du commandement traditionnel de la circonscription électorale de la Menoua au Conseil Régional de l’Ouest s’est déroulée dans de bonnes conditions et conformément à la Loi…
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et se sont refermés à 18h ; Les membres des Commissions locales de vote étaient présents dans les trois bureaux retenus et nous avons mis tout le matériel de vote à la disposition des électeurs qui se sont pliés à leur devoir dans le strict respect des mesures barrières mises en place par le Gouvernement afin de barrer la route au Covid 19…
148 électeurs sur 158 inscrits ont pris part à ce scrutin dont deux listes de candidats étaient en compétition pour trois sièges; Chaque électeur a reçu un montant de 50 mille Francs représentants les frais afférents à leur participation au scrutin…
Dès la fermeture des bureaux de vote, les membres de la Commission Locale se sont lancés dans les opérations de dépouillement et de recensement de vote. Tous les résultats seront immédiatement consignés dans les procès verbaux. Les résultats seront connus au plus tard le 6 Avril 2021 ».
En rappel, les chefs traditionnels du département de la Menoua, région de l’Ouest, n’ont pas pris part à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020. La liste de leurs trois représentants avait été rejetée par Elections Cameroon (ELECAM), et cette décision avait été confirmée plus tard par la Chambre administrative de la Cour Suprême, au motif de «non-respect des composantes sociologiques».
Réhabilités par le Tribunal administratif de l’Ouest, ils avaient décidé de saisir par écrit, le Président de la République, afin de dénoncer ce qu’ils ont considéré comme « Une imposture, estimant que la décision de la Cour Suprême ne repose ni sur le droit, ni sur la justice, et que la notion de composantes sociologiques est interprétée au gré des circonstances ».
Toutefois, après moult pourparlers, le calme est revenu et dès le début de l’année tous les candidats ont mené des campagnes de proximité qui ont finalement conduit au scrutin de ce 4 Avril 2021.
Nicole Ricci Minyem
Selon nos informateurs, le ministre Alim Hayatou est décédé ce lundi 5 avril 2021 des suites de maladie.
Le gouvernement et le Cameroun sont une fois de plus endeuillés. Alim Hayatou le secrétaire d’Etat au ministère de la Santé a rendu l’âme ce 5 avril 2021, dans une formation hospitalière dont l’identité n’a pas encore été révélée. Ses proches affirment qu’il a été emporté par une maladie qu’il traînait depuis des mois. Selon des sources de Cameroon info net, ses proches sont actuellement en concertation avec Cavaye Yeguie Djibril le président de l‘Assemblée nationale pour préparer la suite des événements.
Il convient de préciser qu’Alim Hayatou était chargé de la lutte contre les Epidémies et les pandémies au ministère de la Santé. Il occupait ce poste depuis plus de 20 années. Il était aussi le Lamido de Garoua au Nord et président du Conseil des chefs traditionnels du Cameroun. Il avait prêté serment le 23 juin 2020 et avait pris ses engagements au cours d’une audience conduite par le président de Tribunal de première instance de Garoua.
Alim Hayatou était originaire de la région du Nord. Il a vu le jour en 1946 dans la ville de Garoua. Il était un membre de la grande famille Hayatou. Cette illustre personnalité comptait parmi ses frères, Issa Hayatou, ancien Président de la Confédération africaine de football, Sadou Hayatou, ancien Premier ministre du Cameroun, de regretté mémoire. Il faut noter qu’il est le deuxième membre du gouvernement qui meurt en fonction en l’espace d’un mois. Le 8 mars 2021, c’est Adoum Gargoum, le ministre délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le monde islamique, qui a rendu l’âme des suites du covid19, selon les informations de la CRTV.
Liliane N.
Le pape François affirme que le Cardinal Christian Tumi a été un fidèle collaborateur des papes.
Dans sa posture de chef de l’église catholique, le pape François a écrit une lettre à Mgr Samuel Kleda Achevêque métropolitain de Douala, successeur à cette fonction du Cardinal Tumi. Dans cette lettre, le pape dit ce qu’il retient du défunt homme de Dieu qui a quitté la terre des hommes le samedi 3 avril 2021.
«Le Cardinal Tumi marqua de manière inoubliable l’Eglise ainsi que la vie sociale et politique de son pays, s’engageant toujours courageusement pour la défense de la démocratie et la promotion des droits humains. Parvenu à un âge avancé, il resta toujours disponible au service de la paix et de la réconciliation», a écrit le pape François dans sa lettre qui date du dimanche 4 avril 2021.
Pour ce qui est de son service au sein de l‘église catholique, le pape François garde du Cardinal Tumi, l’image d’un fidèle collaborateur.
«Créé Cardinal par saint Jean-Paul II en 1988, il fut un fidèle collaborateur des Papes assumant diverses charges au sein de la Curie Romaine. Que le Seigneur accueille son Serviteur dans sa paix et dans sa joie! En gage de réconfort, en ce temps de Pâques, je vous adresse, Excellence, la Bénédiction apostolique ainsi qu’à la famille et aux proches du Cardinal défunt, notamment aux personnes qui l’ont entouré ces dernières années, et à toutes celles qui prendront part, dans l’espérance de la résurrection, à la célébration des obsèques», a-t-il écrit.
Le pape François a présenté ses condoléances à la famille et aux proches du Cardinal Christian Tumi, ainsi qu’à toute personne qui est touchée par son départ. Aussi le vatican reste dans l’attente du programme des obsèques de l’unique Cardinal du Cameroun.
Liliane N.
Croyant profiter de la veillée consacrée à la célébration de la fête de la Pâques et espérant certainement un relâchement dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces bandits de grands chemins ont reçu une riposte à laquelle ils ne s’attendaient pas
Selon les informations relayées ce dimanche, c’est dans la nuit du 03 au 04 avril que les terroristes de cette secte ont tenté de s’en prendre au poste de Fotokol. Une position de la coalition de la Force Régionale basée non loin de la frontière du Nigeria.
Mal leur en a pris comme le précise le Commandant du Secteur 1 de le FMM, le Général de Brigade Bouba Dobekréo : « L’attaque a été repoussée et la situation est actuellement sous contrôle. Des renforts ont été envoyés sur place et malgré le fait que 11 éléments ont été blessés, nous avons pu préserver nos positions et mis hors d’état de nuire, les assaillants… ».
Enième attaque mais aussi énième défaite
Même s’il arrive que le Cameroun déplore la perte des militaires et des civils comme ce fut le cas à la fin du Mois de Mars 2021, pendant l’attaque menée contre le poste militaire de Dabanga, il n’en demeure pas moins que ce sont des centaines de terroristes qui ont mordu la poussière depuis 2015 ;
Que ce soit au Cameroun ou au Tchad, la Force Mixte Multinationale déploie au quotidien de gros moyens afin de les traquer parfois jusqu’à leurs derniers retranchements.
Des affrontements auxquels ils ne s’attendent pas toujours, ayant choisi depuis le début des attaques sournoises avec notamment des bombes humaines, qu’ils font exploser dans des lieux à forte fréquentation.
L’échec du pouvoir nigérian qui dans certains Etats, n’hésite pas de parler de complicité entre les acteurs politiques et les terroristes
C’est par exemple le cas Babagana Zulum, gouverneur de l'état de Borno qui, dans le cadre d’une interview accordée à nos confrères de la BBC en Novembre 2020, a accusé certains militaires et hommes politiques de saboter la lutte contre les insurgés.
Une réaction qui faisait suite à l’une attaque des plus meurtrières jamais enregistrée au Nigeria contre des ouvriers agricoles dans son État depuis 11 ans, date du début des incursions menées par la secte terroriste.
Un point de vue qu’on est quelquefois tenté d’épouser, étant donné que les éléments de boko haram, repoussés du Cameroun et du Tchad, se retranchent vers ce pays – base arrière de leur mouvement et, malgré le fait qu’ils sont tués par centaines, ils donnent l’impression de se multiplier.
Nicole Ricci Minyem
Selon le leader du Mrc, il s’agit d’une urgence humanitaire à cause de la recrudescence de la pandémie et, de son point de vue, des mesures doivent être prises afin de procéder à la libération immédiate de certains prisonniers.
Pour étayer ses propos, l’homme politique dans la déclaration faite ce dimanche a notamment fait allusion à cette « nouvelle phase de contamination et de décès accrus dus à la Covid-19, qui est désormais plus virulente et plus meurtrière que lors de la phase précédente… ».
Et peut être dans l’optique de confondre le pouvoir en place, il a repris la déclaration faite par le ministre de la Justice – Gardes des Sceaux le 25 Mars dernier, lors de la réunion du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie du coronavirus au Cameroun :
« L’environnement carcéral au Cameroun est caractérisé par la surpopulation et des difficultés à faire respecter les mesures-barrières, notamment la distanciation physique...
La surpopulation carcérale s'accompagne de l’insalubrité et d'une très grande promiscuité qui sont incompatibles avec les règles d’hygiène. Elle favorise l'accumulation et la conjugaison des facteurs objectifs de transmission du coronavirus…
Depuis plusieurs mois, de nombreux cas de prisonniers testés positifs sont rapportés dans diverses prisons à travers le pays. Une étude gouvernementale menée dans 21 prisons sur les 70 que compte le Cameroun, et dont les résultats ont été rendus publics faisait état d'environ 700 détenus contaminés ».
Ces chiffres sont en deçà de la réalité, estime Kamto Maurice
Qui ajoute qu’ « En tout état de cause, ils sont aujourd'hui dépassés. Il est très préoccupant de constater qu'aucune statistique fiable ne peut être donnée par le Gouvernement sur le taux réel d'infection dans les prisons et par conséquent de décès suite à la Covid-19…
La pénurie des tests Anti-Covid-19 à travers le pays, y compris dans les aéroports, est aujourd'hui connue de tous. C'est consciente de cette situation critique dans les prisons, que l'Administration a décidé d'un certain nombre de mesures, dont la limitation des visites aux détenus…
Malheureusement, cette mesure est vécue comme une punition par ces derniers. De plus, elle n'est pas la solution appropriée au défi sanitaire actuel en raison de la surpopulation carcérale à cause de laquelle la propagation de la Covid-19 prend un tour dramatique dans les prisons ».
Un clin d’œil à ses camarades détenus
Toutefois, avec cette constante référence aux organismes internationaux et cette fois, il fait siens, les propos de Michelle Bachelet - Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme :
« Les personnes détenues uniquement en raison de leurs opinions politiques ou pour d’autres formes d’activisme en faveur des droits de l’Homme ne devraient certainement pas être traitées plus sévèrement ou exposées à un plus grand risque…
J’appelle à la libération inconditionnelle des défenseurs des droits de l’Homme, des manifestants pacifiques, des avocats, des prisonniers politiques et de toutes les autres personnes privées de leur liberté pour avoir exprimé leurs opinions ou exercé leurs droits de toute autre manière… ».
Ses propositions
« Dans la perspective de cette libération humanitaire désormais vitale, je propose que soient examinés les cas des personnes suivantes :
les personnes âgées, les sujets porteurs de comorbidité, les auteurs de délits mineurs, les délinquants primaires auteurs de délits mineurs, les mineurs auteurs de délits, les femmes enceintes, les auteurs de détournements de deniers publics disposés à restituer les sommes détournées, les personnes qui attendent désespérément d'être jugées, parfois au-delà des délais fixés par le Code de procédure pénale, les personnes arrêtées dans cadre de la guerre civile dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, les journalistes, les lanceurs d'alerte, les militants et sympathisants du MRC arrêtés dans le cadre les Marches Pacifiques organisées le 22 septembre 2020, et plus généralement, tous les prisonniers d'opinion ».
Il finit ses propos en affirmant que : « Ne pas prendre la décision humanitaire qu'impose la situation actuelle dans nos prisons face à cette nouvelle vague de la Covid-19 reviendrait à laisser volontairement se développer un foyer objectif de propagation du coronavirus et, par conséquent, favoriser la persistance, voire l’aggravation de l’épidémie en cours au Cameroun ».
N.R.M
Le Cardinal Christian Tumi a rendu l’âme le 3 avril 2021, dans la ville de Douala.
Selon des informations rendues officielles, c’est des suites de maladie, que le Cardinal Christian Tumi est décédé. Il est mort à la polyclinique IDIMED située dans la ville de Douala. Il y avait été interné depuis une semaine déjà.
Après l’annonce de sa mort, une vidéo présentant sa dépouille a circulé sur la toile, provoquant ainsi la colère de ses proches, connaissances et autorités. D’ailleurs le Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé a condamné cet acte et a ouvert une enquête qui doit sanctionner les auteurs.
«Dans ces moments de compassion, suite au décès du Cardinal Tumi, il est inacceptable que des images qui violent son intimité soient diffusées. Une investigation a été prescrite pour établir les responsabilités à cet effet. Nos sincères condoléances à l’Eglise Catholique. RIP», a déclaré le ministre de la Santé.
Il faut savoir que Christian Wiyghan Tumi était l’unique Cardinal du Cameroun. Il s’est illustré dans la recherche d’une sortie de crise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Le portrait que lui a consacré Culture Ebene, indique qu’il a été ordonné prêtre le 17 avril 1966 pour le diocèse de Buéa. Il est allé poursuivre sa formation en sciences de l’éducation au Nigéria puis à Londres (Grande-Bretagne). Il a étudié la théologie à l’Institut catholique de Lyon (France) où il a obtenu une licence. Il a eu son doctorat en philosophie à l’Université de Fribourg (Suisse).
De retour au Cameroun, il a été nommé Recteur du grand séminaire régional de Bambui dans l’archidiocèse de Bamenda. Il a été Evêque de Yagoua et a été consacré le 6 janvier 1980 par le pape Jean-Paul II en personne. Le 19 novembre 1982, il est devenu Archevêque coadjuteur de Garoua, diocèse dont il est devenu Archevêque le 17 mars 1984. Enfin, il a été Archevêque de Douala le 31 août 1991, jusqu’à sa retraite.
Liliane N.
Le député Jean-Michel Nintcheu s’en prend cette fois-ci à son camarade Joshua Osih pour s’être récemment associé à des leaders de partis politiques de l’opposition, qui ont mis sur pied une plateforme républicaine pour travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun.
Le député Jean-Michel Nintcheu n’est pas contre l’initiative portée par certains leaders de partis politiques de l’opposition, qui veulent travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. D’ailleurs dans le communiqué presse parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, il indique qu’il salue cette action. Ce qu’il dénonce, c’est la présence du député Joshua Osih son camarade parti dans ladite initiative.
«…Le comité exécutif régional déplore qu’un membre dont l’auto exclusion a été constatée en date du 21 mars 2021 (article 8.2), ait été associé à une initiative aussi délicate qui engage la crédibilité, la légitimité et la notabilité du SDF sans aucune concertation préalable», a écrit l’honorable Jean-Michel Nintcheu dans son communiqué.
Il faut rappeler que depuis un temps, les députés du SDF Jean-Michel Nintcheu et Joshua Osih sont à couteaux tirés. Le premier des élus du parti de la balance suscité a dénoncé le fait que le deuxième se soit associé à des parlementaires qui ont écrit une correspondance au gouvernement américain pour indiquer que la souveraineté du Cameroun est non négociable. Aussi dans ladite correspondance, ils demandaient le rapatriement des camerounais en situation irrégulière aux Etats-Unis.
Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu se sont livrés à une véritable guerre épistolaire qui selon des indiscrétions a pour base, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du SDF.
Liliane N.
La toile en est inondée depuis l’annonce aux premières de cette matinée du 3 Avril, de la mort du tout premier cardinal camerounais.
Une nouvelle tristement confirmée par Monseigneur Samuel Kleda -Archevêque de Douala au cours d’une messe à la Cathédrale Saint-Pierre-et-Paul
Honorable Cabral Libii – président du Pcrn
« Cardinal Christian Tumi, rendre l'âme au moment où votre famille religieuse célèbre la promesse de la résurrection de Jésus que vous avez servi votre vie durant, est une indicible GRÂCE.
Allez-y sans regrets, vous avez combattu le bon combat et engendré spirituellement de vaillants combattants. Depuis 2004, date de notre première rencontre à Douala, je me suis abreuvé sans discontinuer, à bonne source. L'honneur était le mien d'être votre Vice-président de Commission lors du Grand Dialogue National en 2019 (15 ans plus tard).
A chacun de faire sa part. Vous avez fait la vôtre.
Nous rendons GRÂCE à DIEU pour votre vie ».
Michèle Ndocki
« Quelle perte ! Respect révérence, mécontentement, colère, critique, méfiance, chantage, menace, honneur, trahison, vous avez tout eu. Et tu t’en es remis avec une grandeur et une sérénité qui transparaissaient de plus en plus dans ta voix qui s’adoucissait avec les années.
Tu as grandi en voyant notre Terre bien – aimée devenir un pays, et tu es parti en la voyant se déchirer. Et pendant tout ce temps, d’où que nous venions, nous venions à vous pour chercher des conseils, des directives, de l’aide, la paix intérieure, des bénédictions, du confort, du réconfort, du repos, ou simplement un peu de temps loin de l’agitation extérieure.
Vous avez tout obtenu. Et vous nous avez montré que celui ou celle qui choisit d’être le berger d’un peuple ne doit pas en attendre moins.
Surtout s’il/ elle a l’ambition d’en être un(e) grand (e). Notre seul et unique Cardinal, en vous nous avions le meilleur berger du peuple dont nous pouvions rêver.
Vous avez laissé derrière vous tant de choses dans cette assiette que nous appelons Cameroun. Nous aurions pu utiliser un peu plus d’aide. Vraiment.
Mais tu mérites le reste. Na selele, na selele, londo di be wa musima, bis ope le mbusa. Nos propres mots pour dire « repose en paix ».
Maurice Kamto - président du Mrc
« J'ai appris avec une grande tristesse le décès de Son Éminence le Cardinal Christian Wiyghan Tumi, premier Camerounais parvenu à ce très haut niveau de distinction et de responsabilité au sein de l'Eglise Catholique romaine, survenu au petit matin du samedi 03 avril 2021.
Cette disparition est une énorme perte pour sa famille biologique, l'Eglise Catholique et toutes les âmes de bonne volonté au Cameroun et dans le monde.
En mon nom personnel et celui des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), je présente mes condoléances les plus attristées et ma compassion émue à sa famille et à l'Eglise catholique qu’il a servie avec un total dévouement.
Dans le respect du caractère laïc de l'État, que n'a pas fait Son Éminence le Cardinal Christian Tumi au début des années 1990 pour que le Cameroun abandonne le monopartisme et rétablisse le pluralisme politique aboli depuis 1966.
Pendant les années dites de « Braises », il a, malgré de nombreux obstacles internes, fait de la Conférence Nationale des Evêques du Cameroun une conscience morale audible, un acteur important dans la lutte pour des élections libres et transparentes, l’application de l’article 66 de la Constitution pour la lutte contre la corruption, et la résolution du problème anglophone qu’il expose clairement dans son livre Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf, publié en 2011.
L'engagement personnel de son Eminence le Cardinal Christian Tumi pour un Cameroun libre et démocratique où l'État de droit et les droits humains sont effectivement respectés a longtemps amené l'aile la plus radicale du régime à le présenter comme un opposant politique acharné du régime, faisant de lui « l’aumônier des opposants » pour le dénigrer et le discréditer, lui prêtant par ailleurs et de façon mensongère et récurrente l'intention de vouloir accéder à la tête de l'État.
Cet acharnement n'a pas découragé le Cardinal Christian W. Tumi dans ses efforts pour contribuer à établir dans notre pays un jeu politique apaisé et une société de justice. Il a vraiment prêché sans relâche l'amour entre ses compatriotes et la paix dans son pays.
Le Cardinal Christian W. Tumi s'en va assurément avec le dépit de voir les Camerounais tuer d'autres Camerounais dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest de notre pays. Il a pratiquement tout tenté pour éviter la survenance du conflit armé en cours dans ces deux régions : conseils, appels à l'apaisement des cœurs, offres de bons offices, etc. ;
Il n'aura rien négligé. Au grand malheur de notre pays, ses efforts ont été méprisés par les extrémistes du régime qui ne lui ont jamais permis de rencontrer le Chef de l’Etat malgré sa demande incessante.
Plusieurs fois, il a été pris en otage par les rebelles sécessionnistes, malgré son grand âge et son état de santé fragilisé par le temps.
Le décès de cet illustre compatriote doit amener ceux qui dirigent le pays aujourd'hui à se ressaisir. Son Éminence le Cardinal Christian Tumi incarnait parfaitement la réunification et le bilinguisme camerounais. Il laisse une œuvre immense pour son Église, son pays et le monde.
Le plus grand hommage officiel que le pouvoir en place pourrait lui rendre, maintenant qu'il s'en est allé, c'est de mettre un terme à la guerre civile inutile que se livrent les Camerounais dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le pouvoir, qui gagnerait ainsi une certaine hauteur, viendrait ainsi honorer la grandeur et la mémoire d'un homme de foi qui a aimé son Dieu et son prochain.
Sa vie fut un témoignage. Que sa mort soit une révélation. Que son âme repose en paix ».
N.R.M
Lorsqu’on peut avoir au plus 18 jours d’énergie électrique par mois, et qu’au bout de trente jours, on vous dépose une facture de 45 mille francs à payer, alors qu’il ne s’agit que d’un domicile privé, il y a lieu de se questionner. Un exemple de ce qui est assez représentatif de ce que les Consommateurs Camerounais sont obligés de débourser s’ils espèrent bénéficier ce serait que de ce service minimum.
Doit-on dès lors considérer que les sommes ainsi perçues auprès des ménages servent à financer la pléthore des projets annoncés par le Gouvernement, du moins pour ceux inscrits dans le plus ou moins court terme ?
Puisque devant les hommes et femmes des médias, le Minee n’a pas manqué, entre autres d’évoquer :
Le remplacement de 53000 poteaux bois défectueux par des supports en béton en 2021- L’acquisition en 2021 de 11 nouveaux transformateurs par la Sonatrel pour le renforcement des postes sources de Yaoundé et Douala – Le démarrage cette année toujours des travaux de construction de 230 km de lignes de distribution en souterrain pour améliorer la qualité de service dans les villes de Yaoundé et de Douala…
Lom Pangar - Memve’ele et autres n’ont pu ternir leurs promesses
Car, si l’on en est encore à parler des dégâts que les feux de brousse, les champs d’eucalyptus et la vétusté des poteaux électriques sont les principales causes pour lesquelles sont privés de ce service de base.
Qu’on en soit encore à rappeler
À l’Agence de Régulation du secteur de l’Electricité d’exercer son devoir régalien qui est de : « Veiller au strict respect par l’opérateur ENEO du règlement du service public de l’électricité » ;
Ou encore
« D’instruire à la Sonatrel de finaliser l’abattage de tous les arbres hors corridor qui pourraient dans leur chute endommager les lignes de transport d’électricité… ».
Mais aussi à Eneo, en ce qui concerne les problèmes liés à la distribution :
De Renforcer ses équipes d’intervention lors d’incidents et de réduire les délais d’intervention bref d’augmenter sa réactivité – D’Accélérer le processus de remplacement des poteaux bois par des poteaux en béton- De Nettoyer systématiquement au bulldozer les emprises des lignes envahies par la végétation – De Renforcer l’offre de production de 20 MW supplémentaires dans le RIN avant le 12 avril 2021 - De Prendre en charge l’exploitation et la maintenance des centrales thermiques construites par les mairies pour réduire leurs charges liées à l’achat des combustibles… ».
Si des dispositions spéciales doivent être prises pendant la période du mois du Ramadan, qu’est ce qui, au-delà des discours est envisagé afin de se rassurer que les enfants en classe d’examen peuvent réviser leurs leçons en toute quiétude ?
Quelles sont les dispositions qui sont prises afin de dédommager les ménagères qui perdent des aliments à cause de ces coupures intempestives ; pour dédommager ceux qui perdent des appareils électroménagers et autres ?
Qu’est ce qui sera fait pour compenser les pertes de ceux qui n’ont pu effectuer 100% de leur rendement au travail parce que privés d’énergie électrique ?
Tous ces Camerounais doivent-ils espérer les très hautes instructions du Chef de l’Etat pour que justice leur soit rendue ?
Trêve de discours et de promesses, les Camerounais ont besoin d’avoir en permanence de l’énergie électrique afin qu’à la fin de chaque mois, ils ne payent que ce qu’ils ont consommé.
Nicole Ricci Minyem
Dans son communiqué, le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique indique que les concours sont ouverts à compter du 1er avril 2021, à tous les artistes-musiciens et artistes-plasticiens (individuel ou collectif) de nationalité camerounaise.
Les choses commencent à se préciser de plus en plus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer dans notre pays en 2022. Les préparatifs aussi du tournoi semblent aller bon train au niveau national et international. Le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a publié hier 1er avril 2021, un communiqué dans lequel, il informe les camerounais du lancement d’un concours national pour la proposition de l’hymne et de la mascotte de la CAN 2021.
«Le ministre des Sports et de l’Éducation Physique, président du Cocan 20-21 à l’honneur de porter à l’attention du public de l’ouverture des concours artistiques nationaux pour la proposition de l’hymne officiel et de la mascotte officielle de la CAN Total 2021. Lesdits concours sont ouverts à compter du 1er avril 2021 à tous les artistes-musiciens et artistes-plasticiens (individuel ou collectif) de nationalité camerounaise», peut-on lire dans la correspondance du MINSEP.
Toujours dans ce communiqué, le ministre Mouelle Kombi ajoute que «les fiches d’inscription ainsi que les règlements spéciaux des concours sont disponibles à la direction du tournoi (Stade Omnisports de Yaoundé), dans les délégations régionales et départementale des Sports et de l’Éducation Physique et sur le site Minsep.cm».
Il faut noter que le MINSEP a fixé la date limite de recevabilité des dossiers de candidature en français ou en anglais au 14 avril 2021 à 15heures précises pour ce qui est de la proposition de la Mascotte et au 21 avril à 15 heures précises en ce qui concerne la proposition de l’Hymne.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo cadre du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle aux partis de l’opposition, que le code électoral en vigueur est le fruit d’un projet de loi déposé par le gouvernement, voté par le Parlement et promulgué par le Chef de l’Etat
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Comité Central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Pr Jacques Fame Ndongo a décidé de répondre au MRC, PCRN, SDF et l’UDC pour ne citer qu’eux, sur leur initiative de mettre sur pied une plateforme républicaine pour travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. Précisant que le RDPC est un parti qui est ouvert aux débats, le cadre du RDPC souligne aussi que pour une contribution sur le code électoral, le parlement est incontournable.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du Pr Jacques Fame Ndongo :
CONTRIBUTIONS SUR LE CODE ELECTORAL BIS : LE PARLEMENT EST INCONTOURNABLE
Le RDPC a pris connaissance du communiqué publié, ce jour, par sept Partis politiques, dans le but de collecter des contributions, en vue de l’élaboration d’un « système électoral accepté et partagé par tous pour un jeu démocratique crédible, équitable, juste, transparent et pacifique».
Le RDPC a cinq observations :
1- Au Cameroun, le débat politique est libre, démocratique, transparent, responsable, pacifique, conformément aux lois et règlements de la République. (« Ne nous battons pas : débattons », Paul BIYA dixit). Le RDPC aime le débat d’idées. Il est prêt, sur tous les sujets.
2- Le code électoral en vigueur est le fruit d’un projet de loi déposé par le gouvernement, voté par le Parlement et promulgué par le Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, élu par le peuple camerounais libre, souverain et maitre de son Destin.
3- Les Partis politiques représentés au Parlement (et qui en ont convenance) ont le loisir de présenter une proposition de loi au Parlement, conformément aux dispositions constitutionnelles et législatives.
4- « In fine », il appartiendra au Parlement, le cas échéant, de se prononcer sur la recevabilité d’une éventuelle proposition de loi (quant à sa constitutionnalité) et, le cas échéant, sur son adoption, si tant est que les 2/3 des députés et des sénateurs soient d’avis qu’il faille accorder du crédit à pareille proposition de loi.
5- Il ne s’agit donc point, simplement, de collecter des suggestions et de les « exploiter ». Encore faut-il braver victorieusement les fourches caudines démocratiques et incontournables du Parlement. « Les contributions » émanant des « Partis politiques, organisations ou personnalités de la société civile » et « exploitées par un secrétariat technique » ad hoc ne peuvent pas, au regard des lois et règlements de la République, être adoptées par la rue, ou par un conclave lové dans l’évanescence nébuleuse de certaines imaginations fécondes, mais par le Parlement. Tout le reste ne serait que logorrhée et fantasmagorie.
Pr. Jacques FAME NDONGO
Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC
Membre du Bureau Politique
C’est l’information filtrée à l’issue de la session ordinaire du Conseil de la Communauté urbaine de Douala (CUD) comptant pour le premier trimestre de l’exercice 2021. Il en résulte que le budget de cette municipalité a été sérieusement plombé par un cumul des arriérés de recettes en attente de reversement.
14 points étaient inscrits à l’ordre du jour de la session ordinaire de la Communauté urbaine de Douala tenue à huis clos. Ces points dans l’ensemble étaient consacrés à l’examen et l’adoption du compte administratif de l’exercice arrivé à son terme le 31 décembre 2020.
« Cette session se tient au moment où l’exécutif vient de terminer sa première année à la tête de la Communauté urbaine de Douala. Et le Cameroun, tout comme les Etats du monde entier, continue de subir les effets néfastes de la pandémie Covid-19. Il nous souvient que dans le contexte particulièrement difficile né de cette crise sanitaire mondiale, la Communauté urbaine de Douala, à l’instar de l’Etat central, avait dû revoir son budget de l’année 2020 à la baisse, pour tenir compte des incidences négatives de la pandémie », a retracé le maire de la mairie de ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndine qui présidait les travaux dudit conseil, sous l’œil vigilant du préfet du Wouri, Benjamin Mboutou.
En effet, en août 2020, la Communauté urbaine de Douala avait voté un collectif budgétaire communautaire, renvoyant à la baisse ses ambitions originelles. Le budget de l’exercice 2020 voté à la somme de 57,5 milliards de FCFA a connu une baisse de de 21,6 % en se stabilisant à 46,4 milliards de FCFA. Après exécution du budget, le compte administratif de cette mairie clos au 31 décembre 2020 affiche un montant de l’ordre de 48,1 milliards de FCFA de dépenses. Selon les indications faites par Dr Roger Mbassa Ndine, « Après prise en compte des recettes et des dépenses à régulariser, il se dégage un excédent qui s’élève à 2,1 milliards de FCFA ».
L’on apprend qu’il s’agit d’une performance exceptionnelle au regard des dépenses et réalisations effectuées par le nouvel exécutif communautaire, ainsi que du contexte économique défavorable lié à la Covid-19.
Innocent D H
Ce 1er avril 2021, le Cameroun a lancé la deuxième génération de son système informatisé de gestion de l’information forestière (Sigif 2). Toutefois, à peine lancé, ce système qui vise à assurer la traçabilité et la légalité du bois local est rejeté par la coopération allemande et l’Union européenne (UE).
A en croire l’UE et la coopération allemande, « les certificats émis par le Sigif 2 ne pourront pas être reconnus et validés dans le cadre du règlement du bois de l’Union européenne (Rbue), et encore moins dans le cadre de futures autorisations Flegt, qui permettraient de faire des économies et un accès direct et prioritaire au marché européen. Ces dernières ne pourront donc pas être émises avant qu’un autre instrument ne soit mis en place, ou bien qu’une refonte intégrale de l’outil soit effectuée, sur la base d’une étude benchmark conduite avec le ministère de l’économie (…) ».
L’on apprend que le nouveau système de traçabilité mis en place au Cameroun, en raison de certaines défaillances, n’ouvre pas au bois camerounais le marché de l’UE, l’un des principaux acheteurs. La coopération allemande et l’Union européenne exigent la refonte entière du système ou alors tout simplement son remplacement. Le système développé par le Cameroun en 2015, fait depuis longtemps l’objet de divergences entre le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) d’une part, et d’autre part, l’UE et la coopération allemande.
Se référant à la déclaration de l’Union européenne en marge du lancement officiel du Sigif 2 au Cameroun, l’on peut lire, « Ces derniers ont exprimé ouvertement leurs différends tout au long du processus de développement et d’évaluation du Sigif 2, tout en offrant leur appui matériel, financier et technique pour faire disparaître ses discordances. En effet, c’est sur un financement de la coopération financière allemande (KfW) que le Minfof a contractualisé un prestataire, pour un contrat de 14 mois. Ce dernier a connu 34 mois de prolongation, en raison des validations compliquées de livrables intermédiaires par la commission de réception. Finalement, la version du Sigif 2 livrée en novembre 2018 n’a pas été réceptionnée par la commission ad hoc, pour non-conformité au cahier de charges. Les tests réalisés par un consultant indépendant ont révélé des disfonctionnements majeurs. Depuis lors, la KfW, en tant que partenaire financier, n’a plus jamais été tenue informée de l’évolution de ce marché ».
Le véritable problème proviendrait du fait que la version présentée du Sigif 2 n’est pas l’instrument attendu dans le cadre de l’APV Flegt. Il s’agit ainsi d’accords de partenariat volontaire visant à enrayer l’exploitation forestière illégale, dont le non-respect entraîne la non-admission du bois suspect sur le marché européen.
Innocent D H