Le lien aurait été établi par Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) va se réunir sur le dossier jusqu’au 09 avril prochain.
« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore (…)
Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) doit se réunir sur le dossier du 06 au 09 avril.
Des cas de thromboses cérébrales chez les jeunes interrogent l’EMA
« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.
Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.
Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. En France, l’Agence du médicament (ANSM) a recensé 12 cas [de thromboses], dont 4 décès chez des personnes ayant été vaccinées avec ce sérum, sans pouvoir établir de lien à ce stade.
Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu'« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.
Un vaccin suspendu en Norvège et au Danemark
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant.
De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».
N.R.M
Edith Kah Walla la présidente nationale du Cameroon People’s Party se dit tout de même disposée à travailler avec la plateforme républicaine créée par l’UDC, le MRC, le PCRN, le SDF, l’UMS, l’USDP.
Intervenant ce matin de 6 avril 2021 sur les antennes de Radio Balafon, Edith Kah Walla a affirmé avoir compris la raison pour laquelle, son parti politique le Cameroon People’s Party (CPP) n’a pas été convié à la rencontre des leaders de l’opposition, qui s’est tenue le jeudi 1er avril 2021. Pour elle, l’initiative mérite d’être saluée.
«Concernant la réunion des parties de l’opposition qui s’est tenue à Yaoundé, le CPP n’a pas été contacté pour cette rencontre des partis politiques, mais la présidente de l’UDC nous a expliqué comment c’est arrivé et nous avons compris. C’est quelque chose de positif, chaque fois que les partis politiques de l’opposition se mettent ensemble, on salue l’initiative», a-t-elle déclaré.
Cependant, pour elle l’initiative à laquelle ont adhéré Maurice Kamto, Cabral Libii, Tomaino Ndam Njoya, Hilaire Dzipang, Joshua Osih et Prince Ekosso ne doit pas se limiter seulement à la réforme du Code électoral. Elle doit de son point de vue se pencher aussi sur l’après Paul Biya. Toutefois, elle affirme être prête à travailler les autres partis politiques de l‘opposition.
« Nous restons ouverts pour travailler avec les autres. Mais nous souhaitons qu’on ne se limite pas à rédiger un document. Qu’on s’intéresse également à la transition, à l’après Biya; et surtout aux crises sécuritaires et sanitaires dans les régions du pays, aux besoins prioritaires des populations », a-t-elle déclaré.
Edith Kah Walla pense qu’il ne peut pas avoir réforme du Code électoral sous le régime actuel.
«Le CPP est très clair. Nous ne croyons pas à une réforme sous le régime Biya. C’est une position que nous partageons avec des alliés à Stand Up for Cameroon et que nous avons publié depuis 2016 »., a-t-elle ajouté.
Liliane N.
Au cours des dernières semaines, l’on n’a pas manqué de décrier les dérives sexuelles auxquelles s’adonnent les adolescents dans certaines métropoles Camerounaises, excluant pratiquement la consommation des boissons fortes.
Le phénomène semble désormais banal. Voir des jeunes hommes et femmes, installés dans des lieux de débauche et boire des dizaines de bouteilles de bière, quelquefois accompagnés de quelques liqueurs et autres, avec en sus de la drogue, ne semble plus émouvoir personne.
En écoutant quelquefois leurs échanges ou alors en lisant les commentaires qui accompagnent les images qu’ils postent sur les réseaux sociaux, l’on se rend compte que pour s’offrir toutes ces boissons alcoolisées, ils sont prêts à mettre beaucoup d’argent de côté et ce, pendant de longues périodes.
Luc Ewolo, élève : « Je ne pense que nous fassions quoi que ce soit de mal. Il s’agit de notre argent de poche, donné par nos parents et que nous cotisons afin de nous faire plaisir une fois par mois, parfois, c’est deux fois que notre groupe se retrouve » ;
Louise Ndongmo – en quête d’un emploi : « Je ne comprends pas que les gens s’émeuvent pour si peu. Chaque génération a sa manière de s’épanouir. Les emplois se font rares et, sincèrement, si tu n’es pas pistonné, tu ne sauras même pas de quel côté chercher. C’est ce que je fais depuis trois ans maintenant ; Donc si mes amis m’invitent à prendre un pot pour déstresser, je ne vois pas pourquoi je refuserais. Cela ne fait nullement de moi une dévergondée… ».
Imperméable à tous conseils
Point besoin de leur poser la question de savoir pour quelles raisons ils ne parviennent pas à mettre tout cet argent de côté, pendant quelques mois, afin de créer un projet, une star-up ou une activité génératrice de revenus.
Les réponses sont au bout des lèvres
Louise Ndongmo – en quête d’un emploi : « Vous agissez comme si vous n’êtes pas Camerounaise. Qui parmi vos amis à vous est capable de vous donner ne serait-ce qu’un dix mille pour que vous commenciez même le commerce ? Encore plus qu’il faut être né pour en faire. Quelqu’un est capable de vous donner à boire et à manger mais, dès l’instant où vous aborder la question d’un accompagnement financier, il n’ya plus personne… ».
Dan Versoni Olama – en quête d’un emploi : « Se retrouver avec des amis autour d’une bière permet d’éviter les soucis qui nous accablent ; Mais dites moi, que peut-on faire avec un cent mille pour des personnes qui sont en chômage ? Avec la mentalité qui est la nôtre, même si nous décidons de cotiser, certains parmi nous vont disparaître avec les fonds que nous aurons pu collecter. Rien de sérieux ne peut se dire autour d’un verre de bière, sans oublier que certains se droguent. Nos rencontres c’est juste pour nous amuser et rien d’autre ».
Des Lois pour la forme
Au-delà de l’agressivité, des fugues, de l’abandon des cours, du banditisme, des grossesses précoces, du VIH, des maladies infectieuses…, il faut croire que l’anarchie est quasi institutionnalisée.
Les débits de boisson et autres sont ouverts à des lieux indus, qui accordent des facilités aux jeunes. Ces derniers, lorsqu’ils veulent s’offrir des boissons alcoolisées ne rencontrent pas la moindre difficulté.
Que dire des heures d’ouverture de ces lieux ? Ou encore des patrouilles de police et gendarmerie, soupçonnées de prendre des pots de vin pour fermer les yeux sur tout ce qui se passe.
Vivement une prise de conscience collective et des choix conséquents pour cette jeunesse qui s’adonne de plus en plus à la débauche, à la drogue, et autres actes de perdition. Elle qui est pourtant considérée comme le Fer de Lance de cette Nation.
Nicole Ricci Minyem
Le président de la République affirme que le défunt Cardinal Christian Tumi a porté de son vivant, un message de paix, d’amour et de progrès.
Après le vatican, Paul Biya le président de la République a aussi écrit à Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de Douala, à propos du décès survenu le 3 avril 2021 du Cardinal Christian Tumi. Le Chef de l’Etat garde du défunt, le souvenir d’un homme qui a aimé son pays le Cameroun et qui a marqué son histoire.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de cette correspondance pour présenter ses condoléances à l’Archevêque de Douala, à la communauté des fidèles catholiques et à tous ceux qui ont aimé le Cardinal Christian Tumi.
Tout comme le Vatican, la présidence de la République reste dans l’attente du programme des obsèques de celui qui fut l’unique Cardinal du Cameroun.
Liliane N.
Awa Fonka Augustine rappelle aussi que tout événement populaire doit se faire avec un quota de 50 personnes.
Jusqu’à nouvel avis d’Awa Fonka Augustine, les funérailles sont interdites dans toute la région de l’Ouest. Dans l’arrêté qu’il a rendu public à cet effet, le gouverneur précise que l’interdiction tient pour deux mois. Cependant cette période peut être renouvelée. Cette décision est prise du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus. Et c’est donc en fonction de l’évolution de la pandémie, que le patron de la région de l’Ouest saura s’il faut maintenir ou non la décision qu’il vient de prendre.
Dans son arrêté, le gouverneur Awa Fonka Augustine rappelle par ailleurs que l’organisation de tout événement populaire comme les mariages, les obsèques, les concerts et autres doit absolument respecter la mesure du quota de 50 personnes. Il faut rappeler qu’il s’agit d’une mesure prescrite par le gouvernement l’année dernière dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Le patron de la région de l’Ouest appelle donc les autorités administratives, municipales, traditionnelles, les Forces de Défense et de Sécurité à veiller au strict respect du contenu de l’arrêté qu’il a signé.
L’arrêté du gouverneur est compréhensible, étant donné que le ministère de la Santé a fait état de ce qu’il y a eu résurgence de la pandémie du Coronavirus. Même si le département ministériel a toujours précisé que la situation épidémiologique n’est pas alarmante, il reste qu’il n’a de cesse de rappeler aux camerounais que le strict respect des mesures barrières édictées est ce qui va nous sauver la vie.
L'Ordre national des médecins du Cameroun ne s’est pas montré défavorable à l’idée d’un re confinement. D’ailleurs, il a interpelé en indiquant que cela favoriserait la limitation de la propagation du virus, face à l'indifférence et l’insouciance des populations.
En une semaine, le pays a enregistré 4112 nouveaux cas positifs. Ce qui porte le nombre de cas à 57.337 dont 51769 guéris et 851 morts.
Liliane N.
Caroline Doris Meva est écrivaine et épouse de l’ancien ministre des finances du Cameroun, Polycarpe Abah Abah. Diplômée d’études supérieures de littérature et de philosophie, elle déploie sa plume pour fustiger le dialogue annoncé entre l’actuel président français et le politologue Achille Mbembe.
Un sommet France - Afrique se tiendra à Montpellier du 08 au 10 juillet 2021. Cette fois, ce ne sont pas des Chefs d'État africains qui y sont conviés, mais un panel d'intellectuels africains, conduits par Achille Mbembe, qu'on ne présente plus. Il s'agit de personnalités connues pour leur engagement en faveur de l'Afrique, leurs prises de position franches et parfois critiques vis-à-vis de la politique africaine de la France.
Cette rencontre est consécutive à un constat : le sentiment de rejet de plus en plus marqué des jeunes générations africaines vis-à-vis de la France. Cette dernière est progressivement supplantée dans son pré carré africain (sa chasse gardée jusqu'ici) par d'autres États, notamment la Russie, la Chine, l'Allemagne, la Turquie, le Brésil, le Japon, etc ...
L'enjeu de ce sommet est capital pour la France ; c'est l'avenir des relations entre la France et l'Afrique qui se joue ici. Macron souhaite instaurer une relation équitable et un véritable partenariat avec les africains ; mettre en avant les jeunes (plus de la moitié de la population de l'Afrique) qui incarnent le renouvellement générationnel, sur les plans politique, économique et social ; ces jeunes qui seront amenés à bâtir l'Afrique de demain.
Bien que constituant la majorité de la population, les jeunes se considèrent comme des laissés-pour-compte ; ils jouent un rôle de second plan, quand ils ne sont pas tout simplement oubliés, ignorés par les dirigeants de leur pays. Cette jeunesse sans espoir, sans perspectives d'avenir, va grossir les rangs des migrants qui frappent aux portes de l'Europe, en quête d'une vie meilleure. Ne vous y trompez pas, ces jeunes ne sont ni insensés, ni ignorants : leur fuite vers l'Europe est un geste de désespoir, par instinct de survie, une tentative ultime pour ne pas mourir à petit feu et sombrer définitivement dans leur pays d'origine.
Nombreux sont ceux qui réussissent en fin de compte, à l'exemple du boxeur camerounais Ngannou, qui a remporté récemment un trophée mondial. Ces jeunes migrants font fi de de tous les dangers, parce qu'ils se considèrent comme étant déjà "morts". Si ces jeunes trouvaient les conditions idoines pour mener une vie décente dans leur pays d'origine, nul doute que le nombre des candidats à l'émigration se réduirait comme peau de chagrin.
La jeunesse africaine subit de plein fouet le chômage, la paupérisation, la corruption, le manque de considération et le non-respect des libertés fondamentales dans leur pays d'origine. Ils estiment que la France, complice de leurs dirigeants africains, est le principal responsable de leurs malheurs. Le dernier exemple en date qui illustre le rejet de la France par la jeunesse africaine, c'est lors des émeutes qui ont suivi l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko au Sénégal le 03 mars 2021 ; lors de ces manifestations, les intérêts français ont particulièrement été visés par les saccages et les pillages, notamment 14 supermarchés Auchan, des boutiques de l'opérateur de téléphonie Orange, et les stations Total. Les populations africaines, et surtout les jeunes sont les principales victimes des conséquences du joug économique et politique que la France fait peser sur les pays africains.
PAR REFERENCE A L'AFFAIRE GEORGE FLOYD, LE "GENOU" DE LA FRANCE EST POSE SUR LE "COU" DE L'AFRIQUE
Le constat est clair : les pays africains du pré carré français et de la Françafrique ne connaissent que des indépendances de façade, et n'ont jamais cessé d'être sous la domination de la France, malgré les discours "politiquement corrects", et les dénégations véhémentes de la France. La réalité incontournable est que la jeunesse africaine se meurt, asphyxiée peu à peu par le poids des relations déséquilibrées entre la France et les pays africains, dans tous les domaines.
De manière métaphorique, en évoquant l'affaire George Floyd aux États-Unis, qui a embrasé le monde en mai 2020, nous sommes portés à penser que, tout comme le genou du policier Derek Chauvin, a causé la mort par strangulation de George Floyd, de même, le 'genou" de la France est posé sur le 'cou" des pays africains et les tue à petit feu.
Les soubresauts de la jeunesse africaine pour échapper à une mort certaine à terme, ont amené la France à prendre conscience de la gravité de la situation. L'organisation du sommet de juillet prochain résonne comme une tentative de lever le pied (le genou) afin d'éviter la mort par asphyxie de ses partenaires africains ; de ne pas tuer la poule aux œufs d'or, ou de voir celle-ci s'envoler vers des cieux plus cléments. Mais cette initiative est-elle appropriée ? Le remède proposé est-il à la hauteur de la gravité du mal ?
UN DIALOGUE SANS OBJET
Le dialogue proposé par Macron me semble inapproprié pour deux raisons :
1) - Le choix des intellectuels comme interlocuteurs pose un problèmes d'écoute et de représentativité de ceux-ci auprès des jeunes, pauvres, sans emploi et sans perspectives d'avenir. La plupart des intellectuels africains sont perçus comme des privilégiés, proches et complices des dirigeants africains, rejetés pour la plupart par ces jeunes générations. Ils sont coupés du bas peuple et ne connaissent pas les mêmes préoccupations que lui.
2) - Macron et les intellectuels africains SAVENT pertinemment quels sont les problèmes que subit la jeunesse africaine. Nul n'est besoin d'organiser un sommet dont on connaît les résultats d'avance : l'on prononcerait de beaux discours ; l'on fera des promesses et des recommandations qui resteront des vœux pieux rangés dans les tiroirs, et qui ne seront pas suivis d'actes concrets. Brefs on remuera du vent, au son des vuvuzelas des médias internationaux. L'organisation de ce sommet est comme une diversion, destinée à gagner du temps, et à retarder l'échéance fatidique d'une prise de décisions douloureuses mais salvatrice, tant pour la France, que pour les pays africains. Ce sommet est comme un pansement que l'on appose sur une plaie purulente, dont l'effet, à terme, sera d'aggraver le mal. Monsieur Macron doit prendre son courage à deux mains, enlever le pansement, curer la plaie, afin qu'elle ait une chance de guérir. Il devrait réinstaurer une relation de confiance réelle avec la jeunesse africaine, et pour cela il devrait ôter le "genou" de la France qui pèse lourdement sur le "cou" des relations françafricaines, en prenant les décisions courageuses suivantes, sans hypocrisie, sans langue de bois, sans complaisance :
- Supprimer la taxe coloniale.
- Revoir les conditions injustes et abusives de la dette bilatérale, sous laquelle ploient les pays africains ; ce qui leur permettrait de disposer d'un complément de ressources pour financer leurs projets de développement.
- Décoloniser la monnaie, notamment le franc des colonies françaises d'Afrique (CFA), contrôlé par la France.
- Dépoussiérer des accords de coopération vieux de plus de 50 ans, établis essentiellement en faveur de la France, au détriment des pays africains.
- Remplacer le système d'exploitation de la Françafrique par une relation égalitaire, fondée sur le respect mutuel entre les partenaires.
- Lever la main-mise de la France sur le contrôle de la politique et des économies africaines.
Un changement radical de stratégie, l'implémentation d'un logiciel nouveau pour la gestion des relations entre la France et ses partenaires africains s'impose, sinon celle-ci perdra progressivement et irrémédiablement son influence en Afrique.
Semblant de plus en plus prendre en compte le fait que le Cameroun est en proie à des actes de violences inouïes notamment ceux de ce groupe venu du Nigéria, Human Rights Watch dans le compte rendu d’une récente enquête, présente un sombre tableau.
Les insurrections de boko haram ont commencé au Nigéria en 2009 et se sont ensuite propagées dans les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun.
Dans ce pays présenté comme Afrique en miniature et qui partage une frontière de 12 mille kilomètres avec le Nigéria, l’on a connu un pic d'attaques au cours de l'année écoulée.
Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d'études stratégiques de l'Afrique, un groupe de réflexion du ministère de la Défense des États-Unis, le nombre d'incursion de cette secte contre des civils était plus élevé qu'au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis.
Ces bandits de grands chemins sont souvent aveugles, y compris lors des attentats-suicides qu’ils mènent dans des zones surpeuplées qui semblent conçues pour maximiser les morts et les blessés parmi les civils.
Quelques exemples pour démontrer que les civils sont les principales cibles
« Le groupe armé islamiste boko haram a intensifié ses attaques contre des civils dans les villes et villages de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun depuis décembre 2020, tuant au moins 80 civils…
Le groupe a également pillé des centaines de maisons dans la région.
Un kamikaze de boko haram a fait exploser des civils en fuite, des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machettes et de couteaux et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille ».
Le témoignage de quelques victimes
Dans l’article publié dans le site de cette Ong, il est révélé que vingt (20) personnes ayant subi les attaques au début de cette année, dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo - Région de l'Extrême-Nord et bien d’autres ont raconté le calvaire vécu lors des agressions de ces terroristes.
Retour sur l’attaque de Mozogo
D’après le rapport de Human Rights Watch, les éléments de la secte nigériane ont tué au moins 14 civils, dont 8 enfants, et en ont blessé 3 autres, dont 2 enfants. Et, alors que certains tiraient sur des résidents et pillaient des maisons, une femme kamikaze s'est infiltrée dans un groupe de civils en fuite, puis a fait exploser son gilet explosif, selon des témoins.
« Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant de 41 ans. J'ai entendu une puissante explosion et je me suis allongé sur le sol. J'ai vu un enfant de 7 ans couvert de sang courir vers moi. Il m'a emmené à l'endroit où le kamikaze a fait exploser sa veste explosive. C'était un bain de sang… ».
La Force Multinationale appelée à plus de professionnalisme
Comme dans chacun de leurs rapports, notamment ceux rédigés par rapport à la crise sécuritaire dont le Cameroun est victime dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, les rédacteurs de Human Rights Watch n’ont pas, une fois de plus manqué d’incriminer les Soldats, sur la base de simples ouïes dires, recueillis par téléphone.
Des racontages qui ne sont accompagnés d’aucun autre élément alors que les victimes des terroristes de boko haram se comptent par centaines.
Nicole Ricci Minyem
Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre est constitué de 21 membres élus ce lundi au terme des travaux de l’assemblée générale élective organisés au Palais des Congrès de Yaoundé ; ils étaient présidés par le Secrétaire Général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, Gaston Komba.
Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre s'est réuni ce 05 avril afin de relancer leurs activités stoppées par la pandémie à coronavirus en 2020. Au cours des assises le Bureau exécutif a été renouvelé. L’honorable Ghimbop Joséphine épouse Simo Ndiffo a été élue présidente, secondée par l’honorable Njala lawson Tabot comme première vice-présidente, Sen Aïcha Pierrette Hayatou, deuxième vice présidente et l’honorable Mbouangouere Ramatou épouse Mongwat, la secrétaire générale.
« On va travailler pour voir comment les parlementaires feront des plaidoyers auprès des gouvernants pour que la femme ne soit plus marginalisée… », propos rapportés par nos confrères de Cameroon Tribune.
C’est dans les mêmes colonnes que la député du Rdpc ajoute qu’ « Un objectif qui sera par la suite étendu à tous les autres membres du Parlement à travers des journées d’informations, des formations et des séminaires…
Le but est d’aboutir à une meilleure compréhension par les uns et les autres de l’approche Genre et de ses implications. Dans ce sens, nous voulons qu’on prenne en compte l’aspect Genre même au niveau du vote du Budget. Nous allons essayer de mettre sur pied une Commission permanente chargée d’assurer la veille sur cette question », précise l'honorable Joséphine Ghimbop.
Des objectifs qui peinent à prendre corps car, le Réseau des Parlementaires pour la promotion du Genre, créé le 18 Juin 2010 visait entre autres :
D’accompagner le Gouvernement dans la mise en place effective des politiques publiques visant à assurer la Promotion du Genre ;
De veiller à la prise en compte du Genre dans les projets et les propositions de Lois, les Budgets et les Projets Etatiques ;
De veiller à son appropriation par l’ensemble de la société, notamment : les Elus, la Société Civile, les Leaders Locaux ; les Leaders d’opinion dans les différentes circonscriptions électorales ;
De promouvoir le Genre par le dialogue social ;
De sensibiliser les décideurs sur la nécessité de la prise en compte du Genre et de son application aux fonctions électives et nominatives ;
De susciter la création d’une Commission Permanente chargée du Genre à l’Assemblée Nationale.
Pourtant, l’on ne peut affirmer avec autorité qu’il y a eu des changements majeurs, au sein même des deux Chambres du Parlement Camerounais. Sur 180 Députés, il n y a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.
« Raison d’être »
Selon les statuts et règlement intérieur de cette association, le Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre regroupe les Hommes et Femmes intéressés par la question du Genre ainsi que sa promotion institutionnelle et sociale.
Ce réseau vise à assurer la participation effective des parlementaires ainsi que leur contribution à la prise en compte du Genre dans les politiques publiques et le suivi de leur effectivité. Le chemin à parcourir semble encore bien long.
Importance d’un tel Réseau
Alors que les débats peinent à se calmer par rapport aux ratios accordés aux Femmes dans les sphères de la prise de décision, pour ne prendre que cet exemple, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’apport réel d’un tel organe surtout dans les Chambres Basse et Haute du Parlement Camerounais.
Etant donné que de ce côté également, sur 180 Députés, il n y’a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.
Nicole Ricci Minyem
C’est une révélation faite par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dans son rapport intitulé le « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». Une projection qui survient au moment où le Cameroun ouvre les importations des produits aviaires du Brésil, pour pallier l’insuffisance des œufs à couver et autres poussins d’un jour dans le pays.
Il s’agit ainsi d’une projection sur les activités effectuées par les opérateurs économiques, à la suite d’une enquête de la Beac. Du rapport de cette banque centrale, l’on apprend « des perspectives moroses au Cameroun, en République centrafricaine et en Guinée équatoriale. Dans ces pays, la situation sécuritaire, la rareté de certains intrants et produits phytosanitaires et la dégradation des pâturages devraient entraver l’activité des éleveurs ».
Selon les précisions du document de la Beac, au Cameroun principalement « les principaux problèmes que connaît la filière, notamment les conflits pastoraux, le rétrécissement et la dégradation des pâturages, le coût élevé des produits vétérinaires, l’insuffisance de la production des poussins d’un jour dans la région de l’Ouest, l’impact négatif de la grippe aviaire sur l’activité et le coût élevé des intrants, continueraient de peser sur l’activité au 2ème trimestre 2021 ».
Cette projection intervient certes au moment où le Cameroun reprend avec les importations des produits aviaires du Brésil, mais en raison des délais de livraison des intrants importés et de production dans la filière avicole, ces importations annoncées ne devraient pas pour autant influencer les projections contenues dans le rapport de la Beac. Au deuxième trimestre, une envolée des prix de l’ensemble des produits carnés est également attendue dans les marchés camerounais.
Innocent D H
Le Président de la République du Cameroun Paul Biya dans un décret vient de décider de l’organisation des obsèques officielles en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé des Epidémies et des Pandémies, par ailleurs lamido de Garoua et conseiller régional dans le Nord, décédé ce lundi, 05 avril 2021 à Yaoundé. Lesdites obsèques auront lieu ce 06 avril à Garoua, la cité capitale de la région du Nord.
Le Président Paul Biya une fois de plus fidèle à sa logique de reconnaissance aux hommes d’exception qui ont servi avec dévouement et loyauté la République. Par la force probante du décret, le Chef de l’Etat institue l’organisation des obsèques officielles ce 06 avril 2021 à Garoua en l’honneur de Alim Hayatou. « Des obsèques officielles sont instituées en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé de la lutte contre Epidémies et les Pandémies. Ces obsèques se dérouleront le mardi, 06 avril 2021 à Garoua, département de la Bénoué, région du Nord », précisent les articles 1er et 2 du décret présidentiel.
La levée de corps a eu lieu ce lundi à l’hôpital général de Yaoundé où Alim Hayatou a tiré sa révérence à l’âge de 75 ans. Selon une source proche de la famille du défunt, « la dépouille quittera le quartier Ngousso à 6 heures pour l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, suivra le rapatriement pour la ville de Garoua où il sera inhumé ». De sources officielles, le Président de la République sera représenté à ces obsèques par le Ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie.
Il faut tout de même dire que le Chef de l’Etat Paul Biya a également signé ce lundi, 05 avril 2021 un autre décret instituant des obsèques officielles. Ce sont celles en l’honneur de Pascal Monkam, richicime homme d’affaires et PDG des hôtels La Falaise, décédé le 27 février dernier à Pretoria en Afrique du Sud des suites de maladie à l’âge de 91 ans.
Innocent D H
L’un des plus proches collaborateurs du Cardinal Christian Tumi, Elie Smith affirme que l’homme de Dieu préférait se soigner au pays, parce qu’il estimait que les médecins camerounais sont tout aussi compétents que ceux de l’occident.
C’est sur les antennes de Radio Balafon qu’Elie Smith co-organisateur de la Conférence anglophone avec le Cardinal Christian Tumi a fait des révélations sur l’homme de Dieu décédé le samedi 3 avril 2021. Le prélat avait toutes les possibilités d’aller se faire soigner à l’étranger. Cependant son collaborateur affirme, qu’il n’a jamais aidé l’idée d’une évacuation sanitaire pour deux raisons.
«C’était quelqu’un qui était très courageux et profondément patriote. Il aimait beaucoup ce pays. Voilà quelqu’un qui avait la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger, mais qui a dit non, expliquant qu’il ne peut pas aller se faire soigner pour deux raisons simples. D’abord parce que les médecins camerounais et les médecins étrangers ont été dans les mêmes écoles. Il se demandait dès lors pourquoi il devrait donc aller se faire soigner en France ou n’importe où. La deuxième raison qu’il avançait c’est que s’il part, il y aura toujours une majorité de Camerounais qui ne peuvent pas bénéficier de ce genre de traitement. Il ne voyait pas pourquoi lui devrait en bénéficier dans ces conditions. Ce qui fait qu’il a préféré finir ses jours dans son pays», a déclaré Elie Smith.
L’autre révélation qu’Elie Smith a fait concerne un combat ignoré du grand public que le Cardinal Christian Tumi a mené. Si les camerounais l’ont remarqué pour sa soif de trouver des solutions à la crise anglophone, son proche collaborateur fait savoir qu’il a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
La prescription est contenue dans une correspondance datée du 29 mars dernier. En effet, selon Ferdinand Ngoh Ngoh, le rapport du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) faciliterait la conclusion avec le FMI d’un nouveau programme économique et financier.
Dans cette correspondance adressée au ministère chargé du contrôle supérieur de l’Etat, le Ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République demande une accélération de l’audit des fonds mis à la disposition du Ministère de la Santé publique (Minsante) et dédiés à la lutte contre la pandémie du coronavirus. « J’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du chef de l’Etat, vous prescrivant de faire accélérer la mission portée en objet, dont le rapport faciliterait la conclusion avec le fonds monétaire international (FMI) d’un nouveau programme économique et financier », a écrit le SGPR.
C’est en janvier 2020 que sur très hautes instructions du Président de la République, Paul Biya, qu’une mission spéciale du Contrôle et de vérification des services du Consupe a été déployée auprès du ministre de la Santé publique. Objectif, auditer la gestion des fonds mis à la disposition de ce département ministériel et liés à la lutte contre la Covid-19.
En rappel, l’entreprise Orca, spécialisée dans l’ameublement avait offert en avril 2020, 4 000 sacs de riz pour aider les populations touchées par le coronavirus. Las d’attendre la redistribution du don plusieurs mois après, le Contrôle supérieur de l’Etat demande des comptes. « Je voudrais tout simplement dire que depuis le 29 avril, nous ne sommes plus en possession du riz d’Orca. Toutes les fois que nous recevons des dons, nous essayons d’organiser des cérémonies pour que les Camerounais suivent les traces de ces dons », affirmait alors Dr Manaouda Malachie lors de son passage à la télévision nationale.
En juin 2020, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute avait lui aussi demandé qu’une enquête soit ouverte afin d’établir la vérité.
Innocent D H
C’est du moins ce que rapporte nos confrères de « Le Messager » qui dans l’édition de ce Lundi revienne sur la rencontre le 1er Avril dernier entre le ministre Camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo et Lucky Irabor, nouveau chef d’Etat-major de l’Armée du Nigéria
Au sortir de ce tête à tête, qui s’est déroulé à huis clos Lucky Irabor qui était à la tête d’une importante délégation s’est confié aux Hommes des médias
« Le Cameroun et le Nigéria sont des amis de longue date et nous connaissons !es difficultés que traversent le Nord du Cameroun et le Nord du Nigeria. De ce fait, j'ai été nommé avec certains de mes collègues à la tête de l'Armée du Nigéria. C'est de notre responsabilité de relever le défi. C'est dans cette optique que je suis venu rencontrer mes collègues camerounais pour qu'on travaille ensemble… ».
Ce sont pratiquement les mêmes mots utilisés par le ministre de la Défense, qui, quelques heures après sa réunion avec la délégation du Nigéria, était interrogé par les parlementaires Camerounais :
« Nous allons voir comment resserrer notre coopération dans la lutte contre boko haram et aussi la migration des menaces terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là aussi, nous avons des soucis communs. Les menaces étant des deux côtés, nous fédérons nos efforts…».
Des rencontres en haut lieu
C’est dans le même article qu’on apprend qu’avant sa rencontre avec l’Administrateur Civil Principal hors échelle, le chef de la délégation nigériane a rencontré le chef d'État-Major, le général d'Armée René Claude Meka.
Ces huis clos sont-ils annonciateurs des mesures plus drastiques ?
Les victimes, surtout civiles recrutées des deux côtés de la longue frontière qui sépare les deux pays (1200 km) ne peuvent que se réjouir si tel est le cas.
Les efforts de l’Armée Camerounaises sont certes constants, sans oublier la coopération et le partenariat qui, au fil des années ont su se nouer notamment avec les membres des comités de vigilance ;
Toutefois, les populations kidnappées appellent de tous leurs vœux à l’arrêt des activités criminelles menées par les éléments de boko haram car, disent-elles, elles étaient habituées au vol de bétail transfrontalier, à la contrebande tous azimuts.
Cependant, « La nouvelle trouvaille est maintenant le bruit de la naissance d'un mouvement rebelle armé, dont les publications vidéo sur les réseaux sociaux ne font aucun mystère sur leur intention avouée de marcher sur Yaoundé», ajoute « Le Messager ».
Nicole Ricci Minyem
Une correspondance signée le 24 mars dernier du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République donne l’accord au ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze pour le lancement de cette opération dont l’urgence reste signalée. Ferdinand Ngoh Ngoh relaie ainsi les directives du Chef de l’Etat sur ce dossier.
Le Cameroun compte retourner sur le marché international des obligations pour une deuxième fois de son histoire. Le pays va ainsi tenter de remobiliser auprès de ses investisseurs internationaux, la somme de 450 milliards de FCFA à travers l’émission d’un eurobond (obligations publiques émises en devise). Le Chef de l’Etat camerounais mise sur le succès de cette opération pour refinancer la première la première obligation du genre émise par le pays en 2015 et dont les échéances de remboursement sont prévues pour la période 2023-2025.
De sources crédibles, c’est en novembre 2023 que le Cameroun sera appelé à effectuer un premier versement de 150 milliards pour éponger une partie de cet emprunt. Le gouvernement mène d’ailleurs des discussions y afférentes depuis fort longtemps pour honorer son engagement.
Dans un contexte économique marqué par la détérioration des cours des matières premières sur le marché international, deux solutions de financement étaient envisagées pour le Cameroun, apprend-on. Il s’agissait d’abord, de celle du refinancement de cette dette à savoir celle soutenue par le Fonds monétaire international (FMI) et le ministre en charge de l’Economie. La seconde ensuite, concerne le remboursement à partir des ressources propres de l’Etat sur la base de provision (tendance soutenue par le Minfi).
Le Chef de l’Etat a donc opté pour la première solution. Il souhaite pour cela non seulement éviter un défaut de paiement, mais surtout ramener le risque de surendettement du pays du niveau élevé à un niveau modéré. Indiquons que pour l’instant, le Cameroun jouit encore de la confiance des investisseurs avec une note de « B2 » assortie d’une perspective stable.
Même si le FMI émet de réserves par rapport au niveau de soutenabilité de la dette extérieure du Cameroun, l’agence de notation Moody’s reste optimiste sur la capacité du pays à honorer ses engagements malgré la crise sanitaire mondiale et ses effets sur l’économie.
En rappel, au 31 décembre 2020, l’encours de la dette du Cameroun s’est situé à 10 164 milliards de FCFA, soit 46,9% du Produit intérieur brut (PIB) ; en dessous du plafond d’endettement public en vigueur dans la zone Cemac qui est de 70% du PIB.
Innocent D H