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Il y en a une pléthore notamment celui de Shanda Tonme, président du Mpdr. Dans sa correspondance, l’homme politique montre le regret, la tristesse car de son point de vue la mort de la Matriarche marque les adieux à une riche et historique période du Cameroun.

 

« En hommage et en témoignage d’affection pour Mama GERMAINE AHIDJO, mère pionnière, mère courage, mère toujours présente dans nos mémoires et jamais oubliée.

C’est une mort parmi les morts et entre les morts, tant la République en a connu ces dernières semaines. Pourtant, une mort qui porte la marque d’une page non refermée ou mal refermée de l’histoire de la nation camerounaise.

Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, a appris très tôt ce jour, le rappel à Dieu pour reposer auprès de son illustre époux, notre tout premier père, de Mme Germaine Ahidjo, hors du pays.

Le MPDR exprime sa profonde tristesse, et joint ses condoléances à celles de l’ensemble de notre nation, pour manifester à la famille proche, à Aminatou, à Badjika ainsi qu’à tous les autres, sa solidarité et sa compassion.

Le MPDR en regrettant vivement que le décès de la première-première dame, pionnière de la maternité institutionnelle camerounaise, soit intervenu hors du territoire national, comme son mari, EL HADJ AMADOU AHIDJO, premier président de la République, en appelle à l’unité nationale dans la douleur et la mémoire vive.

Le MPDR exhorte le Gouvernement camerounais, à poursuivre ses efforts, symbole de la volonté de dialogue et de la réconciliation, en vue de ramener les restes du premier couple présidentiel au pays, pour leur réserver des obsèques, des hommages et des célébrations dignes conformes à leur rang et à leur place dans notre histoire.

Le MPDR rappelle, que le Président Paul BIYA avait dès 1996 à l’issue de la tripartite, fait adopter une loi sur la réhabilitation de l’ancien président ainsi que le rapatriement éventuel de ses restes, dans la ligne jamais démentie de sa ferme volonté de réconcilier la nation avec son passé, les familles et les générations.

Le MPDR exhorte le Gouvernement à tout mettre en œuvre, pour rester fidèle à cette ligne arrêtée par le Chef de l’Etat, en dépit de certains calculs sordides, des erreurs, des surenchères inutiles et des chantages qui ont compliqué cette opération à ce jour. Le temps du deuil est le temps du pardon, de l’apaisement et de la consolidation, de ce qui est le plus cher à une nation : LA PAIX ». /.

 

N.R.M

 

 

 

Dans une interview accordée à nos confrères de « Le Messager », Olivier Bibou Nissack - porte parole de Kamto Maurice a décrit avec moult détails les conditions dans lesquelles vivent les prisonniers, un lieu de promiscuité intense où il n’est pas possible de penser à éradiquer cette pandémie

 

Dans une description poignante des lieux, on se surprend parfois pris par un haut-le-cœur, en remerciant sur le coup le ciel pour sa grâce infinie sur les vies coincées dans la promiscuité en cette période difficile. Il avoue qu’avec la nouvelle, plus en plus en asymptomatique, il n’y a pas eu de test massif sur les 3000 détenus qui peuplent les lieux.

May day ! May day ! « Il faut dire que la Prison centrale de Yaoundé-Kondengui est un miroir grossissant du Cameroun. Elle est en soi un concentré de nos qualités et de nos défauts au plan sanitaire. Ce que je dis ici au sujet de ce pénitencier vaut tout autant d’ailleurs pour toutes les autres prisons dans lesquelles se retrouvent ou non les détenus politiques du Mrc.

Ici à Kondengui, à quelques exceptions notoires près, je dois avouer tout de go que malgré la bonne foi indiscutable du personnel de santé en particulier, et en général de l’essentiel des administrateurs et gardes de prison, je n’ai pas le sentiment de façon empirique que les allocations nécessaires en ressources humaines, matérielles et financières sont suffisamment dégagées pour permettre une prise en charge efficiente et efficace de la riposte anti Covid19 dans la prison.

D’abord nous sommes ici ordinairement en situation de surpopulation carcérale, à savoir dans une prison conçue pour accueillir moins de 1000 personnes pour les.uns et moins de 1500 personnes pour les autres, mais qui est aujourd’hui constituée d’une population de plus de 3000 personnes.

C’est ahurissant !! Cependant cela donne une idée de la promiscuité et du taux de contamination ou de propagation potentiellement élevé de Covid19 dans le pénitencier. Au vue de la surpopulation carcérale qui est celle de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, c’est en soi une bizarrerie que de parler encore d’une « infirmerie de la Prison Centrale » là où en réalité on devrait parler sinon d’un « hôpital » équivalent à celui « de district », ou alors tout au moins d’un CMA (Centre Médical d’Arrondissement).

 

La conséquence est l’existence en quantité totalement insignifiante de lits d’hospitalisation, de matériel médical divers et de personnel. Le personnel de santé exerçant dans de telles conditions relève du giron de l’héroïsme et du miracle sanitaire permanent.

Des mesures et d’autres ont été prises dans la prison.
Pour symboliques qu’elles soient, elles sont pourtant loin de suffire hélas. Par exemple tous les nouveaux détenus qui arrivent font l’objet d’une mise en quarantaine suivie d’un test Covid19, avant toute affectation dans un quartier de la prison pour résidence. Un bon point.

 

Autre bon point, c’est qu’il existe un espace dédié de mise en quarantaine. Bon point encore, est le fait que chaque cas suspect, de détenu en consultation ordinaire à l’infirmerie, donne lieu à un test quasi systématique Covid19; tests parfois étendus aux camarades de cellules des cas positifs. Ces mesures sont à féliciter et à encourager car de nombreux cas de Covid19 ont ainsi pu être détectés et envoyés en traitement à l’extérieur.

Par contre, là où le bât blesse, c’est que la salle dédiée principalement à la quarantaine est sommairement aménagée avec uniquement des seaux poubelles faisant office de latrines à ciel (plafond) ouvert. On y dort donc à même le sol et fait sans la moindre intimité ses besoins, au vu et au su de tous, dans la même pièce où tout le monde s’alimente et dort.

C’est tellement répugnant que durant notre quarantaine j’ai pris soin, dans cette salle bondée, de ne quasiment pas m’alimenter afin d’éviter d’éprouver le besoin d’aller au petit coin. D’ailleurs comment trouver l’appétit dans une telle ambiance de recul d’humanité ?

En quarantaine donc, la promiscuité y est la règle et l’insalubrité le principe.

On assure certes, et uniquement sur le principe, l’obligation d’observance de la quarantaine mais dans quelles conditions hygiéniques et sanitaire ? En outre, les détenus déjà dans la prison depuis la survenue de la vague actuelle de Covid19 n’ont pas fait l’objet de tests Covid19 à l’échelle de la prison.

La situation exacte et les proportions de la présence du Covid19 ne peuvent donc être décrites avec précision par qui que ce soit. C’est ainsi par exemple que certaines indiscrétions font état de ce qu’il y a quelques semaines tout juste, le dernier contingent de prisonniers transférés de la Prison Centrale de Kondengui pour la Prison de Yoko aurait donné lieu à la détection de plus d’une dizaine de cas de Covid19 après tests effectués sur les prisonniers à leur arrivée. Or ces prisonniers vivaient en toute liberté ici parmi nous.

Comment en l’absence d’un test général de l’ensemble des détenus savoir combien ont-ils contaminé et comment et par qui ont-ils été contaminés durant leur séjour carcéral ici ? Qui plus est, s’il est pris en compte dans le dépistage les cas suspects du fait des symptômes que présentent ces cas, quid des cas asymptomatiques ?

 

Un jeune est mort brusquement il y a quelques jours. Qui sait si cette mort-subite n’était pas liée à un covid-19 asymptomatique ?!!! Avec cette seconde vague de Covid19 un test général des détenus afin de pouvoir ainsi enrayer la chaîne de contamination en isolant pour traitement général les personnes infectées n’est-il pas indispensable ? Une désinfection générale de la prison n’est-elle pas imaginable ?

Faut-il continuer comme c’est le cas à présent de faire des rotations de navettes prison-parquet(tribunal) en surchargeant comme de coutume les véhicules alloués à cette tâche ? Ne faut-il pas multiplier les navettes en fixant des quotas ou des paliers par voyage, de la prison au parquet et du parquet à la prison dans le respect d’un minimum de distanciation ?

Et d’ailleurs est-il humain de transporter ordinairement les prisonniers et les garde-prisonniers parqués comme du bétail et ce y compris souvent dans des camions non aménagés pour le transport des personnes humaines ?!! Actuellement, dans un camion de transport affecté aux navettes prison-parquet, aussi bien les détenus dans leur section, que les gardiens dans la leur, sont debout sans aucun support d’appui, agglutinés les uns aux autres, et ballottés entre eux tout au long des trajets.

Ceux qui se retrouvent dans les « cars Hiace », bien qu’assis, n’en mènent pas plus large pour autant, puisque ces détenus se retrouvent surchargés avec les gardes en rangées de cinq sur des banquettes déjà ordinairement réservées pour quatre.

 

Toutes choses qui en période Covid-19 sont précisément l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire. La surcharge ce n’est pas exactement ce qu’on peut décrire comme étant un geste (mesure)-barrière et ceci avec ou sans trait-d’union entre les mots !! Dans un tel contexte seule la providence explique que des hécatombes Covid19 ne soient pas encore observées dans la prison.

Plus grave, il a été pris des mesures dont le bien-fondé est difficilement compréhensible. En effet le droit inaliénable des visites à fait l’objet d’une violation inadmissible en donnant l’impression que Les visites ne s’harmonisent pas avec la prise en compte des mesures-barrières.

Résultat des courses on a supprimé les sièges et bancs et les prétendues visites ont été ramenés à des exercices de passage de témoin. On arrive on prend son repas, ou alors on salue tout juste son visiteur, et on repart … cela ne se comprend pas. Pourquoi écorner le principe des visites plutôt que de veiller à sa sauvegarde par une observance draconienne des mesures-barrières ?

Pourquoi ne pas simplement établir un calendrier, à titre exceptionnel et crise sanitaire oblige, qui rallonge de deux ou trois jours les visites en les réglementant en fonction ou des quartiers où alors de la moyenne habituelle des visites ? Un rallongement de jours garantirait une division réglementée par deux du volume de visiteurs.

 

On aurait ainsi une plus grande certitude de respect minimal des mesures-barrières de distanciation durant des visites qui désormais se feraient exceptionnellement 6 jours/7 jours de la semaine, mais en fonction des quartiers où alors tout simplement d’un calendrier se fondant sur le volume des visites usuelles.

On pourrait donc avoir les visités du premier palier, celui de ceux recevant leurs visites aux jours habituels de Mardi, jeudi et dimanche. Le deuxième palier serait constitué, des jours supplémentaires affectés exceptionnellement aux visites durant le temps que sévit la pandémie Covid19. À défaut pourquoi ne pas simplement garder les visites aux jours établis, mais prendre le soin de multiplier par trois ou quatre le nombre de bancs ou de sièges dédiés aux visites ?

Cela permettrait donc d’éviter de violer un principe de visites qui est non seulement un droit inaliénable pour les détenus, mais aussi un élément de régulation social puissant agissant positivement sur le moral des détenus. Ce moral dont la détérioration du peu que j’en ai appris ici, a souvent été le départ de situations graves et incontrôlables dans la prison.

Idéalement une part de ce qui est ici suggéré comme mesures en formes d’interrogations, aurait parfaitement pu être le produit par exemple de fonds Covid19 alloués au département ministériel en charge des prisons, à savoir le Minjustice.

Il y aurait beaucoup à dire et redire sur cette question, mais le format présent ne permet hélas pas d’aller plus loin pour des besoins de concision. Il est en effet difficile de se montrer exhaustif sur cette question puisqu’en filigrane elle renvoie plus largement à la politique de santé publique en milieu carcéral. Chose quasiment inexistante dans notre Pays, dont il est bien connu qu’il est en soi un désert de politiques publiques sectorielles.

Or en cette matière, ceux qui récoltent le feu des critiques car en front-office, le personnel carcéral et en particulier celui dédié à l’infirmerie, ne sont pas toujours, loin de là, les responsables de ce qui dysfonctionne. Je ne pense pas que la prison lance des appels d’offres en vue de son remplissement.

Ceux qui remplissent en vain les prisons depuis les tribunaux doivent prendre leurs responsabilités, car en laissant aller à vau-l’eau cette institution hautement sensible qu’est celle judiciaire, par une administration suspecte et douteuse, le corollaire en est la surpopulation carcérale. Or cette surpopulation est un danger réel et un catalyseur objectif de propagation de la Covid19.

La sortie du Président Élu Maurice Kamto sur cette question il y a peu, résonne avec une force accrue. De toutes les façons, rien ne permet de comprendre que des personnes poursuivies ou simplement prévenues dans le cadre d’infractions bénignes se retrouvent en détention plutôt que soumises à d’autres types de pénalités, ou alors que celles présentant les garanties légales exigées ne puissent bénéficier des procédures en habeas corpus.

Rien aussi ne permet de comprendre que nos prisons soient majoritairement pleines de prévenus non encore définitivement jugés, alors que la liberté, judiciairement parlant, est consacrée comme le principe et sa privation l’exception. Au Cameroun injuste de Paul Biya, il y a belle lurette que ce principe a été dévoyé et inversé, puisque dorénavant c’est l’emprisonnement le principe et la liberté l’exception.

Il est tout autant curieux de trouver dans les prisons des personnes victimes des errements de certains juges pouvant valablement concourir pour le prix de quincaillier de l’année, mais assurément pas pour celui de Magistrat !! De fait, au-delà d’une justice qui dysfonctionne, il y a plus grave encore, celle qui condamne ou retient captif l’innocent pour des raisons politiques ou en soumission aux pouvoirs d’argent voire du fait de toutes sortes de trafics d’influence abjectes.

Je vois ici à Kondengui des gens accusés pour des motifs fallacieux dont certains responsables de la justice camerounaise inféodés au Régime-injuste Biya, ne peuvent nullement ignorer le caractère grotesque. Cependant Etoudi regarde et laisse prospérer cette incurie de certaines strates d’une justice injuste entre les mains de personnes usant dans certains cas de méthodes de truands.

Manœuvres « magistralement » mafieuses, en vue de satisfaire des desseins inavoués en rupture de ban avec l’intérêt général et celui de la justice. C’est une honte nationale ! Or il faut mettre tout ceci en lien avec la réflexion à laquelle j’invitais les lecteurs de votre journal plus haut, à savoir quelle est la place que la méchanceté occupe dans le projet politique de Paul Biya. Oui ces choses traduisent le peu de considération que l’illégitimité régimephoto Biya accorde aux vies et personnes humaines.

Quelle est la valeur d’un système judiciaire et carcéral dont l’un des buts est aussi la réhabilitation par la réinsertion sociale (resocialisation) post-carcérale, si ce système est en lui-même aussi méprisant de la vie humaine et autant affranchi des règles sociales, de celles de droit, et celles de simple humanisme ?

Comment resocialiser quand l’outil de resocialisation déshumanise, est déshumanisé en soi, et est asocial en soi ? Ce système, fidèle aux travers du Renouveau de Paul Biya, ne soigne donc pas la société, au contraire il en accroît les travers en les exacerbant !!!

Si le système veut punir des comportements asociaux en étant lui-même asocial quel résultat pouvons-nous en attendre ? Aucun de bon en tous cas!!!

Au fond et pour vous répondre une bonne fois pour toute, la Covid19 n’est pas une nouveauté au Cameroun, socialement parlant, elle a une figure tutélaire et un véhicule promotionnels. La première se nomme Paul Biya et le second se nomme le Renouveau, tous deux socles granitiques de l’illégitime régime-photo Biya. Une Covid19 originelle ».

 

N.R.M

Avec le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal Idriss Deby ITNO, c’est plus de trois décennies d’histoire du TCHAD qui se tournent. Trois décennies durant lesquelles Idriss Deby aura représenté la rébellion, la prospérité de son pays, puis le militaire protecteur de ses frontières et de celles de la sous-région Afrique Centrale.

 

La carrière politique de cet homme hors norme commence pourrait-on dire avec son retour au pays en 1979. Durant quelques années, il va collaborer avec le principal opposant d’alors, Hissen Habré. Hissen Habré était Premier Ministre du Tchad depuis le 29 août 1978. Etant à ce poste, il orchestre un coup d’Etat contre son président, le Général Félix Malloum le 12 février 1979. Coup d’Etat qu’il va perdre. Il fuit dans le Nord et met sur pied une autre rébellion que va rejoindre le jeune Idriss Deby a alors à peine 27 ans.  

Les deux hommes, accompagnés par d’autres militaires au sein de ce qui était appelé les Forces armées du Nord (FAN), ils renversent le 07 juin 1982 le président qui venait lui aussi d’accéder au pouvoir par la force, Goukouni Oueddei. Mais très vite Hissen Habré se met à éliminer ceux avec qui il a remporté la guerre de peur d’avoir un concurrent politique dans ses rangs. C’est pourquoi, Idriss Deby va fuir et organiser à son tour une autre rébellion pour renverser à son tour son ami d’hier.

En mars 1990, depuis le Soudan où il est en exil, il créé, avec l’aide du Guide Libyen Mouammar Kadhafi, le mouvement rebelle du Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Il a le soutien de la Lybie parce que ce dernier souhaite qu’il libère les soldats libyens faits prisonniers par Hissen Habré. C’est le 1er décembre 1990 que la rébellion d’Idriss Deby mène l’assaut final sur N’djamena. Il prend le pouvoir et inaugure un règne militaire qui va durer 30 ans 04 mois et 16 jours.

 

Idriss Deby, c’est 30 ans de mutations politiques en république tchadienne. Les constitutions plusieurs fois modifiées, les élections dites pluralistes qu’il remportait toujours avec des scores impressionnants. Dans ses dernières années, il va initier « l’opération cobra », une opération de lutte contre la corruption et d’assainissement de l’administration publique. Idriss Deby va également se présenter aux yeux de certains comme un panafricaniste en s’opposant au Franc CFA et à une certaine France-Afrique. Même si on peut toujours questionner la sincérité de ces prises de position.

 

Idriss Deby au cours de ses cinq mandats à la tête de son pays, en plus des années de présidence par intérim, va être celui qui dans un premier temps va amorcer une véritable croissance économique pour son pays. En 1996, il organise les premières élections pluralistes au Tchad depuis l’indépendance du pays en 1960. En 2000, il ouvre le chantier de l’oléoduc (Pipeline) Tchad – Cameroun (entre Komé au Tchad et Kribi au Cameroun). Idriss Deby c’est l’homme qui facilite l’arrivée au pouvoir de « BOZIZE » en République Centrafricaine. Tout simplement parce que la Centrafrique représentait pour lui un important gisement de pétrole à exploiter. Idriss Deby va essuyer deux tentatives de coup d’Etat en 2005 et 2008. Et à chaque fois, c’est l’armée française qui devra prendre les armes pour le libérer et lui permettre de continuer l’exercice de son pouvoir.

 

Idriss Deby, c’est le Chef Militaire qui va prendre les devants pour éloigner de ses frontières et de celles du Cameroun, a secte Islamiste Boko Haram venu du Nigéria. Idriss Deby sera d’un grand soutien militaire pour plusieurs pays de la sous-région engagés dans des combats contre les terroristes. Le Chef de guerre est tombé au front. Aux côtés de son armée, alors qu’il combattait une autre rébellion venue du Nord du pays.

 

Stéphane NZESSEU

Le président tchadien Idriss Deby Itno est mort des suites de blessures reçues au front de guerre.

L’information fait actuellement le tour du monde. Le Maréchal Idriss Deby Itno est mort. Selon le Général Aze le porte-parole de l’armée, le président tchadien a rendu l’âme au front.

"Le président de la république, chef de l'Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", a annoncé le général Aze.

Il convient de préciser que le président Idriss Deby Itno avait l’habitude de revêtir son uniforme de militaire pour se rendre au front. Aux côtés de son armée, il a très souvent pris part à des affrontements les opposants à des groupes rebelles tchadiens mais aussi aux éléments de la secte terroriste Boko Haram. Et selon le confrère France 24, le dernier affrontement qui lui a couté la vie, l'a opposé aux rebelles du Front pour l'alternance et la Concorde.

Le président tchadien Idriss Deby Itno décède ainsi âgé de 68 ans. Il était au pouvoir depuis 30 ans. Et il venait d'être réélu à un 6ème mandat. Selon France 24, un conseil militaire s'est tenu au Tchad. Ce conseil a été dirigé par son fils, le général Mahamat Kaka. Il en ressort que c'est ce dernier qui va assurer la transition durant une période de 18 mois. Le gouvernement et l'Assemblée nationale ont été dissous. Un couvre-feu a été instauré. 

Témoignant en mondo vision sur les antennes de France 24, le journaliste de RFI Alain Foka a affirmé que le président Idriss Deby Itno avait toujours déclaré qu'il ne mourra pas certainement dans son lit. Il le décrit comme un Chef d'Etat qui avait une âme de militaire.  

De Cabral Libii à Denis Emilien Atangana, sans oublier le Pr Messanga Nyamding et André Luther Meka, tous ces hommes politiques saluent la mémoire de Germaine Ahdijo décédée ce 20 avril 2021 à l’âge de 89 ans.

 

Depuis l’annonce du décès survenu ce matin, de Germaine Ahidjo, les hommes politiques de toutes les chapelles politiques ne cessent de publier des messages hommages à celle qui fut la toute première Dame du Cameroun. Cabral Libii le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) via son compte Twitter, a présenté ses condoléances à toute la famille Ahidjo. Denis Emilien Atangana du Front des démocrates camerounais dit garder de l’ancienne première Dame, le souvenir d’une personne dotée d’une grandeur d’âme, et généreuse.

« Ses encouragements pour mon engagement politique et ses conseils resteront gravés dans mon coeur. J’adresse en mon nom propre et au nom du Front des Démocrates Camerounais (FDC) mes condoléances émues au Président de la République, au peuple camerounais et sa famille. J'invite le gouvernement à prendre des dispositions pour le retour de ses restes et de ceux de son mari,le Président Amadou  Ahidjo tout premier Président du Cameroun . Le Président Ahidjo et son épouse méritent que leurs âmes se reposent sur la terre du Cameroun qu’ils ont tant aimée et servie afin qu'elle leur soit légère », a écrit Denis Emilien Atangana.

Pour le Pr Messanga Nyamding du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Germaine Ahidjo était une femme d’engagement.

« C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris la disparition de MADAME AHIDJO, épouse de l'ancien président bâtisseur de L'État Camerounais AMADOU AHIDJO, ancienne Première Dame du CAMEROUN et véritable femme d'engagement à l'âge de 89 ans.  J'adresse mes sincères condoléances à sa famille, proches et sympathisants et garderai précieusement en mémoire nos divers échanges », a écrit le biyayiste.

 

Liliane N.

Germaine Ahidjo l’épouse du défunt président Ahmadou Ahidjo est décédée ce matin de mardi 20 avril 2021, à Dakar au Sénégal.

C’est l’une des tristes nouvelles qui fait en ce moment le tour de la toile. Germaine Ahidjo la toute première Dame du Cameroun, est morte, à l’âge de 89 ans. Selon nos sources, elle a rendu l’âme aux premières heures de cette journée à Dakar capitale du Sénégal. Comme on le sait, depuis un bon bout de temps, la santé de la veuve du premier président de la République du Cameroun Ahmadou Ahidjo était chancelante.

Il faut noter que Germaine Ahidjo est partie du Cameroun après le coup d’Etat manqué de 1984. L’ancien Chef de l’Etat Ahmadou Ahidjo avait été condamné par contumace pour cet événement. Car il avait été accusé d’être derrière les mutins qui ont essayé de faire un coup d’Etat contre le président de la République Paul Biya.

Même si Germaine Ahidjo n’a pas gardé de bons rapports avec l’actuel régime, certains de ses enfants par contre entretiennent plutôt des relations cordiales avec les autorités. Mohamadou Badjika Ahidjo, fils d’Ahmadou Ahidjo est l’un des ambassadeurs itinérants du Cameroun. Aminatou Ahidjo est militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Elle est la présidente du Conseil d’administration du Palais des congrès.

Liliane N.

 

 

L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier une note selon laquelle, la croissance économique du Cameroun résultant de la somme des quatre trimestres de l’exercice 2020 est estimée à 0,7% après être située à 3,7% en 2019. A la lecture de ce chiffre, il y a lieu d’être plutôt optimiste contrairement aux estimations et prévisions négatives d’autres institutions.

 

« Cette performance notable, au vue du contexte économique marquée par la crise sanitaire mondiale, résulte de la bonne tenue des activités dans le secteur secondaire (3,4%) avec une contribution de 0,9 point à la croissance annuelle, portées par la branche des bâtiments et travaux publics, des industries agroalimentaires et d’extraction de pétrole brut et gaz (1,3%). Le secteur primaire, dont la croissance annuelle de 2020 est aussi restée positive (1,1%) a aussi suffisamment contribué à cette résilience de l’économie en apportant 0,2 point à la croissance principalement grâce à l’agriculture vivrière », explique l’INS dans son rapport d’enquête.

Précisons cependant que selon l’Institut, les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus se sont plus ressentis dans le secteur tertiaire. Il s’agit de la plupart de ses branches qui ont été touchées en particulier le commerce (-0,9%), le transport et l’entreposage (-2,4), l’hôtellerie et la restauration fortement affectées (-16,3%). Ainsi, le secteur tertiaire enregistre globalement, une contraction de 0,8% en 2020 et contribue négativement de 0,4 point à la croissance du Produit intérieur brut (PIB).

Il convient de relever surtout que cette estimation de l’INS est loin de correspondre aux prévisions d’autres institutions non moins importantes. Il s’agit notamment de la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement et même le ministère camerounais chargé de l’Economie qui est la tutelle technique de l’INS. Il se dégage de leurs prévisions que le Cameroun est entrée en récession (-2,6%) en 2020 du fait de la pandémie à coronavirus.

 

Innocent D H  

 

Bien d’autres présents ont été remis ce lundi à Jean François Ondigui Owona, maire de ladite Commune par Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun.  

 

La cérémonie de rétrocession, organisée à l’esplanade l’hôtel de ville de la Commune de Nkolafamba a drainé du beau monde car, au-delà du staff administratif, à l’instar du ministre de l’Eau et de l’Energie, du Préfet et du Sous Préfet de la Nkolafamba, l’autorité traditionnelle et divers responsables ont été vus sur les lieux, ainsi que les populations qui elles aussi ont tenu à être présentes pour ce moment de célébration.

Elle était également riche en sons et en couleurs, ponctuée par les discours prononcés par Jean François Ondigui Owona, maire, de Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun et autres et chacun, à son tour a magnifié l’étroite collaboration qui les deux pays du Sud et dont la Commune bénéficie des retombées.

Le don évalué à 200 000 dollars et dont la garantie d'utilisation est de 15 ans a notamment été remis à :

Cent trois (103)  ménages qui ont été équipés de Kits d'une  capacité de 200 watts chacun ;

Quatre (04) ménages qui ont reçu deux (2) Kits fois deux (2kits ×2)

L’hôtel de Ville de la Commune de Nkolafamba

La sous préfecture de Nkolafamba

L'hôpital des sœurs de la Paroisse Saint Cœur de Marie d'Omvan.

C’est l'entreprise Bercotech qui est l’adjudicataire du projet et les responsables ont promis que les uns et les autres seront dotés dans les plus brefs délais, de ce qui leur revient.

Des liens crées il y a peu mais qui aujourd’hui portent des fruits

Tout est parti d’une visite de courtoisie effectuée le 24 février 2021 par Min Kyong Mi au magistrat municipal. Visite qui lui a permis de découvrir cette commune présentée par les habitants du coin comme la locomotive du Département de la Mefou et Afamba.

Charmée par le plan d’action ainsi que par les projets envisagés dans le cadre du développement de la municipalité par le Maire et ses collaborateurs, accompagnés par les autorités administratives, la diplomate a saisi cette occasion pour renforcer les liens qui lient son pays au Cameroun.

Des liens qui sont multiformes et qui se ressentent dans divers secteurs : le Développement technologique, la promotion du Secteur Privé, la Santé, entre autres.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Selon un communiqué du directeur du cabinet du Premier ministre, Chef du Gouvernement rendu public ce lundi, 19 avril 2021, Joseph Dion Ngute représente ce mardi, le Président Paul Biya aux obsèques du Cardinal Christian Tumi à Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Aux hommes de marque, des obsèques de marque. Dans ce cadre le Chef de l’Etat le Président Paul Biya vient de montrer sans réserves qu’il attache du prix à cette valeur cardinale. Le Président de la République va être personnellement représenté ce mardi, 20 avril 2021 à Douala aux obsèques du Cardinal Christian Tumi.

Les funérailles du défunt serviteur de Dieu, ont débuté ce lundi par la levée du corps à l’hôpital militaire de Douala en présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses. La dépouille mortuaire du Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala a été exposée à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala où la première messe de requiem a été dite.

De sources officielles, l’archevêque émérite de Douala sera inhumé auprès de ses prédécesseurs dans l’enceinte de l’Eglise (Cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala) ce mardi. En rappel, c’est le samedi, 03 avril que la nouvelle du décès de Christian Tumi a circulé dès les premières heures de la matinée et confirmée par l’Archevêque métropolitain de Douala, Monseigneur Samuel Kléda.

Innocent D H 

Une déclaration qui fait déjà des vagues au sein de l’opinion publique. Le Professeur de science politique par ces mots conforte les réfractaires à la vaccination et pourrait se mettre à dos le gouvernement qui est depuis quelques jours dans une campagne de sensibilisation pour introduire la nécessité du vaccin au sein de la population camerounaise.

 

Matthias Eric Owona Nguini est clair, il ne se fera pas vacciner. Il l’a fait savoir ce dimanche alors qu’il était l’invité d’Ernest OBAMA sur la chaîne de télévision B-News. Le professeur de science politique estime qu’il y a trop de flou autour de ces multiples vaccins proposés. Matthias Eric Owona Nguini invite subrepticement les citoyens à la prudence. Pour lui, « ce qu’on ne dit pas, c’est que la vaccination peut fonctionner dans le registre de l’effet pervers. C’est-à-dire qu’alors qu’elle est censée prévenir, elle peut créer des problèmes qu’on n’attendait pas, notamment la prolifération des variants… Il faut que nous puissions positionner des outils que nous avons… Nous devons à travers ce type de crise, développer des approches d’internalisation, notamment la question de la médecine alternative et de la médecine traditionnelle ». Au lieu d’embrasser les propositions médicinales occidentales qui ne fournissent aucune garanti, le professeur préconise une véritable mise en avant des solutions endogènes.

 

Le professeur de science politique attire le regard des africains et des camerounais sur la réalité géopolitique et stratégique de cette crise. « Nous sommes d’abord en pleine lutte géoéconomique et du point de vue des canons même de l’OMS, nous sommes dans une situation très ambiguë parce qu’il n’y a pas eu assez de temps pour que l’efficacité du vaccin soit démontrée. Mais comme il y a beaucoup de profits en jeu, les grandes multinationales se lancent vers les marchés à conquérir ». De ce point de vue, la prudence devrait davantage être de mise. Les firmes pharmaceutiques sont de grands supermarchés qui ont pour seul objectifs se faire énormément d’argent en profitant des crises et des failles sécuritaires que l’OMS peut laisser entrevoir.

 

Matthias Eric Owona Nguini ne se fera pas vacciner. Et quand il le dit, certainement, plusieurs autres camerounais qui tiennent en haute estime les prises de positions de ce leader d’opinion vont tout simplement rejeter ce vaccin. Un vaccin qui n’est encore que dans ses premiers pas dans au Cameroun. Après les doses offertes par la Chine, le Cameroun a réceptionné des doses de AstraZeneca. Pour le moment, ces vaccins sont destinés au personnel médical.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01