25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

L'annonce est du ministre Gabriel Mbaïrobe aux riziculteurs de cette région à la faveur de sa visite le 23 avril 2021 à la Upper Nun Valley Development Authority (UNVDA), à Ndop.  Cet équipement devrait permettre aux riziculteurs de donner une plus-value au paddy (riz non décortiqué) et par conséquent de vendre plus cher leur production, a indiqué le membre du Gouvernement.

Le membre du gouvernement camerounais a saisi l’opportunité de cette visite non seulement pour faire cette belle annonce aux producteurs du riz dans le Nord-Ouest Cameroun, mais aussi pour saluer l’abnégation des responsables et autres encadreurs de la Upper Nun Valley Development Authority. Ceux-ci, malgré la crise socio-politique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis fin 2016, ne lésinent sur aucun moyen pour poursuivre leurs activités sur le terrain, reconnaît le ministre camerounais en charge de l'agriculture.  

Pour les encourager à continuer leur travail d’encadrement des producteurs, qui ont déjà développé 460 hectares de rizières dans cette partie du Cameroun, le ministre Mbaïrobe a procédé à la remise d’un don d’une valeur d’environ 2 milliards de FCFA. Il est principalement constitué d’un camion, de quatre pick-up, des motos et bien d’autres équipements.

Il faut également souligner que dans le Nord-Ouest, le Minader a également procédé le 25 avril dernier à l'inauguration d'une usine de transformation du café à Bamenda 3ème. Cette série de réalisation de l'Etat dans cette partie témoigne s'il en était besoin, de la constante sollicitude de l'Etat à l'endroit des seigneurs de la terre dans cette région de la partie anglophone victime des exactions terroristes des sécessionnistes depuis bientôt 5 ans. Il est question pour le Gouvernement sous haute vision du Président de la République de redonner aux populations pleins espoirs en leur offrant de nombreuses opportunités notamment en leurs donnant des moyens de modernisation de leur agriculture car comme le disais le Chef de l'Etat, Paul Biya lors de son adresse à la jeunesse le 10 février 2016, " La terre ne trahit jamais ". De belle perspectives s'ouvrent donc pour les agriculteurs dans le Nord-Ouest Cameroun.

Innocent D H

Le Ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe a procédé dimanche dernier 25 avril 2021 à l’inauguration d’une nouvelle unité de transformation du café dans l’arrondissement de Bamenda IIIème. Une infrastructure construite dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatif des Grassefields, financé par le Gouvernement camerounais et la Banque africaine de développement (BAD).

 

Le Cameroun enrichit une fois de plus sa capacité industrielle de transformation du café pour mieux justifier sa carrure de producteur de qualité de ce produit de par le monde. L’inauguration de cette nouvelle usine de transformation dans l’arrondissement de Bamenda IIIème participe de cette volonté. Les capacités de cette industrie n’ont pas été révélées, toutefois, elle permettra aux producteurs de café réunis au sein de la North West Coopérative Association, d’apporter de la valeur ajoutée à la cerise rouge, au moyen de la torréfaction, du broyage et du conditionnement du produit fini.

Le projet similaire est implémenté dans huit communes sur les 36 communes que compte la région du Nord-Ouest, informe la fiche technique. Il est financé par la BAD dans le cadre de la phase du Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatifs des Gracessefields.

L’usine de transformation du Café qu’abrite désormais le troisième arrondissement de Bamenda vient ainsi contribuer au renforcement de l’expertise camerounaise dans la torréfaction du Café. Il s’agit ici, d’une activité dans laquelle les nationaux sont bien plus nombreux et remportent très souvent des prix à l’international, apprend-on.

Innocent D H     

 

 

Une affirmation faite par Clotaire Ngue – militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui, dans une tribune publiée il y’a quelques heures, invite les Camerounais à « Réclamer l’électricité au Gouvernement du Cameroun, l’unique responsable du secteur énergétique…    

 

« Depuis des décennies, nous vivons des délestages au Cameroun et certains citoyens réclament l'électricité dans leurs ménages en indexant Eneo d'être à l'origine de ce désagrément.

 

Chers citoyens, votre plainte est légitime mais vous vous trompez de cible, réclamez l'électricité dans vos ménages au Gouvernement du Cameroun c'est lui le responsable du secteur énergétique camerounais à plus de 81% et ENEO seulement à 19%. Je m'explique le secteur énergétique est composé de trois parties :

 

La Production

 

Qui consiste à construire les centrales hydroélectriques, thermiques et les barrages hydroélectriques, cette tâche est une exclusivité du gouvernement. Parlant de ce maillon du secteur, il faut savoir que les centrales hydroélectriques et thermiques du Cameroun totalisent une puissance de 1442MW (74% venant des centrales hydroélectriques et 26% des centrales thermiques), soit 54 % de la capacité de production du pays.

 

Le potentiel hydroélectrique du Cameroun est estimé à 23 000 MW, le 3e potentiel énergétique en Afrique au Sud du Sahara après la République démocratique du Congo et l’Éthiopie.

 

Le Président Ahidjo l'avait compris, c'est pour cette raison qu'il a construit les trois centrales hydroélectriques que compte notre pays à savoir Édéa, Song Loulou et Lagdo c'est ses trois centrales qui nous alimentent jusqu'au aujourd'hui malgré leur vieillerie.

 

Je vous rappelle que le régime de Mr BIYA n'a construit aucune centrale hydroélectrique connecté sur le réseau interconnecté Sud, ils ont plutôt lancé à grande pompe la construction des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’Ele,  Mekin et Nacthigal qui jusqu'ici ne nous servent à rien car ils sont inachevés depuis 10 années qu'ils sont en construction pour certains.

 

Il y'a eu un plan de développement du secteur énergétique qui prévoyait en 2010 des projets de production et de construction de réseaux qui devraient porter la production à 3.000 MW en 2020. Pour parer au plus pressé comme d'habitude Ils ont plutôt opté pour la solution à court terme en construisant des centrales thermiques (Kribi, Yassa, Bamenda, Ahala...) qui coûtent chers en combustibles et très souvent abandonnées pour manque de combustibles d'où l'origine des délestages.

 

Le Transport

 

La partie du transport est un maillon très important et même très stratégique dans le secteur énergétique. La gestion du transport qui consiste à acheminer de l'électricité via les lignes à haute tension vers les postes de distribution.

 

Comme la production, ce maillon est géré depuis 2018 par l'État du Cameroun à travers la Sonatrel, elle a pour mission de moderniser et compléter le réseau et améliorer son efficacité, alors que les pertes de transport sont estimées à 40% de l'énergie électrique produite dans les différentes centrales.

 

La Distribution

 

La distribution consiste à distribuer l'énergie électrique dans les ménages, c'est le maillon le plus faible du secteur énergétique, car on ne peut distribuer que ce qu'on possède, si la production est insuffisante et le peu qu'on produit connaît des pertes durant le transport à cause des pylônes qui sont renversés ou un arbre qui crée un court circuit sur une ligne HT.

 

C'est à partir de ce niveau que Eneo entre en jeu dans le secteur énergétique Camerounais, et même là il partage cette responsabilité avec l'État du Cameroun car l'État du Cameroun est actionnaire à hauteur de 44% du chiffre d'affaire d'Eneo.

 

Il est bien de rappeler qu'avant l'arrivée d'Eneo en 2014, l'Etat du Cameroun avait déjà privatisé ce maillon au groupe Américain AES c'était en 2011, le groupe AES a géré ce maillon du secteur énergétique Camerounais pendant trois années et a constaté que l'État ne respectait pas les clauses du contrat et c'est ainsi qu'il décide de claquer la porte du Cameroun.

 

Eneo compte de nos jours environ 3.5 million d'abonnés sur son réseau de distribution, le Cameroun, c'est moins de 14% de ménages ruraux et 57% en zone urbaine qui sont connectés à l'électricité et seulement 20% de la population aurait en réalité accès à l'électricité de façon continue selon une étude de la banque mondiale.

 

Les raisons de ces délestages sont multiples : inadéquation globale entre l'offre et la demande, irrégularité des approvisionnements dus à la période d’étiage, manque de combustibles pour les centrales thermiques, infrastructures de production et de distribution vieillissantes, manque d'investissement en raison de réticences du secteur financier...

 

Il faut aussi savoir que ENEO réclame 180 milliards de FCFA à ses clients et 63 milliards de FCFA aux entreprises publiques ce qui handicap très sérieusement ses opérations et ses capacités de développement surtout que Eneo est endetté de 155 milliards de FCFA auprès de ses fournisseurs d'énergie et carburant à l'instar de tradex, Bocom...

 

L'une des causes des délestages dans nos villes est aussi le vol d’électricité qui représente jusqu’à 48 % des raccordements dans certains quartiers de nos villes.

 

Pour finir, Eneo peut être responsable de l'absence d'électricité dans un quartier si un transformateur est en panne, un poteau s'est renversé et que Eneo ne rétablisse pas rapidement cette situation, c'est uniquement pour ces cas d'espèce que Eneo est responsable , mais techniquement on n'appelle pas cette coupure dû à ces pannes délestage, ce sont des situations qu'on vit même en Europe ».

 

N.R.M

 

On se demande bien ‘’une marche pour quoi faire et pour quel résultat ?’’ Que peut apporter une marche des patrons de presse dans un environnement bloqué comme celui du Cameroun ?

 

On l’a appris ce mardi, à la faveur du dépôt auprès des services de la sous-préfecture de Yaoundé, d’une demande d’autorisation pour une marche pacifique dans les rues de la ville. Le REPAC (Réseau des Patrons de Presse du Cameroun), par son président François Mbocke (Directeur de Publication du Journal DIAPASON), a introduit une demande d’autorisation au sous-préfet de Yaoundé1er, pour une marche pacifique des patrons de presse du Cameroun la 03 Mai 2021 de 10h à 11h. Cette marche sera organisée dans le respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement et l’OMS dans le cadre de la lutte contre la Covid 19.

Une marche pacifique qui sera accompagnée de quelques pancartes portant quelques sollicitations des pouvoirs publics vis-à-vis de la presse. L’itinéraire, c’est de l’Hôtel de ville de Yaoundé vers le ministère de la communication, où un plaidoyer sera remis pour transmission à la Haute hiérarchie.

 

On a bien envie de se demander si le gouvernement camerounais actuel ignore les maux que traversent les différents organes de presse dans notre pays. Si l’intention est de mener des actions de pression sur le gouvernement, on s’interroge bien de savoir si une marche limitée à une heure de temps et sur une distance de moins d’un kilomètre et qui se déroulera dans une rue isolée et peu fréquentée de la ville aura véritablement un quelconque effet sur le gouvernement. Tout ceci semble trop mou lorsqu’on sait que l’interlocuteur est un récidiviste de la mauvaise foi et de la sourde oreille.

 

Quelques esprits tordus voient d’un très mauvais œil cette fameuse mobilisation. N’est-ce pas une organisation de trop pour la défense des droits des patrons de presse ou même simplement de la presse ? Pourquoi ne pas simplement confier leurs doléances à un syndicat comme le SNJC, dont la capacité de mobilisation, et la forte représentativité sont déjà éprouvées dans plusieurs villes du Cameroun. Tout ceci n’augure rien de bon pour la presse. Le gouvernement camerounais, le plus souvent n’entend que le discours de la pression ou de la force. Pour se faire entendre il faut engager des actions fortes. Or en l’occurrence, on a plus l’impression d’être en face d’un pétard mouillé.

 

Stéphane NZESSEU

Le Professeur de science politique adopte un ton moqueur. Il ironise sur cette attitude anarchiste de la France qui est prête à sacrifier les sacro-saints principes de la Démocratie sur l’autel de ses intérêts dans un pays en guerre.

 

C’est historique ce qui se déroule devant les yeux du monde depuis quelques jours. Et sans surprise, les médias français font un black-out sur cette incongruité. La France, la grande France, pays des droits de l’homme, modèle de Démocratie, grande donneuse de leçon sur la gouvernance et le respect des institutions politiques cautionne au vu et au su de tous un coup d’Etat militaire au Tchad. Le pays d’Emmanuel Macron soutient un Général qui a pris le pouvoir par la force en brisant toutes les barrières de la légalité. Montrant ainsi le vrai visage de la démocratie que l’occident prône à l’endroit des pays africains.

 

Manassé Aboya Endong a une très belle formule pour illustrer ce tableau sombre de la démocratie. « Le putsch est accepté quand il rapporte le bizness à Missié Macron. A ce moment on convoque la stabilité et l'intégrité physique du territoire. S'il n'y a pas de bizness, le gros français sort : démocratie, droits de l'homme, élections transparentes, respect de l'opposition, etc. Deux discours, deux logiques, c'est ça Missié Macron! ». Une peinture qui n’est pas du tout abstraite. C’est la véritable coloration des relations internationales aujourd’hui. Quand on fait cette observation, il est clair que ce n’est pas pour cette soi-disant démocratie que la Lybie avait été bombardée, Khadafi tué, Sadam Huissein assassiné, et d’autres forfaits que ces Etats coloniaux commettent de par le monde. Le problème c’est que jusqu’ici, il semblait difficile de présenter aux yeux des plus sceptiques la véracité de cette mascarade internationale.

 

Au nom de la démocratie on tue ici, au nom de la démocratie on soutient des putschistes. Au nom de cette même démocratie on négocie avec des dictatures comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres monarchies. La moquerie n’a que trop duré. Désormais, il est clair que ces pays ne peuvent plus donner de leçons de démocratie à personne. La voix de la France est devenue inaudible en Afrique centrale.

 

Stéphane NZESSEU

La lettre est signée du « général Wanto Waffo » un des leaders de la BAS en France. Accompagné de certains de ses camarades de lutte, ils ont déposé dans les bureaux de Canal + à Paris, un mémorandum pour demander l’exclusion des chaînes de télévision VISION 4 et TELESUD du bouquet CANALSAT. Lettre dont voici la teneur.

 

« Monsieur le Directeur Général,

Nous sommes le CCD (Conseil des Camerounais de la Diaspora) association loi 1901 ayant son siège à Paris.

L’une de nos missions fondamentales porte sur une contribution civique à la construction d’un État de droit et au développement, à travers une incitation citoyenne des Camerounais à davantage d’implication dans les affaires intérieures et extérieures de leur pays.

 

Monsieur le Directeur Général, nous avons constaté ces dernières années que le pouvoir camerounais, sous le fallacieux prétexte de maintien de l’ordre et de la sécurité, s’illustre de plus en plus dans des opérations militaires contre les populations civiles à l’intérieur du territoire national, particulièrement dans les régions anglophones des Nord-ouest et Sud-ouest où sévit une guerre civile sanglante depuis bientôt cinq ans.

À cela s’ajoute une chape de plomb caractérisée par des opérations policières de plus en plus meurtrières sur l’ensemble du territoire camerounais et aussi de très nombreuses violations de droits humains et des atteintes graves à la liberté de la presse parfois décriées par les organismes internationaux tels que ; l’ONU, l’UE, l’UA, International Amnesty, Human Rights Watch, RSF, etc.

 

Monsieur le Directeur Général, nous vous ferons l’économie de la situation d’instabilité quasi généralisée due principalement à la guerre civile dans les régions du No-So, à l’entorse au processus démocratique et aux multiples violations flagrantes des droits humains à l’encontre des opposants au régime de Yaoundé qui préfère le tout répressif contre sa population en lieu et place d’un dialogue national inclusif. La conséquence étant le bilan humanitaire catastrophique auquel nous assistons et qui se résume sommairement en :

- Quinze mille personnes tuées dans les régions anglophones depuis bientôt cinq ans

- Cinquante mille personnes réfugiées au Nigéria voisin

- Un million et demi de personnes déplacées à l’intérieur du pays

- Des crimes barbares contre les populations civiles ; les derniers connus étant les massacres de Ngarbuh le 14 février 2020 et de Kumba le 24 octobre 2020

- Le non-respect du verdict des urnes de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018

- Des arrestations arbitraires

- La perpétration des crimes de torture

- Des centaines de prisonniers politiques y compris Mr AYUK TABE le leader de la cause anglophone et Pr Alain FOGUE et M. BIBOU NISSACK, tous deux des collaborateurs du Professeur Maurice KAMTO le réel vainqueur de la dernière élection présidentielle du 07 octobre 2018

- Privations de libertés ; d’expression, de la presse, de réunion

- Emprisonnements abusifs et injustifiés des journalistes, entre autres Paul CHOUTA et Amadou VAMOULKE

- Les assassinats de nombreux journalistes… parmi lesquels Samuel WAZIZI

- Le tripatouillage de la constitution afin d’aboutir à une succession de gré à gré. Etc.

 

Monsieur le Directeur Général, parce que déjà traumatisés par les carnages et massacres qui ont cours dans notre pays le Cameroun, du double fait de la guerre civile et des violations flagrantes généralisées des droits humains, nous, Camerounais de la Diaspora vous prions de suspendre tout partenariat commercial avec les affidés du régime dictatorial et illégitime, véritables propagateurs de l’idéologie fasciste dudit régime, et qui prônent au quotidien la haine raciale, l’intolérance, la traque féroce des journalistes engagés à l’instar de Remy NGONO de RFI, l’embastillement ou même l’assassinat des journalistes, quand ils n’appellent pas tout simplement au génocide… C’est le cas d’AMOUGOU Belinga de Vision 4 et ses collaborateurs qui ont appelé à l’extermination des populations anglophones qui contestent fermement le pouvoir dictatorial de Yaoundé et la forme actuelle de l’Etat.

Cette suspension qui, à notre humble avis, reste le meilleur moyen pour CANALSAT de redorer son image en prenant ses distances vis-à-vis de Vision 4, actionnaire de Télésud, ces chaînes de télévision, partenaires commerciales et clientes de votre entreprise.

 

Vision 4 qui aujourd’hui nous rappelle étrangement « La radio des mille collines » au Rwanda, et qui prêche une idéologie macabre située aux antipodes de celle du Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) qui appelle de tous ses vœux à la tenue d’une

Conférence Nationale pour la Paix et la Réconciliation au Cameroun.

En espérant que vous saurez prendre à bras-le-corps nos préoccupations et demande, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de notre très haute considération.

Bien cordialement.

 

Le Président du CCD

Robert Waffo Wanto

Ses démêlés avec les lions indomptables, son argent escroqué par le ministre des sports de l’époque, sa sortie des lions indomptables, et d’autres souffrances que l’ancien lions indomptables a subi du fait de son intégrité et de son désir de voir le Cameroun grandir.

 

L’ancien lion indomptable a été très marqué par les dernières accusations à l’endroit du journaliste J. Remy Ngono. Les attitudes de ceux qui veulent faire taire J. Remy Ngono ont réveillé en Lauren les souvenirs de son passé tumultueux avec les lions indomptables du Cameroun et les multiples injustices qu’il a subi avec les responsables du gouvernement camerounais. Tellement marqué par le professionnalisme de J. Remy Ngono, ce dernier lui a fait la promesse de financer la création d’une chaîne de télévision pour davantage répandre son message conscientisant sur le continent africain. Une promesse que le journaliste a accueilli à cœur joie. C’est dans la suite de ces évènements que le footballeur a fait cette annonce : « La dictature, c’est ferme ta gueule ; la démocratie, c’est cause toujours. Je serais en direct sur ma page le 10 Mai pour un grand déballage à 17h heure du Cameroun. »

 

Une annonce qui selon Remy Ngono, ferait paniquer plusieurs au sein du gouvernement de Yaoundé. Une annonce que certains internautes critiquent déjà. Estimant que Lauren ETAME MAYER n’a plus aujourd’hui les « épaules » pour inquiéter qui que ce soit par ses dires. Et d’autres qui vont jusqu’à questionner son intérêt subit pour la politique camerounaise. Et lui de répondre, « est-ce que soutenir une personne signifie jouer à la politique ? quand ton ministre a pris mon argent j'étais camerounais non ? Quand j'ai offert la clinique à Bayagam, j'étais camerounais ? il y a plus de liberté d'expression au Cameroun. » Lauren ETAME MAYER exerce simplement son droit à la liberté d’expression.

 

Pour ceux qui l’auraient peut-être oublié, Laureano Bissang Etame Mayer est né au Cameroun, à Kribi, à la frontière avec la Guinée équatoriale, ancienne colonie espagnole d'où ses parents sont originaires. Il va faire ses premiers pas dans le football en Espagne. Mais très vite il sera repéré par Thomas NKONO qui va le convaincre de signer pour le Cameroun et jouer avec les lions indomptables. Il fera partie de la génération dorée des lions de 1997 à 2002. Mais il va partir des lions de manière très précipitée. Et pourtant il avait encore beaucoup à donner. C’est de tout ça qu’il va certainement parler ce 10 Mai dans un Facebook Live.

 

 

Stéphane NZESSEU

L’affaire se déroule le jeudi 22 avril 2021 autour de 18 heures, dans un bar situé au quartier Nsam escale à Yaoundé. Quatre militaires font le choix de se défouler sur un jeune camerounais incapable de se défendre.

 

Les images qui circulent sur la toile sont éloquentes. Impossible de justifier l’atrocité et la méchanceté de ces hommes en tenue qui, dans les treillis de la patrie du Cameroun, s’emploient à frapper avec leurs ceinturons sur un jeune garçon de 25 ans couché par terre et sans défense. Tout ça parce que ces militaires ne voulaient pas payer les factures de consommation de bières pris dans le bar où travaille ce serveur.

 

Sur les images qui sont consultables sur la toile, le jeune en image qui se fait tabasser se nomme Boris Fouda. Il exerce son service dans un bar situé au quartier Nsam Escale. Ce jeudi 22 avril restera un jour tristement mémorable pour ses collègues et lui. Entre 18 heures et 19 heures, il sera bastonné aux vu et au su de tous sans défense, par des militaires venus le punir pour avoir selon eux surfacturer leur consommation de bières alcoolisées. Ils vont écorcher grièvement ce jeune homme de 25 ans.

 

De quoi s’agit-il véritablement ?

 

Tout commence le samedi qui précède ce fameux jeudi 22 avril. Une escouade de 14 militaires arrive dans ce bar situé à Nsam Escale pour consommer de la bière. Et contrairement aux règlements de l’armée, ces hommes en tenues de la République vont entrer dans le bar avec les tenues militaires pour consommer de l’alcool. Chose interdite par le règlement de l’Armée du Cameroun. Parmi eux, l’Adjudant-Chef Bidjeme. Un homme en tenue en service au bureau du quartier général. C’est lui qui va régler sa facture en dernier après des heures de beuverie. Lorsqu’on lui présente la facture, il fait le surpris. Il conteste le coût de la bière. Dans ce bar, c’est connu de tous les clients la bière coûte 800 fcfa. L’Ajudant Chef lui, il va décider de payer la bière à 700 fcfa. En privant la propriétaire de 100 fcfa sur chaque bière consommée. De manière générale, la consommation globale que devait payer l’Adjudant-Chef s’élevait à 7000 fcfa. Mais, l’homme en tenue va contester et il va s’en suivre de vives discussions où le militaire accuse le jeune serveur d’avoir fait une surfacturation. Or, tous les autres clients s’accordent à reconnaître le montant de 800 fcfa énoncé par la patronne du bar en question. Sans trop comprendre pourquoi, le militaire ne va pas digérer les paroles à lui adressées par les travailleurs de ce bar.

La patronne du bar lui demande même de partir sans payer, mais il continue de s’enflammer et c’est sur ces entrefaites qu’il va dans un premier temps gifler le serveur. Une bagarre s’enclenche. Pour séparer la bagarre et laisser partir l’homme en tenue, la patronne lui concède de ne plus payer le montant des 7000 Fcfa d’impayés. Comme pour acheter sa paix, face aux menaces proférées par ce militaire, la patronne lui donne encore pour un montant de 5000 fcfa de bières gratuites.

 

Le Jeudi suivant donc, Bidjeme invite trois de ses amis du BIR. Et ils vont se mettre à quatre pour tabasser le jeune Boris Fouda. Le jeune Boris Fouda, âgé de 25 ans seulement, s’en sort avec plusieurs blessures et sera hospitalisé à l’hôpital de la garnison militaire à Yaoundé.

 

 

Stéphane NZESSEU

Ils sont pour la plupart convaincus que la France est mouillée dans l’affaire de l’assassinat du Maréchal Idriss Deby. Depuis ce matin à N’Djamena, on entend même certains jeunes tchadiens qui clament haut et fort que c’est la France qui aurait éliminé leur président, en faisant des liens avec les dénonciations d’Idriss Deby ITNO et les derniers évènements au Tchad.

 

Pour les jeunes tchadiens qui marchent dans les rues de N’Djamena depuis ce matin, la France a plusieurs raisons pour lesquelles elle ne voulait plus d’un Idriss Deby ITNO qui devenait de plus en plus gênant. Ils font remarquer que bien que le Tchad abrite la base logistique de l'opération Barkhane au Sahel, le président Deby Itno avait commencé à exprimer une certaine distance vis à vis de la France en émettant des critiques jugées désagréables aux yeux de Paris. Mais d’après eux, la France va s'abstenir d'exposer publiquement sa gêne pour ne pas titiller cet allié stratégique qui leur assure une présence militaire dans le Sahel, et combat même à ses côtés sur plusieurs fronts contre le terrorisme. 

Lire aussi : Mahamat Idriss Deby annonce la création d’un Conseil National de transition et la nomination imminente d’un gouvernement de transition

En juin 2017, lors d’un entretien à la chaîne publique française TV5Monde, Idriss Déby s’est attaqué frontalement à l’Otan et aux puissances occidentales, notamment à la France qu’il a accusée d’avoir détruit la Libye sans en mesurer les graves conséquences sur la sécurité et la stabilité dans toute la sous-région du Sahel.

Feu Idriss Déby fustige aussi  la presse française qui le qualifie de dictateur et d’autocrate entretenant des réseaux de corruption, notamment concernant la distribution de la rente pétrolière, indiquant clairement que c’est Paris qui a changé la Constitution tchadienne pour l’obliger à rester au pouvoir alors que lui voulait le quitter en 2006, conformément à sa promesse au peuple et à l’opposition du pays, soulignant que « c’est la France qui décide de tout au Tchad et dans les 14 États de la zone franc CFA ».

Il avait plaidé lors de cette interview pour un Franc CFA strictement indépendant de la Banque de France et du Trésor français afin de donner aux pays de la région tous les moyens de leur développement, tout en fustigeant que c’est ce dernier qui encaisse les devises des exportations tchadiennes en pétrole.

Lire aussi : Décès d’Idriss Déby Itno: la fermeture de la frontière Cameroun-Tchad perturbe les échanges commerciaux

Pour ces jeunes tchadiens, le dernier motif peu connu de la mort de leur président, est le refus du Maréchal à soutenir la rébellion Centrafricaine de la CPC contre le président Faustin Archange Touadera. En effet, La France par l'entremise de son pantin Bozize avait tenté de saboter le processus électoral pour empêcher la réélection du président Touadera.

Dans les couloirs du Quai d'Orsay et de l’Elysée, cette alliance scellée avec la Russie par Faustin Archange Touadera est un crime qu'il faut punir. Hélas, Idriss Déby Itno refuse de faire ce « SALE BOULOT ». Et un autre détail non négligeable vient valider la thèse du complot. Comment expliquer que la France si prompte à exiger le respect scrupuleux de l'ordre constitutionnel au Mali se taise étrangement sur le coup d'état flagrant au Tchad ? Aucun texte constitutionnel ne place le fils du Maréchal Déby dans l'ordre protocolaire pour assurer la transition.

Paradoxalement la France et l'Union Européenne ont avalisé cette grave violation de la Constitution. Quand on prétend avoir perdu un ami, on refuse de salir sa mémoire avec autant de maladresse et d'inélégance. Tant de travers qui attisent la colère des jeunes tchadiens qui depuis ce matin brûlent les drapeaux français dans presque tous les carrefours de N’Djamena.

Lire aussi : Jean Bruno Tagne: « Lorsqu’il s’agit de l’Afrique la France s’autorise toutes les outrances »

 

Stéphane NZESSEU

Le Président du Conseil Militaire de Transition s’est adressé à la nation Tchadienne il y a une heure de temps. Mahamat Idriss Deby a fait des annonces fortes dont l’objectif principal est d’apaiser les esprits des tchadiens qui sont dans les rues depuis ce matin pour manifester contre la junte au pouvoir et les interventions françaises dans leur pays.

 

Première annonce forte, Mahamat Idriss Deby, le fils de l’ancien président, aujourd’hui à la tête de la junte qui a pris le pouvoir au Tchad, la mise sur pied dans les heures à venir d’un Conseil National de Transition (CNT). Il s’agira d’un cadre de discussion qui réunira autour de la table tous les différents acteurs de la nation tchadienne. Question d’ouvrir des échanges pour la mise sur pied de nouvelles institutions pour assurer la paix et le développement du pays. La mise en place d’un Conseil National de Transition répondra aux exigences de représentativités de toutes les provinces et de toutes les forces vives de la Nation. Ceci pour permettre l’accompagnement législatif de l’action gouvernementale et de donner au pays les bases d’une nouvelle Constitution. Le Président du CMT précise que « l’objectif du processus est de nous permettre d’organiser des élections démocratiques, libres et transparentes dans les meilleurs délais. La démocratie et la liberté introduites au Tchad en 1990 sont et resteront des valeurs irréversibles ».

 

Au cours de son adresse, Mahamat IdrissDeby a rappelé qu’un Premier Ministre de transition venait d’être nommé par le CMT. Son objectif est la mise en place dans les jours à venir d’un Gouvernement de réconciliation nationale. L’organe de l’exécutif qui accompagnera le CMT dans la manifestation de sa politique de réconciliation et de restructuration du Tchad.

De plus, le président du CMT a également annoncé le lancement d’un dialogue inclusif.  Dans son allocution, Mahamat affirme : « La réconciliation nationale, la paix, l’unité, la solidarité seront en tête des actions prioritaires du Gouvernement. Ces valeurs si chères à notre défunt Président seront éprouvées et sanctuarisées dans le cadre d’un dialogue national inclusif qui sera organisé pendant cette période de transition ».

Mahamat Idriss Deby a fait savoir que le plan d’exécution de ce dialogue inclusif national sera rendu public dans les prochaines heures. Le Tchad est en deuil. Depuis le décès du Maréchal Idriss Deby, le pays semble tendre vers une guerre civile. Les populations protestent contre la junte au pouvoir et dénonce les implications de la France dans la gestion du pouvoir au Tchad. Des affrontements ont eu lieu ce matin, on parle de trois morts. Deux manifestants et une femme tué par des manifestants dans un bus à N’Djamena.

 

Stéphane NZESSEU

Page 194 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01