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Selon le programme rendu officiel  le Pr Gervais Mendo Ze sera inhumé à Sangmelima, dans la région du Sud du Cameroun.

 

Le programme des obsèques du Pr Gervais Mendo Ze est déjà disponible. L’ancien Directeur général (DG) de la CRTV sera inhumé le samedi 24 avril 2021 à Sangmelima. Cependant, il convient de noter qu’avant ce jour, le Pr Gervais Mendo Ze aura droit à un hommage académique le vendredi 23 avril 2021 à l’Université de Yaoundé 1.

A titre de rappel, le Pr Gervais Mendo Ze a rendu l’âme le vendredi 9 avril 2021 dès suites de maladie. Très malade ces derniers mois, plusieurs sources ont annoncé sa libération le 23 mars 2021, ceci, à la faveur « d’une grâce » présidentielle. Après vérification, il ne s’agissait que d’un mauvais buzz, au niveau des réseaux sociaux. Cela faisait en effet depuis sept ans que l’homme de 77 ans vivait en prison dans le cadre de l’opération Epervier.

Ci-dessous le programme officiel de ses obsèques

1 - Veillée tous les soirs à son domicile sis à Nkoleton face dispensaire à Yaounde, jusqu'au jeudi 22 avril 2021, jour de la grande veillée sans corps jusqu'à l'Aube

2 - Vendredi 23 avril levée du corps à l'hôpital général de yaounde à partir de 8h 30,

12 h - Départ pour la basilique de Mvolye,

13 h - Hommage académique à l'université de Yaounde I à Ngoa ekelle,

14 h - Départ pour le village Otoakam par Sangmelima,

17 h - Installation de la dépouille mortelle à la chapelle de Akon à Sangmelima, veillée avec corps jusqu'à l'Aube. 

3 - Samedi 24 avril 2021

 9 h 30 - Arrivée et installation des familles et amis à la chefferie de Otoakam par Sangmelima

 Cérémonie religieuse et traditionnelle.

 Inhumation.

 Collation

Alors que la toile vibre depuis que le Député de la Nation a asséné une réplique cinglante à la défenderesse des causes inopportunes, celle-ci ayant ouvert les hostilités en utilisant des propos condescendants et quelque peu insultants envers l’élu du Peuple et ces Conseillers qui ont pour certains le même âge qu’elle, l’universitaire n’a pas voulu être du reste

 

Échos de vocabulaire : être sénescent ou avoir grillé ?

« Savoir parler et savoir ce que parler veut dire : la météore de la vie politique et Ma Dalton, la mère des mauvais garçons, nous ont renvoyés à nos dictionnaires dans un de ces échanges sulfureux que les politiques ont parfois entre eux. Personne ne voulait blesser l'autre. Tous deux se sont sentis blessés.

Ma Dalton a ouvert la première salve. L'éclair de la politique s'est vu gratifier d'un charmant qualificatif : naïf. Dites ça d'un politicien. Vous vous entendrez dire les douceurs que me sort la talibanie féroce et enragée à chaque billet. Naïf, un politicien n'est juste bon à rien. Dame ! Dans un boulot où il faut ouvrir l'œil - et le bon - vous coltiner de la qualité de naïveté...

Et la mémé a enfoncé le clou : il a grillé son temps. Ce sont des choses qui sonnent tout à fait charmant quand on le dit à d'autres et un peu moins quand on les entend de soi. Griller son temps, c'est n'en rien faire - puisqu'on est naïf - et, justement, ne servir à rien. N'allez pas croire qu'il y ait là quelque méchanceté. Celle qui hérite le sobriquet Ma Dalton est forcément une femme adorable.

Griller... Chez les militaires, le grillé est celui qui ne progresse plus. L'ampoule grillée n'est pas si lumineuse que ça. Du temps grillé, Ma Dalton qui s'y connaît en sémantique nous dira ce que ça n'a pas de blessant pour qui aspire à changer les temps et moments de concitoyens et de créer, dans un futur - hélas grillé- ce qui serait un imaginaire de rêve.

Et la réponse n'a pas tardé. Elle a porté sur les effets du temps. Ma Dalton qui fréquente depuis tantôt des gens particulièrement horribles, a dû apprendre d'eux, les effets du temps sur les organismes. Leurs souffre-douleurs appartiennent à une gériatrie cacochyme qui y perd, oreilles, dents, lucidité, bienveillance, clairvoyance, intégrité, santé, mobilité, pour ne parler que de ça.

 Cameroun : Cabral Libii prend les gants contre Me Alice NKOM

Elle en a certainement appris comment risibles sont-ils d'être si vieux et si déglingués. Avec sa daltonesque progéniture, ça sonne bien de dire ces graciosités de vieillards. Et surtout, ça n'a rien d'offensant. Et Thunderbolt lui a assez prosaïquement donné la signification de cela : sénescence. Je n'ai pas le sentiment que c’ait plu à la mémé. Précisément parce que ça lui a rappelé ce que ses sacripants disent d'autres.

Se voir reléguer dans la catégorie à laquelle on appartient. Ah, le joli coup ! Juste au plexus. Et Ma de se replonger dans les souvenirs qui attestent de l'utilité des vieillards. Ainsi, ils sont bons à quelque chose ? Utile de le savoir. On en doute parfois, à les entendre dire. Les femmes - les mémés surtout - sont souvent comme ça : de vieilles sorcières acariâtres qui radotent et qui disent des insanités...

Et Ma Dalton de se récrier : non moi-ôôô ! Je ne suis pas moi comme ça ! Je ne voulais pas blesser. Juste donner un cours d'algèbre politique : apprendre (au naïf) à tracer des courbes de progression dans la durée, des algorithmes de réussite électorale, des diagrammes d'évolution temporelle. Hé hé ! La Talibanie médisante qu'elle fréquente m'en semble l'équation la plus achevée !

 Me Alice Nkom parlant de Cabral Libii : « c’est quelqu’un qui est capable de ne pas jouer franc-jeu »

Et le vieillard qu'avec ses chenapans de rejetons elle vilipende, doit être une absurdité mathématique en termes de savoir-faire politique. Il n'est nulle sagesse à apprendre de lui en matière de résultats électoraux, de durée politique, de gestion du pouvoir et d'autres choses semblables. Personne ne voulait blesser l'autre. Mais ils se sont bien compris. Moi aussi, j'ai appris de ce conflit de générations.

C'est fou ce qu'on apprend en côtoyant les vieux...

Ils ne vous blessent pas en vous disant grillé et naïf. Ils disent juste que vous ne servez à rien...

Et la sénescence, chez-eux, n'affecte que les vieux avec qui ils (ou elles) ne sont pas d'accord ».

 « Cabral Libii n’a pas à s’attaquer à l’âge de Me Alice NKOM », Siméon Roland EKODO Meng

 

N.R.M

 

L’avocate Alice Nkom affirme que le député Cabral Libii en évoquant son âge dans sa réplique, a tout simplement donné un coup au-dessous de la ceinture.

Me Alice Nkom ne s’est pas tue après la réplique du député Cabral Libii à sa déclaration dans laquelle, elle l’a traité de petit naïf en politique. En répondant à cette dernière, l’élu du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a fait mention de l’âge de l’avocate internationale. Pour celle-ci, connue pour son franc-parler et sa combattivité, le député du PCRN n’aurait pas dû parler de son âge. Fidèle à ses premières déclarations à l’origine de la passe d’armes avec l’ancien candidat à l’élection présidentielle, elle a une fois de plus indiqué qu’il a grillé son temps.  

«Je constate simplement qu’il a donné un coup au-dessous de la ceinture. Et que donc c’est quelqu’un qui est capable de ne pas jouer franc-jeu. Qu’il ne m’attaque pas au-dessous de la ceinture. Qu’il m’attaque avec des arguments. C’est ce que tout le monde attend de lui. Mais si tu m’attaques sur mon âge alors que j’ai plein d’enfants dans le monde entier qui tous les jours me souhaitent de vivre dix fois plus longtemps…Parce qu’ils ont besoin de ma sagesse ! Il se met à dos tous ces gens-là ! Il se condamne tout seul ! Je ne répondrais pas à Cabral ! Le temps qu’il n’a pas su gérer, qu’il n’a pas pu prendre comme allié le lui apprendra à ses dépens», a déclaré Me Alice Nkom sur Radio Equinoxe.

Profitant de son passage sur les antennes de Radio Equinoxe, Me Alice Nkom a apporté un démenti sur le fait que le député Cabral Libii ait dit qu’elle a milité au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

«Je n’ai jamais été dans le RDPC. Il n’a pas besoin d’en rajouter à son fiel», a-t-elle contesté, en précisant avoir été sollicitée pour conduire la liste SDF aux législatives de 1997 face à Françoise Foning dans la circonscription de Wouri 5 que ce parti considérait comme sa base. Pour signifier son éloignement du pouvoir en place, elle a déclaré qu’elle a rejeté des offres.  «On m’a proposé des postes au Sénat, j’ai dit «non», a-t-elle ajouté.

Liliane N.

 

 

Ancien Consul général de son pays à Douala, cité économique du Cameroun, le diplomate qui a sollicité ce poste à Joe Baden souhaite remplacer Peter Henry Barlerin dont le séjour au Cameroun est arrivé à son terme en Juillet 2020. Une candidature qui sera soumise à l’amendement du Congrès américain, avant que l’affectation ne soit effective.

 

Une information publiée par le site internet de la maison Blanche ce 15 avril. C’est dans ce document que figurent également, les noms des personnalités américaines qui souhaitent occuper la fonction d’Ambassadeur  dans quelques les pays Africains.

Bien qu’ayant passé l’essentiel de sa carrière au département des Affaires étrangères en Amérique, Christopher John Lamora est un membre de carrière du Senior Foreign Service.

Sous-secrétaire adjoint par intérim pour l'Afrique Centrale et les affaires de sécurité africaines au Bureau des Affaires Africaines du Département d'État, il a été jusqu’à sa nomination, Chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis à Accra, au Ghana.

On l’a aussi connu comme Directeur du Bureau des affaires Centrafricaines - Directeur adjoint du Bureau des affaires économiques et régionales du Bureau - Agent de bureau pour la République Démocratique du Congo.

Le diplomate a en outre servi à l'étranger dans les ambassades des États-Unis au Guatemala, en République Dominicaine, en Grèce…

Christopher John Lamora est un diplômé de l’Université de Georgetown, une institution catholique d'enseignement supérieur dirigée par les jésuites en 1789. Il parle le français, l’espagnol et le grec.

Joe Biden, Président des Etats-Unis envisage aussi de nommer la diplomate Mary Catherine Phee au poste de Sous-secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines ; en plus de sept autres membres de carrière du Senior Foreign Service en tant qu'ambassadeurs pour représenter les États-Unis sur la scène mondiale.

A l’instar de Larry Edward André, Jr : Ambassadeur auprès de la République fédérale de Somalie - Elizabeth Moore Aubin : Ambassadeur auprès de la République Algérienne Démocratique et Populaire - Steven C. Bondy : Ambassadeur auprès du Royaume de Bahreïn - Maria E. Brewer : Ambassadeur auprès du Royaume du Lesotho - Marc Evans Knapper : Ambassadeur auprès de la République socialiste du Vietnam  - Michael Raynor : Ambassadeur auprès de la République du Sénégal - Tulinabo S. Mushingi :  Ambassadeur auprès de la République d’Angola et de la République Démocratique de Sao Tomé-et-Principe.

Pour servir concurremment et sans compensation additionnelle comme Ambassadeur auprès de la République de Guinée-Bissau et enfin Eugene S. Young – Ambassadeur auprès de la République du Congo.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans son message de remerciement, l’étudiante camerounaise Alice Ngono affirme qu’une fois où le gouvernement a été mis au courant de son arrestation au Sénégal, il a immédiatement pris les choses en main.

C’est une affaire qui a été publiée sur la toile, puis relayée par des hommes de la société civile comme David Eboutou et Bruno Bidjang journaliste en service à la chaîne de télévision privée Vision 4. Alice Ngono étudiante camerounaise vivant au Sénégal avait été arrêtée à la suite d’une plainte, déposée contre elle par sa colocataire sénégalaise, avec qui elle a eu une vive dispute. La plainte de cette dernière, déposée dans un commissariat de la capitale Dakar, avait comme motifs coups et blessures.

Il se trouve qu’Alice Ngono a eu une bagarre avec sa colocataire sénégalaise après que ses marmites aient été mises hors par de leur cuisine commune par cette dernière. La bagarre a été d’une violence qui n’a pas pu laisser leurs voisins logés dans la même mini-cité indifférents. Ils ont dû intervenir pour que le pire ne se produise pas. Alice Ngono a cru alors que l’histoire s’arrêtait à ce niveau. Oh que non ! pour sa colocataire qui ayant porté plainte contre elle, a laissé la camerounaise se faire arrêter par la police. Présentée devant le procureur, Alice Ngono s’est retrouvée sous mandat de dépôt à la prison des femmes de Dakar, communément appelée Camp pénal de Liberté VI.    

Elle a pu sortir grâce à l’intervention du gouvernement de notre pays, qui a usé des interventions diplomatiques. Alice Ngono s’est sort finalement avec une peine allégée de 3 mois de prison avec sursis. La jeune fille âgée de 26 ans, en formation à l’AFI-Université de l’Entreprise de Dakar au Sénégal a tenu à remercier le gouvernement et tous ceux qui se sont mobilisés pour relayer son histoire.

«Je voudrais très sincèrement vous remercier pour vos messages de soutien et également parce que vous vous êtes levés en masse pour que je sois libérée. C’est vrai que cette situation n’a pas été facile pour moi, mais grâce à vous et à votre soutien ainsi qu’au gouvernement qui m’a beaucoup soutenue également, qui s’est levé quand il a appris la situation. J’ai été libérée hier dans la nuit», a-t-elle déclarée.

Liliane N.

Le lancement de la campagne de vaccination vient d’avoir lieu à l’hôpital régional de Garoua sous la présidence du secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Avom Dang. L’on apprend aussi que des personnes âgées de plus de 50 présentant d’autres pathologies chroniques seront également vaccinées contre la Covid-19. L’autorité administrative a rappelé à tous l’impérieux devoir de continuer à intensifier le respect des mesures barrières.

 

« Nous avons reçu dans la région 15 240 doses de vaccins que nous allons repartir dans les 15 districts de santé. Nous avons dans la région, 18 postes de vaccination qui ont été recensés actuellement », explique Madame le délégué régional de la Santé publique pour le Nord, Dr Djamilatou Leïla.

Pour ce lancement de la campagne de vaccination anti-covid dans la région du Nord, plusieurs personnels de santé et des personnes âgées de plus de 50 ans ont pu recevoir leur première dose de vaccin Sinopharm. Parmi eux, le coordonnateur régional du Programme élargi de vaccination à la délégation régionale de la Santé publique du Nord, Dr Ibrahima Housseini. « Je viens de prendre ma première dose du vaccin. Je me sens très bien. Comme nous le savons tous, la vaccination c’est un volet dans la prise en charge préventive et c’est le moyen le plus efficace », confie-t-il.

« La vaccination que nous prenons, c’est pour nous permettre d’avoir une immunité plus renforcée pour éviter de faires les formes sévères. C’est pour ça qu’il est important de se faire vacciner surtout lorsque nous sommes des personnels exposés aux risques de Covid-19 tous les jours », fait savoir Dr Maré Ndjoya, conseiller médical à l’hôpital régional de Garoua. 

Il faut relever que selon les statistiques officielles, le Nord a enregistré depuis le début de la pandémie, 1 224 cas parmi lesquels 54 personnels de santé, 25 décès, 994 guéris et 168 cas actifs.

Innocent D H

Sur sa page Facebook, Dieudonné Essomba, économiste, à travers une analyse, a ressorti les trois mécanismes qui depuis des lustres ont été mis en place afin de soutenir tous les hommes et femmes d’affaire qui se lancent dans l’entrepreneuriat : la Diplomatie – la Corruption -  la Violence Armée.  

 

« Il faut toujours expliquer aux Camerounais comment le monde marche. Quand on parle de secteur privé, c’est d’abord et avant tout l’Etat.

Tout d’abord, il y a les autorisations et les licences que l’Etat fournit à tel opérateur économique, plutôt qu’à tel autre. L’Etat peut fabriquer qui il veut comme un grand entrepreneur, instantanément, en lui octroyant une licence et en lui assurant une garantie souveraine dans une institution de finance.

Il suffit que l’Etat me donne le monopole de l’importation des motos chinoises, avec une garantie à la Banque qui me prête 100 Milliards de FCFA pour que je devienne instantanément l’un des hommes les plus riches du Cameroun.

L’Etat du Cameroun appuie son secteur privé par un grand nombre de privilèges. Outre les licences et autres autorisations, on peut citer les exonérations, l’appui au crédit, les appuis directs, les marchés publics, etc.

Tenez ! Qui sait au Cameroun que l’Etat distribue chaque année 160 Milliards d’argent frais et sans la moindre contrepartie aux entreprises camerounaises ? Toutes ces entreprises que vous voyez-là, portant le nom d’un Camerounais, allez dans les Ministères et vous allez voir comment leurs patrons larmoyants gémissent auprès de l’administration pour des avantages divers.

Il n’existe aucun Camerounais propriétaire d’une entreprise qui peut broncher quand l’Etat parle, car, toutes sont accrochées à la mamelle de la puissance publique. D’ailleurs, tous ces hommes d’affaires font des mains et des pieds pour être proches des centres de décision pour mieux acquérir ces avantages.

Il y a une dizaine d’années, quand le Nigérian Dangote arrive au Cameroun et est reçu par le Président Biya, les entrepreneurs Camerounais se plaignent qu’il ne les a jamais reçus. Le Président Biya leur demande ce qu’il peut bien faire avec des mendiants et ce qu’ils peuvent bien lui apporter ! Il sait très bien qu’ils viendront lui apporter une interminable liste de doléances dont la satisfaction exige que l’Etat prenne des ressources sur les impôts payés par les capitaux étrangers.

Certes, notre privé n’a pas le monopole du soutien de l’Etat. Dans tous les pays du monde, l’Etat vient toujours au secours du secteur privé par diverses méthodes.

Sur le plan intérieur, l’Etat casse certaines contraintes, afin que le secteur privé puisse de développer. Par exemple, pour faire de grandes exploitations agricoles, l’Etat doit d’abord exproprier de force les populations et mettre la terre expropriée au service du privé.

Aux USA par exemple, ce sont les privés qui construisaient les chemins de fer. Mais c’est l’armée qui chassait et massacrait les Indiens, tout en imposant le travail d’esclave aux Noirs, le tout sous le contrôle du Gouvernement.

Même aujourd’hui où on n’utilise pas la force brute, l’Etat est toujours derrière le privé.

Ainsi, lorsque la crise des supprimés éclate dans les années 2000 aux USA, le Président Obama recourt à la planche à billets pour sauver IBM, Général Motors et les Banques sinistrées. L’Union Européenne fera également la même chose.

De même sur, le plan international, le secteur privé ne prospère que pour autant qu’il y a l’Etat derrière lui. Et c’est normal, car une entreprise nationale qui agit à l’étranger joue un rôle fondamental pour l’équilibre de l’Economie nationale. Ce sont ces entreprises qui approvisionnent la nation en matières premières et assurent les débouchés extérieurs de la production nationale. Elles ont aussi pour mission stratégique de véhiculer la technologie et la culture de leur pays.

L’Etat va alors agir de trois manières en leur faveur :

  1. La Diplomatie : Dans ce cas, l’Etat intervient par des voies diplomatiques pour assurer des contrats à son entreprise, lui aménager des conditions d’exercice et la protéger contre l’insécurité politique ou juridique. On a ainsi vu un entrepreneur français pousser son Président à intervenir pour garder la gestion du port.
  2. La Corruption : Dans ce cas, l’Etat et l’entreprise tentent de contrôler les centres de décision, avec des contreparties secrètes : pots-de-vin, rétro commissions, financement des élections, lobbyings auprès de la Communauté Internationale, etc.
  3. La Violence Armée : Dans le cas où une entreprise nationale installée à l’étranger est menacée par le Gouvernement local, l’Etat peut recourir à un coup d’Etat, ou financer une rébellion ou une insurrection. Ainsi, pour maintenir le contrôle des approvisionnements en pétrole face à des nationalismes arabes, les Américains et les Européens n’ont trouvé de mieux que de pendre Sadam Hussein et loger une balle dans la tête de Kadhafi.

En définitive, il n’existe pas un secteur privé sans l’Etat. Et c’est l’Etat qui définit qui doit prospérer ou non dans le secteur privé. Cela n’exclut pas les aptitudes et les qualités des hommes d’affaires, car il faut bien que les bénéficiaires de ces avantages puissent effectivement les valoriser. Mais en définitive, c’est l’Etat qui décide qui doit être ceci ou cela.

Au Cameroun, le soutien au secteur privé a obéi à 2 orientations politiques.

Sous Ahmadou Ahidjo, la préoccupation était davantage économique, à savoir la création d’un secteur privé qui devait se substituer aux Blancs. Fidèle à sa politique des équilibres sociologiques, il appuyait les gens les plus compétents, mais avec le souci de l’équilibre régional. Sur le plan politique, le secteur privé était un appendice du parti unique dont il devait respecter les prescriptions.

Avec Biya, les choses changent radicalement, puisque les appuis de l’Etat ont une finalité purement politique, celle de la préservation du pouvoir. Dans ces conditions, les bénéficiaires des appuis publics sont des obligés du régime qu’ils doivent soutenir. Ils n’ont pas des missions économiques de création des richesses ou des emplois, mais des missions politiques de financement des opérations politiques.

Evidemment que face à cette évolution, toutes les Communautés ne présentent pas la même capacité de réponses. Certaines savent recycler cet argent dans des investissements rentables et remboursent au régime quand le régime en a besoin. Ils savent respecter leurs engagements et sont très utiles au régime qui les chouchoute.

D’autres, par contre, dilapide cet argent dans des opérations somptuaires et improductives pour des besoins d’affichage et de vanité. Incapables d’aider financièrement l’Etat, ils disparaissent et cessent d’être intéressants.

La configuration actuelle du système productif du Cameroun n’est donc pas un hasard.

On comprend donc les résistances qui s’opposent au départ de Biya, malgré son grand âge avance et surtout, le projet de reconduire son fils.

Le départ de Biya entrainerait un bouleversement général et des effondrements d’empires commerciaux dont personne ne veut ! A la vérité, les Camerounais seraient tétanisés s’ils pouvaient imaginer les soutiens du petit Frank » !

 

N.R.M

 

Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique). Il est question pour la Minusca d'inscrire dans la continuité ses actions d’accompagnement du ravitaillement de la capitale centrafricaine en marchandises sur le plan sécuritaire.

 

La note d'information de la Minusca précise, « Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force (multinationale) a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe ».

Il faut souligner que la sécurisation du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA, avait-on appris.  Une situation font la conséquence est réelle. Depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise.

C'est le 05 mars 2021 que le trafic a eu à reprendre sur ce corridor. Ce qui devrait permettre de décrisper le climat d'insécurité qui prévaut au niveau de la frontière entre le République centrafricaine et le Cameroun.

Innocent D H

 

L’information est du Ministre camerounais des Finances (Minfi) dans un communiqué publié ce 14 avril 2021. En effet, Louis-Paul Motaze annonce aux opérateurs économiques, la prorogation de deux semaines des délais de déclarations et de paiements des impôts dans le pays au titre du 2ème trimestre de l’exercice en cours.  

 

Dans les détails, le communiqué signé par le Minfi précise que les contribuables ont respectivement jusqu’au 30 avril, 31 mai et 30 juin pour procéder à la déclaration et au paiement de leurs impôts pour le compte du deuxième trimestre 2021 au lieu du 15 de chaque mois. Selon Louis-Paul Motaze, cette mesure de prorogation rentre dans le cadre de « la poursuite de l’accompagnement et de l’initiation des petites et micro entreprises » relevant des centres divisionnaires des impôts (CDI), aux télé procédures.  Le membre du gouvernement indique que cette réforme en cours au sein de l’administration fiscale camerounaise s’étend dès ce 15 avril 2021, aux CDI de tous les chefs-lieux de région et des villes de Limbé (Sud-Ouest), Mfou (Centre), Kribi (Sud) et Nkongsamba (Littoral).

Rappelons que c’est pour la deuxième fois, que le Gouvernement de la République décide de proroger les délais de payement des impôts. En mars dernier, ces délais de payement des impôts de l’année 2020 avaient déjà connu une prorogation de deux semaines à un mois, selon qu’on était contribuable relevant de la division des grandes entreprises, des centres des impôts des moyennes entreprises (CIME), ou alors des CDI. La mesure avait alors pour but, « d’accompagner les contribuables dans le contexte de crise sanitaire (Covid-19) et de dématérialisation des procédures fiscales », à en croire le communiqué du Ministre Louis-Paul Motaze.

Innocent D H

Dans un communiqué du Directeur cabinet du premier ministre, il est dit que Joseph Dion Ngute sur hautes instructions du Chef de l’Etat sera à Brazaville demain vendredi 16 avril 2021, pour le représenter à l’investiture du président congolais Denis Sassou Nguesso.

Le Chef de l’Etat Paul Biya fait partie des personnalités VIP conviées à prendre part à la cérémonie d’investiture du président Denis Sassou Nguesso. Cette cérémonie aura lieu demain 16 avril 2021 à Brazaville. Dans le communiqué publié ce jeudi, Balungeli Confiance Ebune le Directeur du cabinet du premier minitsre, informe l’opinion, que c’est le chef du gouvernement qui représentera le Chef de l’Etat à la cérémonie sus mentionnée. Il s’agit d’une très haute instructions du président Paul Biya, peut-on lire dans ledit communiqué. Joseph Dion Ngute sera donc aux côtés d’une quizaine de Chefs d’Etat au palais du Parlement, selon les organisateurs.

Selon des indiscrétions, Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables sera aussi présent à la cérémonie d’investiture du président congolais Denis Sassou Nguesso réélu pour un mandat de cinq années à la tête de son pays. Durant la campagne électorale, le président Sassou Nguesso a indiqué que la paix, le développement et l’agriculture, seront les priorités de son nouveau mandat. Il a été réélu pour un quatrième mandat successif dès le premier tour avec un score de 88,40 pour cent contre 7,96 pour cent de l’opposant Guy Brice Parfait Kolelas, mort des suites de Coronavirus.

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01