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En effet, le Cameroun n'a pas pu réaliser la 6ème et dernière revue de son programme avec l'institution de Bretton Woods. C'est ce que révèle un rapport du Fonds monétaire international (FMI) rendu public le 9 avril dernier.

 

L’accord de Facilité élargie de crédit (FEC) qui soutenait le programme du FMI avait été signé en juin 2017 pour une durée de 3 ans. Il devait s’achever en fin juin 2020, mais il a été prorogé jusqu’en septembre de la même année. Malgré tout, le Cameroun n’a pas capté tous les financements y relatifs. Ce qui fait ainsi perdre au pays, un financement de l'ordre de 45 milliards de nos francs. Selon le rapport de l'institution financière, « L’accord au titre de la FEC a expiré fin septembre 2020 sans que soit achevée la 6e et dernière revue et sans le décaissement qui devait l’accompagner. En conséquence, le financement au titre de la FEC a été abaissé de 45 milliards de FCFA (20% de la quote-part ou 55,2 millions de DTS) ».

Pour sa part, dans un courrier  adressé le 5 octobre 2020 à Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), « En raison de l’impact plus fort qu’initialement prévu de l’arrêt des activités de raffinage sur les recettes publiques, de l’urgence à rembourser plus rapidement une partie des arriérés intérieurs, du ralentissement des réformes structurelles pendant la période de la pandémie liée à la Covid-19 et des difficultés techniques à mener la 6e revue dans les délais impartis, nous avons convenu qu’il fallait laisser l’arrangement FEC expirer à la fin du mois de septembre 2020 ».

Cette perte induit inéluctablement des conséquences pour le pays qui devrait bénéficier de cette facilité de crédit. Sur près de 400 milliards de FCFA que le Cameroun devrait recevoir dans le cadre de son programme avec le FMI, seulement 342 milliards de FCFA ont été décaissés, indique un rapport de la Caisse autonome d’amortissement (CAA).

Innocent D H

Pour le Dr Patrice Motsepe président de la Confédération africaine de football, ce championnat de football scolaire doit être un catalyseur de valeurs positives et d’espoir pour la jeunesse africaine.

La création d’un championnat de football scolaire panafricain fera sans nul doute partie, des tous premiers projets portés par le Dr Patrice Motsepe en tant que président de la Confédération africaine de football (CAF). La semaine dernière alors qu’il effectuait une visite de travail à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), le patron de la CAF a assisté avec Véron Mosengo Omba Secrétaire général de l’instance faîtière du football africain, à la signature d’une convention à cet effet avec Fatma Samoura Secrétaire générale de la FIFA, Marcel Amos Mbayo Kitenge le Ministre des Sports et des Loisirs de la RDC et Constant Omari le Président de la Fédération congolaise de football (FECOFA.

L’occasion s’est révélée idoine pour le président de la CAF qui a apporté quelques détails du championnat de football scolaire panafricain qu’il envisage de créer. Le championnat qui copie la compétition interscolaire pilote de la RDC, va s’étendre aux six zones d’Afrique. Il ira jusqu’au stade d’une finale continentale.

«Ce projet, ainsi que le cadre posé pour sa mise en œuvre, se veut un catalyseur de valeurs positives et d’espoir pour la jeunesse et il y a lieu de lui accorder toute l’importance qu’il peut avoir en termes de progression personnelle et sociale », peut-on lire dans le site internet de la CAF.

Pour le nouveau président de la CAF, le football sport très prisé en Afrique peut être un moyen pour développer le continent.

«Pour progresser en Afrique, nous devons créer des partenariats qui accéléreront la croissance et mettre en place des structures au niveau des jeunes, en nous concentrant notamment sur les écoles. Le football est le sport numéro un en Afrique. Il peut et doit créer des opportunités sur notre continent aux nombreux défis», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Cela ressemble à un accessoire de film de science - fiction ou un truc de gamer bien équipé mais « Team discover » pourrait s’avérer bien plus pratique que cela.

 

Mis au point par une équipe de cinq étudiants hongrois arrivée en tête dans la catégorie Santé et vie du hackathon EUvsVirus, ce dispositif imprimé en 3D a pour but de permettre aux patients Covid de faire surveiller leurs signes vitaux - température, saturation en oxygène ou encore fréquences respiratoires - à distance :

Les données recueillies sont transmises en temps réel sur une plateforme de surveillance, permettant aux soignants de garder un œil en même temps sur une grande quantité de patients. « Nous donnons des superpouvoirs aux infirmières, en leur permettant de surveiller cent patients dans le temps normalement nécessaire pour en checker un seul. Tout en étant à distance du risque », se félicite l’équipe hongroise, dont le prototype ne coûte que 21 euros.

Un analyseur vocal capable de détecter le Covid-19

C’est l’un des temples de la recherche scientifique mondiale. Au MIT (Massachusetts Institute of Technology), le prestigieux institut américain, des scientifiques ont développé un nouveau modèle d’intelligence artificielle. Baptisé « Cough-scrutinizing » [qui scrute la toux], l’outil est capable de détecter le Covid-19 par le son ! Oubliée l’introduction profonde et désagréable de l’écouvillon dans les narines, ici, le dépistage du Covid-19 se fait à partir d’une simple toux forcée.

Pour accomplir cet exploit, les chercheurs ont bien nourri leur intelligence artificielle,  lui faisant ingérer les sons de dizaines de milliers d’enregistrements de toux et de mots prononcés par des porteurs du virus. Et les résultats sont plus que prometteurs : la machine affiche une précision de 98,5 %.

Plus surprenant, l’efficacité est également au rendez-vous sur l’analyse d’échantillons sonores de malades asymptomatiques. Un « outil de diagnostic prédictif », avance l’Observatoire Netexplo, qui y voit un mode innovant de « détection non invasive des personnes infectées, asymptomatiques ou non, pour tenter d’enrayer le plus tôt possible la contamination en chaîne et à grande échelle ».

Cet outil, s’il se démocratisait, pourrait dans le futur permettre de tester des personnes fragiles ou de très jeunes enfants, chez qui il est difficile voire impossible de pratiquer un dépistage naso-pharyngé par PCR. Ou qui pourrait être utilisé auprès de populations situées dans des zones peu dotées en tests de dépistage.

Un robot polyglotte pour visiter les malades

Manque de personnel. Manque de masques, de surblouses ou d’autres équipements de protection des soignants. Tout cela, la France l’a éprouvé, en particulier durant la première vague de l’épidémie, où les soignants ont été massivement contaminés par le coronavirus.

Mais elle n’est pas la seule, et de nombreux pays ont fait et font encore face à de telles difficultés. Pour tenter d’y remédier, des étudiants de l’École polytechnique de Dakar, en Côte d’Ivoire, ont créé « Docteur Car », un robot médical équipé d’innovations anti-Covid.

Leur invention, qui ressemble à un petit chariot, a plusieurs atouts en poche. Polyglotte, le petit robot parle pour l’instant l’anglais, le français, mais aussi le pulaar et le wolof, deux langues parlées au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays de l’Afrique de l’ouest.

Téléguidé par une appli, il se déplace dans les salles d’isolement pour livrer médicaments et repas aux malades, réduisant ainsi les contacts entre les soignants et les patients contagieux. Une innovation qui pourrait à l’avenir être utilisée dans des zones manquant d’équipements ou de soignants, lors d’épisodes épidémiques.

 

N.R.M

 

Le lanceur d’alerte, pris à parti par quelques internautes qui lui reprochent d’avoir porté critique au Cameroun, a choisi de relever les raisons pour lesquelles il a utilisé certains termes pendant son séjour en Côte d’Ivoire. 

 

« Très cher, j'ai arrêté de lire votre discours quand j'ai lu « président de la république Paul Biya » ! Moi, j'ai cessé d'être avec lui depuis que j'ai fait la vidéo pour lui demander de prendre sa retraite en lui suggérant quelques noms pour le remplacer.

C'est ça être patriote : Ouvrir les yeux et reconnaître que les choses n'avancent pas malgré la bonne volonté de celui qui est sensé les faire avancer. Vous êtes donc très mal placé pour me parler de patriotisme et je peux le dire avec prétention car j'ai fait et les gens ont vu ! Parlez donc du RDPC et son illustre chef et arrêtez-vous là.

Être patriote ce n'est pas la fierté à tout prix, ce n'est pas faire le « gros dos » dans zéro... Être patriote c'est aussi savoir reconnaître que les villes qui ne valaient pas les nôtres il y a quelques années commencent à nous dépasser... Quel que soit la provenance des investissements. Que votre haine de la France ne vous fasse pas dire n'importe quoi !

Vous croyez que les villes comme Dubaï, Addis-Abeba ou Genève se sont développées uniquement grâce à la force financière des émiratis, des éthiopiens ou des suisses ?

J'ai été dans toutes ces villes plus développées que les nôtres mais je n'ai jamais comparé, parce que je sais également que nos stades que nous construisons depuis une éternité sont rendus possibles grâce à la main invisible chinoise. On a néanmoins besoin de développement mon frère...quel que soit le prix ! Notre gouvernement l'a compris d'ailleurs (confer prix des stades

Bref, nous avons besoin de développement car le développement crée les emplois et améliore la qualité de vie. Merci d'avoir cité les investisseurs Camerounais sans préciser ce que l'état fait pour les accompagner car c'est exactement ça : le peuple Camerounais est riche et travailleur mais l'accompagnement de l'état ne suit pas.

Je disais hier aux Ivoiriens que dans mon pays, on a pleins d’immeubles, d’hôtels, de centres commerciaux construits par des Camerounais mais pas de goudron, d'eau ou d'électricité. J'ai même voulu parler d'Eneo et de Nkolmesseng.

En somme, quand on va chez les gens, on retient le côté positif et on essaye de tricher : c'est ça on appelle humilité ! Alors, dédicace spéciale à l'industrie culturelle ivoirienne et les centaines de milliards qu'elle engrange chaque année. Mon pays bien aimé doit suivre le pas ou fermer son ministère de la culture...tout simplement ! ».

 

 

Poursuivi pour « outrage à la justice », l’ex-président de la République doit décider de la sanction qui lui sera administrée s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

 

Sa décision doit être rendue publique ce mercredi, soutenue par une déclaration sous serment expliquant « la nature et l’ampleur de la peine qui devrait lui être imposée ».

Information donnée par nos confrères de « La Libre Afrique » qui estime que « Jacob Zuma, aujourd’hui âgé de 79ans, n’a eu de cesse de snober tous ceux qui, depuis 2018 travaillent au sein de la Commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les actes de corruption généralisée qui ont eu cours pendant ses neuf ans à la tête du pays ».

Au mois de février 2021 par exemple, après un énième refus de témoigner, la commission présidée par le juge Raymond Zondo a réclamé à la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, de prononcer une peine de deux ans de prison pour « outrage à la justice » contre l’ancien chef de l’Etat.

L’ex-président avait non seulement ignoré une convocation de la Commission mais également enfreint une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.

Une position qui sort de l’ordinaire

C’est ce que soutiennent les juristes qui laissent entendre « qu’il n’est pas courant pour la Justice de faire une telle demande ».

Les juges « veulent montrer qu’ils ont exploré toutes les possibilités pour l’entendre », explique James Grant, un avocat spécialisé dans le droit constitutionnel, « et se préparent à lui infliger une peine sévère ».

Jacob Zuma a déjà déclaré être prêt à ce que « la loi suive son cours », affirmant n’avoir aucune crainte d’être arrêté, condamné, ni incarcéré.

L’ancien président n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption, en juillet 2019. Il avait rapidement claqué la porte, s’offusquant d’être traité comme un « accusé ».

Englué dans les scandales, il avait été poussé à la démission en 2018 et remplacé par l’actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

Ce dernier fut son vice-président entre 2014 et 2018. Il est lui-même convoqué pour témoigner devant la commission du 22 au 29 avril 2021.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La convention cadre y relative a été paraphée jeudi dernier 8 avril 2021 à l'Ouest par les responsables des deux institutions réunis à l'Université de Dschang. Ces partenaires se sont engagés à définir d'un commun accord des modalités de formations professionnelles des étudiants adaptées aux réalités du monde des affaires.

 

Les recommandations formulées dans le cadre de cette convention de partenariat, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et l'Université de Dschang (Uds) se sont accordés à faciliter et systématiser les échanges d’informations et de documentations dans leur domaine de compétence respectif. Ils s’engagent à créer et à financer le développement dans cette institution universitaire, d’une véritable pépinière de chercheurs sur les thématiques calibrées aux besoins du Gicam ou de ses entreprises membres.

Dans le registre des engagements, figure aussi, la mise en place des partenariats spécifiques entre les entreprises membres du Gicam et l’UDS. C'est dans le cadre de la recherche fondamentale et de la professionnalisation de la formation académique des étudiants avec encrage fort sur la définition des modalités calquées aux exigences du monde des affaires. Il est question, de contribuer avec efficacité à la réduction du taux de chômage des jeunes.

Globalement, ces partenaires se sont dits préoccupés par l’insertion professionnelle des diplômés de l’Université de Dschang. Ils ont d'ailleurs à ce titre exprimé leur détermination à développer des stratégies pouvant faciliter l’insertion des diplômés formés dans cette université et à apporter un appui permanent à son Centre d’incubation et d’innovation.

Le partage du livre blanc du Gicam

Le Gicam partage ainsi sa vision avec l'intelligentsia. Célestin Tawamba, le président du Gicam explique, « On définit un modèle économique. C’est le choix qui doit donner lieu à des critiques. C’est pour cela que nous sommes venus dans le monde de la critique. Car les critiques universitaires ont cette capacité de tester les modèles. Nous souhaitons que ces modèles économiques, ces propositions, fassent l’objet des discussions pour qu’on puisse co-construire notre pays tout en améliorant ensemble le dialogue entre l’Etat, le secteur privé et les universitaires. Ça fait partie intégrante de la réflexion. On ne peut pas parler réflexions sans parler du monde universitaire. C’est la raison pour laquelle, nous avons commencé cette démarche de partager justement ce livre blanc, de partager notre vision de l’économie avec l’Université de Dschang qui a une vocation entrepreneuriale forte ».

Innocent D H

 

 

 

 

 

Ce financement facilitera à la Société de Développement de Coton du Cameroun (Sodecoton), l’achat d’intrants agricoles tels que les engrais, les pesticides et les herbicides, puis des matières telles que le coton graine et le soja. L’accord de financement y afférent a été officiellement signé ce 12 avril entre la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque islamique de Développement (BID) et le mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun.  

 

Selon les précisions du directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol : « (…) Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur ». Et à en croire la filiale de la BID dans un communiqué officiel rendu public ce lundi, « Le financement de l’IFTC, à ce jour, a permis au pays d’atteindre une production record de 328 454 tonnes de coton graine collectées en 2019-2020, dont 115 000 tonnes de coton fibre exportés malgré la pandémie du Covid-19 ».

L’apport de la BID pour la Sodecoton en tant partenaire de haut vol, est indéniable. Chaque année, cette institution soutient la société camerounaise à travers des concours financiers pour les achats d’intrants et du coton graine auprès des producteurs. Arrêté initialement à la somme de 13 milliards de FCFA par an, le financement de la BID au profit de la Sodecoton a été revu à la hausse au cours de la campagne cotonnière 2017-2018. C’était au terme d’âpres discussions entre les autorités camerounaises et cette institution financière.

Ce financement porté à près de 65 milliards de FCFA a permis au mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, de garantir le paiement à date des 250 000 producteurs encadrés par l’entreprise. Ce qui met la société à l’abris des taux d’intérêts parfois prohibitifs des prêts bancaires sur le marché local. L’on apprend, qu’avant le concours de la BID, la Sodecoton faisait régulièrement recours aux appuis des établissements de crédit, dans l’optique de satisfaire ses besoins financiers au cours des différentes campagnes cotonnières.

Innocent D H

 

Le pasteur Kenedy Ejacha demande qu’on dise au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto, que la tribu du Chef de l’Etat n’est pas responsable de la mort du Pr Gervais Mendo Ze.

Tout comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini et André Luther Meka pour ne citer qu’eux, le pasteur Kenedy Ejacha qui rêve de succéder au Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF) n’a pas aimé le texte hommage écrit par le Pr Maurice Kamto après le décès du Pr Gervais Mendo Ze. Tout comme les deux personnes suscitées, il voit dans ce texte, une volonté d’instrumentalisation et d’ethnicisation de la mort de l’ancien Directeur général de la CRTV par le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).  

«Dites à Kamto Maurice que la tribu de Paul Biya, ni aucune autre tribu au Cameroun n’est responsable de la mort de Mendo Ze. Vraiment ça frise du ridicule au plus bas niveau qu’il mette la mort de Mendo Ze sur l’active d’une tribu quelconque. Selon Kamto, il suffit de Mettre le nom de Biya et le mot Tribalisme dans une même Phrase pour animer sa base. Quel piètre Politicien», a-t-il déclaré le pasteur Kenedy Ejacha.

Samedi dernier, le Pr Maurice Kamto dans son texte hommage au Pr Gervais Mendo Ze a indiqué qu’il est mort «en détention, dans l’indifférence inhumaine et froide d’un pouvoir qu’il a pourtant servi avec zèle». Poursuivant dans son hommage, il a ajouté «les conditions du décès du Prof. Mendo’o Ze illustrent à souhait la vanité des choses, le cynisme et l’ingratitude du régime de M. Biya ainsi que la vacuité du repli tribal à partir duquel le pouvoir tient en otage notre peuple. Puisse le Prof. MENDO’O ZE reposer en paix !».

Liliane N.

 

Claude Leroy, sélectionneur de l’équipe nationale du Togo a rendu le tablier. Revenant sur son parcours, le « vieux blanc » estime que le Cameroun est le pays qui a fait son histoire en Afrique. Avec les Lions indomptables, il a connu toutes les victoires et tous les grands joueurs.

 

Des moments inoubliables au Cameroun

Quelques heures après l’officialisation de sa démission à la tête de la sélection nationale togolaise, Claude Leroy s’est exprimé sur son parcours en Afrique. Durant sa carrière, celui qui a été surnommé le « vieux blanc » a encadré six sélections africaines, notamment : le Cameroun (1985-1988 et 1998), le Sénégal (1989-1992), la République démocratique du Congo (2004-2006 et 2011-2013), le Ghana (2006-2008), le Congo (2013-2015) et le Togo (2016-2021).

Dans un entretien accordé à un confrère, il a déclaré avoir passé ses meilleurs moments pendant son séjour au Cameroun. Avec les Lions indomptables, il a atteint la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) édition 1986 et remporté celle de 1986. « Le Cameroun, c'est mon histoire. J'ai lancé Samuel Eto'o. Nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et, je crois que c’est cela qui a lancé ma carrière… », a-t-il affirmé.

A la question de savoir s'il pourrait y retourner, il répond : « Il convient de rappeler que j’y étais déjà pour le Championnat d’Afrique des Nations en début d’année 2020. Le pays a mis en place des infrastructures incroyables. Les nouveaux stades sont les plus beaux d'Afrique, les plus aboutis. On sent l'importance du football qui coule dans les veines du pays. La Coupe d’Afrique des Nations 2021 sera un énorme succès populaire ! »

Notons que la prochaine édition de la CAN est prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022. Les infrastructures devant accueillir les rencontres de cette compétition sont quasiment prêtes et régulièrement entretenues. Le succès confirmé du récent CHAN sont la preuve palpable que le Cameroun dispose de joyaux qui surpassent les attentes de nombreux observateurs. 

Sur les raisons de sa démission à la tête de la sélection togolaise

A la lecture de ses réactions, on est tenté de croire que la défaite de l’équipe nationale du Togo face à la sélection kényane de football à l’issue de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase et incité le « Sorcier blanc » à rendre son tablier.

Une décision par ailleurs soutenue par le fait que les Éperviers n’ont pas été qualifiés pour prendre part à cette fête du football africain. Ils étaient les derniers de leur groupe de qualification. 

« Nous ne nous sommes pas qualifiés pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations alors que tout avait été fait pour que nous y parvenions. J’en tire les enseignements et je démissionne…».

L’homme qui a disputé neuf compétitions de la Can, arrivé en 2016 comme entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, s’est tout de même dit « heureux » des années passées avec ses poulains :  

C'était une merveilleuse aventure. J'ai passé 5 ans ici, avec seulement 2 joueurs professionnels dans toute l'équipe. Notre parcours est exceptionnel…

Après cette nouvelle défaite, il faut regarder les choses en face et se réunir avec les responsables du football dans ce pays pour savoir quel avenir pour cette équipe et avec qui. Il faut avoir l’honnêteté de parler de cette question ».

Aujourd’hui âgé de 76 ans, il est assez dubitatif quant à son avenir :

« Mon avenir est en pointillés mais il faut que je réfléchisse à ce que je vais décider. Comme je l’ai dit aux joueurs, cela a été un grand plaisir de travailler avec eux, d'en avoir découvert et d'avoir lancé des jeunes, c’était bien. Ma famille est contre, mais une personne comme moi peut-elle vraiment prendre retraite un jour ? Toutefois, je pense que je vais publier dans les prochaines semaines, une autobiographie intitulée : Le Sorcier Blond. J’ai contacté les éditions Arthaud pour ce projet ».

 

Nicole Ricci Minyem

La député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale Nourane Foster salue le fait que le ministre de la Santé et plusieurs cadres du gouvernement se soient fait administrer le vaccin anti Covid-19, en mondovision.

 

Après avoir vu le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé recevoir en mondovision sa dose de vaccin chinois Sinopharm qui lutte contre le Coronavirus, Nourane Foster député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) annonce qu’elle pourra aussi se le faire administrer dans les jours qui suivent.

«J'ai suivi avec attention et intérêt le processus de vaccination lancé par le Gouvernement. Comme souhaité par la majorité de nos populations, le Ministre de la Santé et plusieurs Cadres du Gouvernement ont été vaccinés prioritairement et en mondovision. De manière solennelle je pourrai me vacciner dans les jours à venir. Stopcovid19», a-t-elle écrit ce 13 avril 2021 sur sa page Facebook.

Rappelons que depuis le mois de février 2021, l’honorable Nourane Foster a porté le plaidoyer d’une vaccination contre le Coronavirus qui doit débuter par les membres du gouvernement. Dans ses publications antérieures toutes faites sur sa page Facebook, elle refusait que les populations soient prises comme les cobayes dans ladite vaccination.

«Vaccin contre la Covid-19 au Cameroun! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les Membres du Gouvernement doivent s'apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D'où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences..etc», avait-elle écrit le 26 février 2021.

Et le 12 mars 2021, elle indiquait à l’opinion qu’elle a eu un échange avec le Pr Louis Richard Njock Secrétaire général du ministère de la Santé publique. Elle avait alors rapporté que l’objet de cet échange avait porté sur le vaccin Astrazeneca. Et elle affirmait avoir réitéré son souhait de voir les membres du Gouvernement recevoir ce vaccin en premier et en mondovision afin de rassurer la population.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01