L’écrivaine internationale Calixthe Beyala affirme que depuis dix ans voire même 20, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’attaquent continuellement à sa personne.
Calixthe Beyala dit ne pas comprendre l’acharnement de certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sur sa personne. Dans une tribune qu’elle a rendue publique, elle souhaite comprendre en quoi, elle constitue un obstacle pour les réalisations de Maurice Kamto président du MRC.
«Suis-je la quintessence des réalisations du MRC de Maurice Kamto au Cameroun ? A en croire l'attitude de ses militants à mon encontre, OUI ! Je suis la clef d'Etoudi, celle de la réussite des grands travaux, celle de la cohésion nationale, celle de la victoire à toutes les élections, celle de la paix et de la concorde, celle de tous leurs rêves connus et inconnus. Oui, je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible quand on voit la puissance qu'ils mettent à m'attaquer depuis des années !», écrit Calixthe Beyala.
La romancière dit ne pas se rappeler avoir eu besoin de l’intervention d’un intellectuel dans les grands combats qu’elle a menés. Elle en a gagné sans avoir été aidé par un intellectuel. Pourquoi, elle est donc continuellement victime des attaques des militants du MRC.
«C'est exceptionnel, les agressions dont je suis victime de la part de ces gens depuis plus de dix ans, eh oui, et pour certains vingt ans, sans que je ne comprenne cet acharnement, puisque j'avais déjà d'autres combats. Avez-vous remarqué qu'ils n'ont jamais interpellé aucun autre intellectuel Camerounais ? Qu'ils n'interpellent aucun autre écrivain alors que nous sommes légions ? Pourquoi ? Pourtant eux ne les soutiennent pas non plus. Si je prends note de leurs méthodes, cette manière permanente d'insulter, de diffamer, d'obliger les gens à penser et à faire ce qu'ils veulent, quel système voudront-ils installer si d'aventure ont leur confiait la direction du Cameroun ? Il est à craindre qu'ils instaureront la pire des dictatures. Quels sont ces hommes et femmes qui passent leur temps à me harceler, à me piéger pour me pousser à la faute ? Pourquoi n'interpellent-ils pas leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs filles pour les aider dans leur conquête du pouvoir ?», écrit Calixthe Beyala.
L’écrivaine affirme que sa famille et elle ne bénéficient d’aucun avantage au Cameroun. Elle n’a jamais rien demandé et elle n’est pas fonctionnaire. Elle déclare n’avoir pas eu de bourse au Cameroun pour faire ses études. Pour elle, ce qu’elle vit avec les militants du MRC, c’est de la pure sorcellerie.
Liliane N.
Le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) a mis sur pied le projet «Facilité régionale de stabilisation» afin de raffermir les relations entre les victimes des attaques terroristes et les Soldats, qui au quotidien sont prêts à tous les sacrifices afin de préserver la vie de leurs concitoyens, dans le strict respect des Droits de l’Homme.
Au cours de la rencontre qui a réuni il y a quelques jours, tout le gratin administratif, les responsables des Forces de Défense et de Sécurité de même que les membres des Organisations de la Société Civile, les participants ont identifié et outillé les membres des organisations nationales des Droits de l’Homme qui vont mener des enquêtes dans les localités de Mayo-Moskota, Amchidé, Limani, Waza, Blangoua, qui constituent les zones cibles de ce programme.
Dr Ntongon Akiki Bénédicte - Consultante Nationale en Droit de l’Homme au PNUD : « Après que nous ayons fait une analyse globale de la situation des Droits de l'Homme dans les zones que nous avons déterminé, il est important aujourd’hui d’aller plus en profondeur en faisant cette fois, une analyse de la situation en termes des lacunes qui pourraient encore exister. D’où l’importance de cette formation…
Un renforcement de capacité sur les Droits de l'Homme, qui ne peut que se faire en collaboration avec l'administration Camerounaise qui est véritablement au-devant de la situation des Droits de l'Homme…
Nous pourrons ainsi énumérer les différents questionnaires qui vont nous aider dans ce sens, afin d’atteindre les objectifs souhaités ».
La Consultante Nationale en Droit de l’Homme en service au Système des Nations Unies pour le Développement soutient que c’est un processus qui va rétablir la confiance entre les Forces de Défense et de Sécurité et leurs concitoyens vivant dans la Région de l’Extrême Nord :
« Les études menées sur le terrain nous ont permis de nous rendre compte que quelques exactions, attribuées aux Soldats ont refroidi le climat de confiance entre ces derniers et la Populations. A travers le programme « Facilité Régionale de Stabilisation », nous allons nous atteler à accompagner l’Etat du Cameroun afin que le climat de confiance qui avait jadis régné revienne, renaisse afin qu’il y ait harmonie… ».
Un vœu partagé par tous ceux qui assistaient à cette réunion, car conscients que ce n’est que par ce canal que la lutte contre le terrorisme pourra donner les résultats escomptés.
Nicole Ricci Minyem
Dans la lettre ouverte envoyée à Laurent Esso, ministre d’Etat chargé de la Justice, Mebenga Athanase dit sans ambages qu’ « aucune mesure barrière ne peut prospérer dans la prison centrale de Yaoundé à cause de la surpopulation et que tous les rapports envoyés au Chef de l’Etat Camerounais ne reflètent pas la réalité des faits »
L’intégralité de cette missive
« Monsieur le ministre d’Etat,
En date du 26 Mars 2021, à travers le journal télévisé de 20h 30 à la CRTV, présenté par Adèle Atangana Mballa, vous avez déclaré que la prison centrale de Yaoundé avait été construite pour une capacité de 1500 détenus et que par ailleurs, vous avez pris des premières mesures pour les prisons du Cameroun relatives à la deuxième phase de Covid – 19 dont 30 cas ont été signalés.
Face à ces déclarations qui sont totalement contraires de la réalité dans la prison Centrale de Yaoundé en particulier.
J’ai pour les détenus « Lamda » pris la ferme résolution et l’entière responsabilité de vous adresser le présent droit de réponse pour vous rafraîchir la mémoire via la toile afin que l’opinion publique nationale et internationale ait une idée bien fixée des réalités du Covid 19 dans la prison Centrale de Yaoundé.
Je m’appelle Mebenga Athanase alias king kong, âgé de 61 ans et jour pour jour, j’ai fait 27 nans derrière les barreaux d’indigence de Kondengui.
Monsieur le Ministre d’Etat, la prison Centrale d Kondengui (Yaoundé) a été inaugurée en 1972 et était construite pour une capacité de 800 et 1500.
Quant à l’effectif de ce jour qui effectivement était de 3390 détenus, vous avez par honte laissé de préciser que sur les 3390 détenus, 600 seulement sont condamnés, résultat d’une lenteur judiciaire criarde dont vous êtes l’auteur principal.
Depuis le 09 Décembre 2011, date de votre nomination à la tête du ministère de la Justice en charge de l’Administration Pénitentiaire, bientôt 10 ans, vous n’avez jamais visité une seule prison du Cameroun, moins encore celle de votre ville d’origine (New Bell) – Douala ; cependant vous donnez de faux rapports à S.E Paul Biya.
Les pintades suivant celle qui les guide, le secrétaire d’Etat de l’Administration pénitentiaire, monsieur Dooh Jérôme lui aussi n’a jamais visité une prison du Cameroun, mais pour des raisons mafieuses, passe son temps à vous faire nommer ses hommes à des postes sensibles de la prison Centrale de Yaoundé pour mieux soutenir son clan d’appartenance qui 03 fois leur évasion massive a té renvoyée pour des raisons logistiques.
Monsieur me ministre d’Etat, dites aux Camerounais et au monde entier que la première mesure que vous avez prise pour les détenus face au Covid 19 est celle qui a supprimé les communications avec leurs familles, alors que les gardiens des prisons vivent dehors, ils sont dans les bars, les taxis, etc…mais chaque jour, ils se mélangent aux détenus.
Dans la prison centrale de Yaoundé, il y a déjà plus de 200 cas de Covid 19 détectés positifs et 07 décès. Même le Régisseur a té détecté positif et confirmé jusqu’à ce jour.
Sans se voiler les yeux, je dis à tous les Camerounais et à qui veut l’entendre qu’aucune mesure barrière ne peut prospérer dans la prison centrale de Yaoundé à cause de la surpopulation. Attendant le pire seulement.
Dans deux (2) quartiers surpeuplés qui sont le « Kosovo », le 08 et le 09, tous les espaces qui étaient réservés dans les deux grands hangars et devantures des cellules pour que les détenus qui n’ont pas de lits peuvent installer leurs nattes et bâches offertes par les sœurs religieuses ont été vendus aux trafiquants de drogues (cannabis, cocaïne appelé « taille », whisky en sachet, etc…).
Tous est devenu touffu et la saison pluvieuse n’est pas la bienvenue là bas dans ces deux quartiers (Kosovo) car les démunis dorment à la belle étoile.
N.B : Pour preuves je vais balancer toutes les photos et vidéos que j’ai prises la prochaine fois quand je vais vous décortiquer tous les préparatifs de l’évasion massive qui est en gestation.
Monsieur le Ministre d’Etat, faites un tour à Kondengui et quiconque en doute qu’il fasse une descente dans les deux Kosovo à Kondengui. Comment on peut trouver 05 détenus détectés positifs dans une cellule et 50 détenus, on envoie les 05 à Orca pour le traitement. Quant à la cellule et au reste des détenus, rien n’est fait ? C’est ce qui se passe à Kondengui.
Monsieur le ministre d’Etat, vous avez bloqué toutes procédures des transfèrements des détenus où il n’y a que vous seul présentement pour l’ordonner. Que gagnez – vous lorsque vous voyez les Jeunes Camerounais souffrir, mourir dans la prison de Kondengui alors que certains veulent aller dans leurs villes d’origine purger leurs peines ?
Monsieur le ministre d’Etat, le jour s’est levé. Bientôt le vrai tribunal de la vie de tout homme sur terre, le temps va faire son travail et n’oubliez pas, les voitures incendiées dans votre ministère est une preuve du « macabo » que les jeunes Camerounais ont pour vous.
Vos nièces sont expulsées de chez l’homme blanc pour trop de dépenses alors que vous faites mourir les enfants des autres dans les prisons ».
N.R.M
Le chercheur en science politique dénonce la bassesse du patron du PCRN dans la stratégie de communication employée pour répondre à Me Alice NKOM. Il fustige son inélégance sémantique.
Pour Siméon Roland EKODO Mveng, Cabral Libii devrait revoir son entourage. Sinon virer tout simplement ses actuels conseillers en communication. Ils font un mauvais travail à ses côtés.
Si l’on est dans le champ politique, les joutes entre deux acteurs de premiers rangs comme le sont les protagonistes, devraient respecter une certaine élégance. Un choix intelligent des mots et des tournures linguistiques. Une rhétorique qui prend en compte l’aire culturel dans laquelle on se trouve. Question de ne pas heurter les codes et se voir desservit par une communication qui ne respecte pas certains usages dans l’acception commune.
« Dans la civilisation des mœurs politiques chez Norbert Élias, il n'a pas à s'attaquer à l'âge biologique de Me Alice Nkom en parlant de sénescence non lucide. Même si on sait qu'il voulait exprimer l'idée vérifiable que l'intelligence politique n'est pas un apanage des personnes du troisième âge. », fait savoir le politiste qui rajoute : « Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer de manière clinique qu'elle souffrirait de troubles neurologiques, sensoriels ou de schizophrénie faisant perdre les facultés cognitives d'identification des objets. »
Dans la suite de sa démonstration, Siméon Roland Mveng fait remarquer que le député Cabral Libii tend à oublier qu’en tant que représentant du peuple, il est aussi représentant des personnes séniles. Donc, sa parole se confond à celle de ceux qu’il représente. Et de ce point de vue, comment pourrait-il traiter ainsi ceux qui lui ont donné leurs voix ? Comme disant que ces derniers l’ont fait n’étant plus lucide. Auquel cas on pourrait pousser les déductions à l’extrême en conjecturant sur la qualité de sa légitimité. Mais nous n’en sommes pas là.
Cameroun : Cabral Libii prend les gants contre Me Alice NKOM
« Me Alice Nkom est une dame respectable, et le député Libii, élu de la nation et donc représentant des personnes vulnérables comme les vieillards et le genre dans un contexte féministe devrait se montrer un peu plus galant. Je veux dire dans l'hypothèse où il ne la considère plus comme maman ou Tantine aînée de Papa selon ses insinuations.
Il me semble que dans un débat public, il pouvait nous épargner de l'âge de son illustre père même s'il voulait s'attaquer au bilan jugé désastreux, stérile et chronophage de l'engagement politique de Dame Nkom. Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer en mobilisant son paternel comme comparant que ce dernier aurait objectivement plus de mérites que Dame Nkom pour induire un "a fortiori"
Dans l'ordre du discours politique, on n'évoque la parenté que pour des remerciements, exception faite si on veut démontrer comment nos proches ont catalysé notre carrière ou si finalement ils sont des personnalités publiques. Autrement on pourrait les livrer à la vindicte des critiques populaires pourtant ils/elles ne le méritent pas. »
De plus, Siméon Roland Mveng s’interroge sur la véracité des propos de Cabral Libii quand il affirme que Me Alice NKOM a un passif comme membre du RDPC. « On pourrait tout aussi bien demander au juriste de prouver que Me Alice Nkom aurait un passif militant au RDPC pour sa crédibilité. Autant, il a souvent récusé son affiliation au parti de Milla Assouté, moderniste du RDPC malgré leur cheminement, autant on pourrait lui demander de fournir des preuves matérielles que Me Nkom fût encartée dans ce parti au pouvoir au-delà de ses amitiés avec certains militants du renouveau ».
Affaire à suivre.
Stéphane NZESSEU
C’est un phénomène que l'on dénonce depuis le début de ces magouilles autour des tests de dépistage de Covid-19. Des camerounais véreux qui profitent de la vulnérabilité de ceux qui ont besoin des résultats pour leur escroquer de l’argent. Dans un tel environnement, qu’est-ce qui garantit que ceux dont on dit qu’ils sont malades le sont vraiment ? Et qui sait si de nombreux contaminés prennent les avions à cause de mauvais trafic ? Ceci est le témoignage de l’homme politique Cyrille SAM MBAKA qui a vécu la terrible scène aux côtés de l’artiste Henri DIKONGUE.
Par un jeu d’écriture, les tests PCR passent de négatifs à positifs et sont signés du médecin. A moins de verser 50.000 FCFA le prix de la délivrance heureuse. Un tour de passe-passe qui dissimule une escroquerie à grande échelle. La contamination est généralisée. L’Ordre des médecins observe un silence assourdissant.
Un test PCR truqué et monnayé.
C’est la mésaventure arrivée à Henri Dikongué, musicien, auteur-compositeur émérite. A l’approche de son retour en France, il s’est rendu dans un laboratoire de la place pour effectuer un test PCR voyageurs. Rien de plus normal. C’est le sésame, l’attestation qu’il faut présenter pour tout voyage à l’étranger. Le test doit être négatif et dater de 72h.
La surprise du musicien a été totale de découvrir qu’il était positif au test. Sans imaginer une seule seconde que ce résultat était faux. Pas conforme à son état sanitaire réel. C’est donc de bonne grâce qu’il s’est soumis au traitement prescrit par le médecin Sans jamais songer à faire un contre test. Les conséquences ont été graves. Elles auraient pu être dramatiques voire fatales. Ses jambes ont pris du volume.
N’évoquons pas des détails plus intimes. L’artiste était au plus mal. Henri Dikongué s’est soigné pour une maladie qu’il n’avait pas. Et s’est rendu malade malgré lui.
Alertes sur les mafias autour des tests Covid-19 au Cameroun
La chaîne des responsabilités.
On pensait avoir tout vu dans ce pays béni des dieux. Chaque jour apporte son lot d’extravagances, d’inattendus, d’inqualifiables. Pour les passagers tenus de présenter un Test PCR négatif 72 heures avant leur vol, c’est désormais la croix et la bannière. Un Epée de Damoclès semble suspendue au-dessus d’eux. Comment les cabinets médicaux sélectionnent-ils leurs victimes? La mafia du Covid est en place. Le patient est un mouton qu’il faut tondre.
C’est la mésaventure arrivée à Henri Dikongué. En attendant d’établir la chaîne de responsabilités, en attendant de savoir quand et comment ce juteux trafic a été mis en place. Une seule recommandation. En cas de test positif et si vous êtes dans le doute, faites-faire un contre test. Histoire de sortir de l’engrenage mortifère.
Que fait l’Ordre des médecins ?
La nouvelle arnaque consiste à envoyer aux futurs passagers, un sms indiquant que les résultats des tests PCR ne sont pas prêts. Ce qui provoque chez eux un stress intense. Ce qui les incite par le fait même, à passer à la caisse. Contre 50.000 FCFA, ils ont leurs résultats et un PCR négatif. Imparable. Il faut croire que dans notre pays béni des dieux... le faux est devenu une institution qui irrigue tout le corps social.
Cyrille Sam MBAKA, Homme politique
On l’a annoncé depuis sa sortie fracassante du MRC. Il a attendu le bon moment pour officialiser son projet. Désormais, Célestin DJAMEN a lui aussi son instrument pour assurer son positionnement politique.
Pendant très longtemps, l’ancien cadre du SDF et du MRC nourrissait l’ambition de mettre sur pied sa propre formation politique. Aujourd’hui, c’est fait. Il est aujourd’hui le président de l’APAR, entendez « Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun ».
L’accomplissement d’un parcours politique où à plusieurs reprises, il a subi selon lui, humiliation et déconsidération. Sa voix ne se faisait plus entendre, et parfois, il ne comprenait plus les choix politiques des patrons des partis politiques dans lesquels il était. Au départ, il se serait bien contenté d’une fonction de maire ou de député, mais comme le MRC n’a pas voulu le lui offrir, aujourd’hui il va se donner des moyens propres pour y arriver.
Le nouveau patron politique de l’APAR n’est pas très ambitieux. Son objectif paraît très simple. Puisque le MRC a déjoué ses projets en annonçant la veille du jour de fermeture du dépôt des dossiers de candidature pour les municipales et législatives que le parti ne prendra pas part aux échéances électorales, il était hors de question pour lui de continuer de travailler avec ce parti politique.
Or, son positionnement traditionnel en tant qu’opposant lui empêche de prendre une carte au sein du RDPC. Pis, ce n’est pas garanti qu’avec cette carte, il aura le champ libre pour assouvir ses ambitions politiques. Il était donc question pour lui d’envisager la création d’un parti politique à laquelle il donnerait une orientation qui lui sied.
En attendant découvrir le réel positionnement idéologique du nouveau parti de Célestin DJAMEN (pro gouvernemental ou pas), il n’est pas superflu de dire que ce ne sont pas les idéologies qui conduisent les choix du nouveau président de l’APAR. Il a prouvé lors de son passage au SDF puis au MRC que les questions d’idéologies politiques ne sont pas les points sur lesquels il met le plus grand accent. Le plus important c’est de réussir à tirer son épingle du jeu, à se positionner.
Désormais, il a les mains libres pour se déployer et qui sait, dans quatre ans, espérer glaner un siège au parlement ou une place à la tête d’une mairie contrôlée par le RDPC. Pour ce faire, Célestin Djamen doit maintenant aller à la conquête de ceux qui voudront bien collaborer avec lui. Puisqu’une entreprise politique n’est pas une œuvre solitaire. A moins que l’objectif ne soit qu’une responsabilité d’un portefeuille ministériel ou alors de Directeur d’une grande Société d’ETAT. Bon vent à l’APAR…
Stéphane NZESSEU
Tout part d’une interview que Me Alice NKOM donne à une chaîne de télévision le 13 avril 2021. Au cours de cette interview, l’avocate traite Cabral Libii de « naïf » sur le plan politique. Le président du PCRN n’a pas supporté l’affront. Il rappelle à Me Alice NKOM que son âge ne lui confère pas la sagesse.
C’est un nouveau front que le jeune homme politique ouvre. Un bras de fer que plusieurs observateurs de la scène politique trouvent inutile pour le président du PCRN. A moins qu’il s’agisse simplement d’une perche communicationnelle que le leader du PCRN a tenu à saisir pour faire les choux gras de la presse au cours de ces quelques jours.
De toute évidence, les propos de Me Alice NKOM ne sont pas nouveaux à l’endroit de Cabral Libii. Ce n’est pas la première personne qui fait savoir à Cabral Libii que c’était une erreur de participer aux dernières échéances électorales au Cameroun. Notamment, les législatives et municipales de Février 2020 et les sénatoriales de la même année.
On se souvient des propos tenus par le conseiller PCRN de Douala 5e, mais aussi les critiques portées à son endroit par plusieurs autres militants du parti. Face à toutes ces précédentes critiques, les propos de Me Alice NKOM ne sont qu’une continuité de ce que l’opinion publique sait déjà. Pourtant, Me Alice NKOM a commencé en précisant qu’elle l’aime bien. « J’ai peur justement parce que j’aime beaucoup Cabral Libii, mais il est naïf parce que s’il n’était pas naïf, il ne serait pas allé aux élections. S’il n’était pas naïf, il ne serait pas là en train de dire ‘‘je suis le député’’»
Manifestement, Cabral Libii n’a pas bien accueilli ce bout de phrase. Il a pris son clavier et a décidé de faire apparaître sur son profil Facebook ces propos aux allures d’outrage et de condescendance.
« Née en 1945, elle est de 4 ans l’aînée de mon père. Le TEMPS elle en a eu ! Me Alice NKOM en a fait si bon usage politique au SDF, puis au RDPC et pour d’illustres causes… qu’elle pense que sa parole est évangile. Je respecte. Mais, la sénescence n’est pas toujours lucide ». C’est clair ! Pour lui, l’âge de Me Alice NKOM (76 ans) ne lui confère pas la sagesse. Comme pour dire, qu’elle ne serait pas bien placée pour apprécier ses choix politiques. C’est ce qu’il traduit quand il précise dans sa sortie le parcours de Me Alice NKOM, d’abord au SDF puis au RDPC.
Un ping-pong qui annonce des joutes plus intenses dans les heures à venir alors que les internautes se sont déjà déversées contre cette sortie du député.
Stéphane NZESSEU
Pour Morgan Palmer, Président du mouvement politique MP3 (Mouvement Progressiste 3), le niveau de prostitution observé dans les pays africains et singulièrement au Cameroun est fortement déplorable. L’absence de la sécurité sociale et la banalisation de la dignité humaine en vogue chez nous sont les principaux propagateurs de ce vice qui continue de trouer le tissu social.
La prostitution est entretenue dans nos pays par l'absence de sécurité sociale, garantissant à tous le minimum vital pour la dignité humaine. A leur corps défendant, il est difficile d'être affamée en étant consciente que 5 minutes de coït vous séparent du pouvoir d'acheter un croissant et des yaourts. La faim est la principale raison pour laquelle ces jeunes filles chez nous se jettent dans la gueule de cette pratique dégradante.
« La prostitution est aussi engendrée par la petitesse morale de certaines de nos élites qui refusent d’élever les femmes qu'ils croisent, en investissant sur elles pour les rendre autonomes, à défaut de les épouser. Ces barons préfèrent les maintenir sous perfusion avec des petites sommes d'argent. Afin de s'assurer de leur disponibilité pour leurs petits jeux récréatifs. Face à l'anorexie de cette rente, les jeunes femmes finissent par s'orienter vers d'autres personnes pour assumer le coût des nouvelles habitudes de vie. », affirme Morgan Palmer.
Certes, le phénomène est vieux comme le monde et très répandu, mais en Afrique et singulièrement au Cameroun ce fléau a atteint des proportions inquiétantes. Elles sont de plus en plus jeunes celles qui se livrent à ces pratiques. 12 ans, 13 – 15 ans, ce sont des mineures qui en principe devaient se retrouver dans les salles de classe pour apprendre les codes de la société.
Les conséquences sur la qualité de notre société dans les années à venir sont graves. Malheureusement, on n’a pas le sentiment que nos pouvoirs publics s’en inquiètent. Et le plus grave, c’est quand ceux-ci encouragent les ambassadrices de ce phénomène, au point de légitimer leurs activités en les hissant comme des modèles dans les amphithéâtres.
Pour Morgan Palmer, au-delà du gouvernement, notre responsabilité collective qui est interpellée. « Notre jeunesse qui se prostitue, c'est d'abord notre échec collectif. Sans pour autant l'encourager, arrêtons de la stigmatiser, de l'insulter. Applaudissons plutôt les vrais hommes concrets qui épousent nos filles pour les sublimer, au lieu de les maintenir dans le faux deal du : " sexe contre nourriture ". » Un pied de nez fait ici à la récente cérémonie de noce qui a mobilisée toute la toile mettant en scène une de ces femmes qui était sublimée pour l’occasion. Au moins, elle n’aura plus jamais faim.
Stéphane NZESSEU
Les deux camerounais ont été arrêtés avec l'équipage d'un bateau contenant un total de 7221 pénis d’origine africaine.
Les organes saisis ont été conservés dans un conteneur réfrigéré. Le conteneur lui-même était dans un navire qui a accosté dans le port de Shanghaï. La douane chinoise n’a pas mis la main sur ces organes humains emballés dans 36 cartons étiquetés « bananes plantain », de façon fortuite. Elle a été alertée de façon anonyme.
L’équipage du navire composé de quatre Nigérians, deux Maliens et deux Camerounais, est actuellement en détention. Li Wu le porte-parole de la douane chinoise a indiqué que de nombreux groupes armés en Afrique utilisent le trafic d’organes pour se financer, ce qui rend les saisies prévisibles. Il a également déclaré que les organes ont été expédiés de Lagos, au Nigeria.
Toutefois, il est possible qu’ils n’aient fait que passer par ce pays. Les pénis pourraient provenir d’autres parts de l’Afrique. Il a par ailleurs déclaré que les pénis sont vendus au prix d’environ 160 000 dollars chacun sur le marché noir. D'après certaines sources, il s'agirait de la plus grande saisie de l'histoire.
Liliane N.
Dans sa correspondance, Jean Pascal Nkou, directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité, se réfère à l’Article 97 du 14 Décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité au Cameroun, tout en rappelant les éléments qui l’auraient poussé à entreprendre cette action. En outre, L'Arsel donne huit jours à Eneo afin de se conformer à la loi en vigueur.
L'Arsel reporche à Eneo :
Des descentes faites sur le terrain aux fins, « de vérification contradictoires des installations électriques de certains clients » qui contestent les factures de régularisation qui leur sont adressées, de nombreux manquements et dérives ont été observés, notamment et sans que cette liste soit exhaustive ;
Du non-respect de l’Article 13 du Règlement du service de distribution publique d’électricité, lequel définit les actes constitutifs de fraude ;
De la mise en œuvre des opérations de lutte contre les pertes non techniques par les personnes non autorisées et le défaut de recours aux Huissiers de justice, Experts techniques, Officiers de Police Judiciaire ou aux Agents assermentés d’Eneo ;
Du défaut d’utilisation des compteurs témoins en violation des dispositions de l’Article 13 alinéa 3 du règlement susvisé, relatif aux instruments et moyens de contrôle, en cas de soupçon de vol d’énergie ou d’anomalie affectant l’appareil de comptage
De la suspension de la fourniture d’énergie électrique, auprès des clients soupçonnés de fraude, en dépit de la saisine de la Commission de Conciliation de l’Arsel, aux fins de contestation, ce en violation de l’Article 9.2.4 du règlement du Service de Distribution Publique d’Electricité qui dispose que :
Le directeur général de l’Arsel ajoute que : « Tout différend relatif à la régularisation pourra être soumis à l’Arsel, conformément aux dispositions du présent Règlement. Dans ce cas, AES Sonel (Eneo) ne pourra interrompre la fourniture de l’énergie électrique, tant que la procédure de conciliation auprès de l’Arsel, prévue à l’Article 18 du présent Règlement ne sera pas parvenue à terme… ».
Or, il a été observé que certains clients, alimentés par des points de livraison régulièrement connectés aux appareils de comptage fixés hors de leurs domiciles ou bureaux, continuent d’être taxés de fraudeurs avec pour conséquence l’imputation d’une pénalité, en violation de l’Article 13 du même Règlement qui qualifie de fraude : Tous actes ayant pour objet ou pour effet de prendre de l’énergie électrique en dehors des quantités mesurées par le compteur, de fausser les indications du compteur, de même que toute rupture de scellement ou de plombage constituent des fraudes.
Une mise en demeure qui laisse indifférent
Ce d’autant plus qu’elle intervient après l’interpellation du Gouvernement mais aussi des multiples dénonciations faites par les Populations, les grèves et autres actions visant à crier le raz le bol vécu au quotidien à cause de ces coupures incessantes d’énergie.
Certes, la correspondance du Directeur Général de l’Arsel est arrivée à destination mais, qu’adviendra t-il si elle est mise dans un tiroir et qu’aucune action concrète n’est entreprise ?
Existe t-il des moyens coercitifs pour obliger Eneo et Cie à fournir de l’énergie électrique aux particuliers, ainsi qu’aux opérateurs économiques qui subissent depuis quelques semaines de terribles préjudices ?
Les correspondances au Cameroun, ils y sont de toutes les manières habitués. Un simple feu de paille, puis rien.
Nicole Ricci Minyem
Les pouliches du coach Alain Djeumfa n’ont pas réussi à battre la sélection chilienne hier 13 avril 2021.
En dépit du fait que les Lionnes indomptables se sont séparées hier 13 avril 2021 sur un score de 0 but avec la sélection chilienne, elles n’iront pas aux Jeux Olympiques (JO) de Tyoko. Il se trouve que lors du match aller, elles avaient été tenues en échec sur un score de 2 buts conte 0.
Pour revenir au match d’hier, elles ont été dominatrices durant toute la première partie du match. Seulement cette domination a été stérile. Ni Chout Ajara ni Gabrielle Aboudi Onguene n’ont réussi à trouver les filets des goals des Chiliennes. Alain Djeumfa n’a pas pu aussi proposer une stratégie qui puisse permettre à ses filles de prendre le dessus pour se qualifier pour les JO de Tokyo.
Pourtant avant la rencontre, les Lionnes indomptables se voulaient confiantes.
«Le match aller n’a pas été. Nous n’avons pas respecté les consignes du coach […] Nous sommes conscientes que nous devons nous battre, que nous devons mouiller le maillot pour nous qualifier» a confié Aboudi Onguene, Capitaine des Lionnes indomptables.
Nchout Ajara Njoya pour sa part avait déclaré «c’est aujourd’hui ou jamais que nous décidons du sort qui est le nôtre pour les JO Tokyo 2020. Nous sommes prêtes pour cet ultime combat, avec votre soutien habituel nous aurons la tâche moins difficile».
Liliane N.
Célestin Bedzigui le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que le Pr Gervais Mendo Ze aurait dû être porté à la tête d'une académie des musiques sacrées du Cameroun, ou d'une chaire d'humanités modernes.
En rendant hommage au Pr Gervais Mendo Ze qu’il présente comme un savant, Célestin Bedzigui, président du Parti de l’Alliance Libérale, regrette le fait que celui-ci ait eu à assumer une fonction de technocrate.
« Je le voyais mieux à la tête d'une académie des musiques sacrées de notre pays, ou d'une chaire d'humanités modernes, loin des flux financiers, des influences et des enjeux politiques que comportait sa fonction... Ce savant au sens réel n'était pas à sa place sur ce fauteuil de technocrate. Et de l'y avoir porté et maintenu si longtemps constituait une exposition à un risque majeur, entretenu dans notre pays par l'idée que tout le monde peut tout faire, qu'un métier d'ingénieur en électricité peut-être exercer par un administrateur civil, qu'un sémiologue pouvait gérer une entreprise en développement rapide au confluent de fonctions opérationnelles diverses », peut-on lire dans la tribune de Célestin Bedzigui.
Pensant comme le Pr Maurice Kamto, Célestin Bedzigui affirme que le Pr Gervais Mendo Ze ne méritait pas la fin qui a été la sienne. L’homme politique pointe un doigt accusateur contre le régime.
« Car Mendo Ze n'a pas été le " voleur" qui pour assouvir la soif de sang du peuple méritait à travers son indicible agonie, un châtiment comparable en cruauté à celui infligé à Ravaillac écartelé sur la place de la Grève pour avoir assassiné le Roi Henri IV dans les rues de Paris. Le Professeur comme beaucoup d'autres aura été, en amont, embourbé dans un système de casting régi par des critères contestables, en aval, pris dans les entraves d'un système judicaire dont la parenté avec la justice est pour le moins et quelques fois questionnable. Sa longue déchéance physique est une l'illustration d'une gouvernance carcérale déshumanisée qui plutôt que de privilégier le respect de la dignité et de l'humanité de chaque citoyen, se repaient plutôt des manifestations de la toute-puissance de certains à travers l'insensibilité et le cynisme d'État », a-t-il écrit.
Pour Célestin Bedzigui, il fallait écouter les œuvres musicales du Pr Gervais Mendo Ze pour cerner les profondeurs de sa belle âme.
Liliane N.
Présentés aux hommes et femmes des médias ce mardi dans les locaux de la police judiciaire au quartier Elig-Essono à Yaoundé, on les considère comme des spécialistes des braquages et autres actes criminels de grande envergure.
Une interpellation qui vient mettre du baume dans le cœur des victimes de ces hors la loi, des personnalités pour la plupart, qui se sont vues dépouillés des objets de grande valeur, que ce soit dans les domiciles ou dans d’autres lieux.
Devant les journalistes ont été présentés cinq individus à la mine patibulaire, dont l’âge varie entre 30 et 46 ans. Selon les informations données par les fins limiers de la Police Judiciaire, le groupe est composé de deux mécaniciens et de trois receleurs.
Le Commissaire Divisionnaire Denis Nto, sous-directeur des enquêtes criminelles à la Direction de la Politique Judiciaire de Yaoundé déclare qu' : « Il s'agit d'un groupe bien organisé où chacun joue un rôle bien précis. Les braqueurs suivent les victimes, qui sont pour l'essentiel des personnalités. Ils les attaquent par surprise, les ligotent, les violentent pour les amener à coopérer. Les mécaniciens sont chargés de la transformation des véhicules volés et les receleurs sont chargés de la garde et de l'écoulement des véhicules ».
De multiples plaintes enregistrées
Une dizaine à peu près, qui ont été déposées en l’espace de trente jours dans les locaux de la PJ au quartier Elig-Essono à Yaoundé, apprend-on des enquêteurs ; ce qui a amené les agents de la Sous Direction des enquêtes criminelles à interpeller, le 27 mars dernier, à procéder à l’arrestation de celui qui apparaît comme le cerveau de ce gang.
Commissaire Divisionnaire Denis Nto : « La perquisition de son domicile sis à Minkan à Yaoundé a permis de découvrir l'existence d'une cabine de peinture ».
C’est au cours de la même opération que les éléments de la Police vont mettre la main sur 11 véhicules de luxe, 27 plaques d'immatriculation, 11 armes à feu, 25 minutions de guerre et de chasse, des appareils électroniques, et autres objets de grandes valeurs.
Au-delà des cinq criminels interpellés, les enquêtes se poursuivent afin de mettre la main sur le reste de la bande.
La collaboration entre les agents de la police et les populations doit être entretenue
C’est du moins le vœu émis par le Sous Directeur des enquêtes criminelles de la Police Judiciaire : «Nous demandons à la population de porter à notre connaissance, des informations tout fait digne d'intérêt, en actionnant le 117 pour la police sans secours, le 1500 pour les dénonciations».
D’autres bandits mis aux arrêts par le poste de Gendarmerie de la carrière
D’excellentes nouvelles pour les habitants de ce quartier (Gros Bouquet), qui ne savaient plus à quel Saint se vouer. Leurs cris de détresse, devant les multiples agressions et vols de pièces détachées des véhicules dont ils ont été victimes, ont incité les gendarmes à initier des actions sur le terrain.
C’était dans la nuit du 12 au 13 Avril 2021 ; Le bilan de cette opération a conduit à l'interpellation de deux individus armés d'armes blanches. L'un, âgé de 18 ans, a été trouvé en flagrant délit de vol de pièces détachées dans le magasin d'un garage, et l'autre, âgé de 16 ans, jouait le rôle de guetteur. Tous les deux ont été conduits au Poste de Gendarmerie de la Carrière et une enquête a été ouverte.
Nicole Ricci Minyem
L'annonce est du Gouverneur de la région du Littoral dans un communiqué rendu public le 12 avril dernier. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua informe que « dans les prochains jours » des « missions de contrôles inopinés » dans les lieux à forte affluence afin de s’assurer du respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre le coronavirus.
Ces missions de contrôles inopinés vont se déployer dans les lieux à forte concentration de la ville de Douala. Il s'agit notamment des établissements scolaires et universitaires où le respect des mesures barrières semble être foulé aux pieds. La décision du numéro 1 du Littoral par le relâchement des populations dans l’application desdites mesures, alors que la région fait face à une « recrudescence des cas de Cocid-19 ainsi que la hausse de la courbe des décès », déplore Samuel Dieudonné Ivaha Diboua dans le communiqué.
Une situation préoccupante qui fait de la région du Littoral, la région la plus touchée par la Covid-19 après celle du Centre. Le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale restent donc les meilleurs moyens de limiter la circulation du virus si l'on s'en tient aux affirmations des autorités sanitaires.
Pour réussir à toucher les cibles et à les faire coopérer, le Gouverneur demande aux leaders religieux, aux présidents des syndicats des transports urbains et interurbains de personnes, aux chefs traditionnels, aux chefs d’entreprise et aux responsables d’établissements scolaires de « prendre toutes les dispositions à leur niveau et de veiller à l’application stricte des mesures de distanciation, du lavage des mains et du port systématique du masque dans leurs différentes communautés ».
Innocent D H