Le Président français, par la voix du porte-parole de l’Elysée, Gabriel Attal, a fait savoir en conseil des ministres ce matin qu’il se rendra à N’Djamena pour les obsèques du défunt Maréchal du Tchad.
C’est une décision qui était prévisible, eu égard à la place du défunt Maréchal dans le dispositif de déploiement de la France dans la sous-région Afrique Centrale, mais aussi à cause de l’appui de l’armée tchadienne dans les campagnes de lutte contre le terrorisme que mènerait la France dans le Sahel. L’une des plus importante base militaire française, celle de l’opération Barkhane est située au Tchad. Ce qui souligne cette place très importante du Tchad et d’Idriss Deby pour la France et pour Emmanuel Macron.
L’annonce de la venue du président français va certainement faire bouger plusieurs autres Chefs d’Etat qui d’un certain point de vue n’aurait pas fait le déplacement, ou auraient simplement commissionné un représentant. Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat s’est fait très rare en Afrique Centrale. Et les Chefs d’Etat de la Sous-région n’ont pas toujours pu discuter avec lui comme ils l’auraient souhaité.
Gabriel Attal, le porte - parole de l’Elysee a indiqué ce jour que Le président de la République française a rendu hommage ce matin à Idriss Deby au cours du conseil des ministres et qu’il se rendra à ses obsèques en fin de semaine. Emmanuel Macron a salué « un homme de courage, un homme passionné de son pays ».
La participation d’Emmanuel Emmanuel Macron aux obsèques du Maréchal Idriss Deby ITNO pourrait sonner comme une validation du processus de prise du pouvoir par les militaires tel que ça se déroule en ce moment au Tchad. Il faut dire que tout se passe comme dans un coup d’Etat militaire. Puisque le Conseil Militaire de Transition a mis entre parenthèse toutes les institutions de la République. Et pourtant on sortait d’une élection démocratique et que la Constitution et les autres institutions avaient bien fonctionnées jusqu’ici.
Pour l’activiste Boris Berthold, l’attitude de la France n’est pas logique. « Comment Paris peut condamner le coup d’Etat en Birmanie et valider le coup d’Etat au Tchad ? Comment avec ça le sentiment anti français ne va-t-il pas progresser en Afrique ? Un peu de cohérence. Même si c’est parfois pour la forme. »
Stéphane NZESEU
Pourtant agréés par le ministère de l’agriculture et du développement rural, ces hommes et femmes venant de divers secteurs de l’agriculture revendiquent leurs droits confisqués par les responsables du Minader depuis plusieurs mois.
Les propriétaires de GIC ayant investi leurs sous dans l’accompagnement du gouvernement dans le développement de l’agriculture sont en colères. Ils manifestent depuis quelques jours devant les bureaux du ministère de l’agriculture et du développement rural à Yaoundé.
« Les pépiniéristes bananier – plantain meurent à petit feu dans l’anonymat et l’indifférence », « l’agriculture est-elle vraiment un pilier pour l’économie camerounaise ? », « Non au complot contre les pépiniéristes », « ce que nous demandons est un droit et non une charité », « Non à la clochardisation des pépiniéristes Cacao – Café », « Les pépiniéristes et semenciers ne sont pas des indigents, restaurez leur dignité !!! », « Monsieur l’administrateur du FODECC, les pépiniéristes vous ont fait quoi ? », « Qu’avez-vous fait des semenciers mais qui jusqu’aujourd’hui attendent leurs payement ? ». Ce sont autant de messages de revendications qu’on pouvait lire sur les pancartes des grévistes qui ont fait le siège devant les bureaux du Minader.
L’argent de 152 GIC est porté disparu entre le MINADER et le FODECC. Malgré les plaintes et les recours portés par les pépiniéristes auprès de l’administration publique, aucune réponse intéressante. Ils entendent mener ce type d’action aussi régulièrement que possible jusqu’à ce qu’ils entrent dans leurs droits.
C’est quoi un pépiniériste ?
Le Pépiniériste a pour mission principale de produire et élever des arbres et arbustes (forestiers, fruitiers, d’ornement, etc.). Dans le cadre des métiers forestiers, il assure la mise en culture des espèces forestières (semis, repiquage traitement, récolte, etc.) selon les règles de sécurité et les objectifs d’exploitations (reboisement, commerciaux, qualitatifs, etc.).
Il peut réaliser les opérations de recherche et conditionnement des semences, coordonner une équipe ou diriger une unité de production de plants d’arbres forestiers.
Il produit et élève des végétaux d’extérieur, en assure le développement jusqu’à ce qu’ils atteignent le stade où ils peuvent être transplantés ou commercialisés.
Le Pépiniériste exerce une activité qui est dépendante de la saisonnalité. Le prélèvement des boutures ou des graines, le repiquage, la taille, les greffes, etc. sont des activités qui s’effectuent à certaines périodes. Il travaille en plein air par tous temps, dans des positions souvent inconfortables. Il peut aussi exercer dans des serres. Le métier peut être à la fois mobile (pour le cas de pépinière volante par exemple) et/ou sédentaire. Il nécessite une bonne forme physique.
Stéphane NZESSEU
Après trois semaines de procès sous haute tension, la culpabilité du policier blanc a été reconnue ce Mardi, bien que pour Charlotte Recoquillon - Spécialiste des Etats-Unis cette décision ne résoud pas tout à fait la problématique des brutalités policières contre les minorités aux Etats-Unis.
Elle a été interrogée par nos confrères de « 20 Minutes »
Même s’il était attendu, personne n’osait vraiment y croire. Il est tellement fréquent de voir des policiers acquittés dans des affaires de violences policières, même celles où il existe des preuves…
Mais pour cette affaire, les preuves n’ont cessé de s’accumuler au cours du procès, c’était accablant. De plus, les jurés ont délibéré en très peu de temps, signe qu’ils n’ont pas eu de difficultés à se mettre d’accord. Il me semble aussi que la mixité dans ce jury, qui est assez inhabituelle, et la médiatisation extrême de cette affaire avant même le procès ont pu influencer l’opinion des jurés.
Il faut mettre beaucoup de pincettes dans ces réponses. Chaque Etat américain dispose de sa propre législation, les mêmes faits dans différents états ne sont pas condamnés de la même manière. La justice n’est pas censée être faite pour être rendue pour donner l’exemple.
L’enjeu, c’est davantage les poursuites contre les policiers que leurs condamnations. Est-ce que dans chaque affaire, les policiers seront désormais poursuivis et inculpés ? L’avenir le dira.
En revanche, sans la pression publique, la police aurait peut-être maquillé les événements et aurait pu adopter un discours unilatéral en disant que George Floyd résistait, qu’il s’agissait d’un usage légal de la force.
C’est parce qu’il y a eu des témoins, que la pression publique a été forte, que Derek Chauvin a été lâché par ses pairs. Ils se sont désolidarisés, de façon à pouvoir dire que c’est une brebis galeuse, le cas d’un seul policier, et non du système entier, c’est ça le problème
C’est effectivement historique à de nombreux égards. La mort de George Floyd a déclenché une énorme vague de manifestations. Cette vague a été la plus importante de l’histoire des mouvements sociaux américains en termes de nombre de manifestants, de villes concernées, de la durée du mouvement. Les dommages et intérêts négociés par la famille de George Floyd avec la ville de Minneapolis, avant même le procès, sont eux aussi historiques.
Maintenant, ce n’est pas parce que c’est historique que ça va transformer le système, l’institution policière et les violences policières. D’ailleurs, pendant les trois semaines du procès, les violences policières n’ont pas disparu : Daunte Wright - Caron Nazario, Adam Toledo … Ce qui montre bien qu’on n’a pas réglé le problème.
On en est loin. Il faudra des réformes profondes, de très grande ampleur, les réformes cosmétiques ne suffiront pas. Il n’y a que les journalistes qui disent que c’est un tournant. Les leaders du mouvement Black Lives Matter sont satisfaits du verdict, mais ils mettent en garde : ça ne résume pas la justice, ça ne résout pas le problème des violences policières dans leur ensemble.
En plus, quand on parle de violences policières, on pense immédiatement aux meurtres, mais il y a aussi beaucoup de gens qui sont blessés, harcelés, battus, violentés par des policiers. Toute cette masse de victimes est invisible à l’opinion publique et aux médias. Les violences policières ne sont pas du tout un sujet enterré ou derrière nous.
On doit maintenant attendre la condamnation de Derek Chauvin (sa peine). Il est probable qu’elle soit assez exceptionnelle, mais rien n’est fait, il ne faut pas se réjouir trop vite. En revanche, ce qui a changé avec la médiatisation de cette affaire et la mobilisation de Black Lives Matter depuis 2013, c’est la connaissance des violences policières par tous les Américains.
Quels que soient leurs avis, qu’ils soient pour ou contre, les Américains sont maintenant beaucoup plus avancés dans leurs opinions. Désormais, ils ont tous un avis « sophistiqué » sur les violences policières.
N.R.M
Le ministère des forêts et de la faune une fois de plus mis à l’index dans la gestion foncière au sujet des terres appartenant à la communauté des Banen.
Ça fait plusieurs années maintenant que les populations Banen sont dans la lutte avec le gouvernement camerounais pour ne pas se voir arracher leurs terres. Le 04 février 2020 déjà, ce ministère avait émis un avis public pour le classement de 64 835 ha dans le domaine privé de l’Etat afin d’en faire une concession d’une trentaine d’Unités Forestières d’Aménagement en abrégé UFA. Ce à quoi ce sont opposés les habitants des villages concernés. Ils s’étaient retrouvés à l’époque au sein d’un collectif « Les Banen disent NON ». Des techniques d’expropriation qu’ils ne sont pas prêts à accepter.
Cette fois encore, le gouvernement remet une couche. Visiblement, les forêts des peuples Banen attirent les responsables du ministère des forêts et de la faune comme du miel pour les abeilles. C'est que, après avoir vainement tenté de délester les Banen de près de 68000 hectares de leurs terres ancestrales pour y créer une Unité Forestière d'aménagement, UFA, du côté d’EBO, le gouvernement s’attaque maintenant aux forêts de Ndikinimeki. Alors que le précédent contentieux n’est pas encore vidé, les responsables dece département ministériel viennent d'autoriser la société forestière du Cameroun SARL, SOFOCOM, à exploiter 1075 hectares de forêt. Concrètement, cette société a jusqu'au 31 décembre 2021 pour démarrer ses activités d'exploitation de 2872 tiges d'essences diverses.
Les Banen disent Non à la vente, à la destruction de leur biotope
Aux dernières nouvelles, le sous-préfet de Ndiki se rendra ce mercredi à Nkokbassamben pour installer un comité de gestion des redevances forestières dans le cadre de cette exploitation forestière. Tardivement informé de cette silencieuse information qui était connue seulement par quelques personnes, l'ensemble des élites de Inoubou Sud crie au scandale et entend dénoncer cette autre manœuvre ourdie par certains chefs traditionnels et des autorités locales très intéressés par ce marché de dupes.
Manifestement, le ministère des forêts et de la faune est décidé à spolier les populations de leurs terres au profit de certains barrons financiers qui recherchent de nouvelles essences à exploiter. Ceci au grand désarroi de tous ceux qui vivent des retombées de cette forêt au quotidien. Toute chose qui les conduits à se mobiliser et à s’organiser de manière à faire entendre leur voix dans le but de s’opposer au processus d’expropriation en cours. Et, de défendre leurs droits inaliénables sur leur patrimoine ancestral et de sauvegarder les intérêts des générations futures.
Stéphane NZESSEU
La toute première Dame du Cameroun Germaine Ahidjo va reposer aux côtés de son époux Ahmadou Ahidjo.
C’est ce mercredi 21 avril 2021, que Germaine Ahidjo sera inhumée au cimetière musulman de Yoff, à Dakar au Sénégal. Il convient de noter que c’est dans ce même cimetière que repose son époux, l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo. Selon nos sources, certains proches de la défunte qui vivent au pays ont déjà fait le déplacement pour le Sénégal, histoire d’assister à son inhumation.
A titre de rappel, Germaine Ahidjo est décédée hier 20 avril 2021 à Dakar des suites de maladie. Elle s’était établie dans la capitale sénégalaise avec son époux Ahmadou Ahidjo décédé en 1989. Selon la CRTV, l’ancienne première Dame du Cameroun durant le règne de son époux qui s’étend de 1960 à 1982, était une femme à la fois discrète, mais «conseillère écoutée» de l’ex-Chef d’Etat.
Dans l’hommage qu’il a rendu d’elle, le président de la République a salué sa contribution pour le rayonnement du Cameroun.
«Nous partageons votre immense chagrin, ainsi que celui de votre famille. J’ai personnellement connu, comme vous le savez, Madame Germaine Ahidjo, une grande dame distinguée. Elle était dotée d’une forte personnalité. L’histoire retiendra, qu’elle contribua aux côtés de son époux, au rayonnement de notre cher et beau pays… Le Cameroun vient de perdre celle qui aura été un témoin privilégié, de l’histoire de son indépendance et du début de sa construction comme pays libre», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Liliane N.
Selon les informations données par la cellule de communication de l’Assemblée Nationale, la Vice-présidente de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, aurait succombé des suites de maladie.
D’après la même source, l’honorable Emilia Monjowa Lifaka a été vue pour la dernière fois en public le 17 avril 2021, lors de la célébration de son anniversaire. Elle a participé activement à la session de mars 2021 du Parlement et a même présidé certaines planaires.
Née le 11 avril 1959 à Buea, l'honorable Emilia Lifaka a été élue à l'Assemblée nationale en 2002. C’est en 2009 qu’elle a gravi les échelons, propulsée au poste de élue vice-présidente, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa mort.
L’élue de la Nation qui a poussé son dernier souffle auprès des siens et dans sa région d’origine, a siégé au sein de plusieurs commissions dans la « Maison du Peuple » ; A l’instar du Réseau des femmes parlementaires. Organisme dans lequel elle a été élue présidente d'honneur.
Emilia Monjowa Lifaka a en outre été élue à la tête du Comité exécutif de l’association des parlementaires du Commonwealth ; c’était le 7 Novembre 2017. Une élection qui s’était déroulée au cours de la dernière session du CPA, organisée à Dacca, la capitale du Bangladesh, avec 107 voix, loin devant ses deux autres concurrents qui pointaient à 70 voix pour le deuxième et 15 voix pour le troisième.
Une reconnaissance qui à cette époque avait suscité beaucoup de fierté au sein de la classe politique Camerounaise et entrainé une réaction de Issa Tchiroma Bakary, alors ministre de la Communication : « La confiance que la famille parlementaire du Commonwealth vient ainsi de placer dans la personne de notre compatriote, témoigne en outre de toute l’appréciation que cette auguste organisation porte au respect de ses valeurs par le Cameroun».
Pendant trois ans, le Cameroun a pu jouir d’une grande aura, grâce à la parlementaire qui a tout à tour été porte-parole et le porte-étendard du Commonwealth à travers le monde entier.
Il est important de repréciser que le CPA fondé en 1911, regroupe les parlementaires de l’ensemble des pays membres du Commonwealth à travers le monde, constitue un puissant outil de coopération et de promotion des valeurs de démocratie et de gouvernance entre les nations.
L’engagement politique de celle qui laisse également orphelins, ses Camarades de parti n’a souffert d’aucun relâchement malgré les multiples soubresauts et autres tensions qui ont cours dans la Région du Sud Ouest. Rest in peace.
Nicole Ricci Minyem
Dans un hommage rendu à Germaine Ahidjo, le président de la République affirme qu’elle était une grande dame distinguée et dotée d’une forte personnalité.
Comme pour toutes les figures emblématiques du Cameroun, le président de la République Paul Biya a adressé ses condoléances à la famille Ahidjo éprouvée depuis hier 20 avril 2021. On sait que la famille du tout premier président de la République du Cameroun a perdu Germaine Ahidjo, la veuve d’Ahmadou Ahidjo. Dans la lettre que le Chef d’Etat a adressée aux proches de la défunte, il salue sa contribution au rayonnement de notre pays.
«Nous partageons votre immense chagrin, ainsi que celui de votre famille. J’ai personnellement connu, comme vous le savez, Madame Germaine Ahidjo, une grande dame distinguée. Elle était dotée d’une forte personnalité. L’histoire retiendra, qu’elle contribua aux côtés de son époux, au rayonnement de notre cher et beau pays», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Dans la suite de sa correspondance, le président de la République affirme que Germaine Ahidjo était un témoin privilégié de l’histoire de l’indépendance du Cameroun.
«Sa disparition est assurément une épreuve douloureuse pour tous les siens, et pour ceux qui l’ont connue et aimée. Le Cameroun vient de perdre celle qui aura été un témoin privilégié, de l’histoire de son indépendance et du début de sa construction comme pays libre. Mon épouse et moi-même tenons, en cette période de jeûne du Ramadan, à vous adresser, nos condoléances émues, tout en vous assurant de notre soutien», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Liliane N.
Les frontières aériennes et terrestres de la République du Tchad sont fermées. Le deuil national est proclamé. Les drapeaux sont en bernes. Le Tchad a commencé à pleurer son héros.
Alors qu’il était proclamé vainqueur de la dernière élection présidentielle, et qu’il s’apprête à commencer l’exercice de son 6e mandat présidentiel, il est brutalement fauché par la mort. Bien qu’un flou important subsiste encore sur les circonstances réelles de ce décès, la version officielle parle de blessures enregistrées alors qu’il accompagnait ses hommes sur le front.
Plusieurs jours de deuil national ont été décrétés au Tchad, pour une durée de 14 jours à partir de ce mardi 20 avril 2021. Difficile d’être exigent sur un certain nombre de questions puisque l’urgence est double. D’abord, l’inhumation du Maréchal conformément aux us et coutumes de la religion l’Islam. Et dans un second temps, sécuriser le territoire en prenant le dessus sur la rébellion dont les offensives auraient vraisemblablement été à l’origine de la mort du Maréchal Idriss Deby.
Les obsèques officielles du Maréchal Idriss Deby commencent ce jeudi 22 avril 2021. Les Chefs d’Etat et de gouvernements amis du Tchad et d’Idriss Deby sont attendus dans l’après-midi de ce jeudi. Même s’il est fort probable qu’ils arrivent pour l’essentiel le matin du vendredi. Ce d’autant plus que le programme ne prévoit pas d’activité particulière dans la journée de jeudi.
La cérémonie des obsèques débute à 09 heures à la Place de la Nation à N’Djamena. Honneurs Militaires, Dépôt de gerbes de fleurs, Mot d’un des fils du Chef de l’Etat, Mot de remerciement de la famille, Témoignage du Représentant des Baministes, Témoignage du Représentant du MPS, Témoignages des délégations étrangères, Oraisons funèbres par le Vice-Président du Conseil Militaire de Transition, Dépôt des attributs du Maréchalat sur la dépouille du Président de la République.
Par la suite la dépouille sera remise à la famille et sera conduite vers son village natal à Amdjarass. Il sera inhumé dans le cimetière de ce village. Et c’en sera terminé pour la personne d’Idriss Deby.
On se pose la question de savoir si le Président Paul BIYA parviendra à faire le déplacement pour N’Djamena à l’occasion de ces obsèques. En attendant, c’est le Cameroun qui accueille et protège la famille du Président Idriss Deby depuis les premières heures de cette matinée de mardi. Difficile de savoir si les conditions sécuritaires seront suffisantes pour la protection des invités et des membres de la famille de l’ancien Chef de l’Etat.
Stéphane NZESSEU
Ainsi en a décidé le Chef de l’Etat Paul Biya représenté ce mardi, 20 avril 2020 aux obsèques du Cardinal Christian Tumi par le Premier ministre, Chef du Gouvernement. Au nom du Président de la République, Joseph Dion Ngute a décerné à l’illustre disparu cette distinction honorifique.
Le geste du Chef de l’Etat qui a dépêché son représentant personnel, le Premier ministre, Chef du Gouvernement aux obsèques du Cardinal Christian Tumi décédé le 03 avril dernier, a été salué par l’archevêque métropolitain de Douala, Samuel Kleda. « Je remercie le Président Paul Biya pour cette attention particulière concernant le cardinal Christian Tumi. C’est une manière de saluer ce qu’il a fait et ce qu’il a été pour notre pays », a déclaré le prélat sur les antennes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv).
La cérémonie des obsèques en hommage du serviteur de Dieu, a permis également à Samuel Kleda d’inviter l’assistance à mener le bon combat dans la vie de tous les jours comme ce fut le cas du Cardinal durant son séjour terrestre.
Monseigneur Samuel Kleda a alors déclaré : « Chaque camerounais connait la situation critique sociopolitique, économique que notre pays vit (…) le cardinal en souffrait énormément. Et disons-le, chacun d’entre nous est responsable des maux qui nous écrasent aujourd’hui. Le plus bel hommage que nous puissions rendre au cardinal, c’est de continuer la lutte contre les inégalités, les injustices, la corruption dans notre pays (…). Et nous efforcer de créer une société où chaque homme aura accès de manière juste aux richesses de ce pays. Et où les droits de chacun seront respectés ».
Innocent D H
Pour le politologue, maître de conférences à l’Université de Yaoundé II-Soa, l’annonce de la mort du Maréchal Idriss Déby Itno, désormais ex-président tchadien doit être pris au sérieux par les autorités camerounaises. Se référant à la situation qui prévaut au Tchad, Éric Mathias Owona pense que le Cameroun est dans le viseur de certaines forces du mal.
Face à la situation qui prévaut actuellement au Tchad surtout avec le décès de Idriss Déby Itno, le Pr Eric Mathias Owona Nguini avertit les autorités camerounaises. « Je le répète le Cameroun doit suivre de près la situation du Tchad, surtout avec l’annonce de la mort du président, le maréchal Idriss Deby Itno. Je vous ai déjà dit que le Cameroun est dans le viseur de certaines forces. Vigilance », alerte-t-il sur son compte Facebook. Le politologue salue la mémoire du Chef de l’Etat tchadien. Le Pr Eric Mathias Owona Nguini écrit, « Le maréchal Idriss Deby Itno a vécu. Paix à son âme ».
A titre de rappel, le Chef de l’Etat tchadien est décédé ce mardi 20 avril 2021. De sources convergentes, il aurait succombé à des blessures reçues au combat le 19 avril dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), selon la télévision nationale tchadienne.
« Idriss Deby vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna. Il s’exprimait ainsi dans un communiqué lu sur l’antenne de Télé Tchad ce 20 avril en fin de matinée.
Indiquons que depuis l’annonce du décès du maréchal, les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux au Cameroun. Et selon un communiqué rendu officiel par le directeur de protocole de la présidence de la République tchadienne, Idriss Deby sera inhumé le 23 avril 2021 dans l’intimité familiale au cimetière d’Amdjarass.
Innocent D H
Pour le Chef d’Etat camerounais, le départ brusque de son homologue est une perte considérable pour le Tchad, pour l’Afrique Centrale et le Continent africain.
Le Président de la République du Cameroun vient de perdre un ami, presqu’un frère. Idriss Deby était une épaule solide sur laquelle le Président camerounais savait pouvoir toujours compter. Le maître des bords du Lac Tchad en aucune manière ne pouvait se constituer comme une base arrière des rebellions ou de forces qui en voulaient à l’intégrité du territoire camerounais. Un véritable allié stratégique pour Paul BIYA.
On peut sentir dans le message de condoléances du président camerounais l’émotion et la douleur de cette perte. « J’apprends avec une grande tristesse, le décès du Maréchal Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad, survenu à N’djamena.
Je salue la mémoire de cet éminent Chef d’Etat et frère.
La disparition du Maréchal du Tchad, son Excellence Idriss Deby ITNO, est une immense perte pour votre pays, l’Afrique Centrale et notre continent, qu’il aura servi sans relâche, et durant de longues années.
Je tiens en cette tragique circonstance à vous adresser, ainsi qu’à Madame Hinda Deby ITNO, au Gouvernement et à la Nation Tchadienne endeuillés, Mes condoléances les plus sincères. J’y associe le sentiment de solidarité fraternelle du Peuple Camerounais et la compassion émue de mon Epouse.
Veuillez agréer, Monsieur, les assurances de ma haute considération. »
Les deux hommes communiquaient régulièrement. Ils se sont téléphonés en mars 2020 pour discuter des mesures barrières autour de la lutte contre la Covid 19. Ils ont travaillé main dans la main sur plusieurs fronts. Le dernier était celui de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram. Idriss Deby a mobilisé toute son armée pour sécuriser les frontières tchadiennes et camerounaises.
Les audiences au Palais de l’Unité de Yaoundé, les rencontres en aparté lors des sommets sur le continent africain et même à l’international. Le Président Idriss Deby était un partenaire privilégié pour le Cameroun. N’ayant pas de sortie sur le Mer, c’est par le Cameroun que le Tchad achemine ses produits commerciaux. L’une des grandes réussites de cette collaboration entre Paul BIYA et Idriss Deby, restera le pipeline Tchad – Cameroun. Un corridor pétrolier qui a permis l’exploitation de la ressource pétrolière du Tchad. L’allié sécuritaire et stratégique de Paul BIYA s’en est allé. Vivement que les successeurs d’Idriss Deby réussissent à construire la même relation avec les dirigeants camerounais.
Stéphane NZESSEU
Le fils de l’ancien président commence comme son père, à quelques exceptions près. Comme Idriss Déby Itno, son fils sera dans un premier temps Président de la République par intérim. Sera-t-il simplement une pâle copie de son paternel ?
Il n’est pas le plus gradé de l’armée tchadienne, encore moins le plus anciens au sein de cette armée, mais il est celui qui a été choisi par le Conseil Militaire qui a pris le pouvoir en main pour assurer l’intérim à la tête du pouvoir en République du Tchad. D’aucuns décrivent déjà ce dispositif comme un coup de force au sein de l’armée tchadienne. Puisque le fils du Président ne fait pas vraiment l’unanimité au sein des forces armées tchadiennes. Même s’il a déjà à son actif quelques faits d’armes.
En mai 2009, il participe à la bataille victorieuse d'Am-Dam contre une coalition rebelle menée par Timan Erdimi, dans l'est du Tchad. Dès 2010, il reçoit au sein de la DGSSIE (la garde présidentielle tchadienne), le commandement de l'escadron blindé et des gardes du corps. En 2012, il est ensuite nommé à la tête du groupement numéro 1 de la DGSSIE (sur trois groupements), chargée de la sécurité du palais présidentiel. En 2013, il est nommé au poste de commandant en second des Forces armées tchadiennes en intervention au Mali (Fatim), dans le nord du Mali, sous les ordres du général Oumar Bikomo, mais en serait le chef officieux. Il participe notamment à la bataille du Tigharghâr. Il va être fait Général de 4e grade par son père lorsque ce dernier s’octroie le titre de Maréchal de la République du Tchad.
Celui qu’on appelle Mahamat Kaka doit dans les prochaines heures fédérer autour de lui les principales figures de l’armée. Question d’asseoir une transition pacifique au sommet de l’Etat et au même moment faire face à la rébellion qui vient de faire tomber son père. Mahamat Kaka est donc celui qui va diriger les troupes dans les combats en cours contre la rébellion. Un double front, celui de la guerre en cours et celui de la politique nationale qu’il va falloir manager avec dextérité par le jeune Général de 37 ans. En espérant qu’il parviendra à sauver le régime de son père et par là venger le décès de celui-ci, Mahamat Kaka aura le choix par la suite, soit d’organiser de nouvelles élections présidentielles puisque son père n’a pas pu entrer en fonction à l’issue de sa sixième élection, ou alors faire régner sur le Tchad un pouvoir clairement militaire.
Des perspectives et autres qui nous donnent de voir que les tchadiens sont à cette heure dans une incertitude totale sur l’avenir de leur pays.
Stéphane NZESSEU
Le ministre des Enseignements secondaires Nalova Lyonga fixe le nouveau délai de dépôt des dossiers à la période du 19 au 27 avril 2021.
C’est en quelque sorte une seconde chance que le ministre des Enseignements secondaires Nalova Lyonga donne aux élèves vivant dans les régions septentrionales du pays. Du fait de la précarité de leurs familles, il y en a près de 5087 qui ont failli ne pas se présenter aux examens officiels du secondaire de la session 2020-2021.
Le ministre Nalova Lyonga vient de fixer une nouvelle période pour le dépôt de leurs dossiers. Elle va du 19 au 27 avril 2021. Le membre du gouvernement a à cet effet, adressé une correspondance au Délégués régionaux des enseignements secondaires.
«Eu égard à vos sollicitations relatives aux inscriptions des candidats retardataires aux examens relevant de la Direction des examens, des concours et de la certification, j’ai l’honneur de vous informer que les inscriptions desdits candidats se dérouleront exceptionnellement du 19 au 27 avril 2021», a écrit le ministre des Enseignements secondaires dans sa note du 19 avril 2021.
Effectivement, les autorités régionales, notamment le président du Conseil régional de l’Extrême-Nord, Daniel Kalabassou, se sont mobilisées, pour ces élèves dont les familles n’ont pas pu payer leur inscription à temps.
«La question de l’éducation est l’une des priorités de notre équipe. Nous avons eu une réunion avec les différentes sectorielles de l’éducation pour qu’une indulgence puisse être accordée à ces élèves», a déclaré Daniel Kalabassou dans le quotidien Le Jour du 19 avril 2021.
Retrouvez ci-dessous le calendrier initial
Liliane N.
Le Pr Noël Emmanuel Essomba Directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala affirme que la vaccination instaurée contre le Coronavirus, est bel et bien effective dans sa formation sanitaire.
En fin de semaine dernière, il a circulé sur la toile une information indiquant que le personnel soignant de l’hôpital Laquintinie de Douala s’est montré réticent à la campagne de vaccination contre le Coronavirus, qui devait se tenir dans cette formation sanitaire publique. La publication qui a été relayée par plusieurs internautes précisait qu’aucun personnel soignant de Laquintinie n’a accepté de se faire vacciner. Ils ont répondu aux abonnés absents.
Le Pr Noël Emmanuel Essomba Directeur de l’hôpital Laquintinie, dans une mise au point parvenue à la rédaction d’Agence Cameroun Presse dénonce cette publication, qu’il qualifie de fake news. Il affirme que la campagne de vaccination contre le Coronavirus est bel et bien effective. Et elle connait l’engouement de l’ensemble de son personnel en particulier et des populations en général.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du Directeur de l'hôpital Laquintinie
Liliane N.