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Dans un message posté sur son compte Twitter, le député Cabral Libii demande aux militants de son parti politique de ne pas tenir des propos inutilement clivants, stigmatisants et confusionnels.

Pour le député Cabral Libii président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), les militants de sa formation politique peuvent faire des répliques après l’attaque qu’il a reçue de Me Alice Nkom. Cependant, leurs répliques doivent rester dans la ligne du PCRN.  

«Militants et sympathisants du PCRN. Bien vouloir vous abstenir de propos inutilement clivants, stigmatisants et confusionnels qui éloignent vos répliques de la ligne du PCRN. Restons focus sur le leadership de l'intelligence et des idées. Le temps de la diversion est écoulée», a écrit le président national du PCRN sur son compte Twitter.

Il faut souligner que des militants et cadres du PCRN sont montés au créneau pour soutenir le président national de leur parti. C’est le cas de l’honorable Nourane Foster qui sur sa page Facebook a posté un message dans lequel, elle encense le député.

L’Exemplarité n’est pas de ce monde, elle est divine. La reconnaissance n’est pas de ce monde, elle est divine. Attaqué, humilié, dénigré, victime de toutes sortes de diffamations il a toujours su garder la tête haute. Courageusement, L’homme a embrassé le destin qui est le sien. Dieu voulant, il pourra bientôt présider à notre destinée. C'est également un humain avec un coeur, ses états d'âmes, ses moments de faiblesses. Pour nous il est un modèle, au-delà de nous dire que c’était possible, il nous a montré le chemin. Pour le Cameroun il est une chance», a-t-elle écrit.

L’honorable Rolande Ngo Issi pour sa part a été plus dure dans a réplique. Elle a demandé à Me Alice Nkom de présenter d’abord son cv en politique avant de donner des conseils au président de leur parti.

«Ma très chère grand-mère j'ai suivi avec beaucoup de passion tes sorties au sujet de l'évolution politique de mon leader l'hon Cabral Libii. J'ai essayé dans mon esprit immature en politique de comprendre ce dérapage public et je me suis résolue de vous interpeller en insistant sur certains aspects: Primo lorsqu'on donne objectivement des leçons d'expérience et de maturité politique on commence par présenter les forces et faiblesses du concerné. Ensuite, présenter son propre CV dans le domaine car en réalité, nous qui nous revendiquons d'une certaine génération nous inspirons du parcours élogieux de nos parents et grands-parents», a-t-elle écrit.

Liliane N.

 

 

En plus des otages libérés, les Forces de défense et de sécurité ont récupéré des armes, des munitions, des engins explosifs improvisés.

L’opération a été présentée comme une «opération de bouclage» des Forces de défense et de sécurité. Le Général de brigade Nka Valère, Commandant la cinquième région militaire Interarmées, indique qu’elle s’est déroulée dans une cachette d’otages à Pinyin. Pinyin est un village de l’arrondissement de Santa, situé dans le département de la Mezam, Région du Nord-Ouest. Dressant un bilan de ladite opération, le Général de brigade Nka Valère fait savoir qu’il y a eu 9 otages tous des civils libérés le samedi 17 avril 2021.

 «Nos hommes ont conduit une opération de bouclage à l’issue de laquelle, ils ont pu libérer tous les otages, des civils au nombre de neuf. Il n y a eu aucune perte en vie humaine, tout s’est bien passé comme nous avons planifié» a déclaré le Général de brigade Nka Valère.

En plus des otages libérés, l’armée annonce qu’elle a mis la main sur des armes, des munitions, des engins explosifs improvisés et bien d’autres objets dangereux. Des hommes et des kidnappeurs ont aussi été interpellés.

«Les mesures de sécurité ont été renforcées, nous faisons appel aux populations pour une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité » a déclaré le Général de brigade Nka Valère, qui a précisé que les otages, qui étaient tous des hommes, avaient été kidnappés à Santa il y a de cela cinq jours.

Il faut préciser que les enlèvements et les kidnappings sont devenus très fréquents dans les deux régions anglophones. Les séparatistes procèdent le plus souvent à des enlèvements et exigent le paiement de rançon pour libérer les victimes.

Liliane N.

Un titre qui lui a été décerné par les membres du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun qui se sont appuyés sur le volet « Social » de cette organisation qui vise l’auto-emploi, l’insertion et la réinsertion professionnelle des jeunes.

 

L’honorable Gaston Komba s'est distingué dans le soutien en faveur de cette catégorie de Camerounais, avec notamment le Réseau parlementaire Espérance Jeunesse dont il est le fondateur du temps où il officiait comme Député de la Nation.

La cérémonie sobre et conviviale s'est déroulée il y a quelques jours dans la salle de réunion du Secrétariat Général de l’Assemblée nationale sis au quartier du lac, en présence  de Jean Marc Afesi Mbafor, membre de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme et ancien président du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, de même que des membres dudit Conseil sous la conduite du Vice-président Kindong Princely.

L'ancien député du Rassemblement Démocratique du Peuple Cameroun (RDPC) pour le Nkam - Région du littorale, a occupé deux mandats et occupe aujourd’hui, le poste de Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale.

De l’avis de ceux qui lui ont décerné cette distinction, l'honorable Gaston Komba a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que le Bureau de l'Assemblée nationale a pris la bonne décision, en lui confiant le poste.

Il convient de rappeler que l’homme politique a en outre occupé plusieurs postes de premier plan au Cameroun ; notamment celui d’inspecteur général au Crédit Foncier, responsable de la recherche à la Présidence de la République du Cameroun… Au niveau académique, Gaston Kumba est titulaire d'une Maîtrise en Sciences Politiques et en Droit.

Admiratif, Ndage Etienne, un jeune, affirme qu’il « est sans aucun doute un exemple typique d'un homme qui sait fusionner à la fois théorie et politique pratique ;

Tenez par exemple, Gaston Komba a été l’un des architectes de la prise en compte de la problématique portant sur le Code de la Décentralisation, avec la prise en compte des autorités locales, au cours d’une session extraordinaire en décembre 2019 ; La suite est connue de tout le monde ;

Comment taire le fait qu’avec son arrivée en tant que secrétaire général de l'Assemblée nationale, plusieurs travaux ont été réalisés et des projets plus positifs se font déjà sentir dans les couloirs de la Glass House ».

L'honorable Gaston Komba est également président d'une association non gouvernemental connu sous le nom de Camnafaw depuis le 26 septembre 2020.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Comme le prévoit le programme officiel, les obsèques du Cardinal Christian Tumi ont débuté ce lundi 19 avril 2021, avec la levée du corps du prélat à l’hôpital militaire de Douala.

 

Le Cardinal Christian Tumi a entamé ce lundi 19 avril 2021, son dernier voyage sur la terre des hommes. Ce matin, la levée du corps du prélat a eu lieu à l’hôpital militaire de Douala. Cette levée du corps s’est déroulée en présence des autorités religieuses à savoir les évêques du Cameroun, des autorités administratives comme Samuel Dieudonné Ivaha Diboua gouverneur de la région du Littoral et des membres du gouvernement comme Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle.

Après donc la levée du corps à l’hôpital militaire de Douala, la dépouille du Cardinal Christian Tumi a été conduite à la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala où la première messe de requiem est annoncée à 12h. La messe d’enterrement aura lieu le mardi 20 avril 2021 à 10 heures. La communauté catholique s’apprête donc à donner au Cardinal des obsèques grandioses et qui s’annoncent très courues, compte tenu de la renommée internationale du défunt et en dépit du contexte sanitaire actuel.

A titre de rappel, le Cardinal Christian Tumi est décédé le 3 avril 2021 des suites de maladie à Douala. Son décès avait laissé sans voix de nombreux fidèles catholiques. Du pape François au président de la République Paul Biya, les hommages autour de l’évêque sont arrivés de tous les côtés du monde entier. Le Cardinal Christian Tumi faut-il le rappeler, a été le seul Cardinal du Cameroun et le toute premier de la sous-région de l’Afrique centrale.

Liliane N.

L’annonce a été faite, selon nos confrères de « Eco Matin » et « Investir au Cameroun » par Jean Claude Eko’o Akouafane, directeur général de la Société de Développement du Cacao, alors en campagne de lancement de la saison cacaoyère dans la Région du Sud Cameroun.

 

Selon les responsables de cet organisme, les plants qui seront distribués sont résistants aux attaques des insectes qui détruisent souvent la production, et vont entraîner la régénérescence des plantations vieillissantes, créant ainsi de nouvelles plantations dans les bassins de productions disséminées à travers le pays.

Au-delà de la production de 1000 voire 2000 kilogrammes à l’hectare, d’ici 24 mois, ces cinq (5) millions de plants vont entraîner l’augmentation de la production nationale, dans un contexte d’augmentation de la demande dans le secteur de la transformation. De bonnes nouvelles pour les producteurs qui pourraient atteindre leurs objectifs grâce à l’arrivée de deux nouveaux broyeurs au Cameroun : Atlantic Cocoa et Neo Industry.

Mutation vers la transformation de la fève de Cacao

Bien qu’artisanale, cette étape se fait de plus en plus ressentir et, il est loisible de le constater lors des foires, des foras et autres rencontres de grandes envergures. C’est ainsi que les Camerounais dans le cadre de la consommation, présentent des chocolats, du vin, du beurre, des whiskys, des caramels…Dans l’aspect santé, l’on a des ovules, des huiles…

Utiliser les cabosses de cacao pour produire de l’énergie

Peut être que la grande production de cacao annoncée pour la saison en cours va susciter chez certains, l’envie d’utiliser à d’autres fins, ces « déchets », notamment dans le secteur sus cité ; d’autant plus que le Cameroun fait face à un grave problème de délestage permanent. Valoriser ces déchets à travers une centrale électrique biomasse semble être une idée pertinente.

C’est ce qui se fait par exemple en Côte d’Ivoire aujourd’hui. Ce pays entend, d’ici 2023 installer un grand projet de centrale biomasse dans le sud du pays. Sa puissance sera de 60 à 70 mégawatts.

Le cacao reste une source de devises pour le pays et de revenus pour les producteurs ; il a été le 2e produit d’exportation, selon le rapport sur le Commerce Extérieur du Cameroun en 2019. Cette année-là, apprend-on, la fève rouge brique du Cameroun, très prisée par les chocolatiers, a rapporté au pays 12,1% de ses recettes d’exportation. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à effectuer le déplacement et l’on se souvient des multiples réunions avec le ministre du Commerce.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les noms des principaux dirigeants de la Société nationale des mines (Sonamines) sont connus depuis le 16 avril dernier à l’issue d’un conseil d’administration tenu à Yaoundé, siège des institutions républicaines. Deux jours avant, le Chef de l’Etat, Paul Biya avait procédé à la nomination des membres dudit conseil.

 

De cette toute première équipe dirigeante de la Société nationale des mines du Cameroun, un constat se dégage, le Chef de l’Etat vient de réitérer sa confiance à la jeunesse. Le poste de Directeur général est occupé par Serge Hervé Boyogueno âgé de 39 ans. Avant sa nomination, il occupait les fonctions de directeur des mines au ministère en charge des Mines (Minmidt).   

S’agissant du poste de Directeur général adjoint, il est occupé par Fru Jonathan, ancien secrétaire général du Minmidt. Le nouveau DGA de la Sonamines est un administrateur civil hors échelle qui aura roulé sa bosse dans d’autres administrations notamment, le ministère des Marchés publics en qualité d’inspecteur général et le ministère des Transports comme directeur des affaires générales.

Il faut noter cette équipe dirigeante sera supervisée par Blaise Moussa qui a été désigné pour occuper le poste de président du conseil d’administration. Le nouveau PCA de la Sonamines occupait jusqu’ici, les fonctions de directeur des Affaires générales au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Selon les informations relayées par le Minmidt, « En les installant, le ministre Gabriel Dodo Ndoke a prescrit à la nouvelle équipe de se mettre résolument au travail dès leur nomination ».

Innocent D H

Il s’agit d’un poste transfrontalier du Bataillon d’Intervention rapide (BIR) qui vient d’être inauguré à Maïmboum dans l’arrondissement de Touboro, région du Nord. L’inauguration était conduite par le coordonnateur général du BIR, colonel François Péléné.  Une réponse décidée par le Président Paul Biya pour faire face à l’insécurité transfrontalière notamment le vol de bétail avec demande de rançons et les assassinats.

 

La construction du poste frontalier BIR de Mbaïmboum constitue une réponse efficace contre l’incursion des groupes armés, les prises d’otages avec demande rançons, entre autres récurrentes dans cette ville carrefour. Celle-ci, se présentant comme une plaque tournante des activités économiques dans le Nord avec son marché sous régional qui sert de base aux échanges commerciaux entre le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad. « Le poste transfrontalier Mbaïmboum participe de la réponse de l’Etat du Cameroun pour sécuriser ses frontières. Le Chef de l’Etat, Chef des Forces armées a pris sur lui de construire des bases tout au long de la frontière », explique le colonel François Péléné, coordonnateur général du BIR.

Ce nouveau poste transfrontalier du BIR à Mbaïmboum est doté d’un matériel et des équipements de pointe pour faire face à toute forme de menace sécuritaire. De quoi rassurer les populations qui voient en cette unité, une solution à l’insécurité galopante dans cette zone. « C’est avec satisfaction que mes populations et moi-même accueillons le nouveau camp du BIR à Maïmboum », se réjouit Elias Noudjigumen, le sous-préfet de l’arrondissement de Touboro. « Une commune sans sécurité est une commune qui a des difficultés pour recouvrer ses recettes. Maïmboum représentait dans le temps, un marché international », exprime pour sa part, Célestin Yandal, maire de la commune de Touboro. 

Le colonel François Péléné invite ainsi les populations à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour juguler définitivement la criminalité transfrontalière. « Il faudrait que la population se mue véritablement en acteur de sa propre sécurité et de nous fournir véritablement le renseignement », conseille-t-il.

Innocent D H

 

Une situation qui n'est pas du goût des consommateurs qui obligés d’ajouter 200 francs CFA voire un peu plus sur les coûts habituels pour se procurer le kilogramme de la viande avec ou sans os. Cette augmentation des prix impacte sur le panier de la ménagère surtout en cette période de jeûne du mois de Ramadan où la viande est très sollicitée par les populations.

 

Au Grand marché de Garoua, sur les comptoirs ce samedi, la viande bovine est disponible en quantité. Seulement, les prix de cette denrée très prisée par les populations, ont connu une hausse de 200 francs CFA voire plus sur le coût du kilogramme avec ou sans os. Ce qui donne les sieurs froids à plusieurs clients. Fanta Inronbe, ménagère déplore : « la viande sans os certains vendent à 2 000 francs, d’autres à 2 200. Il y a une hausse si on s’en tient aux prix pratiqués quelques jours avant le Ramadan. Avec les 200 FCFA de surplus, ce n’est pas facile pour le camerounais ordinaire que je suis. Ces coûts qui sont déjà exorbitants doivent être revus à la baisse et non connaître une flambée »« En ville, le kilogramme de la viande sans os, c’est déjà à 1 800 francs CFA et maintenant, même le jarret coûte trop cher. C’est une situation qui devient compliquée pour nous. On se demande si d’ici peu on pourra encore avoir la viande dans son menu ? », Scheikh Bachir.

Face à l'inquiétude des acheteurs, des vendeurs tentent de se défendre. « J’entends aussi dire un peu partout qu’il y a eu hausse du prix de la viande sur le marché, mais moi, je n’en sais rien puisque. Chez-moi, rien a changé au contraire je me bats à satisfaire les clients en ce mois de Ramadan. Le prix du kilo sans os est 2 000 francs, celui avec hausse 1 800, le jarret de bouillon 1 500 », se justifie Adamou Abdoulaye boucher.  

Certains consommateurs font alors recours aux magasins témoins de la MIRAP initiés par le Mincommerce pour s'approvisionner à des prix abordables en ce mois de Ramadan. « Ici, la viande s’achète à bon prix par rapport au marché en ville. Nous nous procurons le kilo de viande sans os à 1 800, celui avec os à 1 500 francs CFA », argue Fanta Inronbe. « Depuis toujours, la viande a été moins cher ici parce que, en ville le kilo de la viande est déjà monté à 2000 FCFA », Scheikh Bachir.

Pour les responsables en charge du commerce dans le Nord, pas de panique pour les populations, les pouvoirs publics veillent au grain. « Nos équipes sont sur le terrain pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de pénurie des produits de grande consommation et que les prix soient maîtrisés », rassure Daïrou, délégué régional du Commerce pour le Nord. Des mesures qui visent à éviter la flambée des prix des produits de grande consommation notamment de la viande bovine dans le Nord.

Innocent D H

Les fidèles musulmans des quatre coins du globe, mais au aussi du Cameroun, et en particulier de Garoua dans la région du Nord sont de plein pied dans le jeûne du mois de Ramadan. Si cette période marquée par la pénitence et l'abstinence se déroule dans la sérénité, il est à noter la difficile adaptation des fidèles de cette partie du pays à la canicule car ces derniers temps, la température oscille parfois entre 40 et 46 degrés à l'ombre, ce qui ne facilite pas la tâche aux fidèles qui maintiennent tout de même le cap.   

 

C'est un soleil de plomb qui s'ajoute désormais à la température élevée dans la région du Nord depuis quelques semaines. Une situation qui ne rend facile le déroulement du jeûne du mois de Ramadan dans cette partie du pays connue par sa chaleur accablante en mois de mars et d’avril. " La chaleur extraordinaire de la région du Nord, impacte sur notre jeûne. Lorsqu'il fait très chaud, le corps a tendance à se déshydrater ", confie Abdoulaye Salmana, fidèle musulman.

Cette canicule ne décourage pas pour autant les fidèles qui ne perdent pas de vue à l'essentiel, le renforcement de leur foi." C'est la foi que nous avons envers Dieu qui est unique. Nous faisons cinq prières quotidiennes sous le soleil et comme on a confiance en Dieu, rien ne nous fait peur. Le soleil c'est toujours Dieu qui l'a voulu même s'il y a parmi nous des personnes malades telles les diabétiques et hypertendus, ils se sacrifient pour le royaume des cieux ", déclare El hadj Ousmanou. " Ça ne nous dérange pas du tout, on est à l'aise pas de problème parce que c'est le mois où Dieu bénit tout ", renchérit El hadj Moussa.

Face à cette élévation de la température, chacun use de la solution qu'il juge meilleure pour s'accommoder. " On essaie autant faire se peut de rester à l'ombre pour éviter le soleil. Après avoir rompu le jeûne, on boit de l'eau au maximum pour bien s'hydrater et consommons plus des aliments énergétiques ", indique Abacarton.

Les fidèles musulmans continuent d'adresser leurs prières et invocations envers Allah. Le début du jeûne mardi dernier a été un bon signe pour nombre d'entre eux, une journée au cours de laquelle les pluies ont arrosé la cité capitale de la région du Nord. Tous espèrent que Dieu va davantage les gratifier de sa clémence en leur offrant un climat plus doux pour que le Ramadan 2021 soit un succès sur toute la ligne.

Innocent D H

 

Ngameni François ne sait plus à quel saint se vouer. C’est en 2011 qu’il va aller dans un commissariat de Bafoussam se faire établir sa toute première CNI. Mais celle-ci aura quelques erreurs. Il repart vers ledit commissariat pour faire les rectifications. Malheureusement, 10 ans plus tard, il n’a plus jamais eu droit à sa carte. Voici son récit.

 

« Je me nomme à Ngameni François âge de 29 ans, sans emploi et titulaire d’un master II en comptabilité et fiscalité obtenu à l’université de Dschang. En 2011 je me suis rendu à la police judiciaire de Bafoussam pour la première fois de ma vie pour établir ma carte nationale d'identité, une fois établie, j'ai reçu en retour un récépissé valable pour trois mois.

À la délivrance de ma CNI je remarque que plusieurs erreurs y figurent à savoir :

- L'année de ma naissance est inexacte,

- Le nom de mon feu père qui est incorrect.

En Août 2012 je retourne à la PJ pour correction des erreurs constatées et depuis ce jour, jusqu'à présent ma CNI n'est plus jamais sortie.

 

Entre 2012-2013, chaque fois que je me suis rendu à la PJ pour retirer ma CNI je me suis vu opposé la même rengaine : « votre CNI n'est pas disponible, il faut patienter ». Entre 2013-2014 une fois de plus, la même rengaine au point où j'ai dû recouvrir le verso de mon récépissé de CNI d'un format de couleur blanche pour que l'on puisse à nouveau le proroger.

Entre 2014-2015 encore la même rengaine et mon récépissé a commencé à prendre de l'épaisseur à cause des formats que je colle chaque fois pour continuer à bénéficier de la prorogation. J'avais alors déjà été remarqué à la police judiciaire au point où, à mon arrivée, les OPJ secouaient à distance soit leurs têtes soit leurs doigts pour me signifier qu'il n’y a rien pour moi.

Entre octobre et novembre 2015 j'ai joué à la loterie américaine, puis en mai 2016, à la consultation des résultats, j'avais été sélectionné mais sans passeport le projet est mort. Il m'a été conseillé de me rendre à SACEL à Yaoundé pour qu'on me dise ce qui bloque l'établissement de l'original de ma CNI.

 

En 2016 je me rends donc à la SACEL à Yaoundé avec mon récépissé et je remplie un formulaire pour me faire identifier et après avoir patienté pendant des heures, un monsieur me reçoit dans son bureau et me fait comprendre qu'il ne retrouve aucune information me concernant dans la base de données et que je n'ai jamais fait une carte d'identité. Il me demande d'aller m'identifier de nouveau. J'ai beau montré mon récépissé de CNI mais le monsieur m'a certifié que lorsqu'il entre les informations dans la machine il reçoit en retour error440. Je lui fais comprendre qu'en Août 2012 je me suis rendu dans le commissariat où j'avais établi ma première CNI pour qu'on corrige les erreurs constatées et que là-bas l'original erroné de ma CNI avait été retenu contre un récépissé que je dispose jusqu'au moment où j'échange avec lui et le monsieur me fait comprendre que le récépissé en ma possession n'est pas valide et n'a jamais été enregistré et par conséquent il faut tout recommencer à zéro.

 

Je constitue les dossiers à nouveau et je me rends  au commissariat d'Odza la même année (2016) où j'établis une nouvelle CNI qui n'est malheureusement jamais sortie et entre temps les écritures sur le récépissé en ma possession ne sont plus lisibles, certaines lettres ayant complètement disparues; la police/gendarmerie me retient systématiquement lors des contrôles où je suis obligé de payer 1000f, 2000f, 3000f, 4000f parfois 5000f et ce, malgré toutes les explications du monde que je fournis. Voyager d'une ville à une autre est devenu pour moi un calvaire car il faut chaque fois, en plus de l'argent de transport, prévoir l'argent des hommes en tenue.

En 2018, las de toutes ces tracasseries, je refais une nouvelle CNI (celle de 2016 étant illisible et par conséquent IMPOSSIBLE de m'identifier) au commissariat de Dschang. En 2019, je n'ai toujours pas de CNI et un OPJ me conseille d'appeler le 1550 pour savoir ce qui bloque l'établissement de l'original de ma CNI, j'appelle et on me dit que mon dossier est bloqué pour double identité et par conséquent il faut reprendre la procédure et apporté les éléments de preuves...

 

En février 2020 je me suis rendu au commissariat de Penka-Michel avec les photocopies de mes diplômes ainsi que les photocopies des diplômes et d'acte de naissance de ma sœur jumelle question de prouver que je n'ai pas de double identité, jusqu'à présent je n'ai pas de CNI et je stresse tous les jours. Je n'ai qu'un seul acte de naissance, je n'ai jamais fait de « kumba », les originaux de mes diplômes peuvent certifier que je n'ai JAMAIS MAIS ALORS JAMAIS recouru au « FAUX ». Je ne comprends donc pas pourquoi 10 ans après, ma CNI n'est toujours pas délivrée.

J'ai déjà envoyé la photo de mon récépissé aux numéros WhatsApp CNPTI/DGSN et voici le message que je reçois en retour « Merci d'avoir contacté le Centre National de Production des Titres Identitaires, Votre demande a été prise en compte. Merci d'avoir contacté la DGSN CNPTI. Votre demande a été prise en compte », puis plusieurs mois après toujours rien et je me retrouve en train d'envoyer à nouveau la photo de mon récépissé pour recevoir le même message en retour. 2011-2021 : 10 ans, je n'ai pas de CNI. Certains commissariats refusent catégoriquement de proroger les récépissés qui ne sont pas établis par leurs services (ne me trouvant pas dans la ville où j'ai établi ma carte, j'ai plusieurs fois été obligé d'expédier mon récépissé à un proche pour qu'il se rende au commissariat aux fins de le proroger).

 

Je ne peux énumérer ici, toutes les tracasseries que je subis au quotidien, toutes les opportunités que j'ai ratées à cause de l'absence de ma CNI. Je me suis fait arnaquer plusieurs fois par des personnes qui m'ont pris de l'argent pour m'aider à délivrer ma CNI. Je ne sais plus à quel saint me vouer. JE LANCE DONC UN CRI DE DÉTRESSE à l'endroit des autorités en charge de l'identification dans mon pays et à l'endroit de toute personne pouvant me venir en aide dans ce sens.

Toute personne pouvant m'aider peut me contacter au numéro suivant 697928142. Je réside pour l'instant dans la ville de Yaoundé. Ça fait aujourd'hui 10ans que je marche avec les récépissés de CNI et le stress peut finir avec moi »

Ngameni François, Citoyen Camerounais en attente de sa Carte Nationale d'Identité depuis 10 ans.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01