Les transporteurs sont bloqués au niveau de la frontière.
La fermeture des frontières tchadiennes décidée par le conseil militaire de transition n’arrange pas les plans des transporteurs, des camionneurs qui empruntent régulièrement le corridor Douala-N'djamena afin d’acheminer vivres et autres produits. Ils se retrouvent coincés avec leurs marchandises. Pas moyen d‘entrer au Tchad ou d’en sortir. La situation devient alarmante pour eux, parce qu’ils affirment enregistrer de lourdes pertes.
«Les camions sont bloqués. Vraiment c’est une grande perte pour nous», a déclaré un transporteur au micro de la CRTV.
Dans la ville camerounaise de Kousseri, c’est avec beaucoup d’attention que les transporteurs suivent la situation au Tchad. Selon les autorités administratives, toute disposition a été prise en ce qui concerne les mesures sécuritaires urgentes, pour palier toute escalade de violence dans la région mais également encadrer les populations qui afflueraient vers le Cameroun dans l’éventualité d’une détérioration du climat sécuritaire chez nos voisins.
«Nous avons noté la fermeture des frontières. Mais nous constatons qu’au niveau de Kousseri la situation est calme. Il n’y a pas d’afflux de populations tel que véhiculé dans les réseaux sociaux. Nous demandons à nos populations de rester calmes. Les mesures sécuritaires ont été prises pour assurer leur sécurité», a déclaré Jean Lazare Ndongo Ndongo, le préfet du département du Logone et Chari au micro de la CRTV.
Il faut rappeler que c’est depuis le mardi 20 avril 2021 que les frontières tchadiennes ont été fermées et un couvre-feu a été instauré. Ces mesures ont été prises juste après l’annonce du décès du président Idriss Deby Itno.
Liliane N.
Dans une correspondance datée du 16 avril dernier, George Elanga Obam rappelle aux mairies, l’obligation de produire une comptabilité spécifique sur la gestion des droits d’accises sur l’enlèvement des ordures. Le Minddevel semble ainsi inquiet par la gérance que font les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) du produit du droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures.
Dans la correspondance susmentionnée, le Ministre Georges Elanga Obam prévient : « La gestion de cette ressource est susceptible de faire l’objet de contrôle d’ordre général par les institutions comme le Contrôle supérieur de l’Etat ou la Chambre des comptes de la Cour suprême ».
Rappelons que le droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures représente 0,5% de la base imposable de toutes les marchandises importées à l’exception des importations en franchise prévues par l’article 276 du Code des douanes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Instituée en 2019, cette taxe reversée aux Collectivités territoriales décentralisées permet en principe d’assurer le financement du ramassage des ordures ménagères sur le territoire camerounais. Selon les précisions de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam), principal opérateur du secteur dans le pays, « Grâce à ce modèle, 17 villes camerounaises bénéficient d’un service professionnel de collecte des ordures ménagères ».
L’on apprend que ce droit d’accises spécial devrait rapporter environ 4 milliards de FCFA, sur la base d’une prévision de recettes douanières globale de 804,7 milliards de FCFA, au cours de l’exercice 2021.
Les livres offerts à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun par l’ambassadeur du Japon au Cameroun ont été placés dans la bibliothèque de cette grande école d’Etat.
La bibliothèque de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) s’est enrichie de 167 livres offerts à l’école par S.E Tsutomu Osawa l’ambassadeur du Japon au Cameroun. Le lot de livres a été réceptionné le 21 avril 2021 par M. Daniel Urbain Ndongo Directeur de l’IRIC. Ces ouvrages tous en anglais traitent du Japon dans ses dimensions historique, culturelle et économique.
En prenant la parole face à la presse, S.E Tsutomu Osawa a précisé qu’il s’agissait d’un don de la Nippon Foundation, une organisation philanthropique japonaise, qui a lancé, en 2008, un programme de dons de livres.
«Nous espérons que beaucoup d’étudiants de [cette école de diplomates] vont utiliser ces livres pour approfondir leurs connaissances sur le Japon et promouvoir la coopération entre les deux pays», a déclaré l’ambassadeur du Japon au Cameroun.
Dans le même ordre d’idées, Daniel Urbain Ndongo le Directeur de l’IRIC a déclaré «que les apprenants de l’école qu’il dirige auront la possibilité d’apprendre du modèle japonais de développement pour accompagner l’ambition des Etats africains à devenir des pays émergents. Une voie sur laquelle est aussi engagée le Cameroun».
Il a ajouté que le geste japonais témoigne de la qualité des relations que le Cameroun entretient avec ce pays ami et partenaire.
«Partenaire privilégié et grand ami du Cameroun, cette puissance asiatique s’intéresse, depuis les années 2000, au secteur social. Particulièrement dans le domaine de l’éducation, l’un des secteurs prioritaires de ses investissements en territoire camerounais. Ceci se manifeste, entre autres, par la construction des ‘’écoles primaires japonaises’’. L’empire nippon met également un accent sur la formation et l’encadrement des ressources humaines», rapporte Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics.
Liliane N.
Dans une note rendue publique ce jeudi, 22 avril 2021, la Délégation de l’Union européenne (UE) annonce que la poursuite des dérèglements climatiques va toucher « fortement » le secteur agricole au Cameroun. Pour aider les populations à être résilientes face aux chocs de ces dérèglements climatiques, l’UE se dit être déterminée à poursuivre à appuyer les initiatives notamment dans le septentrion.
Selon la note de l’UE, « Au Cameroun, la température moyenne a déjà augmenté de plus de 1°C depuis 1930 et les précipitations ont diminué de 2,9 mm depuis 1960. La poursuite de ces dérèglements touchera fortement les secteurs les plus vulnérables, notamment dans le secteur agricole ». A en croire cette source, la zone la plus impactée est celle de la partie septentrionale du Cameroun très peu arrosée par les précipitations et surtout victime de l’érosion.
En réponse à ces défis qui s’imposent dans cette partie du pays notamment, l’Union européenne indique qu’elle appuie plusieurs initiatives dans le Nord Cameroun. Il s’agit par exemple du projet « Resinoc » initié depuis 2020 qui vise à renforcer la résilience des populations aux chocs et conditions climatiques extrêmes par : la promotion de l’agriculture intelligente face au climat ; l’agroforesterie, la régénération naturelle et la plantation d’arbres ; mais aussi une stratégie de diversification des sources d’alimentation et des revenus afin de réduire les risques liés aux changements climatiques.
Pour l’Union européenne, il question à travers ce projet, d’améliorer les moyens d’existence des populations de la partie septentrionale camerounaise. L’atteinte de cet objectif noble passe nécessairement, par une gestion harmonieuse des paysages permettant l’intégration de l’agriculture et de l’élevage, mais aussi et surtout la gestion des écosystèmes naturels. Il y va d’un enjeu environnemental énorme, celui de sauver la biodiversité dans cette partie du pays dotée d’une écologie très fragile.
Innocent D H
L’annonce est de l’Agence de promotion des Petites et Moyennes entreprises (APME). En effet, elle informe avoir présélectionné 30 entreprises locales des secteurs de l’agroalimentaire et du cosmétique dans le cadre de son programme dénommé Cameroon Food Packaging and Quality (Campack-Q).
L’initiative portée par l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes entreprises, a pour objectif principal, d’améliorer l’accès des produits made in Cameroon aux marchés local et extérieur. De sources officielles, l’on apprend que le marketing et l’étiquetage ont été identifiés au terme d’une étude comme étant les principaux obstacles à l’accès au marché des produits locaux.
A travers cet accompagnement, il est attendu que les entreprises bénéficiaires gagnent des parts de marché supplémentaires, non seulement grâce à une visibilité désormais accrue, mais surtout à travers des produits de qualité présentés aux consommateurs.
Pour le directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, Louis Marie Badga, il faut que les PME camerounaises soient davantage compétitives sur le marché national et même international. « Avec la zone de libre-échange continentale (Zlecaf), il faut qu’on prépare déjà à occuper notre marché et à conquérir d’autres », soutient le DG de l’APME.
Rappelons par ailleurs que dans sa dynamique d’accompagnement des PME au Cameroun, l’Agence s’est engagée depuis avril 2020 dans la dématérialisation de ses services de conseils en stratégie pour aider les entrepreneurs. Ainsi, à partir du site www.apme.cm, les promoteurs de petites et moyennes entreprises bénéficient des conseils en stratégie pour faire face à la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 qui affecte leurs activités.
Innocent D H
Le journaliste Jean Bruno Tagne dénonce le fait que la France cautionne que le pouvoir ait été repris au Tchad, par un Conseil militaire au détriment de ce que prévoit la constitution de ce pays.
C’est par rapport à ce qui se passe actuellement au Tchad, que le journaliste Jean Bruno Tagne affirme que la France accepte que se passe en Afrique, ce qui est condamné ailleurs.
«Lorsqu’il s’agit de l’Afrique la France s’autorise toutes les outrances. On cautionne ce qu’on condamne ailleurs. La françafrique vit», a écrit Jean Bruno Tagne sur son compte Twitter.
En fait, il faut noter que les camerounais suivent de près ce qui se passe au Tchad. Il y en a comme le journaliste Jean Bruno Tagne, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour ne citer qu’eux, qui appellent au respect de la constitution de ce pays voisin du nôtre. Sauf que mardi dernier, jour d’annonce du décès du président Idriss Deby Itno, l’Assemblée nationale et le gouvernement ont été dissous.
Dans une interview accordée à la chaîne France 2, Jean Yves LeDrian le ministre français des Affaires étrangères interrogée sur ce point, a révélé que le président de l’Assemblée nationale n’a pas voulu reprendre le pouvoir comme le prévoit la constitution tchadienne.
«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a déclaré Jean Yves LeDrian.
Liliane N.
Un chiffre effrayant, donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui, dans un article publié sur son site a révélé que : « Huit pays en Afrique sont concernés car, au cours de l’année écoulée, ils ont concentré tous leurs efforts à la riposte contre la pandémie du Covid 19… ».
Un rappel que l’Organisme spécialisé sur les questions de la Santé a tenu à faire, alors que se prépare la célébration de la Semaine africaine de la vaccination.
Etat des lieux
Dans cet article, l’on peut lire que de « Janvier 2020 à Avril 2021, les pays qui n’ont pas respecté leur calendrier vaccinal sont exposés à des risques de flambées de rougeole de grande ampleur ».
D’où l’importance des propos du Dr Matshidiso Moeti - directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique : « Les récentes flambées de rougeole, mais aussi de fièvre jaune, de choléra et de méningite mettent en lumière les lacunes inquiétantes observées en matière de couverture vaccinale et de surveillance de la vaccination en Afrique…
Tout en menant la riposte contre la Covid -19, nous devons veiller à ce que nul ne soit gravement exposé aux maladies à prévention vaccinale…
J’invite instamment tous les pays à redoubler d’effort dans la fourniture des services de santé essentiels, notamment en ayant recours aux campagnes de vaccination qui permettent de sauver des vies ».
La rougeole : une affection contagieuse
Pour l’Oms, il est important d’atteindre un taux de couverture vaccinale anti rougeoleuse de 95 % si l’on veut éviter les flambées épidémiques dues à cette maladie.
Malheureusement, nombreux sont encore les pays qui ne tiennent pas compte de ces réalités, ce qui entraîne le décès de milliers d’enfants, comme cela est relevé dans l’article sus mentionné : « Environ neuf millions d’enfants ne reçoivent pas leurs doses de vaccins d’importance vitale chaque année ». C’est la raison pour laquelle chaque année, le continent en perd plus de 500 000, alors qu’ils sont à peine âgés de cinq ans.
L’Oms et les États Membres vont célébrer la 11ème Semaine africaine de la vaccination du 24 au 30 avril 2021. Ce sera une fois de plus l’occasion de mener une campagne annuelle de mobilisation en faveur de l’accès universel aux vaccins vitaux ; Mais aussi l’opportunité de conduire des actions plus concertées dans le domaine de la vaccination en Afrique.
Nicole Ricci Minyem
Les experts en vaccins de l’agence spécialisée de l'Organisation des Nations unies pour la santé ont estimé nécessaire jeudi la collecte de davantage de données sur l’incidence des caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin anti – Covid d’AstraZeneca hors d’Europe.
Le Groupe stratégique consultatif d’experts (Sage) sur la vaccination de l’OMS a reformulé ses recommandations de précautions concernant l’usage du vaccin d’Astra – Zeneca, au vu des données sur les cas de caillots sanguins apparus en Europe.
« L’Organisation Mondiale de la Santé continue de soutenir la conclusion que les bénéfices de ces vaccins sont supérieurs aux risques », souligne l’organisme dans un communiqué. Le 7 avril, le Sage avait estimé qu’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins était plausible mais non confirmé, soulignant que les cas rapportés étaient « très rares ».
Ses recommandations ont été mises à jour à l’aide de nouvelles données issues des programmes de vaccination en cours. Le vaccin AstraZeneca est utilisé dans cent cinquante sept (157) territoires.
AstraZeneca très important dans le dispositif Covax
La plupart des cas de caillots sanguins ont été signalés au Royaume-Uni et dans l’Union européenne, tandis que « très peu » ont été rapportés dans d’autres pays, note le SAGE. Les experts recommandent que les personnes ayant souffert de caillots suite à la première injection ne se voient pas administrer la seconde.
« Une estimation du risque hors d’Europe nécessite la collecte de plus de données et d’analyse », notent les experts dans leurs nouvelles recommandations.
Le vaccin AstraZeneca représente la plus grande partie des doses utilisées dans le cadre du dispositif Covax, qui permet aux pays les plus pauvres d’obtenir des doses grâce à des fonds réunis par des donateurs. Plus de 40,5 millions de doses de vaccin ont été envoyées à ce jour dans 118 territoires dans le cadre de Covax.
« Les pays devraient prendre en compte leur situation épidémiologique, les risques individuels et au niveau de la population, la disponibilité des autres vaccins et d’autres options en vue d’atténuer le risque », note encore le Sage.
« Le ratio bénéfice-risque est le plus élevé dans les groupes les plus âgés », estime-t-il, notant que « l’on ignore à ce jour si il y a un risque de (thrombose) suite à la deuxième dose » de vaccin.
N.R.M
Fin heureuse pour le citoyen François Ngameni dont le cri de détresse a envahi la toile il y a quelques jours. Il décriait alors la longue attente de sa carte nationale d’identité, sollicitée depuis plus de 10 ans. Il a enfin reçu ce précieux sésame mardi 20 avril dernier, grâce à l’oreille attentive du Délégué Général à la Sûreté Nationale du Cameroun. Dans un nouveau témoignage rendu public, il revient sur les faits qui ont précédé la délivrance de sa CNI ainsi que celle de sa frangine.
« APRÈS 10 ANS, J'AI FINALEMENT OBTENU MA CNI MARDI LE 20/04/21 À 21H00
Vendredi le 16 avril 2021 dernier, ayant contacté Monsieur Boris Bertolt via son numéro WhatsApp qu'il mentionne à la fin de tous ses posts sur Facebook, j'avais relaté dans un texte le fait que depuis 10 ans je n'ai pas de CNI. La publication de mon cri de détresse avait alors suscité la compassion de nombreuses personnes qui m'ont contacté pour m'apporter de l'aide en me proposant diverses conduites à tenir.
Aux premières heures du samedi 17 avril, le Commissaire NGUELE Isidore, Secrétaire Particulier de Monsieur le Délégué Général à la Sûreté National m'a contacté pour m'inviter à son bureau le lundi 19/04/2021 à 9H00. Honnêtement cela me paraissait surréaliste que le Secrétaire Particulier du patron de la police me contacte personnellement. Entre doute et peur, j'ai honoré au rendez-vous. Lundi matin 19/04/21, je me suis donc rendu à la DGSN muni des photocopies, et des originaux de mes diplômes, et de mon acte de naissance (ainsi que de la photocopie de l'acte de naissance de ma sœur jumelle question d'apporter toutes les preuves que je n'ai jamais eu une double identité).
Le Secrétaire Particulier du DGSN m'a reçu, il m'a accordé du temps pour que je lui explique davantage ma situation. Et il m'a signifié que Monsieur le Ministre MBARGA NGUELE, Délégué Général à la Sûreté Nationale me recevrait également. Sans que je ne puisse véritablement l'expliquer, la peur m'a envahi alors que j'avais ainsi l'occasion de rencontrer et d'expliquer au patron de la police ma situation qui perdure depuis 10 ans.
J'ai trouvé la force pour garder en apparence ma sérénité et le Secrétaire Particulier m’a fait entrer dans le bureau de Monsieur le DGSN. Le Secrétaire Particulier du DGSN a tout d'abord fait un récapitulatif au DGSN de mon texte publié vendredi 16/04/21 et le DGSN m'a fait comprendre que l'erreur est humaine et a poursuivi son propos en m'expliquant que l'on se retrouve en situation de double identité lorsque l'on a changé l'année de naissance après avoir établi une première carte; il m’a ensuite donné l'occasion de lui expliquer en TOUTE VÉRITÉ mon Problème.
J'ai expliqué au DGSN qu'en 2011 j'avais établi pour la première fois ma CNI qui m'avait effectivement été délivrée quelques mois plus tard AVEC UNE ERREUR SUR MA DATE DE NAISSANCE et UNE ERREUR SUR LE NOM DE MON PAPA. Je me suis rendu en Août 2012 au commissariat où j'avais établi ma CNI pour corriger les erreurs en question et depuis lors ma CNI n'a jamais été délivrée. Le DGSN a insisté pour savoir si j'avais changé mon année de naissance après avoir établi ma première CNI, je lui ai répondu par la négative et j'avais avec moi, toutes les preuves y afférentes.
Monsieur le DGSN après m'avoir reproché le fait que je ne sois jamais venu directement dans ses services pour poser mon problème, choisissant plutôt d'aller me plaindre dans les réseaux sociaux, a écrit sur la requête que j'avais apprêtée munie des photocopies de tous mes diplômes et de mon acte de naissance la mention « TRÈS URGENT » et m'a demandé de rentrer attendre à la maison et qu'on devait vérifier pour voir ce qu'il en est.
Le Secrétaire Particulier du DGSN a immédiatement transmis mon dossier au CNPTI entendu Centre National de Production des Titres Identitaires. Mardi le 20/04/2021, autour de 20h, mon téléphone sonne et mon interlocuteur me fait comprendre que le DGSN m'attend. À mon arrivée, le Secrétariat Particulier du DGSN me reçoit et me conduit dans le bureau du DGSN.
Le DGSN m'a rappelé qu'il y a le numéro 1500 qu'il faut appeler pour les problèmes de CNI et qu'on peut aussi se rendre directement à la DGSN pour tout problème car ils sont là au service du peuple camerounais. Il m'a non seulement remis ma CNI mais aussi celle de ma sœur jumelle (elle avait renouvelé la sienne car sa CNI arrive bientôt à expiration et elle était en attente de délivrance). J'étais si content que j'ai pris un dépôt pour rentrer à la maison.
JE REMERCIE INFINIMENT MONSIEUR LE DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL À LA SÛRETÉ NATIONALE QUI MALGRÉ LA PRESSION DU TRAVAIL M'A REÇU DEUX FOIS EN DEUX JOURS CONSÉCUTIFS ET M'A ACCORDÉ DU TEMPS CHAQUE FOIS POUR ÉCHANGER AVEC MOI.
Je remercie tout particulièrement Monsieur le Commissaire NGUELE Isidore, Secrétaire Particulier du DGSN pour son humanisme et sa gentillesse, il s'est personnellement impliqué pour me venir en aide et m'a dit lorsque je lui adressais mes remerciements « qu'il n'a fait que son travail et n'avait pas besoin d'être remercié. Je tiens à remercier du fond du cœur tous ceux qui m'ont contacté après avoir lu mon post pour m'apporter de l'aide, je remercie également ceux qui ont partagé ce poste sur Facebook ainsi que dans les groupes WhatsApp, ce qui a eu pour résultat : l'obtention il y a deux jours de ce précieux sésame. »
NGAMENI FRANÇOIS
Alors que les commentaires vont bon train, tendant à décrédibiliser la déclaration faite par le porte parole de l‘Armée Tchadienne le 20 Avril dernier, déclaration dans laquelle il affirmait que le Président du Tchad est « Décédé des suites de blessures reçues alors qu’il commandait ses hommes dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays », l’on se souvient des propos de l’illustre disparu, chaque fois qu’il lui est arrivé d’aborder cette question :
« Je ne connais pas la peur, protéger mon pays m’apporte sérénité et calme aux moments les plus critiques. Et puis, je ne suis pas quelqu’un qu’on attrape. Je ne suis pas fait pour cela. On dira peut être un jour qu’Idriss Deby Itno est mort sur le champ de bataille. Mais on ne dira jamais qu’il a été capturé ou qu’il a été fait prisonnier. Mon honneur de Général de l’Armée du Tchad me l’interdit ».
Sa présence, auprès de ses troupes sur le champ de bataille est donc tout à fait logique
Car, le Tchad, tout comme le Cameroun et de nombreux autres pays de la Sous – Région font face à de multiples attaques terroristes. Chaque fois que cela a été nécessaire, le Président Idriss Deby Itno a ôté ses tenues européennes ainsi que ses gandouras pour arborer son treillis.
Aux fronts, il a, à de nombreuses reprises mené ses troupes vers d’éclatantes victoires, n’hésitant pas à se mettre à la tête de ces dernières, lorsqu’il le fallait. Ce fut le cas en 2008, pour ne citer que cet exemple, lorsque les rebelles étaient presqu’arrivés aux portes de N’Djamena. Replié dans son palais, Il avait fermement combattu les terroristes, mettant en déroute les agresseurs.
Vœu d’une Afrique solidaire
Même si la thèse du coup d’état est avérée ; un coup d’état ayant conduit à l’ « assassinat » du Maréchal du Tchad, il serait opportun pour ses congénères de se souvenir qu’Idriss Deby Itno, au-delà des déclarations politiques, a toujours milité pour une Synergie d’actions, une jonction des forces afin de permettre aux Etats Africains de venir à bout des terroristes car, de son point de vue, aucun pays ne peut s’en sortir tout seul, face à la volonté d’invasion des djihadistes.
Il était par ailleurs convaincu que l’Afrique a assez de potentiels pour impulser son propre développement et que la Jeunesse a un grand rôle à jouer et n’a aucun complexe à développer face aux autres.
Le départ un Grand Homme
Idriss Deby Itno, comme tout être humain, a certainement eu des défauts ; Cependant, il est incontestable qu’aujourd’hui, il peut être considéré comme « Ce grain de Blé » dont parle la Bible.
Et partant de là, sa mort, au lieu d’être appréhendée comme un échec, devrait plutôt apparaitre comme le grain de l’espoir, planté, afin que germent les fruits d’une Afrique solidaire, consciente de son potentiel. Une Afrique qui doit donner la possibilité, la latitude à ses Fils et Filles de la construire.
Que la Terre de vos ancêtres vous soit légère Excellence.
Nicole Ricci Minyem
L’information a été rendue publique ce 22 avril 2021 au Poste national.
Selon un communiqué lu ce jeudi 22 avril 2021 à l’édition du journal parlé de 17 heures du Poste national, le président de la République Paul Biya a désigné Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (MINDEF) pour le représenter demain vendredi 23 avril 2021 aux obsèques du président tchadien Idriss Deby Itno. Et selon nos sources, le MINDEF se trouve déjà à Djamena, capitale du Tchad où vont se dérouler les obsèques du Maréchal Idriss Deby Itno. A ces obsèques, la présence du président français Emmanuel Macron est aussi annoncée. Sa venue a été rendue publique par Gabriel Attal le porte-parole de l’Elysée.
A titre de rappel, le président tchadien Idriss Deby Itno est décédé le mardi 14 avril 2021 selon les sources officielles. L’armée de son pays a indiqué qu’il a succombé à des blessures qu’il a eues au front. La cérémonie des obsèques débutera demain à 09 heures à la Place de la Nation à N’Djamena. Au programme, sont prévus des honneurs Militaires, le dépôt de gerbes de fleurs, le mot d’un des fils du Chef de l’Etat, le mot de remerciement de la famille, le témoignage du Représentant des Baministes, le témoignage du Représentant du MPS, les témoignages des délégations étrangères, les oraisons funèbres par le Vice-Président du Conseil Militaire de Transition, le dépôt des attributs du Maréchal sur la dépouille du Président de la République. Par la suite la dépouille sera remise à la famille et sera conduite vers son village natal à Amdjarass. Il sera inhumé dans le cimetière de ce village.
Liliane N.
Les conclusions des rapports d’expertises demandées par le Pr Maurice KAMTO nous apprennent que c’est un bug informatique qui est la cause de l’écart des chiffres constaté sur les plateformes de collecte des dons pour l’opération SURVIVAL CAMEROUN.
Chères donatrices,
Chers donateurs,
Chers bénévoles de Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI),
Dans mes communications des 29 janvier et 03 février 2021, je vous ai fait part de ma détermination à veiller à ce que toute la lumière soit faite et à tous les niveaux, sur tous les aspects de l’opération SCSI. L’engagement que je prenais alors, en tant qu’Initiateur de SCSI, s’imposait, d’une part, du fait de l’écart constaté entre le montant des dons affichés par les plateformes de collectes et les sommes virées sur le compte de SCSI, d’autre part, en raison de la confusion créée par les conclusions du rapport du cabinet ACDB Consulting auquel avait été confiée la mission d’auditer « l’écart constaté entre le montant affiché sur le site internet (www.cameroonsurvival.org) et le montant mis à la disposition de SCSI pour mener ses actions de terrain. » En effet, le cabinet dont il s’agit n’avait pas pu « établir de manière formelle l’origine de l’écart », préoccupation qui constituait l’objet principal de son mandat. Mais il avait émis des hypothèses sur des « pistes d’explications plausibles, notamment celle de la mise en place d’un système multi-passerelle ou l’implémentation d’un compte bancaire en ligne alternatif en lieu et place du compte officiel. » ACDB Consulting était parvenu à ses conclusions sans avoir consulté l’éditeur du logiciel et des extensions utilisées sur le site SCSI directement ou à travers les informations officielles postées sur sa page internet. De même, il n’avait pas entendu l’équipe d’ingénieurs informaticiens ayant créé la plateforme et assurant sa maintenance et son développement.
Afin de sortir de la confusion ainsi créée et d’apporter toute la lumière sur la situation, j’ai fait appel aux services de Ernst & Young Paris qui, après avoir accepté son mandat, a dû se dédire dans les circonstances et pour les raisons mentionnées dans mon communiqué du 13 février 2021. En effet, le 5 février 2021, Ernst & Young Paris nous avait dit ne plus être en mesure d’accomplir la mission d’audit de SCSI à la suite de pressions en provenance du Cameroun, l’enjoignant de ne pas se mêler d’une affaire politique !
J’ai alors décidé de constituer un consortium de trois firmes de consultance suivantes : Adequi (Pays-Bas), HCS Company (Pays-Bas) et Loop IT Methods (Inde), auquel j’ai donné pour mission « ... d’établir sans équivoque l'origine de l'écart d'environ 330 000 euros constaté entre les chiffres affichés par les plateformes de collecte en ligne et le montant cumulé des sommes collectées par les opérateurs Stripe et PayPal et versées sur le compte bancaire de SCSI », en mettant « l'accent … sur la fiabilité des informations et des procédures de SCSI, depuis les plateformes de collecte jusqu'au transfert des fonds sur le compte bancaire utilisé par SCSI. »
Le Consortium a déployé ses activités en deux étapes principales. Dans un premier temps, et ce de manière parallèle et indépendante, deux audits distincts ont été conduits. Adequi et HCS Company ont procédé à une évaluation critique du travail effectué par les ingénieurs informaticiens de SCSI, y compris la fiabilité du site internet et des plateformes associées ainsi que la pertinence des mesures prises à l’issue de la découverte de l’écart entre les montants affichés sur la plateforme en ligne et les sommes effectivement collectées. Dans ce cadre, Adequi et HCS Company ont eu des échanges (entretiens oraux et écrits) avec les ingénieurs informaticiens de SCSI, le responsable du support technique de l’éditeur du logiciel GiveWP, les auditeurs internes (échanges écrits seulement) de SCSI ainsi que le responsable de l’Association MRC-Europe. Loop IT Methods a procédé à une réplique de l'intégralité du site internet Cameroonsurvival.org afin de reproduire exactement l'écart, de localiser tout dysfonctionnement éventuel et de valider la correction. Le travail du Consortium a consisté, dans un second temps, à rassembler les résultats de ses investigations parallèles en un rapport consolidé.
Conformément à ma promesse, je mets à votre disposition, sur le site internet Cameroonsurvival.org, une copie complète du rapport d’audit consolidé en date du 17 avril 2021, qui m’a été soumis par le Consortium. Les conclusions principales auxquelles sont parvenues les trois firmes sont reprises ci-dessous, de même qu’une représentation graphique illustrant ces mêmes conclusions.
Le Consortium conclut qu’un bug informatique est à l’origine de l’écart constaté entre les chiffres affichés par les plateformes de collecte en ligne et le montant cumulé des sommes collectées par les opérateurs Stripe et PayPal et versées sur le compte bancaire de SCSI (voir notamment les pages 3 et 23 du rapport).
Le bug en question provient du convertisseur de devises de l’extension GiveWP du logiciel qui a permis de construire le site SCSI. Le bug s’est manifesté à compter du mois de juin 2020 lorsque, à la demande de donateurs, la possibilité a été offerte d’effectuer des dons en ligne en des devises autres que l’euro qui était jusque-là la devise de base. Depuis lors, 91 donateurs ont pu effectuer des dons notamment en dollars des Etats-Unis d’Amérique et en livres sterling. Le problème à l’origine du bug informatique, localisé dans le convertisseur de devises a été reconnu par l’éditeur du logiciel, non seulement par rapport au cas spécifique de SCSI (voir le paragraphe 6.3 du rapport) mais aussi comme un problème inhérent au logiciel et auquel ont fait face d’autres utilisateurs. Ce problème technique inhérent au logiciel a été résolu par l’éditeur après deux mises à jour complétées seulement le 29 juillet 2020 (paragraphe 6.4.3 du rapport), c’est-à-dire bien après l’utilisation par SCSI des versions antérieures.
Le bug informatique a créé des difficultés pour tous les dons effectués dans une devise qui utilise un séparateur décimal différent de celui utilisé en euros, à savoir le dollar des Etats-Unis d’Amérique et la livre sterling. Ce bug a affecté un total de 91 dons, entraînant une différence de 314 273 (trois cent quatorze mille deux cent soixante-treize) euros entre les sommes affichées sur internet et l’argent effectivement offert par les donateurs. L'aperçu exact de ces dons est présenté dans l’annexe 3 au rapport d’audit (voir pages 43-46). De manière plus précise, le Consortium écrit que l’extension (plugin) GiveWP utilisée par le site www.cameroonsurvival.org contenait un bug qui interprétait de manière erronée le «.» (point) et la «, » (virgule) pour des devises autres que l’euro : « Le bug dans GiveWP est causé par des conversions de devises défectueuses. Plus précisément, dans les cas où le séparateur décimal diffère du séparateur décimal utilisé en Europe (virgule). Dans les cas où la devise du don utilise un point comme séparateur décimal, le séparateur était ignoré et le montant qui était stocké pour le calcul de l'état actuel du don était multiplié par 100 » (paragraphe 6.4 du rapport). Lorsque le montant original du don est enregistré en USD, il est converti dans une autre devise par le convertisseur de devises de GiveWP. La conversion supprime la «, ». Par exemple : en utilisant le taux de conversion suivant (1 USD = 0,86 Euro), 581 USD est converti en 499,66 euros. Le convertisseur de devises supprime la «, » pendant la conversion. Il en résulte l'enregistrement d'un montant de don de 49966 euros. Cette conclusion du Consortium est illustrée par des exemples de dons extraits de la base de données stockée par GiveWP.
Le bug informatique en question n’a affecté que les montants affichés sur le site internet de SCSI. Tous les dons effectués en ligne ont pu être reçus dans leur intégralité par Stripe et PayPal et entièrement reversés à SCSI. En conséquence, aucune perte financière de quelque nature que ce soit n’a été subie ni par SCSI ni par les donateurs. Extrait de la conclusion du rapport : « Comme le plugin décharge le paiement réel vers des fournisseurs de paiement externes (Stripe et PayPal), l'argent est directement transféré vers ces plateformes respectives, sans l'intervention du site Cameroonsurvival.org lui-même ou de quiconque à SCSI ou à l'Association MRC-Europe. Le bug de conversion n'a aucun impact sur ces transferts, ce qui a été confirmé par une recherche effectuée par Loop IT Methods. Le montant réel du don aboutit sur le compte bancaire. L'écart n'est visible que sur le site de Cameroonsurvival » (page 23 du rapport).
Chères donatrices,
Chers donateurs,
Chers bénévoles de Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI),
Sur la base des conclusions de l’audit réalisé par le Consortium, la clarification nécessaire est désormais faite relativement à la question de l’écart observé entre le montant des dons affiché sur le site internet de SCI et les sommes effectivement reçues par PayPal et Stripe. Il ne me restera plus qu’à présenter en temps utile, en tant qu’initiateur de SCSI, mon rapport moral à la communauté des donateurs et des autres parties prenantes.
Je ne saurais conclure sans dire de nouveau ma gratitude à tous les donateurs, Camerounais et amis de notre peuple qui ont répondu à notre appel et permis ainsi à SCSI d’apporter sa contribution à l’élan de solidarité que continuent de commander les temps particuliers que vit l’humanité dans son ensemble. Ma reconnaissance renouvelée va aussi à l’ensemble des bénévoles de SCSI pour le souffle exceptionnel avec lequel ils ont incarné, en diaspora comme sur le terrain au Cameroun, la vision SCSI. J’ai une pensée particulière pour l’équipe d’ingénieurs informaticiens qui a conçu, assuré la maintenance et le développement des plateformes ayant permis à SCSI d’être le succès que l’on sait. Au-delà des objectifs matériels largement atteints, l’expérience SCSI a permis non seulement de démontrer le sens de la solidarité et de la générosité de notre peuple, mais aussi de donner la mesure de ce que nous, Camerounais, pouvons réaliser ensemble quand nous sommes unis autour d’une cause et mobilisés derrière un leadership légitime et inspirant confiance.
Veuillez accepter, chères donatrices, chers donateurs et chers bénévoles de Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI), l’expression renouvelée de ma considération distinguée.
Le Syndicat national des journalistes du Cameroun condamne le limogeage de Jean Jacques Ze et demande au Groupe L’Anecdote de faire attention avec la prise de pareilles décisions.
Depuis hier 21 avril 2021, Jean Jacques Ze a été démis de ses fonctions de Directeur général (DG) de Vision 4. Dans la note officielle signée par son employeur Jean-Pierre Amougou Belinga président du Consortium L’Anecdote, il est dit qu’on lui reproche une «faute lourde». Et selon des indiscrétions, cette faute concerne le fait que Jean Jacques Ze se soit désolidarisé d’un reportage diffusé sur Vision 4 et qui présente l’activiste J.P Rémy Ngono comme un singe.
Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) mis au parfum de la situation actuelle de Jean Jacques Ze dénonce la sanction qui lui a été infligée.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du SNJC
Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun via sa section Centre, prend acte de la décision par voie de communiqué rendu public le mercredi 21 avril 2021 sur les antennes de la chaîne de télévision Vision4, qui relève de ses fonctions de Directeur Général, le Journaliste Jean Jacques ZE.
Le SNJC dénonce avec la dernière énergie cette décision, en violation grave des usages en vigueur en la matière.
Notamment :
– L’absence de convocation de l’incriminé pour un entretien préalable
– L’absence de notification de la faute qualifiée de grave à l’intéressé
– L’impossibilité pour l’employé d’organiser sa défense
-Relève le caractère discriminatoire de la dite décision, en violation de la Convention Numéro 111 de l’Organisation Internationale du Travail. Bien plus du risque qui pèse sur l’ensemble des travailleurs de cette entreprise qui exercent pour la plupart sous des contraintes.
– Attire l’attention du top management du Groupe l’Anecdote quant aux risques decoulant d’une telle initiative dans un environnement où l’emploi est de plus en plus précaire.
– Fustige l’attitude de l’Etat du Cameroun, qui semble avoir démissionné de son rôle de régulateur, au point de clochardiser la profession de journaliste.
– Réitère la volonté du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, de voir une presse beaucoup plus libre et où les droits des travailleurs sont respectés.
En attendant que notification soit officiellement faite à l’intéressé, le Syndicat National suit attentivement l’évolution de cette affaire qui concerne directement l’un de ses membres et se réserve tout droit d’intervenir, en temps que de besoin.
Pour le Syndicat National des Journalistes du Cameroun Section Centre, le Président, Thierry Eba
L’entreprise multiplie les moyens de communication pour informer les consommateurs sur la sincérité de la qualité de l’eau actuellement en circulation. Les bouchons de présentations différentes ont des justifications que SOURCE DU PAYS S.A. livre sur ses comptes Facebook.
Il est évident que le principal produit de l’entreprise SOURCE DE PAYS S.A., Super Mont, fait mauvaise presse ces derniers jours. Plusieurs accusations fusent de part et d’autres pour questionner la qualité de cette eau minérale, pourtant très consommée sur l’étendue du territoire du Cameroun.
Les raisons de ces interrogations, d’abord la diversité des bouchons que l’on retrouve sur le marché de la consommation. En effet, depuis quelques temps, il existe deux types de bouchons sur le commerce. Le premier, un bouchon gravé du logo de l’entreprise SOURCE DU PAYS S.A. Et le deuxième, un bouchon qui a juste reçu une gravure au laser de la date de péremption du produit.
L’explication de SOURCE DU PAYS S.A. est simple. Du fait des troubles dans les échanges avec la Covid-19, il devenait difficile d’importer la matière première pour la fabrication des bouchons au niveau local. Mais pour continuer de produire, ils se sont vus en train d’importer des bouchons déjà confectionnés. Mais ces bouchons n’étaient pas gravés du logo de l’entreprise. C’est donc cette réalité qui fait que sur le marché il y a deux types de bouchons. Pour rassurer les clients, Super Mont fait le choix d’imprimer au laser, les dates sur les bouchons et sur les bouteilles d’eau minérale.
Lire aussi : « J’ai décidé de ne plus jamais boire de l’eau SUPERMONT » Franck Ghislain ONGUENE
D’un autre côté, les clients se plaignent de ce qu’il y a des bouteilles froissées, vieillies, et d’autres qui ne sont pas du tout propices à la consommation. Pour expliquer le pourquoi, Super Mont affirme que c’est la faute des opérateurs économiques qui ne font pas une bonne manutention des produits. Et sur les antennes de Canal 2 International, le directeur juridique de cette entreprise a fait savoir que des formations sont organisées en direction de ces opérateurs pour que désormais il n’y ait plus ces problèmes de mauvaises présentations des bouteilles. En sommes, il n’y a pas de contrefaçons sur le marché.
Stéphane NZESSEU