L’entreprise Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire du service public de la production et de distribution de l’énergie électrique du Cameroun met ainsi progressivement en place sa filiale de production Energy of Cameroon Generation Company (Eneo-Genco). L’on apprend par ailleurs que Eneo va procéder à l’augmentation du capital de sa filiale estimée à 78,4 milliards de francs CFA.
« Au terme de ce projet de traité d’apport, la société Eneo fera apport à la Société Eneo-Genco, filiale à 100% de sa branche d’activité de production », lit-on de l’avis de projet d’apport partiel d’actifs publié le 20 avril dernier dans le quotidien Cameroon tribune. Il s’agit de la résultante d’une des résolutions prises par le Conseil d’administration d’Eneo le 9 mars dernier à Douala, de donner quitus au top management de l’entreprise, pour procéder aux formalités légales de publicité du projet d’opération de filialisation.
L’apport partiel de ces actifs s’établit à un montant de 78 421 350 322 francs CFA à la date du 31 décembre 2019. Cette enveloppe représente en valeur monétaire les actifs générés par les centrales de production d’Eneo. L’exploitation et la maintenance vont effet, être désormais dévolus à Eneo-Genco. Toutefois, pour renflouer son capital de 10 millions de francs CFA et le porter à 78 421 350 000 francs. La nouvelle entité de production va alors mettre en vente 7 842 135 135 actions nouvelles à 10 000 FCFA l’unité, attribuées directement à Eneo.
Conditions préalables
Pour que cette filialisation soit effective, des préalables sont à observer. Il faut finaliser le travail de la commission paritaire mise en place par le ministère de l’énergie relative à l’opération d’apport partiel envisagé. Il y a également, l’approbation de l’apport partiel d’actifs par l’assemblée générale extraordinaire de l’actionnaire unique de la société Eneo-Genco. A prendre aussi en compte, la réalisation des déclarations et l’obtention de l’autorisation requise dans le cadre de l’apport partiel d’actifs envisagé.
Les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés auront lieu et vont permettre aux dirigeants sociaux de chacune de ces entreprises de soumettre l’apport partiel d’actifs signé au préalable au plus tard le 30 juin 2021. « La société Eneo-Genco entrera en jouissance des biens et des droits apportés dans les mêmes conditions que la société Eneo, et prendra en charge tous les éléments de passif liés à la branche d’activité apportée, tels qu’ils existeront à la date de réalisation étant précisé que, d’un commun accord entre les parties, l’apport aura un effet rétroactif fiscal et comptable au 1er juin 2021 », précise l’avis de projet d’apport partiel d’actifs.
Innocent D H
« Howash » est le nom de baptême de cette merveille, fabriquée par de jeunes Camerounais qui pèse en outre 45 kg, mesure 140 cm de long sur 70 cm de large. Elle est dotée d'un réservoir de 80 litres d'eau, ainsi que d'une batterie rechargeable à l'énergie solaire.
Une station de lavage auto qui vient répondre à un besoin spécifique
Celui de pallier aux nombreuses coupures d’énergie électrique, sans parler de l’interruption permanente de l’eau, dont souffrent les pays africains. Les autres caractéristiques sont données par Sylvian Honnang, concepteur de la Howash :
« Howash est un design propre à l'Afrique, conçu avec les réalités du terrain africain. Chez nous, on connaît les coupures d'eau, d'électricité. Je me suis dit qu'il fallait créer quelque chose qui va résoudre le problème. Encore que dans ces laveries conventionnelles au Cameroun, vous pouvez prendre près de deux heures à faire laver votre voiture. Mais est-ce qu'on sait ce qu'on peut faire en deux heures dans une vie » ?
Rapide et écologique
La laverie automobile écologique Howash, peut nettoyer une voiture avec seulement six litres d'eau pour la modique somme de 1000 ou 2000 FCFA au plus.
Sylvian Honnang, concepteur de la Howash : « Au Cameroun, pour laver une voiture selon notre étude, on utilise en moyenne selon 60 litres d'eau, dans un pays où les gens meurent encore de soif, où les gens meurent de choléra par manque d'eau potable, on s'est dit que c'est du gaspillage. Si on réussit à réduire le volume d'eau à 6 litres, et que les gens s'adaptent, ce sera très intéressant… ».
Dotée d'un système de pulvérisation rechargeable, la laverie automobile Howash utilise des produits bios sans risque pour l'environnement.
Sylvian Honnang : « Howash fait dans tout ce qui concerne l'entretien des véhicules. Les shampoings sont biodégradables. La particularité est que quand nous aspergeons ce shampooing sur la voiture, cela va décaper la saleté de la peinture, ça la ramollie et la rend en molécule. Ça fait que quand on passe une couche de serviette microfibre, la voiture est propre. Plus besoin de verser une tonne d'eau ».
Finies les longues files d’attente devant les laveries
Comme c’est le cas actuellement avec en sus, un travail qui ne satisfait pas toujours la clientèle, étant donné que les laveurs sont payés en fonction du nombre de voitures lavées.
Roosevelt Boliong, entrepreneur : « Ils se bousculent généralement à l'approche d'un client et vous ne savez même pas à qui confier votre voiture. Il y a un sérieux problème d'organisation et de discipline ».
Quid de nombreux larcins dont ils se rendent en permanence coupables
« Il se trouve qu'on s'improvise laveur de véhicules ici. Tous les chômeurs sans emploi se déversent dans ce secteur. Il faut à tout prix s'occuper pour survivre. Ces jeunes ne savent même pas comment s'y prendre. Et parmi eux, il y a beaucoup d'inconscients, des repris de justice. Ce sont de grands voleurs. Quand vous oubliez un objet précieux, très souvent ils n'hésitent pas à le voler et le fondre dans la nature ».
Bien que très peu connue, la Howash a toutefois réussi le pari de signer une Convention avec le Gouvernement. L’une des principales clauses contenue dans le document est l’implantation de cette station de lavage Bio sur l’ensemble du triangle national. Une ouverture qui ne peut que faire le bonheur de Sylvian Honnang.
« Je dis merci au gouvernement qui m'a fait confiance. Ils ont été réceptifs au projet et je peux vous dire que pour la première fois, j'ai discuté avec des gens qui parlaient le même langage que moi. On attend juste la matérialisation de cette convention. Howash avec un peu de chance, va être installée au Cameroun. Le gouvernement a été d'un grand apport pour ce projet, avec l'exonération des impôts et autre… ».
Autre projet nourrit par le concepteur de la Station de lavage auto écologique c’est la professionnalisation du métier de laveurs de voitures et pour l’heure, plus de 100 jeunes ont déjà été sélectionnés pour une formation au métier de laveur.
Nicole Ricci Minyem
L’opérationnalisation de ce système de prise en charge des personnes victimes d’accidents de la route était au cœur de la réunion de consultation présidée le 23 avril dernier à Yaoundé par le Directeur des Transports (Mitransports) routiers au Ministère des Transports. Occasion de collecter les contributions des administrations intervenantes dans le cadre structuration et l’approbation de ce service notateur au profit des usagers de la route.
Selon les chiffres du le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe en mars dernier lors d’une séance spéciale sur la sécurité routière, l’on est passé de 3 525 accidents et 1 588 personnes tuées en 2011 à 1 533 accidents et 627 personnes tuées en 2019. Le Projet « Assistance aux passagers du transport routier (Avtr) », initié par la Mintrasports vise donc inverser cette tendance macabre. Il rentre en droite ligne de la mise en œuvre du cinquième pilier de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la sécurité routière, mais aussi sur la nouvelle stratégie nationale visant à grantir cette sécurité routière.
Dans la pratique, avec le service Avtr, il sera question d’un moyen de collecte et de traitement des données sur les accidents de la route et d’un outil d’aide à la prise des décisions et à la mise en œuvre des politiques efficaces dans la lutte contre les accidents de la circulation. Selon les informations fournies par les services du ministère en charge des Transports, il s’agit « d’un concept de l’hôpital de la paix de Maroua, qui consiste à fournir une assistance aux victimes d’accidents de la route. Le service a été développé pour garantir la sécurité des passagers, ainsi que leur gestion efficace en cas d’accident, par un corps médical et des services de sécurité spécialisé ».
Soulignons que la rencontre qu’a abrité la salle des conférences du Ministère des transports a accouché une principale recommandation, celle de la tenue des réunions sectorielles. Elles devront impliquer chaque administration. L’objectif étant, d’affiner le projet et de définir une stratégie d’opérationnalisation prenant en compte les spécificités des différentes localités du Cameroun.
Innocent D H
La famille du Pr Gervais Mendo Ze est reconnaissante pour le soutien que le couple présidentiel a apporté à l’ancien Directeur général de la CRTV de son vivant jusqu’à sa période de maladie.
C’est au nom de toute la famille du Pr Gervais Mendo Ze, que Serge Akounou désigné successeur de l’ancien Directeur général (DG) de la CRTV, a pris la parole lors de son inhumation qui a eu lieu le samedi 24 avril 2021. Au cours de son discours, il a remercié le président de la République pour le soutien apporté au défunt de son vivant.
«En ton nom papa, permets-moi d’exprimer la profonde gratitude de notre famille au Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya et à son épouse, pour tous les efforts consentis pour ta vie, pendant ta vie et durant toute ta maladie. Je voudrais saisir cette occasion pour lui dire simplement merci pour cette sollicitude indéfectible qui honore notre famille et magnifie ta personne» a déclaré Serge Akounou.
Le successeur du Pr Gervais Mendo Ze a aussi saisi l’occasion pour dire merci au corps médical de l’hôpital central qui a-t-il déclaré, a déployé toute sa compétence avec abnégation pour soigner leur père avec dévouement. Il a également rendu hommage à l’épouse de l’ancien Directeur général de la CRTV avec qui, il a eu 51 années de vie commune.
«Maman on te dit simplement merci et on sera là avec toi», a ajouté Serge Akounou.
A titre de rappel, le Pr Gervais Mendo Ze a rendu l’âme le vendredi 9 avril 2021 des suites de maladie. Il a été inhumé le 24 avril 2021 à Otoakam son village natal.
Liliane N.
S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun et Luc Atangana Messi le maire de ville de Yaoundé ont discuté sur les projets pour la modernisation de Yaoundé.
Même si l’ensemble de l’entretien entre S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun et Luc Atangana Messi n’a pas été rendu public, on sait que les deux personnalités ont échangé sur la modernisation de la ville de Yaoundé. La France est disposée à accompagner la capitale dans ce projet.
«Nous menons des projets de coopération structurants à la fois pour le transport, l’assainissement, la voirie et c’est de tout cela dont nous avons discuté. Le maire m’a exposé les défis, les grandes orientations et ses grandes priorités pour les années à venir au service de la population de la ville», a déclaré S.E Christophe Guilhou au micro de la Crtv.
Impossible à l’heure actuelle, d’indiquer les projets sans oublier leurs coûts et la durée de leur réalisation, qui vont porter cette coopération de la France avec la ville de Yaoundé. Toutefois les échanges entre l’Ambassadeur de France au Cameroun et le maire de ville de Yaoundé vont se poursuivre. Il s’agira pour eux de définir les moyens de mise en œuvre de cette coopération. Cependant de sources sûres, on a appris que l’avènement de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) qui se jouera au pays en 2022, pourrait bien faire à ce que débute au plus vite la réalisation de certains projets.
Liliane N.
C’est le fruit de sept années d’efforts, au cours desquelles Agnès Antoinette Ntoumba – Doctorante en Sciences Biologique à l’Université de Douala qui fait des recherches sur les nano – particules dans l’optique de prouver que les plantes peuvent servir à lutter contre cette maladie, à l’instar des feuille de goyave qu’elle cueillait lors du reportage réalisé par nos confrères de « France 24 ».
La Chercheuse Camerounaise développe des insecticides bio contre les larves de moustiques – vecteur de la maladie car, de son point de vue, ils résistent de plus en plus aux insecticides chimiques
« Ce que nous proposons, c’est vraiment de combattre cette affaire de résistance mais surtout de proposer un produit naturel à moindre coût… ».
La parasitologue utilise les composés minéraux des plantes pour amplifier les formules de sa formule d’insecticide. Le produit final est testé dans les foyers de reproduction des moustiques et, pour Agnès Antoinette Ntoumba ils ont fait leur preuve
« Ce produit a prouvé qu’il est vraiment efficace ; On l’utilise déjà dans les maisons, dans de nombreux quartiers aussi bien à Douala que dans d’autres villes. Si chaque foyer peut s’offrir ces insecticides, vous verrez que l’on va diminuer le nombre de moustique et, si on parvient à le faire, on pourrait fortement diminuer le pourcentage des personnes souffrant du paludisme… ».
Un véritable défi à relever pour cette chercheuse qui ne dispose pas des moyens conséquents, qui puissent lui permettre de produire à grande échelle son insecticide :
Agnès Antoinette Ntoumba – Doctorante en Sciences Biologique : « Les défis sont vraiment énormes, les laboratoires parfois ne sont pas équipés, parfois nous avons de la peine à être sélectionnés mais, nous ne baissons pas les bras et continuons à mener notre combat… ».
« Zéro Palu »
Tel est le terme de célébration choisi cette année et selon les statistiques publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé, chaque année, l’on dénombre plus de 200 millions de nouveaux cas de paludisme, une maladie pourtant évitable et traitable.
Dans un communiqué publié quelques jours avant le 25 Avril, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus- Directeur général de l’agence spécialisée de l'Organisation des Nations Unies pour la Santé Publique a laissé entendre que des «Mécanismes sont mis en œuvre afin d’éradiquer le Paludisme dans vingt cinq (25) pays supplémentaires d’ici 2025…
Sur les 87 pays touchés par le paludisme, 46 ont signalé moins de 10 000 cas de la maladie en 2019, contre 26 pays en 2000. À la fin de 2020, 24 pays avaient fait état d’une interruption de la transmission du paludisme pendant au moins trois ans, dont 11 ont été certifiés exempts de paludisme par l’OMS…
Parmi les pays que nous mettons à l’honneur aujourd’hui, beaucoup ont été lourdement touchés par le paludisme à un moment donné. Leurs réussites ont été obtenues de haute lutte et n’ont été possibles qu’après des décennies d’action concertée ».
Nicole Ricci Minyem
Maurice Kamto présente la base comme l’essentiel en politique.
Lors des obsèques de l’ancien député Lazare Soub, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a pris la parole pour rendre hommage à celui qui fut l’unique parlementaire de son parti politique. Durant sa prise de parole, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a profité de l’occasion pour donner des leçons de politique.
«A l’occasion d’un deuil, nous devons chercher quel est l’essentiel; rappeler que l’essentiel sur le plan spirituel c’était la prière et s’agissant des obsèques d’un politique, l’essentiel c’est le legs. C’est le massage que sa vie nous délivre et la vie politique de l’honorable Soub Lazare nous délivre trois choses : c’est un homme politique habile, avisé… Il connaissait la scène politique camerounaise et en particulier celle de Douala. Si vous ne connaissez pas la scène sur laquelle vous bougez, vous allez trébucher… C’était un homme politique qui aimait et maitrisait le terrain parce que la politique c’est la base, c’est vous. Je n’ai jamais cessé de le dire : un parti ce sont ses militants et ses sympathisants. Troisième message que nous laisse la vie de Soub Lazare : c’est un homme politique fidèle dans ses convictions (…)», a-t-il déclaré.
Particulièrement applaudi lors de son discours, Maurice Kamto s’est aussi adonné sur des explications de changement de partis politique opéré par Lazare Soub de son vivant.
«Soub Lazare n’était pas un vagabond politique ; il serait resté dans un parti si les conditions étaient réunies. Tout le monde sait dans quelles conditions il est devenu maire et dans quelles conditions il n’a pas pu finir son mandat de maire. Mais il a compris en 2012, avec l’émergence du MRC sur la scène politique, qu’il y avait un message sincère et en 10 ans de chemin ensemble, je ne l’ai jamais entendu dire qu’il s’est trompé par rapport au message qui l’a amené à adhérer au MRC. (…) il y a une justice divine au-delà de la justice des hommes. Il aurait pu mourir dans la frustration politique mais Dieu lui a rendu justice ; il entre à l’Assemblée nationale comme premier député du MRC. Il le doit à son travail acharné sur le terrain et à ses camarades de Wouri Est», a déclaré Maurice Kamto.
Lazare Soub est décédé le 31 mars 2021 des suites de maladie. Il a été inhumé le samedi 24 avril 2021 à Bandjoun dans la région de l’Ouest.
Liliane N.
Après les obsèques de l’ancien directeur général de la Crtv et tout le cérémonial qui a entouré son inhumation le week-end dernier, l’ex militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais accuse pratiquement ses camarades d’hypocrisie.
Sa prose
« Qui suis-je moi Saint-Eloi Bidoung, pour écrire des mots, des phrases, des coups de gueules et de griffes avec audace sur le Grand Professeur de stylistique en langue de Molière ; Enseignant émérite dans les Grandes universités du Monde ? Pardonnez mon style, fut-il décousu ou abracadabresque, il est porteur d’un message. Un message que véhicule un témoin des blessures douloureuses de l’histoire de la vie et de la mort d’un homme simple.
Camarades, vous l’avez tué !
Gervais Mendo Ze n’a pas tremblé devant la mort, sachant bien que c’est le sort qui nous est inévitablement réservé à tous, sans distinction de fortune ou de prestige, d’âge ou de force.
Je m’offusque devant ses accusateurs, ces faux apôtres du Système et du régime du renouveau qu’il a servi dans la loyauté, la foi, l’engagement et surtout avec la ferme volonté, la conviction et la détermination de faire triompher les idéaux de Paul Biya, l’élu de son cœur.
Je m’offusque contre ces faux justes qui s’érigent en donneurs de leçons de gouvernance. Je m’insurge contre ces redresseurs de torts, ces pécheurs éternels devant l’éternel et pour l’éternité qui troublent l’évangile. « Ne jugez point de peur que vous ne soyez jugé.
Je m’insurge contre ces juges en robes noires avec des têtes de suppôts du diable qui ont longtemps dîné à la table du diable en personne, du diable incarné.
Je m’insurge contre ces hommes en soutane qui pendant longtemps ont partagé avec le Grand Prof pas des coupes de vin, mais des coupes de sang, pas du sang de Jésus Christ, mais du sang humain dit-on. Ces hommes qui ont scellé des alliances, des pactes avec Gervais Mendo Ze ;
Ces hommes qui ont mangé et bu dans le creux de sa main à bouche que veux-tu et à gorge déployée. Ces pseudo « saints » que je n’oserai plus appeler « Monseigneur » pour celui-ci, « monsieur l’abbé » pour l’autre.
L’église catholique qui est au Cameroun, la justice camerounaise, l’élite politico-administrative de la Présidence de la République viennent d’ouvrir le bal des sorciers, autour de la mort de Gervais Mendo Ze.
Une danse macabre, en présence de Lucifer en personne et de toute sa Cour au grand complet à Yaoundé. Messieurs les Présidents, camarades, Mes Seigneurs, je prie pour vous ! Que le Dieu Tout-Puissant vous pardonne vos péchés et surtout votre ignorance du droit canonique
Mes Seigneurs, vous avez péché
Le secret de la confession s’appelle le « secret sacramental », secret, qui n’admet pas d’exception et est revêtu « sceau sacramentel » qui garanti son inviolabilité, car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste « scellé par le sacrement »
Le comportement peu ou pas très catholique du Clergé catholique romain camerounais, vis à vis des obsèques de Gervais Mendo Ze, prouve que ce dernier aura été à la confession chez l’un de ses faux dévots qui mangeaient à sa main ; qu’il aurait avoué des fautes humaines ou des péchés capitaux comme le recommande la Bible ; et que ces confessions ont été partagés au sein du Clergé.
Au grand mépris « secret sacramental » cette attitude prouve que vous avez violé et répandue si ce n’est entre vous, du moins dans le public, ce que ce pauvre homme vous aurait dit et qui était un secret ; Un secret entre lui et un seul prêtre, fût-il Evêque ou Archevêque ; ou Pape. A l’unanimité et sans regarder l’enfer qui vous attend après que vous y ayez conduit des âmes dont vous aviez la charge dans l’abime, vous l’avez condamné.
Je confesse
Qu’en sera-t-il de vos actes de pédophilie, d’homosexualité, d’adultère, de concussions mafieuses; qu’en sera-t-il de vos appartenances à des loges sataniques, de vos cupidités, du sang qui coulent sur les murs des sacristies (crimes rituels et châtiments démoniaques) et des pleurs que vous étouffez dans les couvents et les noviciats?
que fait-on de ces Curés qui parcourent nos villages semant à tout vent désolation, consternation, adultère, bénissant les cocus, faisant des enfants qu’ils ne reconnaissent pas. Que fait-on de cet autre Curé qui a transformé son Eglise et la sacristie en « baisodrôme » de fornication, que fait-on de ceux qui ont institutionnalisé le God Business ? Où est le pardon pour lequel Jésus Christ est mort sur la Croix? Quand les vengeurs sont eux-mêmes souillés.
Qui voulez-vous venger, Grand Camarade, Camarades? Qui voulez-vous moraliser? Le mort ou les vivants? La morale n’a de sens que si c’est une valeur commune. N’avez-vous pas lu la Bible ce matin? Elle dit: « Pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à tous ceux qui pèchent contre nous » (Luc 11:4)
Avez-vous oublié Camarades, Curés, Juges, les grosses enveloppes bombées que vous alliez souvent prendre à l’aube et au crépuscule, furtivement, chez le « Marioiogue josephologue » au quartier bastos, sans doute le plus grand bailleur de fond des prêtres et de l’Eglise Catholique du Cameroun de ces dernières années,
Nous savons tous que l’entrée au paradis est conditionnée par la présentation des œuvres, (Jaques). Des messes ont été dites, messes qu’on croyait dites pour sauver une âme. Quand Saint-Pierre portier du paradis demandera à Gervais Mendo Zé, où sont tes œuvres?
Il répondra: Très Saint Père, sur une pierre, j’ai bâti comme toi une Eglise au nom de notre Seigneur. La dévotion à la « Vierge Marie ». Combien sont-ils à pouvoir le dire? Seul Dieu sonde les cœurs et les reins.
Et si Gervais Mendo Zé s’était repenti devant son Dieu sur son lit d’hôpital ? Allez donc savoir. Les portes de l’enfer se fermeront et celles du paradis s’ouvriront pour magnifier la grandeur de son œuvre sur terre. Grâces éternelles soient rendues à la puissance au-dessus de l’ordinaire des hommes et à l’infinie. Incomparable sagesse de Dieu qui, dans sa grandeur et son mystère, a caché les méandres de la mort à l’Homme.
Cette sublime sagesse de Dieu a rendu l’Homme stupide au point que ce dernier ne voit dans la mort qu’un semblable, que banalités, futilités, héritages, succession, vengeance et rétribution ; instants morbides de joies et de fantasmes.
J’accuse
J’accuse Paul Biya de l’avoir fait arrêté, jugé, condamné, emprisonné et humilié, avec l’honneur d’être mort dans l’ambulance présidentielle.
J’accuse Mes seigneurs, pour l’avoir communié sans confession. Je prie que le seigneur vous pardonne vos péchés.
J’accuse Mendo Zé d’avoir accepté de dîner à la table du diable avec une courte cuillère.
J’accuse Saint Eloi Bidoung pour avoir attendu la mort pour annoncer tout le bien que le Bien mal dozé du R… a fait au camerounais.
La France a eu l’Abbé Pierre, l’Inde a eu Mère Theresa, le Cameroun a eu Gervais Mendo Zé pour rependre l’épidémie de charité. Au cours d’un entretien et en parabole, le Grand Prof m’a dit : « le panier de la tortue se remplira avec la tortue elle-même ». Etait-ce une prophétie ? « Wait and see ». Attendons de voir. Et ça, ça va se savoir. Que Dieu te Bénisse Grand Prof ».
AMEN.
N.R.M
Pour Célestin Djamen le président du nouveau parti politique APAR, la constitution peut être mise de côté, lorsqu’il s’agit de l’intégrité du territoire.
Contrairement à Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui demande à ce que la constitution soit respectée au Tchad, Célestin Djamen de l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun approuve la situation politique actuelle du pays du feu Idriss Deby Itno. Pour lui, au nom de l’intégrité du territoire on peut bien mettre de côté la constitution d’un pays.
«A situation exceptionnelle des mesures exceptionnelles. On doit suspendre la constitution dans le contexte d’invasion, d’attaque du pays. Il faut préserver d’abord l’intégrité. La constitution ne sert à rien si le pays est attaqué. La mesure la plus urgente est que les militaires prennent le contrôle pour sauver la nation», a-t-il déclaré lors du débat dominical du 25 avril 2021 de la chaîne Vision 4.
Il faut noter que les camerounais se montrent très intéressés par la situation politique au Tchad. Comme Célestin Djamen il y en a qui approuvent le fait que le pouvoir ait été donné à Mahamat Deby qui avec le Conseil militaire a indiqué avoir 18 mois pour organiser la transition. Jean Yves Le Drian le ministre français des Affaires étrangères, a précisé la raison pour laquelle la France cautionne le fait que la constitution tchadienne n’ait pas été respectée.
«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Il s’agit entre autres de trois (3) tricycles, de deux (2) chaises roulantes mais aussi d’une (1) canne blanche ; un don offert aux personnes qui ont pu faire le déplacement de l’esplanade de la mairie de Yaoundé 1er
Dans son allocution de circonstance, Mme Metougou Magala Epse Onambele, 2ème adjoint au maire de la commune a affirmé qu’ « Il est question d'apporter du soutien aux populations vulnérables de la localité, en leur offrant du matériel roulant. Celui-ci va leur permettre de mieux se mouvoir et de vaquer normalement à leur occupation… ».
La représentante du chef de l’exécutif communal de cet arrondissement a en outre assuré que : « Des actions comme cette remise de dons cadrent parfaitement avec leur cahier de charge, celui de se tenir près des Populations qui leur ont fait confiance afin de leur assurer le minimum nécessaire, qui participe à leur épanouissement… Bref, il est question de se tenir à côté des plus démunis et leur apporter du réconfort ».
Une action appréciée à sa juste valeur par les heureux récipiendaires
Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de dire leur reconnaissance à toute l’équipe Communale :
« Je ne peux que dire merci parce que c’est mon tout premier fauteuil, je ne sais même pas comment ça s’utilise. Je vais devoir apprendre mais, je ne peux que dire merci, une fois de plus. J’ai longtemps attendu ce moment et, il est finalement arrivé ».
« Depuis que la mairie de Yaoundé 1er existe, je n’ai jamais reçu quelque chose. C’est la toute première fois que je reçois ce type de don. Je remercie donc tout en rendant Grâce à Dieu. Je pense que comme ça commencé, ça va continuer dans la même lancée…
J’aimerais qu’on essaie de penser à tous les autres également, tous ceux qui souffrent même plus que moi ; tous ceux qui ont déposé leurs dossiers mais qui traînent encore dans les bureaux, ils méritent eux aussi de voir leurs doléances comblées ».
« Je suis très en joie. Je ne peux que dire merci à monsieur le Maire, et je l’invite à continuer cette œuvre qu’il a si bien commencé ».
« Je me sens content vraiment. Ma joie est débordante parce que je ne m’attendais même pas à ça. C’est un dossier que j’ai introduit depuis longtemps mais, comme le temps a passé, j’ai oublié et enlevé mon cœur. J’étais à l’école et mon téléphone a sonné. Au bout du fil, on me demande de venir prendre la canne ; Je remercie simplement le Maire et je l’invite moi aussi à continuer dans la même lancée ».
D’autres doléances introduites
Les personnes souffrant d’un handicap veulent également prendre une part active dans la vie de leur commune. Pour cette raison, elles ont émis le vœu de voir la mairie poser des jalons permettant l’employabilité des personnes qui, malgré leur handicap, sont dotées d’un potentiel énorme, malheureusement très peu sollicitées.
Pour ceux qui n’ont pas été en mesure d’effectuer le déplacement, pour une raison ou pour une autre, ils « Peuvent passer à tout moment récupérer leur don », a laissé entendre le chargé de la Communication de la mairie de Yaoundé 1er.
En clôturant son discours, Mme Metougou Magala Epse Onambele, 2ème adjoint au maire a pris note des doléances émises par les uns et les autres. Elle également fait savoir que « la mairie de Yaoundé 1er n’entend pas s’arrêter à si bon chemin. Tout sera mis en œuvre, tout au long de ce mandat afin de continuer à veiller au bien-être de ses populations ».
Nicole Ricci Minyem
Les responsables desdites entreprises ont été invités il y a quelques jours par le ministère du Commerce du Cameroun afin de s’imprégner des divers mécanismes qui peuvent leur permettre de se projeter vers l’extérieur.
En partenariat avec l’Union Européenne, ils ont été entretenu sur des thèmes tels que : L’élaboration du plan d’exportation – l’élaboration de la stratégie marketing – la sélection du marché cible – l’établissement des besoins de financement pour assurer ces exportations.
L’appropriation de ces concepts, leur ouvre de nouveaux horizons, au moment où l’on évoque de plus en plus l‘importance pour les entreprises locales, d’être compétitives et de s’arrimer aux nouvelles donnes contenues dans le cadre de l’accord de partenariat économique avec l‘Union Européenne, ainsi qu’avec la zone de libre échange continentale africaine.
Entreprises locales et défis permanents
Au regard des implications de l’APE sur son économie, telles que relevées dans les différentes études réalisées, le Cameroun, en partenariat avec l’Union Européenne, a entrepris depuis quelques années de mettre en place des politiques qui permettent à celle-ci de s’y adapter.
Il s’agit notamment de :
La politique d’industrialisation, qui est orientée vers la transformation des ressources locales, notamment agricole pastorale, forestière minière et énergétique, complétée par le développement de transport, l'extension des infrastructures, l’allègement des coûts des facteurs de production et la promotion de nouveaux modes de financement;
La politique commerciale, qui est basée sur l’amélioration significative de la balance commerciale et du flux des échanges avec les voisins proches ;
La politique fiscale, qui vise l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des recettes, la facilitation des procédures et l’accompagnement des contribuables.
Lire aussi : Cameroun : 30 PME des secteurs agroalimentaire et cosmétique vont bénéficier d’un accompagnement dans le packaging
Malheureusement, les PME camerounaises, qui génèrent pourtant 35 % du Produit Intérieur Brut et pourvoient 70 % des emplois du pays, rencontrent régulièrement des problèmes de financement.
Les importants impayés et les difficultés d’accès au crédit au Cameroun en sont les principales causes. Même si le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures pour y remédier, les effets sont longs à se faire sentir.
Seul un volume relativement faible du crédit octroyé par les banques est consacré à celles qui en font la demande, la plus grosse part étant attribuée aux grandes entreprises qui représentent pourtant moins de 1 % de l’ensemble des sociétés du pays. D’autre part, il n’existe pas de crédit professionnel long duré à destination des PME locales.
En rappel, l’atelier organisé par le ministère du Commerce et l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des entreprises locales. Cette dernière comprend trois axes majeurs : La mise à niveau des entreprises- Le renforcement des capacités de production- Le renforcement du système de normalisation et de qualité.
Nicole Ricci Minyem
Deux décennies d’élèves sont passées dans ces espaces construits en raphia avec des toitures en chaume dans un Chef-lieu de région qui compte des élites de tout genre sans que cette situation n’émeuve aucune parmi elles.
Certainement dans l’optique de dénoncer et d’attirer l’attention de tous ceux qui feignent d’ignorer la situation, une vidéo mise en ligne par un inconnu est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Dans une sorte de visite guidée, les enfants lui ont fait voir les « salles de classe » dans lesquelles les élèves inscrits en deuxième année électricité, ceux qui font deuxième année maçonnerie et bien d’autres sont obligés de suivre les cours au quotidien.
« Des salles de classe » qui donnent l’impression de pouvoir disparaître au moindre coup de vent, tant les poteaux qui soutiennent ces hameaux semblent brinquebalants. D’ailleurs, en période de fortes intempéries, les apprenants et leurs enseignants sont obligés d’aller chercher abri en face.
Des « salles de classe » quelquefois prises d’assaut par les animaux domestiques, qui viennent s’y reposer lorsqu’ils sont en quête d’ombre et ne manquent pas de faire leurs besoins. Une situation qui oblige les élèves à faire un profond nettoyage chaque matin.
Une association de parents d’élèves existe pourtant au sein de cet établissement scolaire.
Des frais sont prélevés aux parents qui viennent y inscrire leurs enfants, sans que leur avis ne soit le moins du monde requis. Ils sont obligés de se soumettre, s’ils veulent que leur progéniture ne soit pas renvoyée à la maison ; Mais entre temps, ils ont été invité à très peu de réunions, si ce n’est à aucune, alors que la quasi majorité est très peu nantie et se trouve contrainte de consentir à d’énormes sacrifices.
A quoi servent les élites, notamment les maires et les députés ?
Selon les témoignages donnés par les enfants à celui qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux, cela fait vingt ans que cette situation perdure.
Vingt ans au cours desquelles des députés et des maires, pour ne citer que ces exemples, ont été élus par ces parents dont les enfants sont obligés d’aller s’instruire dans des conditions aussi déplorables.
Ils se font appelés « Elus du Peuple » et, reçoivent selon la loi, l’argent des micros projets commis pour l’amélioration des vies de leurs concitoyens. Où va tout cet argent ? A quoi a t – il servi tout au long de ces décennies ?
La culture du bilan devient urgente au Cameroun car, on ne peut léguer à des générations futures, des discours creux qui ne sont jamais suivis d’aucun acte concret.
Nicole Ricci Minyem
Le Président camerounais, président en exercice de la Cemac a signé une missive au nom de tous ses pairs de la sous-région en direction du nouvel Homme Fort de N’Djamena. Les Chefs d’Etat de la Cemac sont-ils effectivement prêts à collaborer avec le fils d’Idriss Deby ?
Un courrier, un rapport qui pourrait valoir légitimation de celui qui siège sur le trône de son feu père de Maréchal. Mahamat Idriss Deby pourrait donc être intégrer au sein du banquet des patrons de la sous-région Cemac. Le document qu’a signé le président en exercice de la Cemac, S.E. Paul BIYA n’est pas très clair sur cet aspect.
L’intégralité de la lettre de la conférence des Chefs d’Etat de la Cemac : « La conférence des chefs d’ETAT des pays membres de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale a appris avec consternation et une profonde tristesse la nouvelle de la mort du maréchal Idriss Deby Itno Président de la République du Tchad, survenue le 20 avril 2021, des suites des blessures subies au combat, pour défendre l’intégrité territoriale et la sécurité de son pays.
La conférence des Chefs d’Etat des pays membres de la CEMAC salue avec émotion la mémoire du Président Idriss Deby Itno, dont l’engagement au service de l’intégration et de la sécurité de la sous-région. Mais aussi l’attachement aux valeurs qui fondent l’union africaine, étaient appréciées de tous.
La conférence des chefs d’Etat des pays membres de la Cemac assure le gouvernement et le peuple tchadien de son entière solidarité ainsi que de son attachement résolu à l’intégrité territoriale, à la stabilité et à la sécurité de la République du Tchad. »
Plusieurs observateurs ont cru voir en cette adresse, une sorte de légitimation du Général Mahamat Idriss Deby et de la junte au pouvoir comme étant les interlocuteurs reconnus par la conférence des Chefs d’Etat de la Cemac. Or, il semble difficile de le dire ainsi.
Une légitimation directe de la junte au pouvoir signifierait tacitement, la validation du mécanisme de coup d’Etat comme mode de prise du pouvoir dans les Etats qui se veulent démocratiques. Après le décès du Maréchal, il existait bel et bien une Constitution qui prévoyait un mécanisme de continuité du pouvoir suprême. Et en l’occurrence c’est le président de l’Assemblée Nationale de ce pays qui devait assurer l’intérim jusqu’à la prochaine élection. Or le Conseil Militaire de Transition a mis à plat toutes les institutions démocratiques du pays. Que les président de la Cemac tolèrent cette situation, paraît pour plusieurs comme un contre sens.
Stéphane NZESSEU
Sous la supervision de sa coordinatrice SYLVIE EBANGO, et avec la collaboration de plusieurs grosses pointures de la musique gospel camerounaise, plusieurs jeunes sont repartis avec des parchemins sanctionnant la fin de leur formation dans l’exercice de la voix pour le chant.
Durant quatre mois, près de trois dizaines de jeunes gens se sont livrés à des apprentissages de techniques d’exercice de la voix pour le chant gospel. Pour cette première, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands.
Tout au long de ces quatre mois de formations, ils ont pris soin de faire un accompagnement personnalisé pour chaque apprenant. Des accompagnements qui le plus souvent allaient bien au-delà des questions purement musicales. Pour l’équipe de NOCE-ART, une voix saine va de pair avec un cœur sain. Une attention dont sont encore fiers les participants.
D’un point de vue pratique, durant les quatre mois, les apprenants ont travaillé sur les aspects tels, la connaissance des généralités sur l’art musical, savoir identifier et reproduire les différentes notes. Mais davantage, la connaissance de ce qu’on appelle à NOCE ART, l’appareil vocal.
Soit, tout le circuit des organes qui interviennent dans la production du son, mais aussi de la production des mélodies et de la chanson. La respiration, la justesse musicale, les différents types de vocalises, les techniques de placement de la voix, tout ceci avec des séances suivies d’applications, sans oublier les séances d’exercices physiques.
Pour les coaches qui se sont succédés, c’était une expérience particulière. « C’était également l’occasion pour nous d’apprendre, vous savez, lorsque vous dispensez vos connaissances il arrive très souvent que vous rencontrez des personnes chez qui vos méthodologies ne sont pas efficaces et ces personnes vous amènent à vous dépasser pour lui transmettre le meilleur de vous » nous a fait savoir l’une des coache de cette session finissante.
Pour SYLVIE EBANGO, l’organisatrice, c’était « un moment inoubliable, mémorable. Je rends grâce à Dieu pour cette belle cérémonie de clôture. Je remercie tous ceux qui ont bien voulu participer à cette première session. Nous invitons d’autres à nous rejoindre lors de la prochaine édition qui débutera très bientôt. Je tiens également à saluer la contribution du Centre Culturel METAMORPHOSIS de Kondengui (à Yaoundé, ndlr) qui nous a gracieusement offert son espace pour la remise de ces parchemins. »
L’une des principales formatrices, le pasteur Carrel se dit également heureuse d’avoir accompagné ces jeunes et de voir que quatre mois plus tard, des personnes qui ne savaient pas chanter le font plutôt très bien. Rendez-vous est pris pour la prochaine session dont la date est imminente.
Stéphane NZESSEU