Pour Célestin Djamen le président du nouveau parti politique APAR, la constitution peut être mise de côté, lorsqu’il s’agit de l’intégrité du territoire.
Contrairement à Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui demande à ce que la constitution soit respectée au Tchad, Célestin Djamen de l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun approuve la situation politique actuelle du pays du feu Idriss Deby Itno. Pour lui, au nom de l’intégrité du territoire on peut bien mettre de côté la constitution d’un pays.
«A situation exceptionnelle des mesures exceptionnelles. On doit suspendre la constitution dans le contexte d’invasion, d’attaque du pays. Il faut préserver d’abord l’intégrité. La constitution ne sert à rien si le pays est attaqué. La mesure la plus urgente est que les militaires prennent le contrôle pour sauver la nation», a-t-il déclaré lors du débat dominical du 25 avril 2021 de la chaîne Vision 4.
Il faut noter que les camerounais se montrent très intéressés par la situation politique au Tchad. Comme Célestin Djamen il y en a qui approuvent le fait que le pouvoir ait été donné à Mahamat Deby qui avec le Conseil militaire a indiqué avoir 18 mois pour organiser la transition. Jean Yves Le Drian le ministre français des Affaires étrangères, a précisé la raison pour laquelle la France cautionne le fait que la constitution tchadienne n’ait pas été respectée.
«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a-t-il déclaré.
Liliane N.