Il n’y aura pas eu élection ce lundi à Bangangté. La raison, plus de la moitié du Conseil Municipal n’est pas d’accord avec le choix du Comité Central pour la tête de la Mairie de la capitale départementale du NDE.
Sur 40 conseillers municipaux qui devaient répondre présents ce matin pour procéder à l’élection du nouveau Maire de la ville de Bangangté, ils sont seulement 16 qui sont entrés dans la salle des travaux. Ils sont donc 24 conseillers municipaux qui ont tout simplement boycotter la session extraordinaire de ce lundi matin. Et pourtant, d’après les informations à notre disposition, les 24 conseillers étaient bel et bien dans la ville. Ils ont pris part la veille à la réunion de concertation organisée par le représentant du Comité Central du RDPC. Ils ont pris part à cette élection avant l’heure. Election qui tenait lieu d’investiture pour le choix du nouveau Maire. Une élection qui ne s’est pas tenu selon les règles de la démocratie selon les différents membres dudit conseil municipal. Et ils ont réussi à signifier leur désaccord le lendemain (ce lundi matin).
Si l’on s’en tient aux résultats issus des urnes la veille, c’est le fils de Marcel NYAT Djifendi qui a été élu. Or, les chiffres nous apprennent qu’il va remporter cette élection sur un score de 21 voix pour lui et 19 voix pour son challenger, Lambert Tchoumi. Si c’était si transparent, comment comprendre que moins de 12 heures plus tard, le vainqueur ne rassemble même pas les 21 personnes qui lui ont donné les voix quelques heures plus tôt. C’est symptomatique de ce que ce candidat du RDPC est littéralement vomi par ses collègues conseillers municipaux.
Depuis le décès du précédent Maire de la ville, le Dr Jonas Kouamouo, la ville de Bangangté attend de connaître son nouveau Maire. Selon la loi, le défunt maire devrait être remplacé dans les 60 jours après son décès. Bien que la commune de Bangangté soit entièrement une commune 100% RDPC, il ne demeure pas moins que les rivalités au sein du conseil sont très fortes. Le choix du comité central du RDPC cette fois ne correspond pas aux attentes des conseillers locaux et même des populations de la commune.
Le préfet du département du NDE a décidé, comme le prescrit la loi, de renvoyer les travaux à jeudi 11 heures dans la salle de conférence de la commune de Bangangté. Cette fois, plus besoin du quorum pour procéder à l’élection. Et cette fois-là, ce sera à la majorité simple que le Maire sera élu en cas de non satisfaction du quorum. Depuis ce lundi après-midi, l’heure est aux négociations qui s’annoncent plus intenses.
Stéphane NZESSEU
« A partir de ce lundi 03 Mai 2021, je démissionne définitivement du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale). » C’est l’annonce que l’adjoint au maire de Douala 5e a fait sur son compte Facebook ce lundi 03 mai. Un départ qui semble évident au regard des derniers évènements au sein de son désormais ancien parti politique.
Nous l’annoncions déjà dans un précédent article sur www.agencecamerounpresse.com, Joseph Espoir BIYONG a franchi la ligne rouge depuis un certain temps. Joseph Espoir BIYONG, comme Célestin Djamen pour le MRC avant lui, était devenu le principal frondeur au sein du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). Joseph Espoir BIYONG n’était plus en accord avec les choix de son leader Cabral Libii.
Joseph Espoir Biyong n’est-il plus la créature de Cabral Libii ?
Manifestement la pomme de discorde est consommée entre les deux. Pourtant il y a encore un an, au cœur de la crise qui l’opposait aux responsables de son parti politique, Joseph Espoir BIYONG semblait faire profil bas en reconnaissant sur les antennes de ABK Radio : « Je suis une découverte, une créature de Cabral Libii et je lui dois allégeance jusqu’à la mort. Je vais profiter de cette opportunité qu’il me donne ». Le maire adjoint le disait le 12 mai 2020. Et un an plus tard il va faire le choix de prendre la porte du parti. C’est dire qu’il a été très difficile pour le jeune élu municipal de revenir réellement sur ses pas, de retenir sa langue et de tronquer sa liberté de ton sur l’autel de la discipline du parti.
Lire aussi : Joseph Espoir BIYONG annonce-t-il son départ du PCRN ?
Joseph Espoir BIYONG s’était fait remarquer à la suite des élections régionales de décembre 2020. Pour lui, son parti ne devait pas prendre part à ces élections comme l’avait préconisé le MRC, il est entré dans une marche qui l’a mené aujourd’hui à son auto exclusion du PCRN.
Maintenant, les questions qui se posent sont celles de savoir le nouveau chemin politique que va emprunter celui qui reste un élu du peuple ayant bénéficié du suffrage des militants du PCRN. Ceux qui ont fait comme lui, ont le plus souvent créé leur propre parti politique. Mais, dans la posture de Joseph espoir Biyong, il est difficile d’envisager un véritable avenir politique au sein d’un parti qu’il tenterait de porter.
Et si Joseph Espoir BIYONG devenait le premier élu du parti de Célestin Djamen ? Le parti de ceux qui se mettent « APAR » ?
Stéphane NZESSEU
L’annonce de la remise en service de l’InterCity et son voyage inaugural crée un mouvement de raillerie sur le chemin de fer de notre pays et par conséquent sur la politique du transport par voie ferrée du gouvernement camerounais.
Sur l’image en illustration, on distingue clairement le Président Ahmadou Ahidjo qu’accompagne le Président français George Pompidou. Nous sommes en 1971, et c’est l’inauguration d’une ligne de train de la défunte Régifercam (la société camerounaise de gestion du rail). C’est un jour de fête. Le Cameroun fait un pas vers la modernité de cette époque. Notre pays, qui se veut avant gardiste, s’offre un outil de transport des biens et des personnes, qui il y a 50 ans constituaient une véritable innovation.
Mis à part un écran Led installé au fond du wagon, c’est exactement le même train que les autorités camerounaises présentent 50 ans plus tard pour célébrer la reprise du transport par rail entre les villes de Yaoundé et Douala. C’est hilarant. Et le monde entier se donne à cœur joie pour rire de ce que le Cameroun célèbre en 2020 comme outil de transport entre les deux principales villes du pays, la capitale politique et la capitale économique.
21 octobre 2016, autour de 13h30, ce train que le gouvernement camerounais célèbre a tout rompre a tué plus d’une centaine de camerounais, et fait près d’un millier de blessés. Sans qu’il y ait eu de changement notoire, les autorités camerounaises remettent sur les rails, les mêmes engins qui ont tués et mutilés des centaines de citoyens. On aura attendu quatre ans pour rien. Et pourtant, les voyageurs par le train croyaient que la fermeture du service du transport des personnes par Camrail devait permettre une véritable innovation dans le secteur. On repart avec des rails loin des standards internationaux, des wagons vétustes, des entrées préhistoriques, et des installations qui vont une fois de plus nous conduire vers le même drame que 2016.
Réagissant dans le journal français « l’Humanité » le 23 octobre 2016, au lendemain de l’accident ferroviaire d’Eseka, Jean Marc BIKOKO faisait remarquer que « les voies du réseau ferroviaire camerounais sont très étroites, très loin des standards internationaux. Alors que l’écartement conventionnel conforme à la convention de Berne du 10 Mai 1886 est de 1,435 m (1435 mm), l’écartement du rail au Cameroun est de 1000 mm. Au vu de l’étroitesse de la voie, il va de soi que la vitesse des trains est extrêmement réduite, ce qui justifie la durée assez longue des voyages. La durée du trajet Yaoundé-Ngaoundéré long de 653 km est de 15 à 20 heures, tandis que celle du trajet Douala-Yaoundé long de 265 km est de 5 heures. » Quatre ans plus tard, rien ne change. On prend les mêmes choses et on recommence.
Stéphane NZESSEU
Le journaliste franco-tunisien Béchir Ben Yahmed est décédé à Paris des suites de Coronavirus.
La presse du monde est en deuil. Béchir Ben Yahmed fondateur du journaliste panafricain de renom Jeune Afrique est décédé ce lundi 3 mai 2021, à Paris. Selon les informations glanées à bonne source, le franco-tunisien a chopé le Coronavirus. Et il était interné à l’hôpital Lariboisière, situé à Paris en France. Selon le monde.fr, l’ancien élève de HEC natif de l’île tunisienne de Djerba a délibérément refusé de porter le masque et de se faire vacciner, tout en continuant de vouloir serrer la main à ses interlocuteurs.
Béchir Ben Yahmed qui décède âgé de 93 ans, a fondé Jeune Afrique, depuis une soixantaine d’années. Avant d’arriver à cette dénomination, le journal panafricain a été précédé par L’action en 1956 et Tunis Afrique Action en 1960.
Jeune Afrique indique qu’ « après avoir mené de front ses carrières ministérielle et journalistique, il avait finalement opté pour la seconde et, pour se donner les moyens de son indépendance, avait décidé en 1962 de quitter Tunis pour Rome", puis deux ans plus tard, "pour Paris où le groupe est toujours installé".
Avec son journal Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed a réussi à acquérir une réputation et une renommée qui a franchi toutes les frontières du monde. Le confrère le monde.fr, rapporte que « plusieurs journalistes et auteurs de renom ont démarré leur carrière ou ont longtemps collaboré à Jeune Afrique : Frantz Fanon, l’écrivain Kateb Yacine, le futur académicien Amin Maalouf (Prix Goncourt 1993 pour Le Rocher de Tanios), Josette Alia, Guy Sitbon, Leïla Slimani (Goncourt 2016 pour Chanson douce)... Et surtout Jean Daniel, qui raconte dans ses mémoires combien il doit la vie à Béchir Ben Yahmed, venu à sa rescousse alors qu’il était gravement blessé lors d’affrontements entre soldats tunisiens et français en juillet 1961 à Bizerte ».
Liliane N.
Selon des sources non officielles, l’incident est survenu après le décès à l’intérieur des murs de la prison secondaire de ladite localité d’un un vendeur de médicaments.
Ce dernier n’aurait pas obtenu l’autorisation requise auprès du Procureur de la République alors qu’il souhaitait bénéficier des soins dans un hôpital. Alors que son corps était acheminé vers la morgue de l’hôpital de Foumbot, des individus dont l’identité reste inconnue l’ont récupéré et l’ont exposé au lieu dit « Carrefour maquisard » ;
Ils sont ensuite repartis vers le Palais de justice pour réclamer le départ du Procureur, qu’ils considèrent comme principal responsable de ce décès. Sur le même ton, ils ont menacé de libérer tous les prisonniers si leur volonté n’est pas satisfaite.
Agir sous le coup de l’émotion
Dans la vidéo publiée sur Facebook, l’on voit des grosses flammes qui s’élèvent du toit d’un bâtiment, tandis que quelques personnes sautent par des fenêtres et prennent la clé des champs ; le bruit des coups de feu, certainement tirés en l’air sont assez audibles.
Impossible de dire avec précision où se trouvent les magistrats et le personnel, au moment où d’autres informations renseignent que « la prison secondaire de Foumbot a totalement été envahie par la population et que certains responsables seraient gardés en otage par les casseurs ». Aucune réaction officielle quelques heures après l’incident et c’est chacun qui vient mettre son grain de sel.
En parcourant les réactions qui accompagnent cette vidéo, les avis sont partagés. Si certains trouvent des excuses à ceux qui ont posé cet acte, en insistant par exemple sur : « La qualité des prisons Camerounaises - le non respect du nombre de détenus dans ces lieux sordides et vecteurs de maladies – la non prise en charge à temps des prisonniers malades – le détournement des deniers publics par une caste de personnes ayant pris en otage le Cameroun alors que l’argent volé aurait servi à réaménager les prisons, doter les hôpitaux des tableaux techniques et payer des médecins capables de prendre en charge et dans les temps toute sorte de maladie… ».
D’autres estiment que point n’est besoin de détruire les édifices publics simplement parce qu’on est en colère. Il existe des voies et moyens de se faire entendre légalement et d’obtenir justice. Ceux qui soutiennent ce point de vue estiment qu’agir de la sorte, c’est revenir en arrière, sans toutefois résoudre le problème de fond.
La réaction officielle reste attendue.
Nicole Ricci Minyem
Pour le responsable de la Communication de la Fédération Camerounaise de Football, les mesures urgentes doivent être prises, afin de »Sauver la Presse » car, c’est ainsi que l’on parviendra à « sauver la Démocratie ».
Un sujet de réflexion qui intervient alors qu’on commémore ce 3 Mai, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse
« Un autre 3-Mai. Une autre journée mondiale de la liberté de la presse. Comme un patient Covid-19 en détresse respiratoire, la presse camerounaise est sous assistance.
Mais elle ne dispose d’aucun réanimateur à ses côtés, son assistance est constituée d’une horde de professionnels aux abois, courbés sur le grand malade dont la situation empire année après année. La presse camerounaise est malade, d’un mal si profond que son pronostic vital est engagé depuis longtemps.
En tout cas, la plupart de ses enfants chéris, ses filles et fils parmi les plus valeureux l’ont abandonnée au point où elle ne tient à la vie que grâce à la témérité de quelques rares chevaliers, des héros tragiques, des Pyrrhus victorieux. Ils sont honorables, mais les balafres de la bataille quotidienne qu’ils livrent sont ostensibles.
Les entreprises sont structurellement déficitaires, elles accumulent des arriérés de salaire, limogent à tout vent, se créent et se ferment au gré des combats gagnés ou perdus, se livrent au mieux offrant, expression pudique pour éviter de dire qu'elles se prostituent.
En fait, Dieu ne veut pas de la presse au ciel, c’est sans doute la raison de la survivance de ce secteur.
La presse apparaît comme le dindon de la farce d’un processus de construction socio-politique, économique, culturelle et sportive. Elle crie à la liberté, mais c’est du pain qu’elle a vraiment besoin.
Les opérateurs politiques que la presse a révélés et accompagnés s’aménagent un statut économique et social confortable à travers les milliers de postes électifs qu’ils se partagent élections après élections. Les acteurs économiques, dont les médias portent les combats pour un meilleur environnement des affaires, se disputent l’entrée du classement de Forbes.
Les sportifs, dont elles content les exploits, peuvent admirer les belles infrastructures construites en cinq ans à travers le pays, et qui annoncent un âge d’or. La culture est une fausse jumelle de la presse, car elle a trouvé un second souffle à travers les « vues », les « likes » et les « téléchargements », qui génèrent notoriété et, quelques fois, fortune.
La presse n’a pas réussi à trouver son chemin de Damas. Pas encore. Le cherche-t-elle ? Passons sur le fait qu’elle n’ait pas encore réalisé l’aggiornamento nécessaire pour la transition numérique. On verra plus loin que ses conditions économiques retardent voire annihilent toute velléité d’essor.
Notre presse, la presse écrite surtout, la mère de la presse, s’est progressivement appauvrie du fait de l’absence d’appui de l’Etat comme cela aurait dû être le cas. Si la presse d’Etat bénéficie des subventions continues du gouvernement, la manière dont la presse privée est traitée est une atteinte à nos valeurs démocratiques bien plus qu’à la viabilité de centaines d’entreprises de presse qui emploient de milliers de jeunes.
En affaiblissant la presse par étranglement économique, en refusant de l’oxygéner, on travaille à provoquer à la longue l’asphyxie de la démocratie. Le quatrième pouvoir est un élément central de toute démocratie, autant que les autres pouvoirs connus. Pourquoi serait-il le seul qui ne bénéficie d’aucun appui des pouvoirs publics ?
La conséquence est que la presse s’est débarrassée de ses armes les plus efficaces, comme les enquêtes ou les grands reportages. Elle est aujourd'hui la version imprimée des infos des réseaux sociaux, avec peu de valeur ajoutée.
Et quand le pouvoir s’est rendu compte de la capacité de nuisance encore plus corrosive des réseaux sociaux, il en appelle au patriotisme de la presse. Elle est appelée à la rescousse pour réguler la circulation de l’information, mais c’est tard. Car les réseaux sociaux ont pris le pas même sur les médias traditionnels.
Il n’est pas tard pour sauver la presse. Il faut pour la première fois mettre en place un système de subvention assis sur le professionnalisme et la crédibilité des titres. L’Etat peut financer les projets de transition numérique, qui veut que la presse a de plus en plus de lecteurs digitaux et peu de lecteurs papier.
Le gouvernement peut souscrire des abonnements importants pour les ministères et organismes publics. Des solutions existent pour réhabiliter un des piliers de notre démocratie et un important pourvoyeur d’emplois.
On ne peut faire plus mal à la presse que maintenant. Elle est à plat ventre. Elle ne peut que se relever. Il faut l’aider à se relever, comme elle aide l'Etat à construire une citoyenneté de progrès ».
N.R.M
Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé affirme que la courbe de vaccination est satisfaisante.
Le ministre de la Santé affirme que pour une protection collective, les populations doivent accepter de se faire vacciner. Le Dr Malachie Manaouda fait savoir qu’il y a déjà 20 010 personnes qui ont été vaccinées, depuis le lancement de l’opération qui a débuté en mi avril dernier.
«A la date du 29 avril 2021, le Cameroun, après 2 semaines de vaccination, affiche 20 010 personnes vaccinées. Si cette progression est satisfaisante, le Gouvernement encourage les populations à solliciter davantage les vaccins dans le cadre d’une protection collective», a tweeté le Dr Malachie Manaouda.
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Il convient de noter que les camerounais ne sont toujours pas convaincus dans le bien fondé de se faire vacciner. Au départ, certains comme l’honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale avait demandé qu’une fois arrivé dans notre pays, que les membres du gouvernement se fassent administrer en premier et en mondo vision le vaccin anti Covid-19. Le ministre de la Santé avait donné le top départ. Par la suite d’autres membres du gouvernement ont aussi pris des doses du vaccin contre le Coronavirus.
Au cours d’une table-ronde organisée par le ministère de la Santé, des professionnels du domaine ont indiqué que c’est le moyen sûr dans la lutte contre le Coronavirus. D’après le Dr Shalom Ndoula, secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination, ce procédé est l’intervention de santé publique la plus efficace, quelles que soient les rumeurs et les on-dit. Pour le Pr. Anne Esther Njom Nlend, professeur de pédiatrie, par ailleurs présidente de l’Association des femmes médecins du Cameroun, il est très important de se faire vacciner.
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Liliane N.
Un concept développé par Armelle Sidje Tamo, ingénieure en réseaux et télécommunication et fondatrice de « Products Related to Agricultural sector (Pra) ».
La jeune dame et son équipe sillonnent les villes proches de Yaoundé après la grande période de récolte des régimes de banane plantain. Le matériau qu’elle utilise se trouve à profusion dans les plantations ciblées afin d’engranger ce dont elle a besoin, sans pour autant détruire les plants des troncs de bananier.
Armelle Sidje Tamo, entrepreneure : « Nous avons juste besoin du cœur du tronc, c'est-à-dire la tige blanche et jaunâtre, riche en fibre ; c’est la raison pour laquelle nous intervenons après les récoltes ; Je puis vous dire que nous ne manquons jamais de matières premières, étant donné que le Cameroun produit environ quatre millions de tonnes de banane plantain chaque année et lorsqu’on dit quatre millions de tonnes, on dit huit millions de troncs de bananiers qui sont disponibles… ».
Processus de transformation
Bien que les secrets ne soient pas tous dévoilés, la fondatrice de « Products Related to Agricultural sector » achemine le matériau recueilli au niveau de l’usine, construite dans un quartier de la ville aux sept collines. Ses collaborateurs et elles dégainent les troncs de bananiers, coupent la fibre et la trient avant de la plonger dans un chaudron pendant huit heures de temps.
C’est à l’issue de ce processus que tout est mis à sécher. Armelle Sidje Tamo : « En fait, l’idée c’est d’obtenir la cellulose. C’est l’élément qui est le plus important lorsqu’on veut obtenir du papier ou si vous préférez de grandes feuilles. L’avantage avec les fibres de plantain c’est que ces dernières sont véritablement solides… ».
De grandes feuilles qui seront, selon le grammage transformées en cartons, en sacs, en rouleaux de papier, en emballages. Au fil des mois, la start up est passée à une production de plus de 500 emballages par jour. Les prix bien évidemment varient selon le type de produits choisi.
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Une production qui ne couvre pas totalement la demande, d’où l’importance des partenariats
Armelle Sidje Tamo : « Nous lançons un appel aux agriculteurs, producteurs de plantain afin d’établir partout où ce sera possible, des mini points de transformations. Je pense beaucoup plus aux villages et autres campements. Nous allons ainsi revenir dans le grand atelier, non plus avec les troncs mais plutôt avec les fibres. Si nous parvenons à le faire, nous sommes convaincus que nous serons en mesure de booster nos productions et de répondre à la demande qui se fait de plus en plus forte ; Car, nous commercialisons aussi bien au Cameroun que vers certains pays de la Sous Région ».
Au-delà de la fabrication des emballages éco responsables, la jeune dame s’est lancée dans des actions de solidarité, vis-à-vis notamment des femmes du milieu rural à qui elle donne des formations pour la fabrication du bioplastique. Des actions qui contribuent à la réduction des déchets plastiques et de la déforestation.
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Nicole Ricci Minyem
Me Lavoisier Tsapi membre du Social democratic front affirme qu’il a repris vie, 7 heures après avoir pris la première dose du remède de Mgr Samuel Kleda.
Présent le 2 mai 2021 sur le plateau du débat dominical d’Equinoxe Tv «Droit de réponse», Me Lavoisier Tsapi du Social democratic front (SDF) a indiqué qu’il a eu à contracter le Coronavirus. Le militant du parti de la balance a fait savoir à l’opinion et à la communauté de téléspectateurs de ce programme, que le remède de Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de Douala s’est révélé dans son cas plus efficace que le protocole gouvernemental administré aux malades du Coronavirus.
« J’ai contracté le covid-19. J’ai été sauvé par le remède de Monseigneur Kleda. J’ai pris le protocole de l’Etat, cela n’a rien donné. Je respirais que par la bouche et j’étais à deux doigts de partir. Nous nous sommes battues et on est tombé sur le remède de Mgr Kleda. Ce remède m’a redonné vie 7 heures après la prise de la première dose. Je peux témoigner que le remède de Monseigneur Kleda est un remède puissant qui soigne effectivement le Covid-19, j’en suis témoin vivant », a déclaré Me Lavoisier Tsapi.
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Me Lavoisier Tsapi se dit surpris de voir que les autorités n’aient pas misé sur les remèdes de Mgr Samuel Kleda. Il affirme que les produits du prélat sont mieux que le vaccin anti Covid-19 que le gouvernement propose aux populations.
« J’ai été étonné que le gouvernement n’ai pris aucune disposition pour vulgariser ce médicament en interne même s’il faut s’arrimer aux normes éditées par l’OMS. Nous avons tort de négliger nos forces et nos potentialités. Ce remède est plus puissant que le vaccin qu’on est en train de nous administrer je pense que le gouvernement ferait mieux », a-t-il ajouté.
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Liliane N.
Résolu à mettre en pratique le programme qu’il avait déroulé lors de la campagne qui l’a porté à la tête de la Commune de BotMakak, Jean Pascal Nken Nemb tend la main à ses frères afin que les fruits de leurs efforts communs sortent cette unité communale du sous développement
La rencontre de ce Samedi entre Lucien Hot, homme d’affaires reconnu dans la zone et lui, en est une parfaite illustration. Les deux hommes ont posé les jalons d’une nouvelle ère, celle de l’arrivée dans les tous prochains jours de l’électricité.
Il faut dire qu’il s’agit d’un épineux problème, qui a longtemps suscité les plaintes des populations résident de ce côté du Département du Nyong et Kelle, unité administrative dont dépend la Commune de BotMakak.
Des plaintes qui ne seront bientôt plus qu’un triste souvenir, puisqu’à l’issue du tête à tête entre les deux élites, l’homme qu’on surnomme « le banquier du pape » a pris la décision de financer sur fonds propres, l’électrification sur une partie de l’itinéraire qui va de la rivière « Nsubè », jusqu'au carrefour « Manguenda » ; Basse et moyenne tension incluses. Soit une contribution qui devrait à terme tutoyer les 60 millions de FCFA. Les travaux devraient débuter, dans les prochaines semaines.
Une action qui on l’espère va faire des émules
C’est le vœu émis par Jean Pascal Nken Nemb, maire de la Commune de BotMakak : « Je ne peux que me sentir fier que mon frère ait pris la résolution d’accompagner cette action impulsée par la Mairie de BotMakak. Il y a un adage bien connu chez nous qui dit qu’une seule main ne peut attacher un paquet.
Je suis vraiment heureux que mon frère ait écouté mon appel parce que je reste convaincu que c’est tous ensembles que nous sommes plus forts… Je sais que ce n’est qu’un premier pas vers ce que nous envisageons faire de BotMakak durant notre mandat. Nombreux sont les filles et les fils de cette localité qui entendent mettre la main dans la pâte pour le bien être de nos Populations ».
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Un sentiment partagé par Lucien Hot, homme d’affaires qui affirme qu’il ne remplit que son devoir
« Nos parents nous ont enseigné qu’on ne saurait être heureux tout seul, alors qu’autour de nous, nos frères crient. Je n’apporte que ma modeste contribution à ce projet. Grâce à l’énergie électrique, de nombreux projets pourraient voir le jour ; ce qui va permettre à nos jeunes, à nos épouses et à nos mamans, pourquoi pas de créer des structures pour l’auto emploi, etc. Je ne peux que me sentir honoré que mon frère ait fait appel à moi… ».
Le partenariat entre la Commune de BotMakak et l’homme d’affaires n’exempte pas les pouvoirs publics de leurs responsabilités ; Au contraire, ils ont aujourd’hui, plus que jamais l’obligation de tout mettre en œuvre afin de faciliter de telles actions mais également d’assumer le rôle qui leur incombe.
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Nicole Ricci Minyem
Christian Penda Ekoka le fondateur du Mouvement Agir/Act affirme que ses problèmes avec son allié politique remontent au mois de janvier 2021, avec l’annonce de l’audit des fonds de l’initiative Survie Cameroun.
Le 1er mai 2021, Christian Penda Ekoka a fait sur sa page Facebook, un live au cours duquel, il a choisi de parler de l’affaire de l’audit des fonds de l’initiative Survie Cameroun Survival Cameroon (SCSI). Pour mieux comprendre la nouvelle sortie du fondateur du Mouvement Agir/Act, il convient de rappeler qu’il rejette la justification donnée par son allié politique Maurice Kamto sur la disparition de plus de 300 mille euros des fonds de SCSI. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a parlé d’un bug informatique.
« Concernant Survie Cameroun, il n’y a pas de disparition d’argent mais un disfonctionnement technique. Le problème apparaît au niveau du convertisseur de la plateforme. Ce convertisseur a fait un bug. Le bug dont a été victime SCSI a également affecté tous ceux qui ont utilisé ce convertisseur », avait déclaré Maurice Kamto sur les antennes d’ABK radio.
Seulement jusqu’à présent, cette explication du leader du MRC ne passe pas pour Christian Penda Ekoka. Il l’a redit dans son live du 1er mai.
« Le ‘‘bug informatique, vous y croyez ? Est-ce que M. Djoko y croit ou alors les gestionnaires de la plateforme ? », s’est interrogé Christian Penda Ekoka.
Et sur l’origine du malaise qui existe actuellement entre lui et Maurice Kamto, le fondateur du Mouvement Agir/Act fait savoir que tout a commencé avec l’annonce de l’audit des fonds de SCSI.
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« Les premiers problèmes c’est lorsque Kamto vient me voir le 22 janvier 2021. Je lui dis que ‘‘ce que je fais pour toi, je ne l’ai jamais fait pour qui que ce soit. Ce que je ne comprends pas, c’est que j’annonce publiquement un audit et tes militants commencent à me traiter de traitre et toi tu restes silencieux tu ne dis rien… », a-t-il déclaré.
Et sur le fait qu’il se dit que Maurice Kamto avait nommé Christian Penda Ekoka, comme le président du Comité de gestion de SCSI, le fondateur du Mouvement Agir/Act apporte des précisions.
« J’apprends aussi qu’il m’a nommé… Il m’a nommé en tant que qui ? Il me nommerait à quel titre, avec quel pouvoir ? Il m’a demandé et j’ai accepté, car c’est un devoir de solidarité par rapport aux Camerounais qui sont affectés par le COVID-19…C’est pour cela que cet incident va créer des éléments qui vont affecter ce lien de confiance. L’autre chose, c’est que les administrateurs proches de moi, sont retirés du compte officiel de SCSI. Fin février, Maurice Kamto fait un discours qui clôture officiellement les activités de SCSI, mais je ne suis pas au courant », a-t-il déclaré.
Christian Penda Ekoka indique que son mouvement n’est pas une succursale d’un quelconque parti politique.
« Agir ne fait pas le culte de la personnalité, car c’est cela qui a conduit le Cameroun dans cette situation », a-t-il déclaré.
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Liliane N.
Le démenti est du Conseil de l’entreprise dans un récent communiqué visant à stopper net, la rumeur tendant à faire croire que ce gigantesque centre commercial menacerait de mettre la clé sous le paillasson. Me Zangue Serges martèle que cette campagne en cours sur les réseaux sociaux a pour seul objectif, ternir l’image de cette entreprise qui fait la fierté de tous.
Le communiqué rendu public par le Conseil de Douala Grand Mall vient apporter des clarifications visant à rassurer les partenaires de l’entreprise et mettre fin à la rumeur fortement répandue dans les réseaux sociaux en fin du mois d’avril 2021. Une rumeur qui, décidément laissait entendre que le centre commercial est placé sous administration provisoire. Me Zangue Serges Martin, avocat au Barreau du Cameroun apporte un formel démenti. « Nous tenons à rassurer le Gouvernement de la République du Cameroun, les locataires, fournisseurs, prestataires de services, le personnel et le public en général que Douala Grand Mall n’a pas été sous administration provisoire et continue à opérer normalement (…) Tout amalgame avec une autre entreprise et/ou le statut opérationnel de DRCC est non fondé et fallacieux ».
Le Conseil de l’entreprise précise par ailleurs que, la Société Douala Retail and Convention Center (DRCC), est une société à responsabilité limitée (SARL) de droit camerounais et propriétaire unique de Douala Grand Mall.
Rappelons que Douala Grand Mall compte 18 000 m2 de surface locative, et comprend entre autres, un multiplex de 5 cinémas de 1000 places et un Supermarché. Ce centre commercial huppé a été ouvert au public le 17 novembre 2020.
Innocent D H
Les avocats qui défendent quelques victimes suite à l’accident ferroviaire survenu en 2016 se disent surpris par la décision prise par Camrail et le ministère des Transports alors que les obstacles juridiques relevés, entre autres préalables et dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.
« Le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) a appris avec une vive consternation et sur les réseaux sociaux, la nouvelle de la reprise du trafic voyageur par la société Camrail entre les villes de Douala et Yaoundé.
Qu’un voyage inaugural a été organisé et s’est déroulé le 29 avril 2021 sur le trajet ainsi indiqué avec outre certains responsables de Camrail, des personnalités publiques et politiques au rang desquelles le Ministre des transports et des députés, élus de la nation.
Considérant que l’accident ferroviaire intervenu le 21 octobre 2016 à Eseka demeure jusqu’à date, le plus meurtrier (79 morts et plus de 600 blessés selon le bilan officiel) que le Cameroun ait jamais connu.
Considérant que les enquêtes menées depuis la survenance de ce triste événement ont révélé entre autres, la vétusté des voitures et des locomotives en usage chez l’opérateur de transport ferroviaire, le caractère obsolète de la voie ferrée, l’absence de couverture par une assurance de transport ferroviaire, le code CIMA excluant expressément de son champ le rail.
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Considérant qu’à date, le très lourd passif créé et découvert par cette catastrophe n’a pas encore été soldé, le Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) s’indigne et s’interroge sur les points suivants :
1- Les dirigeants de Camrail ont-ils avant d’envisager une telle reprise, pris la pleine mesure des risques encourus par les usagers qui viendraient à emprunter les voitures ainsi mises en circulation ?
2- Quelles garanties ces dirigeants de l’entreprise française donnent ils où ont-ils donné permettant de penser qu’à l’avenir un attelage entre des wagons chinois et français ne se fera plus?
3- Les autorités en charge du transport ferroviaire au Cameroun se sont-elles assurées de ce que la voie ferrée a connu une réelle refonte et que les manquements constatés ont été réparés ?
4- Existe-il un état des lieux et un cahier de charges connus de tous au sujet des obligations qui incombent à l’Etat et au concessionnaire en tenant compte de cet élément conjoncturel qui a marqué à jamais les familles et le pays tout entier ?
5- Les députés et autres parlementaires qui ont embarqué dans le train inaugural se sont-ils rassurés de l’existence préalable d’une législation ferroviaire en matière d’indemnisation en cas de nouveau sinistre ?
6- En prenant part à ce voyage inaugural, quel est le message que les parlementaires ont voulu adresser aux populations engluées dans le doute et meurtries par la perte et des blessures indélébiles ?
7- Le parlement a t’il fait un rapport de cette situation grave et quelles en sont les recommandations ?
En tout état de cause, le Collectif constate pour le regretter qu’au moment de l’annonce d’une telle reprise, les obstacles juridiques relevés dont la solution apparaissait comme un préalable n’ont pas été réglés.
Le Collectif en appelle de nouveau à une prise en compte de l’intérêt des citoyens dans l’urgence, notamment par l’information préalable du public sur le sort de la voie ferrée, l’identification de l’assureur de Camrail et sur la législation en matière d’indemnisation du fait d’un accident ferroviaire et sur le cahier des charges désormais en exécution.
Le collectif Universal Lawyers and Human Rights Defense (UL&HRD) se tient éveillé sur l’évolution de la situation et se prononcera plus amplement après investigations approfondies… ».
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Les signataires :
Me Dominique Fousse - Me Guy Olivier Moteng - Me Arlete Nwayim - Me Géorgie Massi Ngakele - Me Albert Oyie- Me Nadine Yanou.
N.R.M
Une affirmation faite par Me Christian Ntimbane Bomo qui se présente désormais comme l’ex-parrain de l’initiative querellée. Cette autre approche croit – il savoir, va permettre de faire la lumière sur ce qui n’est qu’une « Question qui tourne autour d'un souci de transparence dans la gestion des fonds collectés entre acteurs du projet…
« Celui qui vous parle a été parrain de l'initiative Survie Cameroun. J'y ai apporté toute ma caution morale et ai promu cette collecte d'aide humanitaire, sans précédent au Cameroun.
Sans qu'il soit besoin de rentrer dans des développements sur l'existence réelle ou non d'un bug informatique, mais vu le déchaînement de passions sur les réseaux sociaux, je voudrais appeler les uns et les autres, à plus de retenue pour éviter de casser la digue de la résistance camerounaise dont la conséquence serait de laisser passer l'alternance françafricaine dans notre pays.
En réalité, ce n'est qu'une question qui tourne autour d'un souci de transparence dans la gestion des fonds collectés entre acteurs du projet.
Lorsque le président du MRC, le Professeur Maurice Kamto avait annoncé qu'il commettait un deuxième audit, vous vous souvenez que j'avais bien écrit que cette voie paraissait inopportune, l'expertise amiable, unilatérale ou officieuse, ne permettant plus, dans un contexte interne conflictuel de mettre tout le monde d'accord.
Car il faut bien le savoir, l'auditeur amiable, c'est à dire choisi hors la justice, ne travaille que sur les documents que celui qui le constitue veut bien lui présenter.
On peut même lui faire dire ce qu'on veut par la production des seuls documents qui nous arrangent et à dessein.
Je préconisais alors un audit judiciaire qui permettrait à l'auditeur d'obtenir tous les listings de transactions directement, sans l'avis ou l'accord des gestionnaires de la plate-forme, auprès des opérateurs de transferts PayPal et Stripe.
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Cette affaire est simple, très simple.
Tous ces débats sur l'ingénierie informatique sont périphériques. La plate-forme informatique sert simplement de passerelle. Les opérateurs financiers sont PayPal et Stripe. C'est chez eux qu'il faut aller vérifier.
Quand un donateur effectuait son paiement, ce sont les comptes PayPal et Stripe, masqués par la plate-forme, et ouverts par les teneurs et gestionnaires qui recevaient les transferts de fonds.
Pour savoir combien d'argent a été collecté, l'auditeur judiciaire, sous le contrôle d'un juge, pourra enjoindre directement PayPal, Stripe et la banque domiciliaire de l'association MRC France, de lui produire l'état de tous les transferts et mouvements d'entrée et sortie d'argent passés par ces comptes.
Ce qui est pratiquement impossible pour un auditeur amiable qui n' y a pas accès de lui-même, sans l'accord des gestionnaires des comptes PayPal, Stripe ou bancaires, surtout s'ils ne veulent pas de cette transparence.
En d'autres termes, si Monsieur Djoko Henri et son équipe, n'autorisent pas ces opérateurs de transferts, à rentrer dans les comptes ouverts auprès de PayPal et Stripe, ou même leur donne des données erronées, l'auditeur amiable, ne peut y avoir accès, ou en contrôler l'exactitude, au nom du secret bancaire.
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Seule la justice peut outrepasser le secret bancaire.
La vérification à ce niveau là, permettra aux donateurs d'avoir avec exactitude le montants des sommes collectées par l'équipe de Monsieur Djoko Henri et celles virées au président Ekoka pour mener les opérations sur le terrain.
Car il faut préciser que c'est l'équipe Djoko Henri qui percevait l'argent collecté auprès des donateurs. L'équipe du Président Penda Ekoka, ne collectait pas l'argent. Elle le recevait des mains de l'équipe Djoko, dans un sous compte.
À cet effet, je continue à insister qu'il faut un audit judiciaire dans cette affaire. Il ne coûte pas cher, s'agissant d'un simple contrôle des états, des transactions et mouvements des comptes.
En France, il est indépendant et neutre, car sous contrôle d'un juge. Tous ceux qui s'opposent à cet audit judiciaire ont des choses à cacher ou ont peur de la vérité. Mais pourquoi » ?
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