Sous la supervision de sa coordinatrice SYLVIE EBANGO, et avec la collaboration de plusieurs grosses pointures de la musique gospel camerounaise, plusieurs jeunes sont repartis avec des parchemins sanctionnant la fin de leur formation dans l’exercice de la voix pour le chant.
Durant quatre mois, près de trois dizaines de jeunes gens se sont livrés à des apprentissages de techniques d’exercice de la voix pour le chant gospel. Pour cette première, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands.
Tout au long de ces quatre mois de formations, ils ont pris soin de faire un accompagnement personnalisé pour chaque apprenant. Des accompagnements qui le plus souvent allaient bien au-delà des questions purement musicales. Pour l’équipe de NOCE-ART, une voix saine va de pair avec un cœur sain. Une attention dont sont encore fiers les participants.
D’un point de vue pratique, durant les quatre mois, les apprenants ont travaillé sur les aspects tels, la connaissance des généralités sur l’art musical, savoir identifier et reproduire les différentes notes. Mais davantage, la connaissance de ce qu’on appelle à NOCE ART, l’appareil vocal.
Soit, tout le circuit des organes qui interviennent dans la production du son, mais aussi de la production des mélodies et de la chanson. La respiration, la justesse musicale, les différents types de vocalises, les techniques de placement de la voix, tout ceci avec des séances suivies d’applications, sans oublier les séances d’exercices physiques.
Pour les coaches qui se sont succédés, c’était une expérience particulière. « C’était également l’occasion pour nous d’apprendre, vous savez, lorsque vous dispensez vos connaissances il arrive très souvent que vous rencontrez des personnes chez qui vos méthodologies ne sont pas efficaces et ces personnes vous amènent à vous dépasser pour lui transmettre le meilleur de vous » nous a fait savoir l’une des coache de cette session finissante.
Pour SYLVIE EBANGO, l’organisatrice, c’était « un moment inoubliable, mémorable. Je rends grâce à Dieu pour cette belle cérémonie de clôture. Je remercie tous ceux qui ont bien voulu participer à cette première session. Nous invitons d’autres à nous rejoindre lors de la prochaine édition qui débutera très bientôt. Je tiens également à saluer la contribution du Centre Culturel METAMORPHOSIS de Kondengui (à Yaoundé, ndlr) qui nous a gracieusement offert son espace pour la remise de ces parchemins. »
L’une des principales formatrices, le pasteur Carrel se dit également heureuse d’avoir accompagné ces jeunes et de voir que quatre mois plus tard, des personnes qui ne savaient pas chanter le font plutôt très bien. Rendez-vous est pris pour la prochaine session dont la date est imminente.
Stéphane NZESSEU