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Il a été interpellé avec six individus grâce aux actions des forces de l'ordre en réaction à une correspondance du préfet du département du Wouri. L'autorité administrative instruisant la mise hors d'état de nuire des auteurs du phénomène de « microbes », spécialisés dans le pillage en bandes et agressions. 

 

L'interpellation de ces malfrats a été menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Akwa-Nord qui ont effectué plusieurs opérations coups de poing dans les quartiers Bonangang, Bonamoussadi et Makepe, le 28 avril 2021. Le chef des « microbes » et les six autres individus seront présentés devant le procureur de la République pour répondre de leurs actes.

Dans la foulée, des perquisitions ont été effectuées dans ces quartiers, dans les domiciles des meneurs de groupes, préalablement identifiés. Ce qui a permis aux forces de maintien de l'ordre, d'interpeller un jeune âgé de 26 ans, ainsi que la saisie d’un certain nombre d’objets. Il s’agit notamment d’une bouteille à gaz, trois matelas, deux écrans plasma 32 pouces. D’autres matériels ont été également saisis : un baffle, un amplificateur de son, un ordinateur portable, un lecteur DVD, un chauffe-eau, une plaque chauffante, une marmite chauffante, un poignard. Ainsi qu’une plaquette de comprimé « tramadol », deux pipes, 23 paquets de drogue (cailloux) et 44 paquets de chanvre indien, apprend-on.

Il faut également relever que ces opérations coups de poing se sont poursuivies le même jour, vers 16 heures au quartier Makepe au lieu-dit « rond-point », où 06 individus pris en flagrant délit d’agression sur des élèves du collège Laval, ont été interpellés. Une machette, six gourdins et un téléphone portable appartenant à l’une des victimes, ont été saisis. Sept autres complices ont pris la fuite et sont activement recherchés, apprend-on.

Innocent D H

 

 

L’ancien premier ministre serait décédé des suites de maladies peu de temps après son évacuation sanitaire aux Etats – Unis, apprend t –on des sources familiales  

 

La vie de l’homme

 

Le natif de Santa dans la Région du Nord Ouest arrive au monde le 05 Novembre 1934. Après des études primaires et secondaires dans son Bamenda natal, il s’inscrit à l’Université de Yaoundé I, puis à  l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (Enam).

 

C’est après l’obtention de son diplôme qu’il engage sa carrière politique en tant que traducteur-interprète à la présidence de la république. Le 24 Juillet 1968,  il est nommé inspecteur d'état et en avril 1971, on l’affecte comme secrétaire général au ministère de la Fonction Publique.  

 

Le 29 octobre 1971, il est nommé ministre délégué à l'inspection de l’état. Du 3 Juillet 1972 au 30 Juin 1975, il assumera la fonction de ministre de la Justice. Le Chef de l’Etat Camerounais le nomme Premier ministre – chef du gouvernement le 9 Avril 1992. Poste qu’il va occuper jusqu’au 19 Septembre 1996.

 

Acteur politique

 

Bien qu’ayant servi le Cameroun sous l’ère des deux Présidents de la République, Simon Achidi Achu qui meurt à l’âge de 87 ans a milité sous les couleurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.  C’est d’ailleurs sous les couleurs de cette formation politique qu’il a été élu comme l’un des premiers sénateurs dans la Région du Nord Ouest. C’était le 14 Avril 2013.

 

Avant cette élection, il a longtemps arboré les attributs dévolus aux Députés de la Nation.  L’un des plus grands souvenirs que les Camerounais gardent de lui est ce slogan utilisé en période électorale : « Politic na njangui » ; Ce qui signifie : « La politique est une tontine. Tu cotises pour moi, je le fais pour toi ».

 

Le Cameroun pleure l’un de ses fils

 

A aucun moment, l’on n’a entendu le nom de Simon Achidi Achu dans un quelconque scandale de détournements de deniers publics. Et pourtant, il a accumulé 60 ans au sein des hautes sphères de l’administration.

 

Il est l’une des personnes qui a su rester en retrait, se contentant parfois de jouer le rôle de conseiller, même quand la crise dite anglophone faisait des ravages dans sa région d’origine.

 

Depuis l’annonce de son décès, les réactions affluent de toutes les couches sociales, pour saluer le serviteur de l’Etat qui s’en va comme il a vécu, dans une discrétion totale.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire du secteur de l’électricité au Cameroun, filiale du Britannique Actis, annonce qu’il va installer 30 transformateurs à Dschang, dans la région de l’Ouest-Cameroun. Le projet dont les travaux de la première phase s'étendent du 02 au 09 mai prochain, rentre dans le cadre du programme d’investissement 2021 entrepris par l'entreprise.

 

Les indications d’Eneo sont claires sur le contenu de son programme, « Les chantiers vont consister globalement à l’installation de 30 transformateurs de puissance 30 Kilovolts en remplacement des transformateurs de 15 kilovolts, la construction, le changement de plusieurs équipements sur les lignes de distribution reliées à ces transformateurs ».

Les travaux vont se dérouler en deux phases, annonce le concessionnaire de l'électricité au Cameroun. Concrètement, la première va se dérouler du 02 au 09 mai prochain. Elle va consister à l’installation de 25 nouveaux transformateurs. Quant à la seconde phase, des travaux sont programmés au second semestre 2021 et vont porter sur l’installation des transformateurs restants, apprend-on de l'entreprise.

A travers cette initiative, sont attendus, les impacts suivants sont attendus : une amélioration de la tension, la baisse de la durée et de la fréquence des coupures en cas d’incident entres autres. Ces résultats devraient logiquement être atteints après l’amélioration en amont des performances du réseau de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) et d’autres actions de stabilisation du réseau d'Eneo.

68 milliards de FCFA, c'est le montant de la dotation de l'enveloppe budgétaire de cette entreprise pour l’exercice 2021. Des ressources financières devant permettre à l’électricien d'assurer le renforcement des lignes de distribution d’énergie, prévu cette année, de vulgariser les compteurs prépayés (plus de 200 000 projetés en 2021), de fournir un accès sécurisé à l’électricité à 130 000 ménages et entreprises, de réhabiliter 25 km de câbles souterrains, et bien d'autres réalisations.

Innocent D H

La décision du gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar observe qu’il est difficile de maîtriser les regroupements massifs de personnes dans les mosquées au cours de la dernière décade du mois de Ramadan.

Même si la communauté musulmane poursuit le jeûne du Ramadan, le gouverneur de la région de l’Adamaoua Kildadi Taguiéké Boukar a décidé d’interdire les prières nocturnes dans les mosquées. Il se trouve que le patron de cette région tient compte du contexte sanitaire actuel. Il observe qu’il y a une difficulté à maîtriser les regroupements massifs de personnes dans les mosquées au cours de la dernière décade du mois du Ramadan.

Dans sa lettre adressée aux préfets, aux ministres de culte musulman et aux lamibés de la région de l’Adamaoua, le gouverneur indique que cette période, celle du Ramadan « suscite un engouement considérable et une effervescence pour les prières nocturnes et les retraites spirituelles habituelles pouvant entrainer une flambée de la contamination communautaire de la pandémie du Covid-19 ».

A titre de rappel, le jeûne du Ramadan a débuté 13 avril au Cameroun. Il va s’achever par l’Aïd el-Fitr, la « fête de la rupture du jeûne », le 12 ou le 13 mai prochain en fonction de l’observation de la lune, précise la Commission nationale du croissant lunaire (CNCL) dans un communiqué. Selon la tradition musulmane, les 10 derniers jours sont les plus importants.

« C’est dans cette période que se situe la nuit la plus importante de l’année, à savoir la nuit du mérite (encore appelée nuit du destin, Ndlr) dont la grâce équivaut à 1000 mois. Cette nuit se trouve parmi les nuits impaires des dix dernières nuits du ramadan. C’est pour cette raison que les musulmans multiplient les prières nocturnes », explique le Pr imam Souley Mane, porte-parole de la CNCL.

Liliane N.

Le député du Social Democratic Front a fait cette déclaration sur sa page Facebook certainement impatient de voir aboutir cette enquête commandée par le Président de la République afin de voir clair par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie.

 

Soupçonneux, il ne s’est pas privé d’avancer quelques accusations dans le post ci après :

« La différence majeure en matière de gestion des fonds de Covid-19 réside dans ce que dans d'autres pays, les mesures conservatoires et les sanctions sont rapides après les dénonciations des scandales liés à la gestion des fonds Covid-19.

Au Cameroun, on en est encore à se demander où est passé le rapport de la Chambre des Comptes et si ledit rapport a été transmis à la justice pour ouverture d'une information judiciaire. Le Cameroun est décidément une curiosité planétaire.

Quatre pays nous interpellent en Afrique:

1- Au Zimbabwe, le ministre de la Santé a été limogé et inculpé pour des faits de corruption.

2- Au Kenya, des hauts fonctionnaires et hommes d’affaires ont été épinglés dans le rapport d’audit. Le Directeur général de l’Agence Nationale du Matériel Médical a été suspendu de ses fonctions et des enquêtes judiciaires ont été ouvertes à cet effet.

3- En Afrique du Sud, le scandale des "Covidpreneurs" a permis de confirmer dans un rapport que 17 millions de dollars de fonds Covid-19 ont fait l’objet de détournement. Le président Cyril Ramaphosa a ordonné en personne le lancement de plusieurs autres investigations après que le scandale des "Covidpreneurs" a éclaté dans la presse. Des hauts fonctionnaires ont été dénoncés, ont démissionné et sont en attente de leur inculpation.

4- Au Gabon, une Commission d’enquête parlementaire a été créée sur la gestion des fonds Covid-19 et le ministre en charge de la lutte contre la corruption a clairement indiqué que les coupables pourraient être traduits devant la Cour Pénale Internationale pour crime contre l’humanité.

Au Cameroun, le gouvernement a géré les fonds Covid-19 dans la plus grande opacité. Les détournements assortis de népotisme et de clientélisme ont été l'unique centre d'intérêt des gestionnaires de ces fonds.

Profiter d’une catastrophe sanitaire qui a par la suite coûté la vie à plus de 1000 de nos concitoyens est inadmissible et totalement indécent.

Rien, absolument rien, ne justifie l'extrême lenteur des procédures judiciaires au Cameroun. On parle des dizaines de milliards de FCFA volatilisés et tout ce que Yaoundé oppose au peuple camerounais c'est d'afficher dans ce dossier de la Covigate, la guerre des personnes dans le sérail gouvernant. De la pure dinguerie. Cela n'intéresse pas les Camerounais.

Ceux qui ont profité de la détresse des Camerounais pour s'en mettre plein les poches doivent rapidement croupir en prison ».

 

N.R.M

 

Les peuples autochtones vivant dans les communautés forestières sont maintenant confrontés aux conséquences inquiétantes de l'exploitation forestière illégale lorsque leurs sources de médicaments et leurs fermes sont dévastées.

 

Dans l'est du Cameroun, la Société Bois Africains du Cameroun (SBAC) et la Société Forestière de Bouraka (SFB), deux sociétés d'exploitation forestière commerciale, sont impliquées dans l'exploitation de bois précieux depuis l'acquisition des droits de concession en 2015 et 2004 respectivement.

Le 07 novembre 2019, le ministère camerounais des Forêts et de la Faune (MINFOF) a suspendu les deux sociétés pour l'exploitation forestière au-delà de leur base de coupe délimitée. Pourtant, le SBAC et le SFB détiennent respectivement l’Unité forestière d’aménagement (UFA) 10050 et 08006 traversant 17 villages dont Londjap, Nkoulkoua et Massea dans le district de Somalomo, dans le département du Haut Nyong, dans la région de l’Est, au Cameroun. Une carte interactive du Global Forest Watch montre que la région orientale du Cameroun se transforme en un foyer émergent de déforestation alors que les bûcherons industriels s'enfoncent profondément dans des régions biogéographiques critiques.

 

Sur la base des données de Global Forest Watch, en 2004, le Haut Nyong a perdu 892 hectares de forêt primaire, représentant 70 pour cent de son couvert arboré total au cours de la même période. Mais les données ont commencé à changer en 2020 lorsque 13,0 kilohectares de sa forêt primaire ont été perdus, couvrant 54 pour cent du couvert arboré de la région.

“Les forêts exploitées restent généralement dans un état déplorable. Vous avez déjà des arbres inutilisables qui ont été abattus ou défrichés par des machines. Vous avez de l'essence coupée et abandonnée dans la forêt, et la mauvaise utilisation des déchets de bois,” explique Emini Timothée, un jeune homme Baka, juriste à Okani, une organisation non gouvernementale qui promeut la protection des forêts des communautés autochtones.

 

Communautés laissées sans ressources

En tant que membre d'une communauté indigène Baka à l'est, Emini révèle que la forêt dans son essence joue deux rôles principaux pour les communautés locales et la planète entière. Premièrement, la régulation du climat, et deuxièmement, la production de plusieurs ressources nutritionnelles. Ainsi, l'exploitation anarchique et illégale de la forêt a un impact négatif sur le bien-être des populations en termes de changement climatique et aussi la perte considérable des arbres utilisés dans la pharmacopée traditionnelle.

SFB et SBAC ont reçu respectivement 51 450 et 70 688 hectares pour l'exploitation forestière dans le district de Somalomo. Et pour ces grands hectares de forêt taillés pour l'exploitation du bois, c'est une préoccupation environnementale majeure pour l'avenir des communautés locales et de la faune.

Les peuples autochtones souffrent déjà de ce changement forestier. “Certaines des personnes les plus touchées ont la possibilité de migrer vers d'autres endroits, et elles se retrouvent sans abri parce que l'exploitation forestière illégale détruit leurs fermes et d'autres ressources dont elles dépendent pour leur subsistance quotidienne,” a déclaré Hymelda Wouafack.

Membre d'un peuple autochtone au Cameroun, Hymelda raconte la situation : “La plupart des habitants des villages touchés sont confrontés à la réduction de l'écorce des arbres utilisés pour traiter certaines maladies et à l'absence d'accès à d'autres médicaments gratuitement. Dans ces villages, les gens sont très pauvres et ont de mauvais hôpitaux."

Les bois les plus précieux sont les plus essentiels à l'alimentation des membres de sa communauté. Par conséquent, l'alimentation biologique à travers une grande partie des produits forestiers non ligneux est mal positionnée. “Pour être honnête, l'exploitation forestière illégale est une arme de destruction pour la forêt et la vie des populations voisines. Ce mode d'exploitation ne profite pas du tout aux populations,” explique Emini.

 

Une faune sans défense

Les dégâts forestiers dans la région perturbent désormais les populations d'animaux sauvages. ECODEV a déclaré que SFB était coupable d'avoir abattu des arbres dans l'écotone voisin de la ville de Yoko. 52 arbres ont été abattus et trouvés flottant dans les zones humides. ECODEV déclare que « ces arbres sont parfois abandonnés dans la forêt. Dans le cas de la SFB, l'abandon du bois en forêt est très fréquent. Pendant ce temps, pour la faune de la région, les changements environnementaux peuvent entraîner des migrations forcées ou même des décès fréquents.

Les données de Global Forest Watch montrent qu'en 2000, 76 pour cent des forêts du pays étaient déjà exploitées ou allouées à des concessions forestières. En substance, la déforestation a des conséquences dévastatrices sur la reproduction et la survie de la faune. Malheureusement, lorsqu'une forêt est dégradée, la faune peut être incapable de trouver toute la nourriture et la nutrition dont elle a besoin. En conséquence, ils peuvent devenir plus sensibles aux maladies zoonotiques et à la pollution atmosphérique due aux dépôts atmosphériques d'azote.

Luc Mathot, co-fondateur d'Eco Activists for Governance and Law Enforcement (EAGLE) a déclaré que si ces sociétés forestières étaient certifiées, l'impact de l'exploitation forestière serait moins important. Le Cameroun ne promeut pas la bonne gouvernance et la certification dans le secteur forestier. Non seulement la déforestation, c'est un problème de corruption, de manque de volonté politique et de manque d'intérêt pour protéger la faune et la forêt.

“La faune peut ou non être plus adaptable à l'exploitation forestière, selon leur espèce et les systèmes en place pour minimiser l'exploitation forestière. La faune ne peut pas survivre si tous les habitats sont détruits autour des villages,” explique Luc.

 

Journalisation frauduleuse

Emini a expliqué que plus une essence était précieuse, plus la commodité était chère. Pour cette raison, “les opérateurs corrompus préfèrent obtenir des approbations pour du bois moins cher et par la suite parfois profiter de l'ignorance des résidents locaux ou des autorités corrompues pour exploiter illégalement des bois précieux,” a-t-il ajouté. Les forestiers sont des entrepreneurs et les affaires sont synonymes de profits.

Cependant, Daniel Enoudji, un agriculteur du district de Somalomo, ne pouvait pas utiliser sa ferme qui avait été défrichée par le SBAC. En peu de temps, les bûcherons ont dépassé leur marque de concession juste pour récolter le précieux bois de sa ferme. Le SBAC est arrivé avec un bulldozer tandis que ses chenilles détruisaient ses récoltes. Tout ce qu'il faut, c'est qu'il abaisse sa lame, même s'il y a un gros arbre, il finira par terre.

ECODEV a signalé que SFB avait déjà été sanctionné pour 03 mois d'ici 2020. La sanction a été levée mais les activités d'exploitation illégale se poursuivent. Les arbres saisis sont souvent laissés dans la forêt lorsque les bûcherons sont suspendus ou reconnus coupables d'activités illégales. C'est également le cas du SBAC et de la SFB dans les quartiers de Massea, Londjap et Nkoulkoua lorsque les titres forestiers du duo ont été suspendus en 2019.

Les bûcherons industriels tels que le SBAC et la SFB sont en position marginale sur le marché intérieur camerounais. Le marché régional, à la fois en Afrique centrale et dans le reste du continent, reste également sous-développé. Sur la base des données de production et de commercialisation du secteur forestier recueillies en 2019, le Centre pour l'environnement et le développement (CED) a révélé que malgré une légère baisse, les exportations de grumes sont restées fortes en 2019. Il y avait 554 520 mètres cubes contre 828 000 mètres cubes en 2018.

“Le Cameroun a de bons textes juridiques, mais il faut admettre que l'application a encore un long chemin à parcourir. Il existe des décrets ministériels contre l'exploitation forestière illégale, mais cette pratique se poursuit à la pleine connaissance des responsables du MINFOF. Allez voir les manigances aux checkpoints de la forêt, et vous comprendrez le melting-pot qui existe entre le droit et la pratique. On peut voir que depuis plus de 10 ans aujourd'hui, la loi forestière est en perpétuelle révision et pendant ce temps les forêts meurent et les communautés s'appauvrissent davantage,” dit Emini.

La récolte illégale de bois précieux comme Ayous / Obéché, Fraké, Sapelli, Eyong, Bilinga, etc. reste la norme dans les forêts du domaine national. Le bois de grande valeur est ciblé par les exploitants forestiers car il est coûteux sur leurs marchés de destination.

Les exportations sont restées constantes, 813509 mètres cubes enregistrés en 2019 contre 832157 mètres cubes en 2018, les placages et contreplaqués ont également stagné autour de 80000 mètres cubes. L'exploitation forestière est restée concentrée sur un nombre réduit d'espèces. Le Tali et l'Okan représentent 52 pour cent des exportations de grumes et 10 bois précieux ont représenté 90 pour cent de la demande extérieure.

Emini dit qu'il n'y a pas d'accord officiel entre les pays asiatiques (Chine) et le Cameroun. D'autre part, il y en a entre les pays européens dans le cadre de l'accord de partenariat volontaire UE / Cameroun et de l'application des réglementations forestières, de la gouvernance et du commerce (APV-FLEGT).

 Lire aussi : Agro-industrie et déforestation au Cameroun : Le cri de détresse des populations autochtones de Logbadjeck

 

 Francis Anangu

 

Cette histoire a été soutenue par Code for Africa et InfoCongo, et a été financée par Global Forest Watch (GFW) avec le soutien du ministère norvégien du climat et de l'environnement (KLD). GFW soutient le journalisme axé sur les données par le biais de son initiative de fonds de petites subventions.

La macabre découverte a eu lieu ce Mardi par les populations dont l’attention a été attirée par une très forte et nauséabonde odeur. Inquiètes, elles ont fait appel à la police

 

A leur arrivée, les Forces de Maintien de l’Ordre sont tombés sur les corps sans vie d’Ekata Marie Yolande et de son nourrisson. La trentenaire est morte dans la chambre qu’elle occupait avec ses trois enfants, à la surprise de son entourage ainsi que des membres de sa famille.   

Parente : « Elle venait même d’intégrer cette chambre et, nous n’avons eu vent d’aucune maladie. Nous avons simplement appris son brusque décès ce matin. Elle était couchée dans sa chambre avec le bébé qu’elle venait d’accoucher parce que son fils aîné était chez son père. Sa petite fille a été quant à elle retrouvée assise dans un coin, traumatisée et incapable d’émettre le moindre son… ».

L’on soupçonne que les décès sont survenus Vendredi dernier, car c’est la dernière fois que les voisins ont aperçu la jeune dame. Elle revenait certainement d’une course et tenait son bébé dans ses bras. Après un bref salut, elle a regagné sa chambre disent les personnes interrogées.

 

La cause de ces décès reste méconnue

Et seules, les enquêtes ouvertes vont établir les faits. Une tâche rendue délicate à cause de l’état de putréfaction avancé des cadavres. Toutefois, quelques uns des voisins de la jeune femme suggèrent que les enquêteurs orientent leurs recherches vers son conjoint, avec qui elle aurait eu une violente dispute peu de temps avant la survenue de ces décès.

Des décès qui suscitent l’effroi auprès de ceux qui ont vécu à côté de cette mère de famille, décrite comme une femme sans histoires, concentrée à élever ses enfants aussi dignement que possible.

Pour l’un des voisins d’Ekata Marie Yolande, c’est le manque de solidarité entre eux qui a entraîné la découverte tardive des cadavres. Toutes choses qui doivent désormais changer :

« Je crois que nous devons être vigilant. Nous devons tous les jours prendre des nouvelles des uns et des autres car, si nous l’avions fait, peut être aurons nous pu porter secours à notre sœur ou alors découvrir à temps qu’elle et son bébé sont morts. Nous manquons d’amour les uns pour les autres et c’est regrettable. C’est regrettable que c’est le décès de notre sœur qui vienne nous faire prendre conscience, surtout qu’elle était calme et n’avait aucun problème avec personne ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Les listes de la deuxième phase du recrutement spécial dans les Universités d’Etat du Cameroun sont connues depuis quelques heures. Selon ce mouvement par la voix de son porte-parole, les originaires des trois régions septentrionales retenus sont au nombre de 104 sur 549. Ce qui pousse Guibaï Gatama à indiquer que les quotas des Nordistes n'ont pas été respectés dans ce recrutement.

 

A en croire le porte-parole de ce mouvement, les Nordistes retenus « représentent 19% de l’effectif (une région de ce pays compte à elle seule 118 recrutés, soit 24% de l’ensemble des recrus) ». Guibaï Gatama souligne, « Et ce n’est pas faute pour les Nordistes d’avoir postulé. Ils étaient 170 sur la ligne de départ. En attendant la consolidation des chiffres, si la commission Seraphin Fouda avait respecté le quota de 30% réservé aux régions septentrionales, le compteur aurait affiché : 164 Nordistes », remarque-t-il.

Rappelons que ce n'est pas pour la première fois que le Mouvement dénommé 10 millions de Nordistes dénonce le non-respect des quotas des ressortissants du septentrion dans les opérations de recrutement au Cameroun. Les résultats de la dernière session des concours d'entrée à l'Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (Enam), le mouvement a également fait parler de lui. Ses membres s'étaient constitués partie civile en justice pour réclamer l'annulation des résultats toute division et section confondue.

On se rappelle également que les actions du Mouvement 10 millions de Nordistes avaient amené le Ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji à signer un communiqué pour l'interdire tout en relevant son caractère illégal, note le membre du gouvernement. Selon le Minat, les activités du promoteur compromettent le vivre ensemble camerounais.

Innocent D H

 

 

Le partenariat Orange Cameroun et Atlantique Assurances a atteint un nouveau palier à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce 03 mai 2021. Plusieurs professionnels de médias de la ville de Douala ont bénéficié ce 3 mai 2021 d’un contrat de couverture sociale offert par la compagnie de téléphonie mobile dans le cadre du Programme «  AssurTous ».

 

L'on apprend que les journalistes sélectionnés et leurs proches bénéficient ainsi d’une assurance Santé et Accident dans le cadre de l’offre « AssurTous » d’Orange Cameroun. L'assurance est valable pour un an à compter du 3 mai 2021. Frédéric Debord, le Directeur général d'Orange Cameroun indiqué, « Je m’honore de poursuivre, ce jour, une tradition qui vaut la reconnaissance de Orange Cameroun, pour les historiens de l’instant, ainsi que vous a appelés Albert Camus. Nous savons combien votre noble métier est important pour la société, d’une manière générale. C’est conscient des risques pris par les journalistes dans l’exercice de leur profession que nous avons décidé d’aller encore plus loin dans notre volonté d’accompagner les chevaliers de la plume que vous êtes, pour permettre de donner le meilleur de vous-mêmes et ainsi vaquer plus sereinement à la collecte, au traitement et à la restitution de l’information ». Baptisé « Mon Pass Santé 2021 », les journalistes bénéficiaires de l’offre disposent d’un plafond de soins gratuits évalués à 400 mille francs CFA pour l’année 2021.

Indiquons que le Programme AssurTous offre traditionnellement une couverture à 100% à ses souscripteurs moyennant le versement d’une prime de 2500 FCFA par mois ou 30.000 FCFA par an : « grâce aux conventions que nous avons signées avec une banque et des compagnies d’assurances, il vous est désormais possible de souscrire à une police d’assurance santé et accident, à moindre coût, selon un parcours simplifié. La gamme AssurTous est une offre multiforme d’assurance santé et accident destinées à toutes les bourses. Contrairement aux offres classiques, elles vous couvrent en cas de maladies de notre environnement quel que soit votre niveau de revenus. Elles sont conçues et destinés aux personnes à revenus modérés et aux entreprises (PME/PMI) qui désirent fournir des soins de santé de qualité aux employés et à leurs familles à des prix bas », explique Frédéric Debord.

Les soins de santé et accidents y afférents sont recevables à travers un réseau constitué de près de 500 centres médicaux agrées Atlantique Assurances. La compagnie d’assurances offre une gamme diversifiée de services (AssurTous Accident, AssurTous Santé, AssurSanté Basic, AssurSanté Medium, AssurSanté Premium, AssurSanté Gold, et AssurSanté Senior). Après Douala, les autres journalistes du Cameroun bénéficieront dans les prochaines semaines des retombées du partenariat entre Orange Cameroun et Atlantique Assurances.

Innocent D H

 

 

 

La question de tels enjeux a été posée ce Lundi, au cours d’une table ronde organisée à l’amphi théâtre Hervé Bourges à l’Esstic au moment de la Commémoration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse

 

Le constat établit par les différents panélistes est clair. La presse Camerounaise, pour citer ce seul exemple perd de plus en plus sa crédibilité. Les Journalistes, tout au moins ceux qui sont considérés comme tels ne tiennent pratiquement plus compte de la déontologie du métier. Et c’est la presse à gages qui semble avoir le vent en poupe.  

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines Unes, depuis longtemps déjà n’hésitent pas à prendre faits et causes pour certains hommes politiques.

C’est dans la même veine que l’on assiste en permanence à la naissance des organes de presse, qui n’ont pour vocation que de régler les comptes entre acteurs politiques. Ces derniers créent des tribunes à travers lesquelles ils se donnent des coups, sans qu’aucune des règles qui fondent ce noble métier ne soit respectée.

D’autre part, les organes de presse qui semblent sérieux semblent procéder à des recrutements des journalistes, en fonction de leurs penchants vis-à-vis de tel ou tel autre acteur politique. Il n’est point question ici d’être professionnel ou de respecter des règles apprises dans une  école de journalisme ou simplement en fonction de l’expérience acquise sur le terrain comme autodidacte.

Les promoteurs, friands de ces pratiques peu orthodoxes vous recrutent en fonction des réponses que vous leur donnez au cours de l’entretien. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs très facile de suivre sur les réseaux sociaux le fil de l’actualité de ceux qui sont inscrits ; les réactions personnelles des uns et des autres sont disponibles et l’on est tout de suite catalogué.  

 

Une presse à gages qui bénéficie des financements obscurs

Elle fonctionne en marge des règles étiques et déontologiques. Payée à coups de millions par les promoteurs obscurs, elle ne s’encombre point de telles considérations. Il faut à tous les prix satisfaire le client et rédiger les articles en fonction de ses désirs. Des articles qui ne sont que chantage, coups bas, insultes…

C’est cette presse qui malheureusement bénéficie de toutes les facilités, car les promoteurs ont su se créer un réseau de maitres chanteurs et apporteurs d’affaires qui se rassurent toujours qu’il y’aura une affaire juteuse à se mettre sous la dent.

 

Quelle place pour le journalisme professionnel ?  

Face à un tel tableau, il y a lieu de craindre pour l’avenir de cette profession au Cameroun.  Les hommes et femmes qui font des efforts pour exercer ce métier dans le strict respect des règles qui le régissent doivent cravacher dur, pour se maintenir à flots.

Ils veulent garder leur indépendance même si, « Les ordres de la hiérarchie quelquefois ne laissent planer aucun doute… », comme le révèle Alain Belibi, journaliste qui ajoute que :  « Dans son intérêt personnel, dans son intérêt partisan, le journaliste tel que je conçois ce métier, a pour rôle de répercuter ce qui se passe, en répandant à ces questions : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui s’est réellement  passé » ?    

 

Nicole Ricci Minyem     

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Sunday, 05 June 2022 11:01