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Quand les rayons des supermarchés se mettent à faire peur. Au mois de mars, deux scandales sanitaires ont éclaté presque au même moment, touchant des produits familiaux et appréciés des consommateurs : des pizzas Buitoni contaminées à l’E. coli et des chocolats Kinder contaminés à la salmonelle à l’approche de Pâques.

L’émotion a été d’autant plus vive qu’au moins deux enfants sont morts après avoir mangé une pizza. Leurs lignes de production mises à l’arrêt, les deux marques contemplent un avenir assombri et doivent désormais réagir. 

La concomitance des deux scandales pourrait aussi les rendre plus difficiles à gérer, certains consommateurs « risquant de faire l’amalgame entre les deux marques », avertit Lisa Wyler, dirigeante de Lisa Wyler Communication.

Car après le rappel et avant d’envisager un retour en rayon, il faut « rétablir la confiance » des consommateurs, explique à 20 Minutes Elisabeth Laborde, experte en communication de crise et fondatrice de l’agence Elila. 

Première étape selon elle, « reconnaître ses erreurs et présenter des excuses ». Nicolas Neykov, directeur général France de Ferrero, la maison mère de Kinder, s’est ainsi livré à un exercice de contrition auprès des lecteurs du Parisien

Un média qui présente l’avantage « de parler aux consommateurs », souligne l’experte. Mais un réveil qui “arrive un peu tard”, deux mois après le début du scandale, juge Lisa Wyler. Or, “la réactivité et l’empathie sont le b.a.ba quand des gens sont malades”, martèle-t-elle.

Nestlé, la maison mère “secrète”

 

Côté Buitoni en revanche, c’est silence complet depuis le 30 mars, après quelques communiqués laconiques. Cette discrétion est d’ailleurs durement critiquée par les associations de consommateurs, surtout quand Buitoni propose un bon d’achat à des parents dont l’enfant est hospitalisé.

 

L’entreprise “est sous le coup de possibles mises en examen”, signale Sandrine Place, conseil en communication de crise dans l’agence Rep-publica, “ils ne peuvent pas tout dire car ça sera retenu contre eux au procès”.

 

L’argument, brandi par la marque, ne convainc pas Elisabeth Laborde, qui pointe l’absence de la maison mère Nestlé dans les communiqués. Un “choix” qui “ne traduit ni sincérité, ni empathie”, mais plutôt une"méconnaissance de ce qu’attendent les consommateurs aujourd’hui”, selon elle. 

 

La différence d’implication des maisons mères dans ces deux scandales est criante. D’un côté, Ferrero répond à toutes les questions sur les chocolats Kinder, fait valoir son statut de marque internationale, son sérieux, sa fondation en 1946, son souci du public. De l’autre, “Nestlé a toujours eu une image d’entreprise secrète”, estime Sandrine Place, et n’en est pas à son premier scandale sanitaire. 

 

Se renommer pour oublier ?

 

Mais le choix de communications si différentes interroge aussi sur la façon dont les groupes vont agir pour réparer leurs filiales. Craignent-ils des répercussions en cascade pour toutes leurs marques? “Le consommateur ne connait pas très bien comment sont structurés ces groupes », ajoute Sandrine Place, pour qui un boycott au niveau du groupe, allant de la gamme laitière à Herta, est difficilement envisageable. “Le public est trop informé”, pense au contraire Elisabeth Laborde, pour que Nestlé puisse espérer se dédouaner.

 

L’autre stratégie bien connue en cas de crise est qu’une entreprise change de nom. Selon elle, “la tentation peut être plus grande” pour Nestlé de rebaptiser Buitoni que pour Kinder. 

 

“Il y a eu deux enfants morts”, un drame qui “peut leur coller à la peau”. Et ce rebranding pourrait même “être vu positivement, s’il est accompagné d’une communication pour expliquer les changements organisationnels, les nouveaux process. L’occasion d’écrire une nouvelle page”. Attention donc à ne pas faire trop “gadget” pour Buitoni, prévient Elisabeth Laborde.

 

Parler à ses employés

 

Dans un scandale sanitaire, difficile de se contenter d’un coup d’éponge pour faire repartir la machine. D’autant que certaines photos de l’usine Buitoni, partagées sur les réseaux sociaux, ont marqué les esprits et que la version de Pierre-Alexandre Teulié, directeur général de la communication de Nestlé France, selon laquelle l’usine n’avait rien à se reprocher au niveau de la réglementation, a été battue en brèche par la Dgccrf. Les autorités sanitaires « ne vont rien leur laisser passer », anticipe Sandrine Place.

 

De nouvelles mesures doivent donc être mises en place, puis “exposées en interne auprès des collaborateurs”, liste Elisabeth Laborde. Pour les salariés, qui n’ont plus forcément de quoi être fiers de travailler pour une marque, “c’est important de fournir des éléments de réponse”, insiste Lisa Wyler, “car ils peuvent être pris à partie dans leur vie personnelle”.

La confiance doit donc se retisser à tous les niveaux : en interne, avec les pouvoirs publics, les distributeurs puis les consommateurs, indique Sandrine Place, pour rétablir ce qu’elle appelle le “permis d’opérer”. 

Savoir répondre aux enjeux

“La question soulevée par ces scandales a été celle des autocontrôles”, rappelle la spécialiste de la communication sensible. Un message entendu par Ferrero, qui a annoncé désormais faire appel à des laboratoires indépendants, ce qui répond aux conditions du plan de sortie de crise cadré par Elisabeth Laborde : “montrer que vous avez pris conscience du problème, qu’il est réglé, et qu’il ne pourra pas se reproduire”.

Et ensuite ? 

Il faut être patient. “La confiance met du temps à se créer, mais se brise très vite », abondent les trois expertes de la communication. “Ce sont des marques que les gens adorent, ils ont donc des attentes encore plus fortes”, assure Lisa Wyler, vantant les mérites de la “transparence”. 

“Il faut communiquer sur le savoir-faire, la sécurité” de manière régulière, ajoute Elisabeth Laborde. Bref, repenser totalement la manière de parler aux parents sur des produits destinés à leurs enfants.

Dans cette dernière, les autochtones craignent de voir disparaître le village d’Ebodjè étant donné qu’ils ont déjà perdu 26000 hectares de terrain pour le port en eau profonde de Kribi, deux parcs nationaux, un terrain militaire, 80000 ha pour Camvert. 

 

Contexte

 

“Le 06 mai 2022, le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique du Cameroun a signé une Convention avec la Filiale camerounaise SINOSTEEL S.A. 

 

L’objet de la Convention est l’exploitation industrielle du fer de la Lobé entre Kribi et Campo, sur une superficie de près de 802 hectares pour une durée de 50 ans. 

 

!... La zone d’exploitation du minerai est située à une vingtaine de kilomètres du village Ebodjé (premier village de l’Arrondissement de Campo) et aura une incidence directe sur son espace géographique et sur sa population.

 

Encore non bénéficiaire des ressources nationales de fournitures en eau potable, électricité, structures techniques de formation et route bitumée reliant Kribi et Campo beach, le village qui offre aux visiteurs et touristes depuis plusieurs années, des espaces naturels de repos, des sites touristiques et parallèlement est entouré de deux parcs nationaux (le Parc Campo Ma’an ; le Parc Marin Manyangué na Elombo) et deux projets spécifiques (‘‘Túbè awú’’ :

 

Projet de préservation des espèces rares des tortues marines) et (“Ebotour” : Projet de tourisme pour l’hébergement, la restauration et les visites guidées), court le risque de vivre :

 

- La destruction de sa biodiversité écosystémique ainsi que la dégradation progressive de la santé des riverains et des potentiels ouvriers à travers des maladies (silicose, cancer du poumon, maladies cardiaques...) qui vont réduire leur espérance de vie.

 

L’expropriation des terres arables et de subsistance, la désorganisation socio-culturelle ainsi que la destruction de la cohésion sociale (les communautés villageoises et les pygmées) ;

 

- La raréfaction et l’appauvrissement des aliments ainsi que la violation des sites et vestiges ancestraux ;

 

- La violation de la faune et son espace faunique protégé à Campo Ma’an, la disparition progressive des espèces rares des tortues marines protégées et des sites touristiques naturels.

 

La dénonciation :

 

- Sur les 632,820 millions de tonnes du minerai de la Lobé, 33% de fer seront exploités. Avec une production de 4 millions de tonnes de fer escomptés sur les 25 premières années, 15% de ce minerai seront localement exploités pour générer les emplois. Un pourcentage bien faible pour stimuler une croissance économique notable ;

 

- Il est prévu la construction de deux usines, des ouvrages des mines, de fonderie et de laminage destinées à la production des profilés ; d’un port spécial de transport du minerai et d’une centrale électrique à gaz, dont leur coût d’investissement est estimé à près de 240 milliards de FCA. 

 

Cette activité qui se déroulera près d’une agglomération paisible, naturelle et des espaces protégés, annonce une pollution incontrôlable de l’environnement.

 

Fort de ce qui précède, et sachant que le Permis d’exploitation d’une mine industrielle est accordé par le Président de la République d’après l’article 55 du code minier de 2016, la Communauté d’Ebodjé, représentée par sa chefferie locale, appelle à la dénonciation de cette convention ou la révision pure et simple de ses termes…”. 

 

N.R.M

Le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii pense que l’Etat peut se raviser.

L’honorable Cabral Libii a décidé d’apporter son soutien à la communauté Sawa qui actuellement fait face à un problème de terres au quartier Dikolo Bali. Pour lui, l’Etat peut revoir sa décision d’exproprier les autochtones de ce quartier au profit de la mise sur pied d’un projet hôtelier. Il pense qu’un autre espace foncier peut être donné à ce particulier porteur dudit projet.

«Je partage le cri de détresse du peuple SAWA sacrifié par L'ÉTAT. Car, comme on a rarement vu au Cameroun dans une transaction foncière, la Communauté Urbaine de Douala (CUD) a donné son accord, le MINAT à signé, le MINDCAF a signé, le MINEPAT a signé, le PM a signé, la PRESIDENCE a validé. Rien de moins que ça ! L'Etat peut se raviser. Annuler ce titre foncier, le restituer aux autochtones et construire le Marriot ailleurs; l'Etat peut rectifier en octroyant un autre espace foncier de son domaine privé aux autochtones. Les solutions ne manquent pas», a écrit le parlementaire sur sa page Facebook.

A titre de rappel, il y a de cela deux semaines, des populations qui vivent depuis des années au quartier Dikolo Bali sont victimes de déguerpissement. Hier 26 mai 2022, la communauté Sawa a décidé de manifester. Cette manifestation qui n’a pas été déclarée, a toutefois connu l’encadrement de la police. L’homme politique Elimbi Lobe dans une de ses sorties relatives à cette affaire, a prévu organiser une marche le 8 août prochain.

Liliane N.   

 

 

 

 

 

 

 

 

Oumar Gonzalez, Jean Onana, Enzo Ebosse, Olivier Kemen, Jeando Fuchs et Harold Moukoudi ne figurent pas dans la liste des Lions indomptables qui défendront les couleurs du Cameroun lors des éliminatoires de la CAN 2023.

Rigobert Song a dévoilé ce vendredi 27 mai 2022, la liste définitive des Lions indomptables qui vont affronter le Kenya et le Burundi dans le cadre des deux premières journées comptant pour les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Dans ladite liste, on note l’absence de Oumar Gonzalez, Jean Onana, Enzo Ebosse, Olivier Kemen, Jeando Fuchs et Harold Moukoudi. On observe aussi l’absence des joueurs du championnat local. Mais deux nouvelles figures font leur entrée dans la Tanière. Il s’agit de Christopher Wooh et Georges Nkoudou.

 Le rassemblement commence le dimanche 29 mai 2022 à Yaoundé. Les Lions indomptables se rendront ensuite au stade de la Réunification à Douala pour un match amical le 4 juin contre une sélection locale. Rigobert Song, le Manager sélectionneur et ses poulains vont ensuite se retrouver en Tanzanie pour jouer le 08 juin 2022 contre le Burundi, leur premier match des éliminatoires de la CAN 2023. 

Liste des 25 joueurs convoqués

Liliane N.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est pour en savoir plus que le ministre de la Santé Publique a fait une descente au Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé alors que lesdits travaux durent depuis six ans.

 

Le chantier est quasiment à l'arrêt, ce qui paralyse le fonctionnement de l'hôpital. Les ouvriers se font rares, et plus encore, les responsables de l'entreprise Alliances Construction.

 

Une visite inattendue qui a amené le Docteur Manaouda Malachie de faire cette annonce: " Je prendrai mes responsabilités pour avoir les résultats attendus". 

 

Une résolution que le patron de la Santé publique met automatiquement en application, en demandant à l’un des représentants, présent sur le site de mobiliser tous les ouvriers car ils ont l’obligation de respecter leurs engagements alors qu’au cours d’une énième réunion, ils avaient promis de faire doubler les équipes mais aussi de travailler 24 heures sur 24. 

 

Une résolution qui n’a pourtant pas été respectée, ce qui a amené le docteur Manaouda Malachie à tenir ces propos: “Sachez que ce qui n’est pas admissible chez vous ne l’est pas non plus chez nous…Ça ne se passera plus comme ça !. Après six ans, vous en êtes encore là, ce n’est pas acceptable alors que vous aviez promis de livrer le chantier dix mois après…”.  

Signalons que depuis le démarrage des travaux de réhabilitation du CHU de Yaoundé qui rentrent dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal volet santé, les responsables de cet hôpital avouent que les travaux ont paralysé son fonctionnement. 

La maternité, la pédiatrie, le bloc opératoire, les services d’imagerie sont à l’arrêt. Les services offerts dans cet hôpital d’application sont désormais en deçà de ceux existants dans les centres médicaux d’Arrondissement car pour le moment, seules les hospitalisations et les consultations de routine sont possibles. Les cas graves étant référencés à chaque fois.

Il est aussi important de relever quelques écueils à mettre à l'actif du dysfonctionnement managérial. Comment expliquer par exemple que des patients hospitalisés soient installés sur des lits vétustes, alors que dans les couloirs, des lits neufs acquis par le ministère et octroyés à cette Fosa sont à l'abandon pour défaut de boulons, fait-on savoir au membre du Gouvernement,  qui ne retient pas sa colère, décriant au passage “la mauvaise organisation et le manque de sérieux”.

Au terme de sa visite, le ministre de la Santé Publique a rappelé aux uns et aux autres le prestige de cet hôpital qui malheureusement se meurt. Il a invité toutes les parties prenantes à œuvrer pour redonner ses lettres de noblesse au Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé.

 

N.R.M

Des sources sûres, on a appris que le journaliste de Bbc Frederick Takang a réussi à échapper aux mains d’hommes armés, qui l’avaient enlevé hier 26 mai 2022.

Frederick Takang est libre depuis la nuit du 26 mai 2022. Il a pu échapper à ses ravisseurs des hommes armés qui ont tenté de l’enlevé hier à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. La gendarmerie locale qui a confirmé qu’il est libre de tout mouvement, lui fait bénéficier d’une protection sociale.

« Les informations parvenant à la section Nord-Ouest du syndicat des journalistes indiquent que l‘un des membres Frederick Takang a été enlevé à Bamenda. Le correspondant de BBC Word Service a été enlevé jeudi 26 mai aux premières heures de la soirée et amené vers une destination inconnue avec sa voiture Camry argentée », a informé le secrétariat à la communication du Syndicat.  

« Great news. Notre confrère a pu échapper à ses ravisseurs. Frederick Takang se trouve depuis cette nuit sous protection de la gendarmerie», a écrit la journaliste Annie Payep.

« Les tentatives d’enlèvement du correspondant de la BBC pour la région du Nord-Ouest du Cameroun, Frederick Takang ont été vaines. Fred est en sécurité depuis la nuit dernière car il a réussi à s’échapper pendant l’acte. Toutes les informations disant qu’il a été enlevé sont fausses», a rapporté aussi de son côté écrit un autre journaliste.

Si Frederick Takang est libre, il convient de rappeler que la sénatrice RDPC Régina Mundi qui a été kidnappée à Bamenda au Nord-Ouest le 30 avril dernier, reste encore entre les mains des Ambazoniens qui ont menacé de l’exécuter le 20 mai dernier si, le président de la République Paul Biya ne libère pas 75 prisonniers séparatistes.

Liliane N.  

Le Docteur Manaouda Malachie l’a fait savoir à travers un communiqué et il a précisé que les points qu’il va soulever vont essentiellement  porter sur le fonctionnement et les récents textes que cet organisme a soumis à son appréciation depuis peu

 

Lesdites consultations, renseigne le document rédigé par le patron de la Santé Publique, “ ont pour but à terme d’élargir le panel de réflexion autour de la conduite de cet ordre professionnel et de recueillir les contributions des médecins de tout bord, en rapport avec la validation desdits textes, notamment le Code Déontologique ainsi que le Règlement Intérieur adopté le 13 mai 2022…”. 

 

Depuis le 25 mai dernier, les travaux se déroulent autour des Délégués régionaux de la Santé Publique et vont servir de base de consolidation desdits textes afin d’aboutir à un renouvellement pacifique et apaisé du conseil de l’Ordre National des Médecins…”.

 

En rappel, 

 

l’Assemblée Générale extraordinaire de l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC), initialement prévue le 19 avril 2022 au palais des congrès de Yaoundé, a été reportée à une date ultérieure pour absence de quorum, conformément aux dispositions de l’article 66 du Décret N°83/166 du 12 Avril 1983 portant Code de Déontologie des Médecins. 

 

Au cours des travaux ayant abouti à cette conclusion, les membres du Bureau Exécutif ont déclaré qu’une nouvelle convocation interviendra dans un délais minimum de 15 Jours et maximum d’un mois avec un seul point à l’ordre du Jour : L’Examen et adoption du Règlement intérieur et du code de déontologie.  

 

Nicole Ricci Minyem

C’est entre autres les mots que le Directeur Général des Impôts a prononcés il y’a quelques heures devant ses collaborateurs de la direction régionale des impôts du Centre suite à l’interpellation et à l’incarcération de Mvogo Émeline - Chef du Centre régional des impôts du Centre

 

Cette dernière et quelques-uns de ses collaborateurs sont accusés des faits suivants: Concussion - corruption et escroquerie en bande organisée dans une affaire qui les oppose au groupe Anecdote dont le directeur général est Jean Pierre Amougou Belinga.

 

Des mots d’encouragement afin de supporter cette “ épreuve” mais aussi une invitation à se remettre en question

 

Modeste Mopa Fatoing - Directeur Général des Impôts: “ Sachez que dans cette épreuve que vous traversez, vous avez le soutien de votre hiérarchie. Nous ne ménagerons aucun effort pour vous protéger dans l’exercice de vos missions, de vos tâches quotidiennes. 

 

Repartez dans vos services, humbles mais déterminés à poursuivre le travail qui est le vôtre. Je voudrais voir cela se traduire dans les chiffres au Centre Régional des Impôts du Centre. 

 

Que cette épreuve soit pour vous, une épreuve de renaissance, de remise en question, pour que vous en sortiez renforcés”. 

 

Les enquêtes se poursuivent dans un climat de protestations 

 

Et, ce sont les avocats de la défense qui s’insurgent contre l’incarcération de Mvogo Émeline - Chef du Centre régional des impôts du Centre. Dans une note dont copie circule sur les réseaux sociaux, les hommes en noir accusent Jean Pierre Amougou Belinga de “manipuler la justice car aucune des preuves dont parlent ses journalistes dans les multiples reportages faits par les organes de presse du groupe anecdote n’a été fournie devant le juge…”. 

 

Malgré ces protestations, la Chef du Centre régional des impôts est toujours retenue derrière les barreaux, à la prison centrale de kondengui. 

 

Nicole Ricci Minyem

La manifestation non déclarée avait pour but de dénoncer les déguerpissements qui ont eu lieu au quartier Dikolo Bali.

Le 26 mai 2022, les Sawas tous vêtus de noir ont manifesté à Douala. La manifestation qui n’a pas été déclarée avait pour but de protester contre le déguerpissement des populations de  Dikolo Bali, qui se retrouvent actuellement dans la rue, sans domicile. Cette manifestation qui s’est déroulée devant l’hôtel Somatel de Bali dans le 1er arrondissement, a connu la participation de l’honorable Marlyse Douala Bell militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Pour les militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), cette marche non déclarée qui a pourtant été encadrée par la police démontre que les autorités pratiquent une justice d’1 poids 2 mesures.

«Le droit de manifestation pacifique de ses opinions sans  arrestation,  ni répression, se précise dans la déontologie des opérations de maintien de l’ordre. Ici, pas de réunion de la commission mixte Police et Gendarmerie,  pilotée par la plus haute hiérarchie. Certainement pas de police secrète, ni des juges invisibles et inaccessibles. Pourquoi ce super privilège? Est-ce un droit réservé seulement à ceux qui ne sont pas encore déplateformés? Mieux vaut tard que jamais,  si c’est la nouvelle donne, accessible à tous. La police et la gendarmerie assistent et encadrent. C’est-à-dire regardent et laissent la liberté s’exprimer», a écrit Me Hyppolite Meli président du Collectif d’avocats qui défendent les militants incarcérés du MRC.

Liliane N.

Christopher John Lamora - ambassadeur de ce pays  a promis que  80 millions de dollars seront mis à la disposition du Cameroun au titre des programmes de renforcement de système de santé (EGPAG et PEPFAR).

Une promesse faite à l’issue de l’audience que lui a accordé lundi dernier le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique. Au cours de cette rencontre à laquelle prenait part, outre les proches collaborateurs du membre du Gouvernement Camerounais  et de la Représentante du Center for disease control and prevention (Cdc), il a principalement été question des préoccupations relatives au financement de la santé, à la formation des personnels, à la décentralisation…

Au cours de l’une de ses prises de parole, le patron de la Santé Publique a tenu à souligner que la coopération sanitaire entre les deux pays est riche et fructueuse. 

En témoigne, a-t-il relevé, le Centre de Coordination des Opérations d’Urgences de Santé Publique (Ccoups), épicentre de la riposte à la pandémie du Covid-19. 

Une structure qui mérite d’être dupliquée dans toutes les Régions du pays, afin de favoriser l’acquisition des savoirs et pratiques les plus actuelles par les personnels de santé. 

Une ambition qui se dessine avec les transferts de compétences à venir, dans l’optique de favoriser l’appropriation de la gestion des Formations sanitaires par les communautés. Une approche perçue par Christopher John Lamora comme un moyen de renforcer le système de santé depuis la base.

En plus de doter à terme chacune des 10 Régions d’un hôpital de référence et des plateaux techniques conséquents, précise le Dr. Manaouda Malachie, les infrastructures, les activités, les ressources humaines et les moyens financiers qui vont avec seront transférés aux Collectivités territoriales décentralisées; même si l’Etat va continuer à veiller à la qualité des services et soins offerts. Les textes en élaboration sur la question sont assez avancés, a-t-il, rassuré.

Concernant la préoccupation du diplomate sur les 15% du budget qui doivent être réservés à la santé, conformément à la Déclaration d’Abuja, le Minsanté renseigne tout d’abord que le pourcentage dont il est question n’est pas destiné au budget du ministère de la Santé Publique, puisque d’autres départements ministériels interviennent, notamment ceux qui travaillent en étroite avec le département ministériel dont il a la charge. 

Raison pour laquelle les Comptes de la santé publique recueillent le volume de financement injecté dans le domaine par les différents intervenants Étatiques.

Par la suite, le Minsanté qui était entouré de ses proches collaborateurs, s’est appesanti sur le suivi et le respect des engagements du Cameroun au Global Fund. 

Indiquant au passage que sur instruction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un Comité de suivi a été mis sur pied, à l’effet de veiller à ce que les engagements financiers du Cameroun auprès du Fonds mondial soient respectés. 

Une nouvelle qui a réjoui le diplomate qui n’a pas, lui non plus, caché son satisfecit pour les progrès réalisés par notre pays dans le cadre de la lutte contre le Sida à travers le projet "Atteindre 95".

Les deux hommes ont par ailleurs revisité la stratégie de la riposte à succès au Covid-19 sur le plan national et, convenu de la nécessité d’investir mieux dans le renforcement des capacités des personnels de santé. 

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01