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Elles ont saisi le Chef de l’État par courrier, en insistant sur le fait que les actions entreprises par le Préfet pour arracher leurs terres est une manière pour lui de “ préparer un cycle de violence sans fin pour se repaître à suffisance…”. 

 

Tout part d’un courrier de mise en demeure que lesdites populations ont reçu le 5 mai 2022 du Préfet du Département du Wouri; un courrier datant du 28 avril 2022 leur demandant de libérer “ une parcelle du domaine privé de l’État, objet du titre foncier n° 3950/W au quartier New Bell, lieu dit Ngangue”; 

 

Le collectif de ce quartier ajoute que la lettre de l’autorité administrative leur fait injonction de quitter “ sans délai l’espace allégué d’une superficie de 37 ha77a83ca, soit 377 783 mètres carrés et concerne ainsi de milliers de personnes dont les communautés autochtones de souche vivant dans ce quartier bien avant la création de l’État du Cameroun…”. 

 

Dans la lettre envoyée au Chef de l’État, le collectif des habitants de New Bell dit relever “ des manquements tant dans la forme que dans le fond”. 

 

Sur le plan de la forme, on note par exemple: 

 

“ La brusquerie et la brutalité d’une telle annonce qui exige le départ “ sans délais” d’un site où les communautés locales sont installées depuis plusieurs générations, longtemps avant le tracé des routes…

 

Le mépris, la morgue et la condescendance des représentants de l’Administration Centrale qui foule aux pieds toutes les initiatives pour accélérer le processus de décentralisation à l’origine de l’irrédentisme, de la défiance et même de la rébellion des populations locales à l’égard de l’État central…”. 

 

Sur le plan de la forme, voici ce qui est dit dans la lettre 

 

“ Dans la mesure où l’intéressé se fend d’une injonction pour demander à ses concitoyens ( s’il les considère vraiment comme tels), installés plusieurs générations avant sa naissance de déguerpir “ sans délai” au motif qu’ils occupent “ une parcelle du domaine privé de l’État”, et ce sans explication, sans raison et sans aucun motif valable dans un régime politique dit de “ Démocratie Avancée”...”. 

 

Par conséquent, le collectif des habitants de New Bell - Ngangue précise que: 

 

“ Le seul et unique texte recevable, admissible et irrécusable par les citoyens qui sont les maîtres - d’oeuvre de cette cité antérieure à l’État du Cameroun est précisément la Loi de 85/29 du 04 juillet 1985 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux modalités d’indemnisation réservés à la propriété privée de l’État, mais cette législation est subtilement bafouée par Benjamin Mboutou - Préfet de son État qui choisit délibérément le passage en force à des fins inavoués…

 

Le collectif conclut sa lettre à l’endroit du Chef de l’État en lui demandant “ de ramener le Préfet du Wouri à la légalité républicaine dont c’est le cadet des soucis…”. 

 

Nicole Ricci Minyem 

C’est en résumé ce qu’a affirmé Christophe Guilhou - ambassadeur de France au Cameroun, au sortir de l’audience que lui a accordé le Chef de l’Etat Camerounais au Palais de l’Unité 

 

Durant 30 minutes, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon de la coopération entre le Cameroun et la France, surtout que Emmanuel Macron - Président français vient d’être réelu pour un second mandat; 

 

Avec la formation de son gouvernement, avec Catherine Colonna comme chef de la diplomatie française, il était de bon ton que le représentant de ce pays rencontre le Chef de l’Etat Camerounais, afin d’échanger et de partager des idées sur l’orientation de la coopération avec l’arrivée de la nouvelle mandature d’Emmanuel Macron.  

 

Venir à bout du sentiment anti français 

 

Si au sommet des deux États  les relations bilatérales entre le Cameroun et la France semblent être au beau fixe, au sein de la population Camerounaise, les choses paraissent différentes; 

 

Nombreux sont les compatriotes du Président Paul Biya qui estiment que la France est quasi responsable de tous les maux qui minent le Cameroun. 

 

Pendant que certains accusent l’État Français d’être responsable de la longévité au pouvoir du Président de la République, afin de préserver leurs acquis dans cette Afrique en miniature et spolier un peu plus les richesses du pays, d’autres par contre accusent la France de protéger tous ceux qui s’attaquent au Cameroun et à ses Institutions. 


La diplomatie française met donc tout en oeuvre, afin de polir son image et démontrer que contrairement à ce que d’aucuns pensent,  le “Cameroun n’est plus le meilleur élève de la France” mais plutôt un État libre dont les décisions sont prises en compte avec respect, un partenaire avec qui elle discute d’égal à égal, en somme, un pays qui pense d’abord et avant tout aux intérêts de sa Population…

Nicole Ricci Minyem

Dans un communiqué rendu public ce 31 mai 2022, l’homme politique tout en louant la bravoure et la témérité des Forces de Défense et de Sécurité, félicite le chef de l’Etat: 

 

“ Pour cette option qui témoigne de sa fermeté à maintenir la Grandeur de la Nation et surtout à combattre sans relâche les attaques terroristes et de déstabilisation du Cameroun menées par les groupes sécessionnistes dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest;

 

Félicite dans la même perspective, les Forces de Défense et de Sécurité pour leur bravoure et leurs professionnalisme qui ont donné lieu à la libération de la sénatrice Elizabeth Regina Mundi; 

 

Confirme que le Cameroun doit garder sa cohésion face aux multiples actions terroristes visant la déstabilisation totale de ses Institutions et ceux qui les incarnent…”. 

 

En rappel, 

 

C’est le 30 avril 2022 que Elizabeth Regina Mundi - militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais avait été enlevée par des groupes terroristes. 

 

Suite à cet énième kidnapping, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité avaient tout mis en oeuvre , afin de libérer cette dame, ainsi que ses compagnons de misère; 

 

Chose qui a été faite un mois plus tard avec cette action menée par les soldats Camerounais, à Batibo - Momo malgré la virulente riposte de ces hommes sans foi ni loi, qui kidnappent, assassinent, détruisent tout sur leur passage pour des raisons qui leurs sont connues à eux seuls. 

 

Nicole Ricci Minyem

Le Chef de l’Etat a décidé d’apporter une subvention d’appoint d’1 milliard de FCFA, pour permettre à plusieurs musulmans de prendre part à l’édition 2022 du Hadj.

Ce 31 mai 2022, par voie de correspondance le ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh a saisi le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji. L’objet de ladite correspondance porte sur la subvention d’appoint que le président de la République Paul Biya a décidé d’accorder aux fidèles musulmans désireux de prendre part à l’édition 2022 du Hadj. Ladite subvention qui sera transmise à la Commission nationale du Hadj est de 1 milliard de FCFA.

«Le ministre des Finances a été instruit de mettre ladite somme à votre disposition. Vous voudrez bien me rendre compte de vos diligences pour la très haute information du Chef de l’Etat. Urgence particulièrement signalée», peut-on lire dans ladite correspondance.

A titre de rappel, les fidèles musulmans avaient exprimé leur mécontentement suite à l’augmentation du prix de participation au Hadj 2022. Le prix fixé par le Ministre de l’Administration territoriale est de trois millions deux cent quatre vingt quatorze mille (3 294 000) FCFA. Le ministre Atanga Nji a tenté d’expliquer la raison de cette augmentation.

«Ce prix, contrairement à celui de l’année 2019, connaît une augmentation due notamment à la combinaison de trois principaux facteurs exogènes à savoir : le cours élevé du dollar, la hausse significative du prix des services Moassassa (plus de 300%) décidée par les autorités saoudiennes et la TVA qui est passée de 5 à 15% en Arabie Saoudite », a-t-il expliqué.

Le député Cabral Libii pour sa part proposait au gouvernement de fixer la fourchette de prix de participation du Hadj 2022 entre 2,6 millions à 2,8 millions de FCFA.

Liliane N.

 

Bien téméraire quiconque en ce moment, pourrait s’aventurer à échafauder des pronostics, sur ce qu’il adviendra de notre continent au cours de la prochaine décennie. 

 

Avec plus d’acuité que partout ailleurs, les méfaits de ce qu’il est convenu d’appeler dérèglement climatique y sont palpables et en constante progression, notamment la détérioration de la couche d’ozone qui engendre une hausse des températures,et avec elle, d’interminables sécheresses qui anéantissent les cultures, provoquant famines, mouvements de populations et gigantesques incendies.

Dans le registre, il y’a la montée inexorable du niveau des océans qui érode la frange côtière, menaçant de disparition de nombreuses terres émergées.

 

Produit d’une activité industrielle débridée se déroulant presqu’entièrement nocive en Afrique, continent déjà sujet à un inconfort alimentaire chronique, sans préjudice des imputations qui lui sont faite de constituer le point de départ des pandémies du Vih/Sida, du Covid - 19 et déjà, de la variole du singe en voie d’expansion. 

 

Encore l’Afrique! Dirait quelqu’un.Mais là n’est peut - être pas le plus grave, notre continent ayant jusqu’ici fait montre de son infinie capacité à résister aux pires calamités. 

 

Une capacité surnaturelle, peut - être bien, hasardeuse et empirique, si l’on veut. Toujours est - il que nous faisons mieux que résister autant aux menaces naturelles, qu’à la guerre informationnelle qui nous est déclarée, par des puissances dont le dessein est d’inciter nos instances dirigeantes à l’auto - flagellation, à défaut d’une prise de position partisane et éminemment dangereuse, entre des hégémonies en belligérance. 

 

Pour nous autres africains, la menace la plus prégnante réside dans l’expansion apparemment irrésistible du fléau terroriste. En dépit des efforts déployés pour l’endiguer, le mal gagne du terrain chaque jour un peu plus, au point qu’il serait permis de penser que sa fulgurance et son imprévisibilité seraient proportionnelles au volume et à la quantité des moyens engagés .

 

C’est peut - être ce qui explique le fait qu’en plein sahel, espace ouvert s’il en est, de grands regroupements de hordes terroristes puissent se jouer de l’infaillible vigilances des sentinelles électroniques en patrouille dans les airs et l’espace. 

 

Au sol, il en va tout autrement. Heureusement d’ailleurs! Faute de quoi nous devons nous demander ce qu’il serait advenu de nous, sans le concours de nos vaillantes populations, elles dont le patriotisme et la perspicacité permettent à nos Forces de Défense et de Sécurité d’avoir un coup d’avance sur nos ennemis. 

 

Où en serions - nous, si les Etats du pourtour du Lac Tchad n’avaient opté pour la mise en commun de leurs moyens financiers, jugés modiques, ainsi que leurs moyens de combat, parfois rustiques?

 

Si les résultats de cette autonomie d’action parlent d’eux - mêmes, ceci n’est manifestement pas du goût de tout le monde. Pas étonnant dès leur que la moindre anicroche, la plus infime peccadille, fassent des chaudes gorges dans certaines sphères politico - médiatiques, toujours promptes à jeter le discrédit sur nos initiatives souveraines. 

 

Quelles qu’elles soient, le reproche nous sera toujours adressé d’avoir librement choisi notre voie. Le reproche nous sera toujours fait de rester lucide dans le chaos ambiant, de réussir là où l’échec nous était promis.

 

Le sachant, autant ne pas tomber dans le piège du suivisme aveugle, encore moins dans celui de ces amitiés par trop envahissantes. Restons mobilisés! C’est de ça qu’il s’agit. 

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii demande au gouvernement de fixer un prix raisonnable du Hadj dans la fourchette comprise entre 2,6 millions et 2,8 millions.

En dépit des explications fournies par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji sur la hausse du prix du Hadj 2022, les fidèles musulmans ne décolèrent pas. Dans un communiqué, le membre du gouvernement a indiqué que cette édition du Hadj va couter trois millions deux cent quatre-vingt quatorze mille (3 294 000) FCFA.

«Ce prix, contrairement à celui de l’année 2019, connaît une augmentation due notamment à la combinaison de trois principaux facteurs exogènes à savoir : le cours élevé du dollar, la hausse significative du prix des services Moassassa (plus de 300%) décidée par les autorités saoudiennes et la TVA qui est passée de 5 à 15% en Arabie Saoudite », a expliqué le ministre Atanga Nji.

Dans une tribune rendue publique sur sa page facebook, le député Cabral Libii suggère au gouvernement la fourchette de 2,6 millions à 2,8 millions de FCFA, pour le prix du Hadj.

Retrouvez ci-dessous les propositions de l’honorable Cabral Libii

COLÈRE DES MUSULMANS AU SUJET DU PRIX DU HADJ 2022 : L’APPEL À UN ÉTAT QUI PROTÈGE LES CROYANTS

Par Honorable Cabral LIBII

Le 27 mai 2022, le Ministre de l’Administration Territoriale, Président de la Commission Nationale du HADJ, a rendu public le prix du HADJ 2022. Il s’élève à 3 294 000 FCFA, montant qui constitue la somme de 11 postes de dépenses énumérés dans le communiqué. En 2019, date de la dernière édition, le prix s’élevait à 2 292 000 FCFA. Il y a donc une augmentation de plus de 01 million de FCFA.

Cette augmentation est jugée abusive et inacceptable par les musulmans camerounais, malgré les justifications fournies par le MINAT dans son communiqué du 27 mai, notamment :

- Le cours élevé du dollar ;

- La hausse du prix des services Moassassa par les autorités saoudiennes ;

- L’augmentation de la TVA de 5% à 15%.

  L’Association Islamique Culturelle du Cameroun (ACIC) a sollicité à cet effet l’arbitrage du Président de la République en contestant ce qu’elle qualifie de « forte injonction de l’Etat » et de « mafia », tout en rappelant par comparaison, les tarifs en vigueur au Tchad et en Centrafrique voisins qui seraient beaucoup moins élevés.

Les musulmans relèvent globalement quatre problèmes saillants :

- Le retour à une centralisation étouffante du MINAT imposée aux pèlerins en supprimant l’enregistrement au niveau communal et départemental pour l’instituer exclusivement dans les services des Gouverneurs de Régions ;

- La médiocrité du service d’accompagnement au lieu du pèlerinage caractérisée parfois par l’abandon pur et simple des pèlerins ;

- Le caractère exorbitant du prix ;

- L’opacité des modalités d’obtention de l’agrément d’encadreur.

L’indignation générale autour de cette nouvelle tarification met en relief l’affairisme rampant qui se développe malheureusement autour de l’organisation du Hadj. S’il est vrai que les tarifs du HADJ sont en augmentation partout dans le monde, il demeure que les proportions de cette augmentation au Cameroun sont sujettes à caution. 

CE QU’IL FAUT FAIRE POUR APAISER

- La gratuité des tests COVID pour les participants ;

- L’allègement des procédures administratives et un retour à la décentralisation ;

- La levée de l’opacité sur le processus de recrutement des encadreurs ;

- La réforme de la commission du HADJ afin que sa présidence soit assurée par un musulman ayant déjà participé au HADJ, ce qui offre la garantie d’une meilleure compréhension des enjeux y relatifs.

Une large majorité de musulmans s’accordent pour dire qu'il est possible de fixer un prix raisonnable du Hadj dans la fourchette comprise entre 2,6 millions et 2,8 millions. Le rôle protecteur de l’Etat consiste aussi à garantir l’épanouissement spirituel des citoyens. Et comme par le passé cet objectif peut être atteint au moyen d’une subvention de l’Etat. Nous respectons la volonté de ceux des musulmans qui souhaitent vivre, dans un effort personnel méritoire, avec dignité, sobriété et discrétion ce pilier de leur religion, mais il est aussi des musulmans, plus nombreux, qui n'avaient pas anticipé une telle inflation de ce coût. Il est du devoir de l'État, non point de leur faire aumône, mais de les PROTÉGER.

J'invite tous mes collègues parlementaires musulmans à prendre leurs responsabilités afin qu'une issue rapide soit trouvée aux inquiétudes des croyants voulant effectuer le 5ème pilier de l'ISLAM après deux années d'interruption.

Le préfet du département du Wouri est considéré comme «l’instigateur» du déguerpissement.

Les fils Sawas pensent que l’administration du département du Wouri à l’occurrence le préfet Benjamin Mboutou doit être remplacée. Pour eux, il est le responsable du «trouble», qu’il y a eu au quartier Dikolo Bali situé dans la ville de Douala. Réunis le samedi 28 mai 2022 dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire du Ngondo à la salle de fête d’Akwa, ils ont tenu à faire le point sur les casses. Il en est d’après de nombreux avis, que des centaines de familles ont été brutalement éjectées de leurs maisons d’habitations soit disant au profit d’un projet de construction d’un établissement hôtelier. Pour les fils Sawas plusieurs erreurs ont été commises.

«Le préfet a détruit à son compte personnel … faut que ce préjudice soit réparé. Nous demandons son départ immédiat… on ne peut pas aller à l’apaisement lorsque notre interlocuteur demeure  notre  propre bourreau » a déclaré Elimbi Lobe Abel, qui prévoyait initier une marche au début du mois d’août prochain.

Pour l’homme politique Abel Elimbi Lobe, le préfet du Wouri mérite d’être sanctionné parce qu’il a initié la destruction des biens des personnes qui n’étaient pas censées être touchées par l’opération de déguerpissement.

«Pourquoi le préfet du Wouri a détruit les biens des personnes dont l’expropriation ne frappe pas les terrains ? Ces gens demeurent des propriétaires légaux de leurs terrains et en même temps, tous leurs biens ont été détruits par un préfet sans discernement, poussé par quoi? Pourquoi le préfet a détruit les biens des personnes que l’expropriation ne vise pas? En vertu de quoi on va incorporer leurs terrains dans l’espace que l’on veut louer à l’opérateur économique ? Comment des fonctionnaires normaux ont-ils envisagé de leur propre chef, d’étendre le terrain visé en y incluant des titres fonciers qui ne sont pas cités dans le décret d’expropriation ?», a-t-il écrit dans une tribune.

Liliane N.

Tel est le point de vue de l’homme politique, président du Front des Démocrates Camerounais dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux 

 

Ladite tribune 

 

“Il y a moins d'inconvénient à être inscrit sur une liste électorale que de ne pas être inscrit. Le contexte actuel ne permet pas qu'une personne en âge de voter ne s'inscrive pas sur une liste électorale et ne possède pas en sa possession ce précieux pouvoir qu'est la carte d'électeur. 

 

Plus les jeunes refusent de s'inscrire sur les listes électorales, plus les gérontocrates au pouvoir sont heureux. Plus les gens se désengagent de la politique, plus ils aggravent leur situation et leurs misères . Tant que les jeunes ne seront pas capables de faire la poule dans les bureaux, ils ne seront jamais respectés et acceptés dans les instances où se décident le présent et l'avenir . 

 

J'ai profondément pitié pour tous ces jeunes qui disent "je ne vote pas " je ne fais pas la politique" . Car ils n'ont jamais compris que plus ils le disent ,plus ceux qui sont au pouvoir depuis plus de 40 ans sont en joie . 

 

La situation des jeunes dans notre pays relève d'un paradoxe . Comment est-il convenable 94% des postes de prise de décision soient occupés par des gens de 60 ans en montant alors que sommes dans un pays où 78% de la population a moins de 35 ans et les 60 ans en montant ne représentent que 5% de la population ? 

 

J'ai dû mépris pour tous ces jeunes qui ne comprennent rien alors qu'ils sont complices de la gérontocratie et de l'aggravation de la misère des jeunes . C'est les jeunes qui veulent rester en retraite pendant que leur grand-parents travaillent. 

 

Les jeunes veulent du travail,les conditions de vie décentes c'est bien. Qui doit faire ça pour eux ? Non pas certainement les gérontocrates au pouvoir plus préoccupés par leur souci de santé et de longévité.  Il n'y a que les jeunes pour comprendre les jeunes et travailler pour les aspirations des jeunes. 

 

Voilà pourquoi les jeunes en âge de voter doivent massivement s'inscrire sur les listes électorales et s'engager à être candidat aux élections municipales, législatives,régionales et présidentielle de 2025”. 

 

N.R.M

Tel est le thème retenu pour la commémoration, ce 31 mai 2022, de la journée mondiale sans Tabac; Journée lancée depuis 1987 par l’Oms qui, à travers cette campagne annuelle sensibilise et met en lumière les risques encourus par les fumeurs. L’on profite de cette journée pour accompagner ces derniers dans leur sevrage. 

 

Avec des émissions de gaz à effet de serre équivalant à 84 mégatonnes de dioxyde de carbone par an, l'industrie du tabac contribue au changement climatique et amoindrit la résilience face à ces changements, gaspille des ressources et endommage les écosystèmes. 

Chaque année, environ 3,5 millions d'hectares de terres sont détruits pour y cultiver du tabac. La culture du tabac contribue à la déforestation", explique l'OMS

Cette campagne a donc pour objectif  d'une part à fournir aux fumeurs une raison supplémentaire de stopper leur consommation, mais également à rendre compte des stratégies mises en place par l'industrie du tabac pour "écologiser" son image, sa réputation, et ses produits, en cherchant à se faire passer pour un acteur responsable et soucieux de l'environnement et du développement durable. Elle doit contribuer à l'instauration d'environnements plus sains, propices à un arrêt du tabagisme, en :

  • plaidant pour des politiques strictes visant l'arrêt du tabac
  • promouvant l'élargissement de l'accès à des services de sevrage
  • faisant connaître les tactiques de l'industrie du tabac
  • permettant aux fumeurs de réussir à arrêter de fumer, grâce aux initiatives "Gagner à arrêter".

Autre chose 

La santé, le coût du tabac et la lassitude vis-à-vis de la dépendance sont les trois principales motivations à l'arrêt du tabac, déclarées en 2020 et 2021. “Le tabagisme est la deuxième cause de décès dans le monde, avec plus de 6 millions de morts par an, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs”, rapporte l'Education nationale en mars 2022.

Presque la moitié des enfants respirent régulièrement, dans les lieux publics, un air pollué par la fumée de tabac: "Le tabac est le premier facteur de risque de cancer, responsable d'un cancer sur cinq et d'un décès sur trois par cancer. Consommer du tabac augmente le risque de 17 localisations différentes de cancer", rappelle le Pr Steven Le Gouill, directeur de l'Ensemble hospitalier de l'Institut Curie. 

En France, le nombre de fumeurs est estimé à plus de 10 millions de personnes. Parmi eux, 34,6% sont des hommes et 26,5% sont des femmes. Le tabagisme, en particulier féminin, est en hausse depuis le début des années 1970. En 2019, ce sont 20,7% des femmes âgées de 18 à 75 ans qui fument quotidiennement…

Il est également important de relever qu’à cause de ses nombreuses substances toxiques, la cigarette et plus spécifiquement le tabac est responsable de près de 7 millions de décès chaque année dans le monde, parmi lesquels plus de 6 millions de personnes sont des fumeurs actifs ou d'anciens fumeurs. 

Environ 890 000 sont des non-fumeurs exposés au tabagisme passif (OMS). En France, la mortalité attribuable au tabagisme a été estimée à 75 000 décès en 2015, soit 13% des décès. 

Selon le bulletin épidémiologique de Santé Publique France publié le 26 mai 2020, le tabagisme en France ne varie pas de façon significative sur l'ensemble de la population entre 2018 et 2019, mais par rapport à 2014 il est en baisse de 3,9 points et de 4,5 points pour le tabagisme quotidien. C'est la première fois depuis les années 2000 qu'une baisse de cette ampleur est constatée.  

 

N.R.M

La sénatrice, militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a été sauvée par les éléments des Forces de Défense et de Sécurité, un mois après avoir été kidnappée par les ambazoniens. 

 

L’annonce a été faite il y a quelques heures par l’armée Camerounaise. Elizabeth Regina Mundi a été libérée, en même temps plusieurs autres personnes qui étaient retenues prisonnières par des hommes sans foi ni loi et, pendant l’opération menée par les soldats Camerounais, quelques ravisseurs ont été tués. 

En rappel, Elizabeth Regina Mundi et son chauffeur avaient été kidnappés le 30 avril par quelques-uns des individus qui réclament l'indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la minorité anglophone d'un pays majoritairement francophone.

Au cours d’une opération initiée par les Forces de Défense et de Sécurité dans l’une des quartiers généraux des terroristes lundi soir dans la localité de Ashong - Nord-Ouest, "plusieurs otages ont été libérés, dont la sénatrice", assure dans un communiqué le porte-parole de l'armée, le colonel Cyrille Atonfack Guemo, qui ajoute qu’une “ dizaine de terroristes ont été neutralisés… Plusieurs autres sont blessés et en fuite, trois ont été capturés…".

Depuis 2017, le conflit dans les Régions du Nord et du Sud Ouest a fait plus de 6.000 morts et entraîné le déplacement d’environ un million de personnes en cinq ans, selon le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG).

Les ambazoniens, au-delà d’assassiner les élèves, étudiants, enseignants, Hommes politiques et autres, kidnappent de nombreux Camerounais contre demandes de rançons. Fort heureusement, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au grain, en défendant l’intégrité du territoire national, les personnes et les biens. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01