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C’est ce qui se dégage de la note d’information élaborée dans le cadre de l’emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun de l’année 2022 (200 milliards de FCFA).

 

En effet, pour l’exercice 2022, le Cameroun table sur une surproduction pétrolière de 25,3 millions de barils et 69,9 milliards Scf (Standard cubic fedd) de gaz naturel. Ce qui devrait ainsi, générer des recettes globales estimées à 562 milliards de FCFA, en hausse de 85 milliards de FCFA, soit 17,8% par rapport à l’année 2021.

Toutefois, selon le même document, l’année 2022 devrait être la dernière à être marquée du sceau de l’embellie en matière de recettes pétrolières, avant l’exercice 2025, font relayer plusieurs sources crédibles. Dans ce sillage, le Gouvernement camerounais projette, « à moyen terme, ces recettes s’établiraient à 523 milliards de FCFA en 2023 et 509 milliards de FCFA en 2024 (…) en rapport avec la baisse de la production annoncée par la SNH (Société nationale des hydrocarbures) ».

Il convient de reconnaître que, ces projections doivent être néanmoins relativisées. En effet, elles reposent sur un cours du baril à 64,50 dollars avec une décote de 3,5 dollars et un taux de change de 575,5 FCFA par dollar. L’on apprend que, ces hypothèses sont de loin opposées à la tendance actuelle, où le baril est vendu à plus de 110 dollars (+65% en glissement annuel) et un dollar valait hier, plus de 621 FCFA (+15,7% en glissement annuel). A en croire, les projections de la Banque mondiale de fin avril dernier, les prix du pétrole devraient rester autour de 100 dollars au moins jusqu’en 2023 du fait notamment de la guerre en Ukraine.

« Les recettes pétrolières comprennent la redevance SNH et l’impôt sur les sociétés pétrolières, auxquels sont ajoutés, depuis 2020, les recettes provenant de l’exportation du gaz naturel », explique la partie gouvernementale.

Rappelons que, depuis 2018, le Cameroun devenu producteur et exportateur du gaz naturel liquéfié (GNL), grâce à la mise en service du Hilli Episseyo, une unité flottante installée au large de Kribi, la cité balnéaire de la région du Sud.

Innocent D H 

  

Le Plan de réponse réfugiés (PRR) du HCR lié à l’afflux des réfugiés du Cameroun (45 000 déplacés) qui ont traversé le Logone pour fuir les affrontements intercommunautaires survenus à Kousseri fin 2021, pour se retrouver au Tchad, évalue les besoins financiers à 95 millions de dollars, soit plus de 58 milliards de FCFA pour la seule année 2022.

Dans son Plan de réponse, le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) indique : « Les populations réfugiées du Cameroun, malgré la générosité des communautés d’accueil et l’assistance humanitaire mise en place au Tchad, vivent dans une situation difficile avec des degrés de précarité variables selon leurs zones d’accueil et le niveau d’assistance reçu ».

Un constat qui a aussitôt permis à cet organisme de libeller les priorités du PRR. Selon les experts du HCR, « Sous la coordination générale du gouvernement du Tchad et du HCR, ce Plan de réponse réfugiés met en œuvre une réponse multisectorielle qui est centrée sur la protection, s’appuie sur une assistance humanitaire d’urgence et favorise les opportunités de solutions durables et d’autonomisation ».

Concrètement, il sera question sur le terrain d’apporter aux réfugiés camerounais une meilleure protection. C’est à juste titre que le PRR renseigne : « les enfants réfugiés et Tchadiens des communautés hôtes sont exposés à de nombreux risques de protection, notamment l’exploitation et le travail des enfants, les abus et les grossesses précoces ».  

A travers les 58 milliards dont le HCR est en quête, il sera également question pour l’organe spécialisé de l’ONU, de résoudre en urgence les besoins en matière d’éducation. Les humanitaires ont d’ailleurs rencontré les responsables de l’Office national des examens (Onecs) du Tchad pour s’assurer que les réfugiés camerounais auront accès aux examens officiels de cette année scolaire.

Les besoins alimentaires ne sont pas en reste, le PRR prend en compte également cette priorité, surtout que la situation alimentaire au Tchad à la frontière était déjà fragile avant l’arrivée des réfugiés camerounais, à en croire le Programme alimentaire mondial (PAM).

Dans le PRR, la santé et l’habitat occupent également une place de choix. En effet, pour améliorer les conditions d’habitat des réfugiés, il prévoit la construction de 9 000 abris répartis dans deux nouveaux camps et hors des camps. Il ne faut surtout pas exclure, la construction des nouveaux points d’eau potable, entre autres.

Innocent D H  

La camerounaise d’origine Laura Taylor – Kale nommée par Joe Biden au poste de secrétaire adjoint à la politique de base industrielle au ministère de la Défense est la nièce de l’avocat Kofele Kale Ndia.

C’est l’une des informations abondamment relayée ce 24 mai 2022, par la presse en ligne camerounaise. Le président des Etats-Unis Joe Biden a décidé d’accorder sa confiance à une camerounaise d’origine répondant au nom de Laura Taylor – Kale. Elle va occuper le poste de secrétaire adjointe à la politique de base industrielle au ministère de la Défense. L’information dévoilant l’intention du président américain de la nommer avec d’autres personnes a été rendue publique vendredi dernier. C’est avec fierté qu’elle l’a accueillie.

Pour brièvement parler d’elle, il faut savoir que Laura Taylor – Kale a de bonnes années d’expérience en politique économique étrangère, en financement du développement international et en politique industrielle. Elle a à son actif près d’une une décennie passée au Département d’Etat où elle été économiste financière et agente du service extérieur.    

On apprend que Laura Taylor – Kale est la nièce de l’avocat d’origine camerounaise, Kofele Kale Ndiva, originaire de la zone anglophone, ancien cadre du SDF et avocat de Marafa Hamidou Yaya.

«En tant que chef de famille Kale, je peux vous assurer que nous sommes immensément fiers de la nomination de Laura au poste de secrétaire adjoint à la défense. C’est une nomination qui exprime la grande confiance dont elle jouit auprès du président secrétaire adjoint à la défense. Ce poste fait partie des rares postes du gouvernement américain qui nécessitent une confirmation du sénat», a confié au confrère Cameroon web le professeur émérite Ndiva Kofele Kale.

Liliane N.

 

 

 

 

 

C’est le sujet qui suscite de vifs débats au sein de l’opinion publique depuis le début du mois en cours. Cependant, les autorités Camerounaises affirment que l’exploitation de cette réserve minière, située à Lobe dans le Département Océan, région du Sud, va apporter 632 millions de tonnes de fer ; ce qui pourrait permettre au Cameroun de 22.9 milliards de Fcfa par an.  

 

Des chiffres qui ne semblent pas convaincre les acteurs de l’opposition Camerounaise, de même que ceux de la Société Civile, qui appellent le Chef de l’État ce contrat. Afin de faire taire la polémique, Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, s’est exprimé ce mardi sur les antennes de BBC radio.  

 

500 milliards que le Cameroun devrait gagner mais ce montant va revenir au Cameroun au bout de combien d’années et qu’est ce que l’investisseur va gagner en retour ?

500 milliards c’est une estimation, ce n’est pas un montant figé, fixé et arrêté définitivement. C’est une estimation qui est faite sur la base des simulations que l’entreprise dans son plan d'exploitation a présenté à l’État du Cameroun et cette estimation fluctue en fonction de la conjoncture, favorable ou défavorable.

Le Cameroun a attribué à la société “ Sinosteel" à Lobe, d’abord un permis de recherche.Celui - ci a généré des coups pendant la phase de recherche;

Je dois dire que c’est depuis 2008 que le premier permis de recherche a été attribué pour une période de 3 ans, ensuite renouvelé pour deux ans, et enfin renouvelé deux ans.  

Donc c’est sous 7 ans que ce prospect de travail aura été effectué. Les dépenses ont été effectuées et en phase d'exploitation, ces dépenses sont récupérées parce que la recherche minière est effectuée aux risques et périls du chercheur;

Il trouve, tant mieux. Il ne trouve pas, tant pis. L’État du Cameroun n’a rien à lui rembourser. 

 

Il se trouve que l’entreprise qui a gagné le permis d’exploitation de ce fer, soit également la même entreprise qui va mener les travaux d’exploration. Monsieur le ministre, quelle garantie a le Cameroun que les chiffres qui sont évoqués par l’entreprise chinoise reflète effectivement la réalité de ces gisements ?

On ne donne le permis d’exploitation qu’à l’entreprise qui a fait la recherche; La recherche est faite suivant les principes reconnus dans le métier et les résultats sont certifiés par les cabinets spécialisés, reconnus à travers le monde.

Les résultats sont soumis à des vérifications par ces cabinets avant d’être présentés à l’État du Cameroun. Le ministre des Mines peut peut-être solliciter une contre expertise mais cette dernière sera toujours faite par un cabinet certifié. 

 

On a vu ces derniers temps, certains parlementaires Camerounais appelés le Chef de l’Etat à annuler cette Convention qu’ils qualifient de “ contrat de dupes”. Quel est votre avis ?

J’ai vu les calculs, j’ai vu les simulations, j’ai vu tout ce qui a été fait, j’ai même vu les tableaux sur lesquels les démonstrations ont été faites mais écoutez, soyons sérieux, nous parlons de la mine.

Nous avons même cherché à savoir, s’agissait - il dans ces démonstrations des calculs arithmétiques, des calculs algébriques, de l’économie minière? Je n’ai pas trouvé quelle qualification donnée à l’exercice intellectuel qui a été fait par certains de nos élus du Peuple que nous respectons et que nous appelons également à nous respecter.

Écoutez, ces calculs sont faux. Il faudrait bien que le gouvernement le dise. Il faudrait bien que les populations le comprennent. Ces simulations qui ont été faites, il n’est pas possible qu’elles ne tiennent pas compte des dépenses effectuées pendant la phase des recherches, qu’elles ne tiennent pas compte des charges de tous ordres que supporte l’exploitation, qu’elles ne tiennent pas compte, ces simulations  de tout ce que le Cameroun gagne effectivement.

Dire simplement et de manière tranchée en calculs arithmétiques dans une activité minière ce qu’on peut gagner de manière simpliste serait de très mauvaise foi. Je voudrais appeler les uns et les autres à la retenue.     

 

N.R.M

L’expert en questions d’économie Dieudonné Essomba affirme que priver une communauté de son espace vital, c’est l’acculer à une posture anthropologique de lutte pour sa survie.

Dans sa tribune qu’il a intitulée «la problématique des terres au Cameroun», l’économiste Dieudonné Essomba déconseille aux autorités, de priver une communauté de son espace vital. Il affirme d’entrée de jeu, qu’on doit savoir que la terre joue 3 rôles fondamentaux.

« La terre est un ESPACE VITAL, l’endroit où une Communauté vit et auquel elle est affectivement et spirituellement reliée. Cet espace porte la marque de la Communauté qui baptise ses divers lieux et leur donne une identité. Telle rivière a tel nom, telle montage a telle autre nom. Le lien affectif et spirituel est particulièrement fort, puisque c’est là que se sont enterrés  les ancêtres et c’est là que se font tous les rites.

La terre est aussi un FACTEUR DE PRODUCTION : on peut l'utiliser pour produire, pour y réaliser des infrastructures ou pour construire.

La terre peut enfin être un actif de spéculation : des gens achètent des espaces pour les revendre plus tard.

Quel que soit le cas, la première chose à éviter dans toute politique foncière est de priver une Communauté de son espace vital. Car à partir de ce moment, vous l’acculez à une posture anthropologique de lutte pour sa survie. La guerre n’est plus loin ! », a-t-il écrit.

Revenant sur le déguerpissement des populations à Dikolo Bali, Dieudonné Essomba indique que dans cette affaire, il ne faut pas s’arrêter à regarder si la perte de la terre est juridiquement fondée ou non.

« La loi importe assez peu devant l’anthropologie, autrement dit, la lutte pour la survie. Le plus important est qu’un peuple se retrouve sans terre.

Certains individus ne font pas la différence entre la loi et l’anthropologie : pour eux, si la loi leur donne une terre, qu’ils aient achetée ou non, la situation des populations qui occupaient l’espace ne les intéressent pas.

C’est une grave erreur ! La loi ne peut pas vous protéger devant des problèmes de cette nature : en effet, les immigrants mènent des activités généralement plus productives que les autochtones, ce qui justifie d’ailleurs leur déplacement.

Ce sont des  activités extrêmement vulnérables à l’insécurité : un simple acte terroriste dans un marché et l’activité est morte.. Il suffit donc d’un petite groupe d’autochtones décidés à récupérer leurs terres pour détruire tout intérêt économique de la ville », a-t-il ajouté.

Liliane N.

 

 

 

Depuis quelques jours, Idrissa Gueye, joueur sénégalais évoluant au Paris Saint Germain est traité de tous les noms d’oiseaux, après son refus de prendre part à une rencontre de football organisée lors de la journée mondiale contre l’homophobie 

 

Même s’il a reçu le soutien de Macky Sall - Président de la République du Sénégal et de nombreux autres Africains, nombreux sont les “ défenseurs” des Droits de l’Homme qui mettent tout en œuvre afin de voir Idrissa Gueye cloué au piloris.

Les membres de la communauté Lgbt et leurs défenseurs ne lui pardonnent pas d’avoir osé agir selon sa conscience et sa religion. Des émissions sont organisées dans les radios et chaînes de télévision européennes et la “ lapidation” du footballeur sénégalais est quasiment exigée.

Or, quelques semaines auparavant, Abdullah Al Nasari: responsable de la sécurité dans le cadre de la Coupe du Monde au Qatar s’était exprimé au sujet de l’homosexualité en des termes très clairs, sans que cela ne créé ce tollé général:

“Si vous voulez exprimer votre point de vue sur la cause Lgbt, faites - le dans une société où elle sera acceptée. Ne venez pas insulter toute une société. On ne changera pas de religion pendant les 28 jours que dure la compétition.

Si un fan lève un drapeau Lgbt dans un stade et, on l’enlève, ce ne sera pas parce qu’on veut l’offenser, mais pour le protéger. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l’attaquer.

Si vous achetez un billet, c’est pour assister à un match de football et non de manifester…”.

Mais de quel droit certains pensent-ils imposer l’homosexualité comme modèle universel ?

Voilà des pays, des associations des “Droits de l’Homme et Liberté” qui estiment que la polygamie est une calamité; que tous ceux qui la pratiquent et la défendent sont des attardés mentaux, qui méritent d’être à nouveau colonisés.

Dans ces sociétés dites évoluées, la polygamie est strictement interdite et ceux qui s’hasardent à aller à l’encontre de la loi sont jugés et condamnés. 

Et pourtant, dans la Bible comme dans le Coran, ils sont nombreux qui ont pratiqué la polygamie mais n’ont pas été reniés par le Seigneur, au contraire, certains sont cités en exemple.

“Pays développés car engagés dans des pratiques d’une immoralité indescriptible”

Dans ceux-ci et au delà de l’homosexualité, les “biens pensants et autres défenseurs des droits de l’homme” trouvent tout à fait normal et logique que les hommes entretiennent des relations sexualles avec des mineures, des cadavres, des animaux…

Il est interdit de s’en émouvoir car, à ce moment intervient la “Liberté de penser et d’agir” ; Une Liberté qui est interdite à Idrissa Gueye et à tous ceux qui ne se sentent pas intéressés par les questions d’homosexualité.

Lorsqu’un Africain se permet d’agir selon sa conscience et ses convictions, on a tôt fait de lui rappeler qu’il vient d’un Continent où sévit la misère la plus abjecte et qu’il a une chance inouïe de vivre dans une société “ évoluée”. 

Il est plus que temps d’arrêter avec cette manière scandaleuse d’agir
Chacun est libre d’avoir les pratiques sexuelles qui conviennent à sa nature mais, il est primordial que cela reste dans le cadre de l’intimité de chacun. Le chantage doit prendre fin de même que ce complexe de supériorité car, chaque société a ses Lois et, ces dernières doivent être respectées par tous.



Nicole Ricci Minyem 

En sons, en rythme et en cadence, les mille et un coloris du kaléidoscope sociologique, idéologique et professionnel du Cameroun ont déferlé sur le territoire national, en une irrésistible vague unitaire qui aura définitivement balayé par son passage, les ultimes réminiscences des velléités divisionnistes.

 

Cinquante ans après la décision courageuse et irréversible d’une génération de patriotes de mettre un terme aux interminables douleurs d’un déchirement qui n’était pas que géographique.

 

Devenue un leg aux générations futures, la mémoire de l’acte visionnaire posé par nos vénérables devanciers brûle désormais dans le cœur des filles et fils du Cameroun, à la manière d’une flamme purificatrice qui, tout en consumant les impuretés, affine la matière impalpable, mais bien vivante, qui affermit chaque jour davantage la conscience de notre commune appartenance au Berceau de nos Ancêtres, le Cameroun.

 

Avec en point de mire le tricolore national à l’étoile, Symbole ardent de foi et d’unité, le peuple camerounais a célébré, escorté dans les airs, sur la terre et aussi sur les mers, par de vaillantes forces de défense et de sécurité.

 

Vêtus de la livrée caractéristique et armés de l’équipement organique, gendarmes, fantassins, aviateurs, marins, sapeurs-pompiers, policiers, douaniers et gardes-pénitentiaires ont défilé aux côtés de la Nation, dans un bel unisson de gestes et d’esprit.

 

Sous le même uniforme, avançant d’un même pas vers le même objectif, les diverses composantes de notre armée n’en faisaient plus qu’une, à l’image de la nation qui aura su faire de la diversité de ses tribalités, la Tribu Cameroun, une et indivisible, tout comme l’est son territoire.

 

La Nation camerounaise et son armée, deux entités consubstantiellement liées qui se connaissent, se reconnaissent, se complètent et se tiennent mutuellement en une haute estime, logique et affective.

 

Reste qu’en son cinquantenaire, l’unité nationale qui apparaît plus éclatante et plus solide, permet à la Nation et à son Armée de mieux se consacrer ensemble, à la matérialisation des chantiers de l’émergence, dans le seul but de faire la prospérité du Jardin que nos Aïeux ont cultivé !

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO, 

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Le prêtre n’est pas d’accord par la décision prise par Mgr Atanga qui, sans avoir attendu la fin des enquêtes et moins encore la décision finale de la justice avant de sanctionner l’abbé Émilien Messima, accusé d’avoir violé “ une jeune fille de 14 ans” et de lui avoir transmis le Vih Sida.  

 

Si Mgr Atanga croyait à son prêtre, il aurait pu attendre que l’enquête en cours devant la justice aboutisse, avant de le sanctionner. En effet, on peut accuser un prêtre des faits qu’il n’a pas commis. Or, Mgr semble avoir cédé à la pression de la foule. Comme Ponce Pilate, il s’est lavé les mains.

De même, si Monseigneur croit à la justice de son pays, il aurait aussi attendu que le juge se prononce avant de donner la suite canonique y afférente. 

Or, en l’état actuel des choses, sa décision motive plutôt celle que devra rendre le juge étatique sur une affaire que son prêtre peut n’avoir pas commise, puisque sa culpabilité n’est pas encore établie. 

Des sources concordantes attestent d’ailleurs que l’Abbé Emilien Messina n’est pas séropositif, du fait d’un test de VIH qu’il a passé après les accusations portées contre lui et dont le résultat circule sur les réseaux sociaux. 

Des bouches moins autorisées révèlent aussi que la plaignante n’a pas 14 ans. En ce moment précis, rien ne devrait donc encore fonder la décision canonique que vient de signer Mgr Atanga.

Comme prêtre et citoyen, la note de Mgr Atanga me révolte. On ne demande pas de couvrir le péché. Mais, toute personne a droit à un procès équitable. 

La décision de Mgr Atanga expose son prêtre à défaut de le vendre à un monde dans lequel la figure du prêtre est à bannir. Qu’est ce qui ne se fait pas entendre aujourd’hui à l’endroit des prélats catholiques relativement aux questions de sexualité ? 

Tout un Évêque a été labouré au Cameroun ces derniers mois par un activiste qui l’accuse d’avoir une femme et quatre enfants en Hollande. Mais, cela n’a jamais suffi pour que le Saint Siège retire cet évêque de son siège épiscopal. 

Aucune preuve n’étant établie, le Saint Père ne s’est jamais prononcé sur ces faits calomnieux. Pourquoi Mgr Atanga ne doit-il pas faire pareil, tant que les preuves incriminant l’abbé Émilien Messina ne sont pas établies ?

Il nous faut tous dénoncer toutes les formes d’injustice qui contrarient l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, tant au sein de l’Eglise qu’en dehors. Aucun serviteur de Dieu ne doit être livré en pâture à des mensonges ou encore à des artifices criards. 

En effet, tant que le juge Camerounais ne s’est pas prononcé sur l’abbé Emilien Messina, toutes les accusations portées contre lui sont contestables et ne devraient pas motiver un désamour du clergé à son endroit”.

 

N.R.M

 

La crainte du Gouvernement est adossée sur la résurgence des cas de contamination dans divers pays dans le monde.

 

Selon les explications du Ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), « Les congés de Pâques qui viennent de s’achever ont été marqués par un important flux de passagers à travers nos frontières, notamment aériennes. Toute chose qui ne nous laisse pas à l’abri d’une éventuelle cinquième vague », affirme Manaouda Malachie.

Le Minsanté relève qu'une période d’accalmie était observée depuis le 7 février dernier, au lendemain de l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun. Cette période d'accalmie était marquée par une « baisse substantielle » des cas. Quatre semaines durant, le pays n'a enregistré aucun patient dans les structures de prise en charge de la Covid-19 et a connu une absence de nouveaux décès enregistrés. « Mais depuis le 28 avril 2022, nous observons un léger frémissement autour de nous et avons enregistré trois décès au cours des semaines épidémiologiques 16 (18-24 avril) et 17 (25 avril-1er mai) », indique Manaouda Malachie.  

Des mesures ont néanmoins été prises « afin d’intensifier notre réponse et de garder une longueur d’avance sur la pandémie », ajoute le membre du Gouvernement. Parmi ces mesures, figure la reprise du dépistage « systématique » des patients dans les services des urgences et d’hospitalisations des formations sanitaires et l’intensification des activités de vaccination à travers le pays.

Le Minsanté annonce également avoir instruit le renforcement du plateau technique dans les structures sanitaires à travers l’acquisition des scanners et des centrales à oxygène. Il indique tout de même, le renforcement du parc ambulancier avec l’institutionnalisation de la régulation médicale, mais aussi du personnel qualifié. Ce qui a valu au Cameroun, les félicitations de la CAF et des différentes délégations sportives au terme de la CAN 2021.

Depuis la notification des premiers cas positifs le 6 mars 2020, le Cameroun a enregistré quatre vagues de pandémie, selon les autorités sanitaires. A la date du 11 mai, le Cameroun comptait 119 947 cas positifs confirmés, dont 117 980 rémissions et 1 930 décès, à en croire de sources officielles.

Innocent D H

Le politologue a fait une brève sortie publiée sur sa page Facebook en rapport avec la déclaration de Maurice Kamto, au sujet des déguerpissements de Bali/Dikolo. Le Pr Mathias Eric Owona Nguini questionne le fait que Kamto ait gardé le silence sur l’affaire du boycott du concert de Grâce Decca, cependant est sorti de sa réserve pour ce qui est des opérations de déguerpissement en cours à Douala.

 

« Mon tonton Maurika ‘sort pour critiquer les chefs traditionnels sawa au sujet de dikolo. Pourtant le type avait lui disparu sa chose quand la BAS menaçait la Diva Grace Decca hein !!!Waaaah, il est comme le poisson de Lady Ponce !!!Il ne peut plus changer hein !!! N’est-ce pas AFDD, la (prétendue) Sawa qui reste muette comme une tombe au sujet de Dikolo ??? », écrit l'universitaire.

A titre de rappel, le Pr Maurice Kamto dans une déclaration ce dimanche 22 mai 2022 a tiré à boulettes rouges sur le Gouvernement, pour ces opérations de déguerpissement des populations en cours dans la ville dans la capitale économique. Selon le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il y a lieu de mettre en place une commission d’enquête mixte et indépendante composée de magistrats, de parlementaires et de personnalités de la société civile. Pour Kamto, leur mission sera de faire la lumière sur ces opérations de déguerpissement des populations.

Cette commission devra en outre, être chargée « d’établir la régularité des procédures d’expropriation; de vérifier l’authenticité des titres fonciers; d’identifier et authentifier les légitimes propriétaires des parcelles de terrains et de les rapporter aux 63 noms de personnes figurant sur le décret du 9 janvier 2020 du Premier Ministre; de vérifier la véracité des allégations du promoteur du projet relatives aux 30 millions de dollars, soit près de 18 milliards de francs CFA, qu’il aurait payé à l’État pour acquérir les 2 ha, 63 a, 30 ca; d’expliquer, si son paiement est avéré, pourquoi seule une infime partie est allée aux légitimes propriétaires des parcelles litigieuses; et en cas de disfonctionnements, de proposer les mesures à prendre pour  réparer sans délai le préjudice souffert par les personnes spoliées », précisait le Pr Maurice Kamto.

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01