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Les deux entités ont examiné les essais cliniques ainsi que le guide de procédure pour l'évaluation éthique et administrative des protocoles de recherche en santé au Cameroun.

La pandémie Covid -19 avec ses effets multiformes, continue de se faire sentir. Il a mis en évidence l'urgence pour les pays africains de renforcer leurs systèmes de régulation, condition essentielle au développement d'une industrie pharmaceutique viable sur un continent qui ne produit que 2 % des médicaments dont elle a besoin.

Dans ce contexte, la place des essais cliniques est essentielle, car ils représentent non seulement un levier important qui permet de confirmer l'efficacité des médicaments, mais aussi d'assurer leur sécurité et ainsi préserver la santé publique.

Conscient des enjeux liés, Medrac-Afrique, partenaire de développement dans le domaine de la Santé, s'est donné pour objectif de soutenir les acteurs publics africains, à travers la conception d'un modèle de partenariat public-privé, dont le résultat sera l'établissement et  la mise en place d'un système réglementaire plus renforcé, pour l'accès à des médicaments de qualité, au profit des populations Camerounaises.

Lors de la cérémonie d’ouverture de la séance de travail de validation des directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, le secrétaire général du ministère de la Santé Publique, le professeur Louis Richard Njock a rappelé à chacune de ses prises de parole que les directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, sont d'autant plus attendues que ces dernières années années, le pays a connu une forte croissance dans sa recherche clinique, d'où la nécessité de promouvoir et de superviser ce secteur.

La validation et la mise en œuvre des directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, passent d'abord par la protection des participants, notamment des populations, afin d'apporter une réponse aux problèmes de santé dans les pays africains en général et au Cameroun en particulier. 

Ce guide de la directive va permettre de donner aux chercheurs, des références à travers un système de référence, mais aussi de les aider et les soutenir dans leurs différents efforts de mise en place de la recherche.

Rappelant que la réalisation des lignes directrices pour la conduite des essais cliniques au Cameroun et l'organisation de l'atelier de validation sont une activité majeure du projet S-ROC, financé par EDCTP, un organe de l'Union européenne fortement engagé pour renforcer les capacités en recherche clinique ainsi que les réglementations pharmaceutiques, Le secrétaire général du Minsanté a réitéré ses remerciements au Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique, qui n'a ménagé aucun effort pour la mise en œuvre dudit projet, sans oublier le renforcement du cadre réglementaire des essais cliniques au Cameroun.

 

N.R.M

Pour répondre à ces attentes, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a reçu en audience il y’a quelques jours, le Représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Cameroun. 

Au cours de cette rencontre, Olivier Guillaume Beer a dit au ministre de la Santé Publique, la difficulté qu’il a, d’entrer en possession des fonds alloués par la  Banque Mondiale, pour le financement de ses activités sanitaires dans certaines communes du Cameroun, où le nombre des réfugiés est pourtant important.

En effet, la Banque Mondiale, pour le compte de l'année en cours, a en projet de financer à hauteur de 30 millions de dollars,  l'amélioration de l' accès à la santé des zones de l'Est, du Nord et de l'Extrême-nord et de l'Adamaoua. 

Un projet dont l'échéance court jusqu'en décembre 2022. Seulement jusqu'à ce jour, rien n'est fait pour la mise en œuvre de ce plan.

C’est la raison pour laquelle l'hôte du ministre de la Santé Publique est venu mener une sorte de plaidoyer auprès du Gouvernement, afin d'entrer en possession d'une partie de cette somme (10 millions de dollars), compte tenu de ce que l'année tire à sa fin.

De plus,  

Le projet en lui-même connaît actuellement des blocages, au niveau de la signature des accords avec les ONG impliquées dans la mise en œuvre du plan. Or, au-delà des mois de juillet et d'août, il sera difficile pour le HCR de financer ses activités.

Après avoir écouté avec attention son invité, le Dr Manaouda Malachie a suggéré que les fonds dont parle Olivier Guillaume Beer soient mis à la disposition du HCR, à  travers les ONG sus - citées; en précisant au passage que “ le ministre de la Santé Publique ne peut entrer en contact direct avec une ONG internationale pour un tel projet…”. 

Par ailleurs, pour que le pays ne perde pas tous les fonds, il a été suggéré qu'une réunion soit organisée dans de brefs délais, afin de mettre sur pied, un plan d'utilisation du reste des  20 millions de dollars.

 

Nicole Ricci Minyem

Il y’a quelques jours, Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaire et Samuel Eto’o Fils - président de la Fédération Camerounaise de Football ont paraphé les documents de l'accord dont les prémices seront visibles dès le mois de Juillet 2022, au cours de la tenue des finales FENASSCO Ligue "À".

 

Il s’agit notamment d’une Convention qui en réalité a été révisée, car initialement conclue entre les deux instances le 8 août 2014. Ladite Convention comporte 4 chapitres pour 25 clauses dont l’une des plus importantes est la promotion du football en milieu scolaire.

Une responsabilité qui revient à la Fédération Camerounaise de Football, à travers l’organisation permanente des jeux de la Fédération Nationale du Sport Scolaire, dans la stricte application des règles de la Fédération Internationale de Football Association et de l’instance faîtière de cette discipline sportive au Cameroun.   

 

De manière plus précise, il s'agit pour les deux institutions de vulgariser le football jeunes, de détecter les jeunes talents, d'organiser des stages de formation à divers niveaux, de former de jeunes arbitres ainsi que de jeunes reporters. 

 

L’une des clauses de la Convention sus - mentionnée  insiste sur la formation aux valeurs citoyennes, au développement des infrastructures, à la promotion du slogan Sport/Études, à la promotion du Clean School games. 

 

Pendant la phase des allocutions, Samuel Eto’o Fils a redit sa détermination à redonner à son pays ses lettres de noblesse dans le domaine qu’il connaît le plus: Le Football car, de son point de vue, le Cameroun possède de nombreux talents qui ne demandent qu’à éclore…

 

Le Pr Nalova Lyonga, entre autres choses, a solennellement annoncé la tenue effective des Finales FENASSCO Ligue "A" cette année. Ce sera courant mois de Juillet

 

Rappelons que la convention revisitée et signée ce jeudi a pour point de départ, l'audience que le Ministre des Enseignements Secondaires avait accordée au président de la Fecafoot le 12 avril 2022. Les deux parties avaient, à cette date, mis une équipe de travail sur pied dont les résultats ont abouti à la signature de ce 19 Mai 2022. 

 

Nicole Ricci Minyem

Revenu au pays hier 19 mai 2022, le Chef de l’Etat vit en direct le défilé du 20 mai au Boulevard.

D’aucuns avaient cru que le Chef de l’Etat Paul Biya ne sera pas au Boulevard du 20 mai pour vivre en direct la traditionnelle grande parade de la fête de l’Unité, qui revient après deux années d’absence causée par le Coronavirus. La raison étant qu’il était hors du pays en compagnie de son épouse Chantal Biya et des officiels composés du Directeur du cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo, du conseiller spécial Contre-Amiral Joseph Fouda et du chef du protocole de l’Etat Simon Pierre Bikele.

Le président Paul Biya, son épouse Chantal Biya et les officiels suscités sont revenus au Cameroun hier 19 mai 2022. Son retour a donc mis fin aux supputations sur sa présence ou pas au Boulevard du 20 mai. Il est bel et bien présent au défilé.

Liliane N.

Le président régional Littoral SDF Jean Michel Nintcheu affirme que le député Joshua Osih a quémandé le droit de participation au défilé du 20 mai.

En date du 18 mai 2022, le député Jean Michel Nintcheu en sa qualité de président régional Littoral du Social democratic front (SDF) a adressé une correspondance aux militants de sa zone de commandement. Dans cette correspondance, il accuse son camarade Joshua Osih même s’il ne le nomme pas, de ne pas jouer franc jeu. Il s’offusque du fait qu’il ait demandé aux autorités l’autorisation pour le parti de la balance de prendre part à la grande parade du défilé qui va se dérouler demain 20 mai 2022.

Lisez ci-dessous la correspondance du député Nintcheu

 

Le Social democratic front refuse de défiler avec des effigies du président Paul Biya.

Le Social democratic front (SDF) Centre menace de ne pas prendre part au défilé du 20 mai qui va se dérouler demain. La raison de cette menace est le fait que le préfet du département du Mfoundi ait demandé que les militants des partis politiques arborent des effigies du Chef de l’Etat Paul Biya.

«Un parti d’essence fédéraliste ne saurait faire allégeance pour prendre part à un défilé qui fait la promotion de l’état unitaire. Sur le fond, le 20 mai 2018, avec la persistance de la crise anglophone, le Sdf-Centre s’était engagé à défiler torse nu au boulevard en présence de toute la communauté, cette manifestation avait pour cible le gouvernement du président Paul Biya qui avait fait preuve de légèreté dans la gestion de cette crise, avec des milliers de soldats jeunes séparatistes tués, près de quatre mille civils morts, plus de 60 milles refugiés à l’intérieur comme à l’extérieur», a écrit le président régional SDF Centre Emmanuel Ntonga.

Il faut indiquer que dans la correspondance du préfet du Mfoundi a adressé aux responsables du SDF, il a précisé que les slogans, les pancartes ou textes non approuvés par le Cabinet civil sont interdits.

« Le Sdf-Centre s’était engagé à ne plus défiler au cas où, cette crise qui a détruit le pays en général et notre parti en particulier persistait, cinq ans plus tard, la situation est presque inchangée »,  a écrit Emmanuel Ntonga.

Liliane N.

 

L'information est du Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona dans une récente déclaration à la presse. En effet, le membre du gouvernement a révélé que des discussions sont en cours pour augmenter le Smig actuellement fixé à 36 270 FCFA.

Dans sa déclaration, le Ministre Grégoire Owona indique : « On est en négociation à l’heure où je vous parle pour qu’on augmente le Smig. Mais il faut que les entreprises puissent payer. Quand une entreprise vous présente ses bilans, tous les documents qu’elle peut vous faire juger et vous dit moi je ne peux pas payer plus que ça. Qu’est-ce que vous faites ? Maintenant que nous avons fait nos enquêtes et qu’on voit que les entreprises paient un peu plus, nous sommes en négociation pour relever le Smig ».

Il faut préciser que cette augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) dans le futur est annoncée dans un contexte caractérisé par l’inflation des produits et services au Cameroun, selon l’Institut national de la statique. En revanche, il est clair que le revenu des travailleurs, lui, demeure statique. Une situation qui pousse les syndicats de différents corps sociaux à souhaiter une hausse de salaire afin de préserver leur pouvoir d’achat.

A titre de rappel, le 17 juillet 2014, les représentants des employeurs et les syndicats des travailleurs s'étaient accordés pour faire passer le Smig de 28 000 à 36 270 FCFA, soit une augmentation de 8 000 FCFA. Ce relèvement était largement en dessous des 150 000 FCFA proposés par une coalition de 12 centrales syndicales, ou encore des 62 000 FCFA finalement proposés par les représentants des travailleurs aux négociations.

Innocent D H

Révélation vient d'être faite par le Programme de sécurisation des recettes routières (PSRR), structure spécialisée du Ministère des Finances.  La dynamique enclenchée au premier trimestre 2022 devrait, en fin d’exercice budgétaire, porter ces recettes à plus des 7 milliards de FCFA collectés dans l’ensemble des postes de péage du Cameroun au cours de l’année 2021.

 

Malgré cette embellie observée durant le premier trimestre de l'exercice en cours, il est cependant pressenti qu’au cours de l’année 2022, le Cameroun sera une nouvelle fois privé de recettes supplémentaires sur le péage routier. Une situation qui sera due au blocage du projet d’automatisation des 14 premiers postes de péage, qui procure actuellement 75% des recettes à l’État, nous renseigne-t-on.

En mars 2022, le Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi expliquait à propos des péages routiers automatiques : « Les péages routiers automatiques de la première phase se font dans le cadre d’un partenariat public-privé conclu avec l’entreprise Toulcam (société de projet mise en place par le consortium Razel BEC-Egis Projects, NDLR). Le contrat de partenariat a déjà été signé. Sa mise en vigueur doit intervenir après que les financements aient été mobilisés. L’entreprise Toulcam a entrepris de travailler avec une banque dont les financements devaient être garantis par une structure. Leurs discussions n’ont pas prospéré. Il y a une autre structure qui a accepté d’accorder cette garantie. Les discussions ont suffisamment avancé et l’entreprise Toulcam nous a proposé un chronogramme qui indique que le financement sera mis en place en avril prochain, pour que les travaux commencent effectivement ».

Rappelons que, c'est le 10 décembre 2020, que le Mintp a présidé dans la localité de Mbankomo (région du Centre) la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction des 14 premiers postes de péage automatiques du Cameroun.

L’automatisation de ces infrastructures a pour principal atout, de limiter des fraudes (faux tickets, recyclage des tickets, etc.) et autres tripatouillages émaillent actuellement la gestion de ces ouvrages.

De bonnes sources, les 14 premiers postes de péage automatiques du Cameroun, réalisés sur le modèle du partenariat public-privé, coûteront officiellement 28,9 milliards de FCFA. Ils seront exploités par le constructeur jusqu’en 2039. À cette date, les recettes à verser à l’État culmineront à 48,9 milliards de FCFA par an, soit plus de cinq fois les recettes actuelles.

Innocent D H

 

 

 

L'indication est du Ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, le 16 mai 2022 à Libreville, la capitale gabonaise, à l’occasion du lancement du road-show de l’emprunt obligataire de l’État du Cameroun, qui vise à lever 200 milliards de FCFA sur le marché financier sous-régional.

 

Au cours de cette rencontre, Minfi a été plus que clair. « Nous sommes demandeurs de beaucoup d’argent ». Louis Paul Motaze répondait ainsi à la question de savoir si le gouvernement camerounais est disposé à demander une surallocation des ressources auprès du régulateur, au cas où les souscriptions de l’emprunt obligataire en cours dépasseraient les 200 milliards de FCFA sollicités.

Louis Paul Motaze déclarait en effet, « Si je suis devant vous, c’est parce que j’en veux un peu plus. Les besoins sont énormes (…) Nous préparons en ce moment une loi de finances rectificative, à cause de l’impact considérable de la crise ukrainienne (…). Au Cameroun, avec la hausse des prix du pétrole, nous enregistrons un manque-à-gagner de plus de 600 milliards de FCFA parce que nous continuons de subventionner la consommation des produits pétroliers à la pompe, pour éviter une augmentation des prix. Si nous obtenons 600 milliards de FCFA, cela nous permet déjà de payer ces manque-à-gagner ».

De sources crédibles, le chiffre de 300 milliards de FCFA a circulé dans les coulisses du road-show, comme seuil à franchir par le consortium d’arrangeurs pour prétendre avoir accompli sa mission. Il convient de rappeler que, dans le cadre de cette opération, les arrangeurs ont déjà garanti à l’État du Cameroun une prise ferme de 180,5 milliards de FCFA. Leur ambition est désormais d’aller bien au-delà des 19,5 milliards de FCFA restants, en boostant les souscriptions, apprend-on.

L’appel de fonds lancé le 16 mai 2022 à Libreville par le ministre camerounais des Finances permet ainsi d'avoir quelques pistes sur le contenu de la loi de finances rectificative en cours de finalisation. Au regard des nombreux besoins de financements évoqués par le Minfi, le collectif budgétaire en cours de finalisation devrait logiquement connaître une hausse du seuil d’endettement autorisé. Le volume de titres publics à émettre en 2022 devrait désormais dépasser les 350 milliards de FCFA initialement prévus.

Par voie de conséquence, l’enveloppe budgétaire initiale (5 599,7 milliards de FCFA) devrait davantage s’épaissir. Ceci, compte tenu non seulement de la hausse envisagée du seuil d’endettement, mais surtout de l’augmentation imprévue des dépenses des personnels de l’État au titre de l’année 2022.

Innocent D H

 

La clarification est contenue dans une note verbale datée du 13 mai 2022 dans laquelle, l’ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (RCA) dément les informations véhiculées par certains médias centrafricains annonçant la décision du gouvernement camerounais d’interdire les exportations vers ce pays de la Cemac, à l’instigation de certaines puissances étrangères.

 

Précisons d'entrée de jeu, cette clarification, fait suite à une mauvaise interprétation de la lettre du 22 avril 2022, dans laquelle le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, demande au gouverneur de la région de l’Est, frontalière à la RCA, de renforcer les mesures de contrôle à l’exportation des produits de grande consommation, face au constat des « pénuries aggravées que l’on observe sur le marché national ».

Pour sa part, l’ambassadeur du Cameroun à Bangui est sans équivoque, il indique que, cette mesure « ne concerne que certains produits de grande consommation (ciment, huiles raffinées, farine de blé et le riz) et ne s’applique qu’aux denrées produites localement, et certains autres produits subventionnés à l’import (…) et destinés à la consommation domestique ».

« Cette mesure vise également certains opérateurs économiques véreux qui, après avoir multiplié des stratagèmes pour créer l’inflation, et priver les consommateurs locaux de l’accès à ces biens, ont entrepris de les exporter à l’étranger (…) y compris en RCA », fait savoir en outre le diplomate.

De sources officielles, l'on apprend que concrètement, la mesure transitoire prise par les autorités camerounaises pour s’assurer de l’approvisionnement du marché local en ciment, huiles raffinées, farine de blé et riz, ne s’applique pas aux échanges commerciaux classiques entre les deux pays, encore moins aux 55 milliards de FCFA de marchandises centrafricaines, qui transitent chaque année par le Cameroun, à travers le corridor Douala-Bangui.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01