L’information a été rendue publique ce Jeudi par l’AFP qui s’est appuyé sur des sources officielles ; C’est par le même canal qu’il a été souligné que les pays pauvres sont désavantagés et que rapportées à la population mondiale, 52 doses (premières ou deuxièmes) ont été administrées pour 100 habitants.
Les injections ont légèrement ralenti : ce quatrième milliard a été atteint en 30 jours, alors qu’il n’en avait fallu que 26 pour atteindre le précédent. Les premier et deuxième milliards avaient été atteints respectivement en environ 140 et 40 jours.
Les Emirats mènent la danse
Quatre doses administrées sur dix (1,6 milliard) l’ont été en Chine, l’Inde (451 millions) et les Etats-Unis (343 millions) complétant le podium en valeur absolue. Mais rapporté à la population, parmi les pays de plus d’un million d’habitants, c’est au Proche-Orient que se trouve le champion de la vaccination : les Emirats arabes unis, qui ont administré 168 doses pour 100 habitants, flirtent avec les 70 % de population complètement vaccinée. L’Uruguay et Bahreïn dépassent les 60 %.
Suivent dans le peloton de tête le Qatar, le Chili et le Canada (129 doses pour 100 habitants), Israël (128), Singapour (125), le Royaume-Uni, la Mongolie et le Danemark (124), ainsi que la Belgique (122). Ces pays dépassent plus ou moins largement les 50 % de population complètement vaccinée (entre 52 % et 63 %).
La Chine (111 doses pour 100 habitants), les Etats-Unis (104) et l’Union européenne (103) ne sont pas loin. Les Etats-Unis et l’UE ont complètement immunisé près de la moitié de leur population, tandis que la Chine ne communique pas cette donnée.
Les Etats-Unis calent
Mais les Etats-Unis, dont la campagne avait démarré très fort, vaccinent désormais beaucoup plus lentement. Au cours de la semaine écoulée, le pays n’a injecté des doses qu’à 0,2 % de sa population chaque jour, loin derrière la Chine (1,1 %) et l’UE (0,7 %).
C’est actuellement le Bhoutan qui vaccine le plus vite, injectant des doses à 4,9 % de sa population chaque jour. Comme il l’avait fait pour les premières doses au printemps, le pays vient d’administrer des deuxièmes doses à près de 60 % de sa population en une dizaine de jours. Un rythme observé dans aucun autre pays.
Suivent la Malaisie et le Sri Lanka (1,5 % de leur population chaque jour). En Europe, les pays les plus rapides actuellement sont le Danemark, l’Irlande et la Turquie (1,1 % chacun), devant la Belgique et la France (1 %).
Frémissement dans les pays pauvres
Si la plupart des pays pauvres ont désormais commencé à vacciner, principalement grâce au mécanisme Covax (OMS, alliance Gavi et coalition Cepi), la vaccination anti-Covid reste très inégalitaire : les pays à « revenu élevé » (au sens de la Banque mondiale) ont administré en moyenne 97 doses pour 100 habitants, contre seulement 1,6 dose dans les pays à « faible revenu ».
Les injections dans ces pays ont toutefois frémi récemment, grâce à des dons de doses inutilisées par les pays riches, principalement AstraZeneca/Oxford ou Johnson & Johnson. L’Afrique reste le continent le plus en retard, avec 4,8 doses administrées pour 100 habitants, soit 10 fois moins que la moyenne mondiale (52).
Alors que de nombreux pays riches vaccinent déjà les adolescents, trois pays n’ont toujours pas démarré leur campagne : le Burundi, l’Erythrée et la Corée du Nord. Haïti et la Tanzanie sont les derniers pays en date à avoir commencé à vacciner, respectivement le 16 et le 28 juillet.
N.R.M
Pendant quelques heures, la personnalité publique a ôté sa casquette de ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ce 28 Juillet pour arborer celle de Reine des Reines – mères du Département du Ndé pour porter une motion de soutien au Président de la République
Une forte mobilisation, organisée dans l’un des quartiers les plus populaires de la ville économique du Cameroun qui, outre la présence de Menchiagrup Célestine Ketcha Courtès a connu la présence des autorités administratives de la région du Littoral, des chefs traditionnels ainsi que des responsables des différentes communautés des huit (8) départements de la région de l'Ouest.
Prouver que les fils et filles de cette Région n’ont jamais cessé d’apporter un soutien sans failles à l’Institution du Cameroun
Et, c’est ce message que les différents intervenants se sont faits le devoir de relever. A travers ce meeting, « Nous voulons tenons à dire que le Président de la République peut compter sur nous, nous ses compatriotes de la Région de l’Ouest. Nous sommes engagés à le soutenir et à l’accompagner dans le cadre de la réalisation des projets qu’il a initié pour faire de notre pays, une nation où il fait bon vivre… ».
Désolidarisation et condamnation des actes posés par quelques individus
« Il l’a été dit avec insistance, le Président de la République est Président de la République de tous les Camerounais. La Région de l’Ouest condamne donc avec la dernière énergie, les promoteurs du discours tribal ; Celui qui promeut la division entre les fils et les filles d’un même pays, celui qui veut faire croire à certains qu’ils ne sont pas pris en considération dans la politique initiée par le Président de la république. Nous condamnons avec fermeté toutes les agressions dont notre père fait l’objet au niveau de la diaspora. Les fils et filles de la Région de l’Ouest ne sont pas comptables de ces actes, encore moins des propos de quelques personnes égarées… ».
Une occasion saisie par les autres communautés qui elles aussi, ont tenu à donner de la voix, afin de célébrer l'unité nationale et le vivre ensemble dans la diversité.
Et comme tout pouvoir vient de Dieu, les participants à ce grand meeting de soutien ont célébré une messe, pour remettre le Président de la République et sa famille entre ses mains, mais aussi pour que la paix, l’unité, la solidarité ne soient pas de vains mots ; qu’ils se manifestent dans les actes, les paroles « Car, au moment où le Cameroun fait face à de nombreuses attaques terroristes, nous avons besoin d’être unis ».
Nicole Ricci Minyem
La romancière Calixthe Beyala recommande aux jeunes filles de ne pas prendre pour modèle, ces influenceuses qui ne vendent que du rêve.
Avec dernièrement l’affaire de la sextape tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb et dans laquelle était impliquée une jeune fille répondant au nom de Malicka Bayemi, la question du rôle des influenceuses est revenu au-devant de la scène. Font-elles du bien aux jeunes filles qui constituent leurs followers. Sont-elles une source de motivation ou alors, du fait de leur train de vie qu’elles exhibent sur la toile, elles peuvent être en partie tenues pour responsables des comportements déviants de la jeunesse. Pour la romancière Calixthe Beyala, elles font plutôt du mal aux jeunes filles. La jeunesse ne devrait pas les suivre. Parce qu’entre autres, affirme-t-elle, les vrais riches n’exposent pas leurs avoirs.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
Ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives.
On les voit ça et là, vanter leurs vies de richesses et d'abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu'en First, ne dînent qu'au Fouquet's, ne s'habillent qu'en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire.
leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l'appui.
leurs amants titulaires leur offrent les millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite.
Et elles ont des followers ! Des millions des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d'envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d'argent sans travailler.
Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l'importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d'un bon destin
Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l'équilibre de jeunes filles fragiles qui auraient - sans la présence de ces influenceuses, - étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles auraient bâti une belle vie dans un univers réel !
Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice.
Oui, dans la vraie vie, - en dehors de quelques milliardaires-, personne n'offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants.
Dans la vraie vie en dehors d'enfants d'ultra riches, personne n'offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire....
Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l'étendue de leurs richesses/
Les influenceuses vous veulent du mal, pour la vraie vie
Ces faux agents de la présidence de la République promettaient des nominations à leurs victimes.
C’est une information relayée par le confrère Kalara. Des jeunes agents qui faisaient croire qu’ils étaient des personnels du Cabinet civil de la présidence de la République, ont été mis hors d’état de nuire. Ils doivent répondre au Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif, des faits de coaction de tentative d’escroquerie. Ils avaient pris l’habitude de promettre à leurs victimes des nominations. Cependant, ils ne se reconnaissent pas coupables des faits pour lesquels la justice camerounaise les poursuit.
«Selon l’accusation, le 29 octobre 2020, M. Bissong Egbe a été contacté par un certain Bomba, de son vrai nom Amala Atsigue Jean Daniel, qui se présentait comme agent du Cabinet civil de la présidence de la République. Ce dernier lui promettait une nomination avec le concours des autres personnes de son groupe. C’est ainsi que M. Bissong Egbe s’est retrouvé au Palais de l’Unité où il a été informé des formalités de sécurité et de santé pour obtenir une audience auprès du directeur du Cabinet civil.
Après ce premier rendez-vous, M. Omba avait alors demandé à M. Bissong Egbe de lui verser la somme de 2,5 millions de francs représentant, d’après lui, les frais d’enregistrement à la présidence de la République. Plus tard, une autre personne demandera au plaignant de lui faire un dépôt d’un montant de 3,5 millions de F CFA. Etonné par ce qui lui arrivait, M. Bissong Egbe s’était confié à un élément de la sécurité présidentielle, qui lui a dit qu’il s’agissait d’une arnaque. Une embuscade avait été tendue aux imposteurs qui avaient été interpellés et mis en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui», rapporte Kalara.
Le juge doit se prononcer sur la culpabilité ou non des deux personnes le 23 août 2021.
Liliane N.
C’est ce que révèle un rapport publié par Amnesty International sur l’ampleur des destructions récentes causées par la crise qui secoue les régions anglophones du Cameroun depuis bientôt cinq ans.
Depuis la fin de 2016, une crise initialement basée sur des revendications corporatistes des avocats et enseignants qui ont progressivement basculé vers des revendications sécessionnistes fortes en raison des réponses jugées insuffisantes du gouvernement camerounais met à mal la situation sécuritaire des régions anglophones.
Raids, kidnapping, affrontements violents entre divers groupes armés et forces armées camerounaises et bien d’autres sont devenus le pain quotidien des populations de cette partie du pays.
Dans un rapport publié le 28 juillet 2021 avec témoignages et images satellite révélant l’ampleur des destructions causées par cette crise, Amnesty International indique que L'arrondissement de Nwa, dans le Donga-Mantung, situé le long de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, est particulièrement touché par les récentes violences.
Selon l’enquête de l’organisation non gouvernementale internationale : «entre le 22 et le 26 février 2021, au moins 4 200 personnes ont été déplacées de sept villages de Nwa, à la suite d’attaques menées par des comités de vigilance fulanis, qui ont coûté la vie à au moins huit personnes… »
L’ONG poursuit dans son rapport que : «les images satellite analysées montrent qu’au moins quatre villages ont été détruits ou incendiés à Nwa en février 2021. On ignore si les comités de vigilance fulanis ont attaqué les villages ou si ces destructions sont dues aux affrontements avec les groupes armés séparatistes, mais les images laissent supposer que les destructions sont plutôt récentes.
Bien que Amnesty International reconnait l’implication de Fulanis dans la violence qui sévit dans les régions anglophones, le rapport publié par l’ONG souligne qu’ils sont également la cible des groupes séparatistes en ce que depuis 2017 et dans les sept départements de la région du Nord-Ouest:
L’ONG regrette que ce climat d’insécurité perdure dans les deux régions anglophones avec une intervention limitée du gouvernement camerounais et la communauté internationale qui n’évoque quasiment pas le sujet.
Elle suggère donc à la communauté internationale : « d'engager publiquement les autorités camerounaises à diligenter sans délai des investigations approfondies, indépendantes et impartiales sur les allégations de violations des droits humains et, s’il existe des preuves recevables suffisantes, à intenter des poursuites contre les responsables présumés de ces agissements dans le cadre de procès équitables, devant des juridictions civiles ordinaires, sans recourir à la peine de mort. Enfin, la communauté internationale doit veiller à ce que l’aide humanitaire destinée à répondre aux besoins des personnes touchées par les violences, notamment les réfugiées et les personnes déplacées, dispose des fonds nécessaires. »
Stevy K.
Le lieutenant Mballa a été primé au cours d’une cérémonie militaire, présidée par le général d’armée Thierry Burkhard, tout nouveau chef d’Etat-major des armées françaises.
Le lieutenant Mballa vient de faire la fierté du Cameroun. Admis grâce à la coopération militaire entre la France et notre pays à l’école de guerre de Saint Cyr, il en est sorti major de sa promotion, qui est la 207ème. Il a été primé au cours d’une cérémonie militaire par le général d’armée français Thierry Burkhard, nouveau chef d’état-major des armées. Ce dernier a pris fonction juste le 22 juillet 2021.
La 207e promotion de l’Ecole spéciale militaire de Saint Cyr (ESM) à laquelle appartient donc le compatriote le lieutenant Mballa a reçu le nom de « Général Caillaud », qui est une figure emblématique du 2e République – 2ème Régiment étranger de parachutistes ayant pris part aux combats de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie. La cérémonie constituait aussi l’acte de naissance de trois nouvelles promotions recevant, le même soir, leur nom de baptême.
Il convient de noter que l’école de guerre de Saint Cyr est une prestigieuse école. Elle a aussi formé le général Pierre Semengue ancien chef d’Etat-major des armées, aujourd’hui à la retraite.
Grégoire Owona le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a félicité le lieutenant Mballa. Comme message, il lui a demandé de faire renaitre chez ses frères, l’espoir de la réussite grâce au travail.
« En devenant Major de votre promotion à Saint Cyr, vous êtes désormais un exemple, une source de motivation et d'émulation pour vos jeunes frères qui ne doivent pas suivre les clairons du désespoir et du chaos. Dites-leur que tout est possible grâce au travail. Bravo et félicitations Lieutenant Mballa Ndi », a écrit le membre du gouvernement.
Liliane N.
Le spécialiste en gastroentérologie qui réside aux Etats-Unis a été récompensé pour son excellence professionnelle et sa performance remarquable dans son domaine.
Le vert rouge jaune flotte de nouveau à l’international grâce au Camerounais Basile Njei. Les prouesses du médecin qui exerce dans le domaine de la gastroentérologie viennent d’être reconnues par les Etats-Unis.
Il figure dans la très sélective et convoitée liste des médecins les plus honorés aux Etats-Unis en 2021 (America’s Most Honored Doctors 2021) pour son excellence professionnelle tel que relayé par le site américain, americanregistry.com.
Selon ce même site, le camerounais exerce en tant que gastroentérologue depuis plus de 13 ans et a prouvé qu’il est diffèrent des autres praticiens de ce domaine.
Le natif de la région du nord-ouest du pays est un ‘génie’ depuis toujours. Il était classé parmi les cinq meilleurs élèves au GCE Advanced level l’année ou il a pris part à cet examen officiel du sous-système anglophone.
Basile Njei se distingue également par son parcours remarquable. Il a obtenu sa licence et son doctorat en médicine avec mention à l’Université de Yaoundé I avant de s’envoler pour le Royaume-Uni après avoir obtenu une bourse du programme British Commonwealth/Chevenning scholarship pour poursuivre sa formation en santé publique à l’Université d’Edimbourg.
Après sa maitrise en santé publique, le camerounais s’est engagé dans une formation de résident à l’Université du Connecticut et en gastroentérologie/hépatologie à l’Université de Yale.
Ses domaines d’intérêt clinique sont l’hépatite virale, les complications de la cirrhose du foie, l’hypertension portale, la NAFLD et le cancer du foie.
En dehors du America’s Most Honored Doctors 2021 prix, Basile Njei a également reçu le Howard Levine-MD Science Award, l’ACG Fellow in Training Award, l’AASLD Fellow Travel Award, l’AASLD Young Investigator Award et le Samuel Award for Excellence in Research pendant son stage de formation a Yale.
S.K.
Four persons including a three-year-old child and an 18-year-old student have been confirmed dead and dozens of others injured in a road accident which occurred at the La Falaise de Mbe in the Adamawa region of Cameroon.
Blood has once again spilled on the road in Cameroon. Four people amongst them a three-year-old child saw life stripped out of them in an accident at the la falaise cliff near Ngaoundere in the Adamawa region.
The unfortunate accident involved a 70 seater inter-urban transport bus belonging to the Danay Express Travel Agency with about 60 passengers at the time of the accident occurred earlier Wednesday July 28.
The bus left the town of Ngaoundere en route to Maroua in the neighbouring Far North region when the unfortunate incident occurred at la falaise de Mbe.
The driver, reported to be on top speed drove off the high way and crashed on a tree. Four persons including a three-year-old child, an 18-year-old student and two elderly persons of ages 55 and 70 died on the spot.
30 other passengers sustained injuries, severe ones for some and are currently receiving treatment at the Ngaoundere Regional Hospital.
The scene of this accident, la falaise de Mbe reminds us of a similar cliff in Dschang, a town in the West region of Cameroon where many people lost their lives since the beginning of this year due to either reckless driving or poor state of the buses.
S.K.
Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, Joseph Beti Assomo en visite de travail dans cette région, victime des attaques à répétitions de la secte islamiste boko haram est allé réconforter les soldats blessés et internés à l’hôpital militaire de Maroua.
En l’espace de trois jours, Boko Haram a fait treize morts et plusieurs blessés dans les rangs des militaires dans deux attaques à l’Extrême-Nord du pays. En visite de travail de remobilisation des troupes dans cette partie du pays, le ministre délégué à la présidence chargé de la défense est allé apporter le réconfort du chef de l’Etat et de la nation tout entière à ces soldats blessés au champ de bataille.
Il a tenu à rassurer les militaires qu’il n’y aura pas de faille dans l’encadrement des victimes qui souffrent entres autres de traumatismes, fractures, amputations, blessures graves, etc. «Nous voulons rassurer les militaires blessés de tous le réconfort, de tous le soutien moral et même matériel de Monsieur le Président de la République et de l’ensemble du haut commandement… »
En ce qui concerne ceux qui sont tombés en défendant l’intégrité territoriale, Joseph Beti Assomo rassure également des dispositions qui seront prises pour des obsèques dignes de leur sacrifice ultime.
«L’armée n’oublie jamais ses hommes, quel que soit ce qui leur est arrivée. Tout sera mis en œuvre pour que les militaires morts au front récemment et ceux qui sont décédés sur tous les théâtres d’opérations ait droit à des obsèques, nous souhaitons rapide pour alléger la douleur de leurs familles et de leurs camarades… » a indiqué le patron de la défense.
De quoi motiver les survivants qui se disent d’ailleurs près à retourner au front une fois rétablis pour assurer la protection des personnes et des biens ainsi que de l’intégrité territorial du Cameroun et général et en particulier de la région de l’Extrême-Nord.
La visite du ministre Beti Assomo s’achève ce jeudi par une réunion de travail avec les chefs militaires locaux et les autorités administratives. Il sera question de revoir la stratégie en place pour une meilleure défense.
S.K.
La nouvelle attaque a eu lieu quarante huit après la première, pratiquement dans la même localité, telle que nous renseigne le communiqué rendu public par le ministère de la Défense
« Dans la nuit du 26 au 27 Juillet 2021, aux environs de 21heures 30, une horde de terroristes lourdement armés de la secte boko haram et à bord de plusieurs véhicules tactiques légers, à attaqué le poste de Commandement du Sous – Secteur numéro 2 de la Force Multinationale Mixte (FMM) de la Commission du Bassin du Lac Tchad situé dans la localité de Zigue, - Arrondissement de Waza – Département du Logone – et – Chari – Région de l’Extrême Nord.
Après de violents combats, les insurgés ont manifestement replié en direction des localités de Koutala, de Gazalful et de Goulmade, Etat du Borno, dans le nord – est du Nigéria.
Bilan
Forces de Défense Camerounaises : 05 (cinq) militaires tués et 03(trois) blessés évacués à l’infirmerie militaire de Dabanga pour un suivi approprié ;
Populations civiles : 01 (un) civil tué et 01 (un) blessé ;
Boko haram : plusieurs assaillants neutralisés et leurs corps emportés pendant le repli des terroristes conformément à leur habitude en pareilles circonstances.
Tout en présentant ses condoléances aux familles durement éprouvées et prompt rétablissement aux blessés qu’il a tenu à rencontrer personnellement ce Mercredi, Joseph Beti Assomo – ministre de la Défense a, dans son communiqué affirmé que :
« Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême Nord et au-delà des frontières, afin de prévenir de nouveaux assauts éventuels de l’hydre terroristes boko haram qui semble avoir repris du poil de la bête suite à la restructuration interne de son idéologie et de sa conquête du terrain ».
Engagement permanent et sans faille des Forces de Défense et de Sécurité Camerounaises
« L’Armée Camerounaise ne restera pas les bras croisés devant cette nouvelle donne. Elle réagira de manière appropriée pour y faire vigoureusement er efficacement face ».
En rappel,
Les membres de boko haram et de sa branche dissidente, le groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient ces dernières années, des attaques meurtrières contre les Forces de Sécurité et les civils dans cette parti du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Ils y enlèvent fréquemment des civils, notamment des femmes et des enfants.
Huit soldats camerounais ont été tués dans une attaque de ces terroristes, il y’a à peine une semaine à Sagmé, dans la même Région du Cameroun, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Nigeria.
La rébellion de cette secte a éclaté en 2009 dans le Nord-Est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36.000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'Organisation des Nations Unies.
En 2016, le groupe s'est scindé en deux branches: la faction dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, et l'Iswap, affilié au groupe Etat islamique (EI). Boko Haram a confirmé en juin la mort d'Abubakar Shekau, dans des combats contre l'Iswap.
Nicole Ricci Minyem
L'annonce est du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba à l’issue de sa visite le 27 juillet dernier sur le site du projet d’Alimentation en Eau potable de la ville de Yaoundé (Paepys). Le membre du gouvernement s'est félicité quant à l’avancement des travaux dont le taux actuel est de 78%.
De Nyom II à Obala passant par Batchenga le membre du gouvernement à fait le tour des chantiers de ce projet d’envergure. Objectif, faire une évaluation des travaux avec les parties prenantes afin de s’assurer du respect du calendrier du Paepys, qui bénéficie déjà d’un rallongement de deux ans. Au bout du compte, Gaston Eloundou Essomba exprime son satisfecit, « Je rentre avec un sentiment de très grande satisfaction. Les travaux avancent très bien, nous constatons un taux de réalisation qui est de l’ordre de 78%, nous parlons du taux de réalisation global du projet. En terme de calendrier, d’ici la fin de l’année 2022, les premiers mètres cubes d’eau de Batchenga seront livrés dans la ville de Yaoundé ».
Des précisions du Minee, l'on retient que la station de captage et de pompage d’eau brute à Nachtigal affiche un taux de réalisation de 93%, et de 96% pour l’usine de traitement d’eau à Emana Batchenga. Le poste de transformation à Nkometou quant à lui affiche un taux de 96%. La station de reprise de pompage d’eau traitée à Nyom II est de 53%. Cet état d’avancement est la résultante d’un réaménagement. « La direction du projet a changé en fin d’année 2020. On n’a eu une nouvelle dynamique sur le projet, un nouveau directeur qui est arrivé. En six mois on n’a travaillé plus ce que ce qu’on n’a fait en deux ans », confie Dzogang Romaric chef du lot mission de contrôle de Veolia.
Le projet doit à terme, résoudre de façon durable le déficit de production d’eau potable pour la ville de Yaoundé et ses environs à travers une production complémentaire d’eau potable de 300 00 mètres cubes par jour, extensible à 400 000 mètres cubes par jour.
Rappelons que le Projet d’Alimentation en Eau Potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys), est le fruit de la coopération entre la République du Cameroun et la République populaire de Chine, depuis le mois de janvier 2017.
Innocent D H
A la suite des révélations faites par le ministre des Finances (Minfi) dans son rapport d’exécution du Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus à savoir que le ministre de la santé publique (Minsanté) n’a pas justifié l’emploi de 45,9 milliards de FCFA, le Dr. Manaouda réplique. Invitant son homologue à revoir sa copie, le patron de la santé dit avoir transmis le compte d’emploi de 34,5 milliards de francs CFA reçus.
Dans le démenti du Minsanté transmis au Minfi, l’on note les clarifications suivantes qu’apporte le Dr. Manaouda Malachie : « il serait utile de préciser que pour les ressources issues des fonds de concours, mobilisées et exécutées par le biais des banques commerciales, le Directeur général du budget a reçu, par bordereau, du 20 avril 2021, en plus du compte d’emploi de ces ressources, toutes les pièces justificatives, ainsi que le livre journal des recettes et le livre journal de caisse du billeteur désigné à cet effet ».
« Lesdites dépenses ont été exécutées en procédure normale et que la liasse documentaire en soutien de la dépense est bel et bien disponible dans les services du trésor ayant effectué toutes ces opérations et qui relèvent d’ailleurs de votre département ministériel », ajoute par ailleurs le Dr Manaouda Malachie.
Rappelons que dans correspondance adressée le 27 juillet 2021 au Minsanté, le Minfi adressait à son homologue sa part de vérité. « Les dépenses effectuées par la Paierie spécialisée auprès du Ministre de la Santé publique dans le cadre de la riposte sanitaire contre le Covid-19, s’élèvent à 34,5 milliards et non 45,9 milliards de FCFA », a écrit Louis Paul Motaze.
Au-delà des rectificatifs apportés, le patron de la santé suggère à son homologue des finances, de procéder à la rectification des incorrections contenues dans le rapport et qui pourraient être de nature à fausser sa sincérité, peut-on découvrir dans la lettre du Minsanté au Minfi.
Innocent D H
Ce mardi 27 juillet 2021, l'opérateur des télécommunications français Orange a procédé au remplacement de Fréderic Debord au poste de directeur général de sa filiale au Cameroun. C'était au terme des conseils d’administration de ses filiales tenues à Casablanca au Maroc qui a vu en même temps, la nomination de Patrick Benon à ce poste.
Du communiqué final ayant sanctionné les travaux, il ressort que Patrick Benon actuellement DG d’Orange Botswana est nommé directeur général d’Orange Cameroun. Il succède ainsi, à Frédéric Debord muté du côté de Madagascar. A ce poste, il remplace Michel Degland nommé directeur général adjoint de Mauritius Telecom.
Selon les renseignements fournis par Orange, « Ces nominations s’inscrivent dans le cadre de la politique de mobilité internationale du Groupe et interviennent, pour chacune d’entre elles, à l’issue du mandat des sortants. Ces prises de fonctions seront toutes effectives en septembre 2021 ».
Précisons à toutes fins utiles que la nomination d’un nouveau DG de la filiale d’Orange au Cameroun intervient dans un environnement particulier. En effet, M. Debord est muté au moment où il est sous le coup de poursuites judiciaires. Un nouveau souffle donc pour le top management de cette entreprise pour des rendements efficients.
Innocent D H
L’information a été révélée le 22 juillet 2021 à Douala au cours d’une présentation effectuée par le concessionnaire du service public de l'électricité au Cameroun, à l’occasion d’une rencontre regroupant les différents acteurs du secteur de l’électricité. Pour réaliser cet objectif, Eneo espère avec le concours du gouvernement pouvoir rapidement finaliser les contrats de production de cette énergie avec la société norvégienne Scatec.
Le déficit énergétique crée le malaise dans les ménages et plombe les activités économiques dans les trois régions septentrionales du Cameroun, depuis plusieurs mois. Face à cette réalité qui donne du fil à retordre aux populations, l’électricien Eneo envisage d’injecter dans le réseau interconnecté Nord (RIN), 30 MW d’énergie solaire à compter du mois de janvier 2022.
L'on apprend que, face à la baisse drastique du niveau des eaux dans le barrage de Lagdo (infrastructure d’envergure permettant d’alimenter la partie septentrionale, Ndlr), qui a ramené la production de cette infrastructure à seulement 20 MW, contre une capacité installée de 72 MW, Scatec a fait au gouvernement une offre d’installation de centrales solaires modulaires et mobiles d’une capacité de 30 MW, dans les localités de Maroua, Guider et Kousseri. Le projet rencontrera l’assentiment du ministre de l’Eau et de l’Energie en janvier 2021. Gaston Eloundou Essomba se tournera ensuite vers l’électricien Eneo, pour la finalisation des procédures, dans l’optique d’une mise en service de ces centrales dès mars 2021.
En effet, dans une correspondance officielle adressée au DG d’Eneo par Gaston Eloundou Essomba le 16 avril 2021 faisait savoir : « Dans le cadre de la recherche de solutions les plus appropriées pour juguler le déficit en énergie électrique dans le réseau interconnecté Nord (RIN), j’avais marqué mon accord à la société Scatec, par ma correspondance du 11 janvier 2021, à l’effet d’engager et de boucler en urgence avec votre entreprise, les discussions commerciales et techniques en vue de l’installation et la mise en service de centrales solaires modulaires et mobiles d’urgence de capacité totale de 30 MW dans les villes de Maroua, Guider et Kousseri ».
Cependant, à en croire les informations obtenues auprès d'une source proche du dossier, eu égard à des contingences techniques, le projet n’a pas pu démarrer en mars 2021, comme souhaité par le gouvernement. « C’est un projet intéressant. Mais, nous sommes obligés d’être prudents pour deux raisons. D’abord, c’est une technique nouvelle au Cameroun. Et l’énergie solaire est un peu particulière. Même si au Nord il y a beaucoup de soleil, le solaire est par définition une énergie variable. Il faut qu’on se rassure que la quantité d’énergie qui sera injectée à partir de ces centrales modulaires sera stable, comme l’exigent les clients aussi bien industriels que résidentiels. Il y a donc des aspects techniques qu’il faut vérifier. Ensuite, face à cette offre spontanée, nous sommes tout de même tenus de faire des consultations, pour nous assurer qu’il n’y a pas d’offres alternatives », avait-elle confié en mai 2021.
Innocent D H