Une équipe constituée des responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et des représentants des ministères des Relations extérieures et de l’Administration territoriale effectue une mission de travail dans les différentes régions camerounaises abritant les réfugiés (Est, Adamaoua, Extrême-Nord) depuis le 20 juillet 2021.Cette délégation mène, jusqu’au 30 juillet, des concertations avec les autorités administratives et traditionnelles ainsi que d’autres acteurs sur leurs rôles pendant les phases d’urgence, de stabilisation et de recherche de solutions durables en faveur des réfugiés.
Il est question à travers ces concertations, de vulgariser le Pacte mondial sur les réfugiés, adopté en décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies. Les autorités locales, les chefs communautaires locaux entre autres, sont souvent les premiers à voler à la rescousse des réfugiés, relève le pacte. C'est donc sans doute pour renforcer les capacités de ces acteurs que ces rencontres trouvent toute leur importance.
Le HCR se dit convaincu que la vulgarisation de ce Pacte s’impose encore au Cameroun pour une meilleure protection des réfugiés et autres personnes sous mandat. Pour le représentant du HCR chargé de la protection, c'est une occasion d'inviter les autorités camerounaises à une meilleure appropriation de ce document. « Nous attendons que le gouvernement, à travers ses responsables sur le terrain, s’approprie effectivement ces instruments juridiques qui encadrent la gestion des réfugiés au Cameroun. Nous accompagnons le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de ces instruments et nous supervisons également l’ensemble de ces activités », indique-t-il. Ce dernier ne cache pas son administration de ce que fait déjà le gouvernement camerounais. En Afrique, le pays est déjà en avance pour que les réfugiés soient bien pris en charge. « Au Cameroun, on note l’ouverture des frontières et la distribution constante des vivres et non-vivres aux populations réfugiées. Nous pensons que c’est un bon pas à saluer même si beaucoup reste encore à faire », estime le représentant de cette organisation onusienne.
Et selon Cesar Mbav Tshilombo, le chef de la mission du HCR, ces rencontres permettront enfin, « de faire une évaluation sur les avancées enregistrées sur le terrain ainsi que les défis qui restent à relever et pour lesquels ils ont besoin d’un appui. Un plan d’action pour chaque région sera adopté à l’issue de ces différentes rencontres », fait-il savoir.
Innocent D H
Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense va faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens dans la région de l’Ouest, qui connaît aussi les attaques des séparatistes venant du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L’Ouest subit aussi les exactions des séparatistes qui affrontent l’armée dans les deux régions anglophones du Cameroun à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO). Cela est dû au fait que l’Ouest entretient une proximité géographique avec le NOSO. Selon nos sources, le département de Bamboutos est le plus attaqué. Les séparatistes ont pris l’habitude de s’en prendre aux civils et aux Forces de Défense de ce coin. Les populations deviennent de plus en plus apeurées. C’est ce qui justifie la mission spéciale qu’entame ce 23 juillet 2021, Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (Mindef). Il fera le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens, apprend-on de nos sources. Le Mindef va passer deux jours à l’Ouest.
On a appris qu’il est prévu que le Mindef se rende à Mbouda, chef-lieu du département de Bamboutos avant de présider une importante réunion à Bafoussam, la capitale régionale.
«Il n’est pas exclu que le dispositif sécuritaire de la région de l’Ouest soit révisé et même renforcé au terme d’une réunion stratégique» a confié au confrère Cameroon info net, Vincent De Paul Atangana, qui est dans la suite du ministre Joseph Beti Assomo.
Il faut noter que la dernière attaque séparatiste dans le département des Bamboutos remonte au 14 juillet 2021. Les éléments séparatistes ont décapité deux gendarmes ce jour-là. Interviewé par l’Agence Anadolu Mme Tsangue Gisèle, maire de la ville, a indiqué que les séparatistes ont pénétré tard dans la nuit de mardi, le département. Et ils ont attaqué le poste de contrôle de Zavion à Babadjou.
« L’attaque s’est passée inaperçue. C’est ce matin que les riverains ont découvert les corps de deux gendarmes décapités. Le troisième gendarme qui était aussi à ce poste de contrôle, est toujours porté disparu, il a certainement été pris en otage par les séparatistes », a précisé l’élue.
Cette attaque a laissé Babadjou sous le choc, selon madame le maire.
En janvier dernier, une autre attaque perpétrée à Babadjou par des séparatistes avait fait cinq morts dont trois éléments des forces de sécurité et deux civils. Les assaillants avaient, justement, attaqué le poste de contrôle mixte de Babadjou situé à la frontière entre les régions de l'Ouest et du Nord-Ouest.
Liliane N.
La délégation générale à la sûreté nationale rappelle que le policier est comme l’ange gardien des populations.
Par le biais de sa Cellule de communication, la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) s’est exprimé sur l’assassinat de 5 policiers survenu au lieudit «Tjonction» à Bali, dans le Nord-Ouest du Cameroun. Cet assassinat s’est produit le 18 juillet 2021. La DGSN a aussi parlé du meurtre d’un autre policier toujours dans la même région par les séparatistes, soit 48 heures après celui de ses collègues. La DGSN de Martin Mbarga Nguele condamne les attaques de ses éléments sur le terrain. Elle rappelle qu’ils sont envoyés sur le terrain pour protéger les populations.
«Le policier est comme l’ange gardien des populations. Il est prêt à aller jusqu’au sacrifice suprême dans l’intérêt de la patrie et des populations. C’est dans cet engagement républicain, qu’une patrouille motorisée de policiers qui sécurisaient les populations dans la ville de Bali, Région du Nord-Ouest, a été victime d’une attaque lâche et barbare des séparatistes sécessionnistes le dimanche 18 juillet 2021. Les 5 policiers qui occupaient le véhicule, ont été tués. Le mardi 20 juillet, un autre policier est tombé au champ des batailles dans une autre embuscade tendue par les séparatistes sécessionnistes dans la même Région du Nord-Ouest. Ces assassinats atroces et sauvages, n’ébranlent guère la détermination des forces de l’ordre à accomplir leur mission régalienne avec loyalisme et dévouement. Au contraire, les forces de défense et de sécurité, iront de l’avant » a déclaré le 22 juillet 2021, le Commissaire Antoine Etouh Ngoti dans Canal police, le microprogramme de la Sûreté nationale diffusé sur le poste national de la CRTV.
Pour revenir à l’assassinat des 5 policiers survenu à Bali, il faut rappeler que ceux-ci, effectuaient une patrouille de routine.
«Ils (les séparatistes NDLR) ont balancé des bombes qui ont tué toutes les personnes qui se trouvaient à ce Check point ensuite, ils ont emporté les armes, les munitions et les pièces d’identité des victimes. Les policiers qui sont morts s’appelaient Major Bikoi, Major Mamdi (du GMI), Major Meng, Major Oba (du GSO) et Temgoua qui est un TC de Bali», a déclaré une source.
Liliane N.
Nommés le 12 Juillet dernier, ils ont été notifiés des charges qui leur sont désormais dévolues au cours d’une cérémonie présidée par Abdoulaye Daouda – Secrétaire général adjoint au sein de la Chambre Basse du parlement Camerounais
Dans son discours, Abdoulaye Daouda a notamment insisté sur l’ «Article 2 » qui accompagne tous les textes de nomination à savoir : « Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur » est connu et apprécié de tous, autant devraient être connues et assimilées, les attentes en rapport aux responsabilités qui viennent de vous être confiées aux fins nos devoirs et obligations…
C’est l’occasion pour nous de rappeler à tous nos collaborateurs de cesser les pratiques de sollicitation d’interventions pour être promus à des postes de responsabilité… » ;
Par conséquent
Seuls comptent la volonté de servir, les états de service… « La promotion n’est pas un gâteau qui se partage, qui se distribue, mais un mérite et le résultat d’un certain nombre de valeurs que chaque employé doit pouvoir intégrer dans sa vie professionnelle, à savoir :
Engagement et présence au travail – Rigueur et objectivité dans le traitement des dossiers – Respect des textes, les textes rien que les textes – Respect des Députés et de la hiérarchie – Goût et recherche du travail bien fait et non bâclé – Prise de conscience d’avoir la chance de servir une grande institution, l’Assemblée nationale, le pouvoir législatif et d’avoir par conséquent un comportement exemplaire tant à l’Assemblée nationale qu’à l’extérieur - Respect de la légalité… ».
De nombreux discours ont été entendus tout au long de cette cérémonie car, au-delà de la présentation des nouveaux promus et des tâches qui sont désormais les leurs, les hauts cadres de l’Assemblée nationale ont expliqué les raisons pour lesquelles l’organigramme a été revu avec :
Le passage de sept à huit Directions par l’éclatement de la Direction de la Législation et des Affaires Linguistiques en deux Directions à travers l’élévation de sa Division du Contrôle de l’action du Gouvernement et du journal officiel des débats en Direction du Suivi du Contrôle de l’Action du Gouvernement.
La transformation de certaines Directions à savoir : - La Direction de la Coordination en Direction des Affaires Parlementaires - la Direction des Affaires Générales en Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques – La Direction de l’Information Documentaire en Direction de la Documentation, des Archives et de la Recherche – la direction des Services Techniques Communs en Direction des Projection du Patrimoine et de la Logistique…
Nicole Ricci Minyem
Un avertissement donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui ajoute, selon nos confrères de « 20 Minutes » que : « Les quarantaines, les confinements, la fermeture des écoles ou encore le chômage sont autant de sources d’anxiété auxquelles ont dû faire face les populations… »
L’Organisme en charge des problèmes de santé mondiale soutient que la pandémie de corona virus qui a déferlé sur le monde depuis 2020 aura un « impact à long terme et d’une grande portée » sur la santé mentale des gens.
« De l’anxiété liée à la transmission du virus, à l’impact psychologique des confinements et de l’auto-isolement, aux conséquences liées au chômage, aux difficultés financières et à l’exclusion sociale, (…), tout le monde est affecté d’une manière ou d’une autre », avertit l’OMS, dans un communiqué, à l’occasion d’une réunion à Athènes de ministres et responsables de la Santé.
L’OMS estime que « ce n’est pas juste la contamination, ou la peur d’être contaminé qui a affecté la santé mentale de la population ».
Mais « le stress procuré par les inégalités socio-économiques et les effets de la quarantaine, du confinement, de la fermeture des écoles et des lieux de travail ont eu des conséquences énormes », souligne encore l’OMS.
« Nous devons parler ouvertement de la stigmatisation qui accompagne la santé mentale. Nous parlons d’un composant-clé de notre santé. Il requiert une action maintenant » des gouvernements », a exhorté le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à l’ouverture à Athènes d’un forum de deux jours des ministres de la région Europe de l’Oms, qui inclut 53 pays
« La pandémie a secoué le monde. Plus de quatre millions de vies ont été perdues dans le monde, des revenus ont été détruits, des familles et des communautés ont été séparées, des entreprises ont été mises en faillite… », rappelle le directeur de l’OMS en Europe, Dr Hans Kluge. « La santé mentale et le bien-être doivent être perçus comme des droits humains fondamentaux », poursuit-il, en appelant les Etats à repenser l’accès aux soins.
Parmi les recommandations de l’OMS figurent le renforcement des services de santé mentale de manière générale, l’amélioration de l’accès aux soins via le numérique, l’augmentation des services de soutien psychologique dans les écoles, les universités, sur le lieu de travail et pour les personnes travaillant en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.
N.R.M
L’école va proposer aux apprenants de la Guinée équatoriale qui y seront scolarisés, un cycle complet du Cameroun.
L’information a été rendue publique ce jeudi 22 juillet 2021 par LeJeune Mbella Mbella, le ministre des Relations Extérieures (MINREX).
«Finalisation de l'acquisition ce mardi 20 juillet 2021, par l'Ambassade du Cameroun à Malabo, du terrain d'une superficie de 10 000 mètres carrés plus une clôture de 400 mètres linéaires, destiné au projet de construction d'une Ecole à cycle complet du Cameroun en Guinée Équatoriale», peut-on lire dans la publication du Minrex faite sur Facebook.
Selon la publication faite sur la page Facebook du ministère des Relations extérieures, c’est le 20 juillet 2021, qu’a eu lieu la cérémonie de signature du contrat d’achat du terrain. Elle s’est faite en présence de S.E. Désiré Jean Claude Owono Menguele, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Cameroun en Guinée Equatoriale, agissant en qualité d'acquéreur, des Diplomates de la Mission et d’autre part de M. Antonio Mbouopda Foche, PDG de la societé EMFEBI Fifty Fifty, agissant en qualité de Vendeur.
«Grace à cette signature, la Représentation diplomatique Camerounaise à Malabo franchit un grand pas dans vers la réalisation du projet tant attendu de construction de l'École Camerounaise à cycle complet de Guinée Équatoriale, qui permettra à de nombreux jeunes vivant dans ce Pays, qu'elles que soient leurs nationalités, de bénéficier de l' offre très apprécié du système éducatif camerounais, et d'accroitre ainsi son influence diplomatique sur le plan éducationnel», peut-on lire dans la publication du ministère des Relations Extérieures.
Liliane N.
Le 15 juillet dernier, l’accord-cadre y relatif a été signé par les responsables des deux structures. C’était dans la salle des conférences du Rectorat de cette institution universitaire. L’objectif stratégique est d’assurer une production animale et ses dérivés soutenue et diversifiée tant en quantité qu’en qualité, à en croire les déclarations des deux parties.
A travers cette convention de partenariat, la vision de la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) et celle l’Université de Dschang (Uds), est de contribuer au développement socio-économique tant sur le plan national que sous-régional. Il faut tout de même préciser que la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles (Fasa) de l’Uds et la Sodepa, depuis un an déjà, mutualisent leurs efforts dans le domaine de l’agronomie de façon générale et plus spécifiquement des productions animales.
Cette formalité permettra ainsi, de définir un cadre conjoint de conduite des recherches et de stages entre les deux structures. Dans un autre élan, elle va contribuer à assurer un meilleur encadrement technique et pratique des étudiants au sein de la Société de développement et d’exploitation des productions animales à l’occasion des stages académiques et professionnels.
Figurent également parmi les objectifs recherchés via cette convention, l’élaboration et la conduite conjointe des recherches et travaux spécifiques dans le domaine des productions animales et autres volets connexes.
Autre bénéfice non négligeable de l’accord-cadre, le partage des technologies et connaissances dans le secteur agropastoral pour une formation pratico-pratique des étudiants de la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles.
Innocent D H
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun dit prendre à témoin l’opinion nationale et internationale des violations systémiques de leur droit de manifester garanti par la Constitution.
Après avoir été notifié de l’interdiction d’organiser la marche, qu’il prévoyait faire le 25 juillet 2021, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse. Le parti politique de Maurice Kamto prend note de cette décision et informe ses militants et sympathisants qu’il n’y aura effectivement pas de marche à la date susmentionnée.
«En dépit de cette attitude haineuse du pouvoir, érigée en politique officielle contre notre parti, le MRC invite ses militants et sympathisants, ainsi que tous les camerounais qui souhaitaient participer à cette manifestation, de rester calmes et de ne pas céder à cette énième provocation du régime dictatorial de Yaoundé. Autrement dit, nous vous annonçons que la manifestation publique prévue le 25 juillet par le MRC n’aura donc pas lieu, par la volonté du pouvoir en place», peut-on lire dans le communiqué du parti politique dirigé par Maurice Kamto.
Si dans sa réponse au MRC en ce qui concerne sa demande de manifestation, le Sous-préfet de Yaoundé 1er a évoqué comme motif du refus, le risque de trouble grave à l’ordre public et le risque de propagation de la Covid-19, pour le parti on est plutôt dans le cas d’interdiction systémique de toutes ses manifestations. Le parti dit condamner cela et prend à témoin l’opinion nationale et internationale de la violation de son droit de manifester qui lui est garanti par la constitution du Cameroun. Le MRC affirme qu’en dépit de tout, il est et restera debout.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du MRC
Liliane N.
C’est la principale raison avancée par le Sous Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er afin de justifier l’annulation de la « Marche républicaine » que pensait organiser le mouvement pour la renaissance du Cameroun le 25 Juillet 2021
La décision du Sous – Préfet
« Est pour compter de la date de signature de la présente Décision, interdite, la manifestation publique (grande marche républicaine) projetée par le mouvement pour la renaissance du Cameroun représenté par monsieur Noah Roger Justin, prévue le dimanche 25 Juillet 2021 de 10h à 18h, selon l’itinéraire suivant : Mahima Warda – Collège de la Retraite – Rond Point Nlongkak.
Motifs : Risque de trouble grave à l’ordre public ; Risque de propagation de la Covid – 19…
Les Commissaires de Sécurité Publiques des 1er et 10ème Arrondissements de Yaoundé, le Commissariat Spécial de Yaoundé 1er
Le Commandant de la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak et le Chef de Poste de Gendarmerie de Bastos sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution de la présente décision… ».
Une décision que dénonce le parti dirigé par Kamto Maurice
Dans un communiqué rendu public ce Jeudi et signé par Joseph Emmanuel Ateba – secrétaire national à la communication, le parti regrette « Que cette manifestation qui se voulait républicaine et pacifique, soit interdite, confirmant ainsi l’impossibilité pour lui d’organiser une manifestation publique de quelque nature que ce soit au Cameroun ;
Voir de tenir des réunions aux sièges de certains de ses démembrements locaux. Le mrc condamne vivement ces interdictions systématiques de toutes ses manifestations dûment déclarées, qui sont contraires à la Constitution, aux engagements internationaux de notre pays et à l’esprit de la loi en vigueur en la matière… ».
Pour le secrétaire national à la communication du Mrc, ces interdictions ne visent que cette formation politique.
Et, pour corroborer cette affirmation, certains exemples sont mentionnés dans le communiqué
« Le 12 Juillet 2021, le Sous – Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er a délivré le récépissé de déclaration de manifestation publique pour une « marche de soutien au Président de la République » prévue le vendredi 16 Juillet, « de Mahima – Warda à la Sous – préfecture de Yaoundé 1er » , en violation de l’obligation légale de déclarer la manifestation publique au moins sept jours avant sa tenue.
Le Dimanche 18 Juillet, un groupuscule d’individus a organisé une marche à Ebolowa sans déclaration préalable, et leur marche a pourtant été encouragée et encadrée par la police.
Ce 21 Juillet, des compatriotes ont pris part à une « marche de soutien au Président de la République » à Mokolo, dans le Département du Mayo – Tsanaga dans l’Extrême –Nord, sans aucune observation des mesures barrières contre la Covid 19… ».
Nicole Ricci Minyem
Wilfrid Eteki le présumé auteur de la sextape et ami de Martin Camus Mimb plaide aussi non coupable.
Que ce soit Martin Camus Mimb ou Wilfrid Eteki, tous les deux poursuivis par la plainte de Malicka Bayemi, ont plaidé hier non coupables. Leur procès s’est ouvert au Tribunal de première instance de Bonanjo. Et il faut préciser que le journaliste Martin Camus Mimb, patron de Radio Sport Infos (RSI) est accusé de «complicité d’atteinte à l’intimité de la vie privée». Et le deuxième Eteki est accusé d’«atteinte à l’intimité de la vie privée » et « publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux».
Aussi lors de l‘audience d’hier 21 juillet 2021, les avocats de Martin Camus Mimb ont demandé que soit annulé la procédure ayant conduit à sa mise en détention provisoire à la prison centrale de New-bell. Le parquet a demandé au Tribunal de renvoyer l’affaire afin qu’il puisse « répliquer par des observations écrites » à cette demande des avocats du journaliste.
Il faut rappeler que c’est le 14 juillet 2021, à l’issue d’une confrontation avec Malicka Bayemi la plaignante à la Division régionale de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo, que Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki ont été placés en garde à vue. Selon le confrère Le Jour, cette mise en détention provisoire du patron de RSI n’était pas au goût de la Délégation générale à la sûreté nationale.
«La Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le parquet général étaient en désaccord sur l'opportunité de la garde à vue des deux suspects. Alors que la DGSN plaidait pour leur libération, le parquet général invoquait les raisons sécuritaires pour justifier l'impératif de leur maintien dans les liens de la détention», rapportait le journal dans sa parution du 15 juillet 2021.
Martin Camus Mimb et Wilfrid Eteki sont donc retournés en prison. Et leur procès va se poursuivre le 4 août 2021. Me Alice Nkom s'est ajouté au collectif d'avocats qui défendent Martin Camus Mimb.
Liliane N.
Dans un communiqué signé le 9 juillet dernier, devenu viral sur les réseaux sociaux, Naseri Paul Bea interdit l’utilisation anarchique des sirènes et gyrophares dans sa région de commandement. L'autorité administrative indique que l’utilisation de ces dispositifs, est régie par un texte spécifique.
Dans sa correspondance, le Gouverneur du Centre met en garde : « Toute personne qui se fera arrêter à cet effet, verra son véhicule tout simplement conduit en fourrière et ses équipements saisis ». L'interdiction décidée par Naseri Paul Bea s'inscrit dans le cadre de la légalité. Le numéro 1 de la capitale camerounaise s'inspire d'un texte spécifique, le recueil des textes juridiques corrigés du 26 avril 2012 du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MINATD) d’alors précise le cadre et les conditions d’utilisation de ces sirènes et gyrophares.
La loi n°97/021 du 10 sep 1997 relative aux activités privées de gardiennage, en l'occurrence, précise dans ses conditions d’exercice à l’article 13 alinéa 1, que « dans l’accomplissement de leurs activités, les établissements et sociétés de gardiennage peuvent disposer : d’un matériel roulant constitué exclusivement de véhicules destinés au transport du personnel et du courrier ; d’un matériel élémentaire de communication ; d’un matériel de protection et d’alarme ».
L’alinéa 2 du même texte indique, qu’est interdite, par conséquent, toute détention et utilisation : de véhicules aménagés disposant de gyrophares, sirène, couleur, inscriptions et plaques minéralogiques de nature à créer de jour comme de nuit, la confusion avec les véhicules des services publics de maintien de l’ordre et de sécurité, ou ceux des représentations diplomatiques et consulaires et des établissements hospitaliers ; d’armement conventionnel.
« Le type et les quantités de matériels de communication, de protection et d’alarme ainsi que les conditions de leur utilisation sont fixés par le décret d’application de la présente loi et, le cas échéant, l’acte d’agrément », tranche l'alinéa 3 de cette loi.
Innocent D H
L'annonce est du Ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière à Yaoundé. Objectifs de ces dotations projetées, répondre à l’urgence, mais aussi renforcer de manière significative et durable les capacités des hôpitaux camerounais à soigner les malades et lutter contre la pandémie de Covid-19.
Selon les indications faites par le Minsanté, « Toutes les formations sanitaires de première, deuxième et troisième catégorie ont été approvisionnées en équipements d’oxygénothérapie, des concentrateurs d’oxygène et des aspirateurs de mucosité affectés aux hôpitaux de district et centres médicaux d’arrondissement ». A en croire les explications de Manaouda Malachie, ces réalisations opérées dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 « permettent à la fois de faire un grand bond dans le relèvement du plateau technique des formations sanitaires, mais aussi, et surtout d'envisager une prise en charge qualitative des patients ».
L'on apprend que pour l'instant, seul le centre de prise en charge annexe nº 2 de l’Hôpital central de Yaoundé (Orca) dispose d’une centrale de production d’oxygène pour répondre aux besoins accrus en oxygène des patients sévèrement atteints par la Covid-19.
Cette annonce, qui est en même temps une bonne nouvelle, intervient au moment où les autorités sanitaires craignent une troisième vague de l’épidémie « dès novembre » prochain, en raison notamment de la présence du variant Delta du Coronavirus. Et c'est le lieu de préciser que, le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde, est une forme très contagieuse du virus. Il a déjà été signalé dans plusieurs pays africains, dont certains connaissent une explosion des cas de contamination. Cette nouvelle arrive également dans un contexte de défiance par certains Camerounais de la vaccination, pourtant présentée comme la meilleure arme pour se prémunir de la forme grave de la Covid-19, une situation qui semble préoccuper au plus haut niveau le gouvernement camerounais.
Innocent D H
La famille d’Erica Mfiya Mouliom tient pour responsable de son décès, l’artiste Tenor.
La famille Mouliom n’en a pas fini avec Tenor. Le confrère Equinoxe Tv rapporte qu’il y a du nouveau dans l’affaire relative à l’accident de circulation au cours duquel, leur fille la nommé Erica Mfiya Mouliom a perdu la vie. La famille vient de porter plainte contre Tenor.
Cette action n’est pas surprenante pour ceux qui ont suivi les déclarations de M. Mouliom au lendemain du décès de sa fille. Il avait alors demandé que l’artiste les suive au pays Bamoun pour doter son enfant décédé.
«Que Ténor sache qu’il s’est attaqué à un lion et qu’une fois remis de son accident, qu’il vienne immédiatement au pays Bamoun doter ma défunte fille», avait-il alors déclaré.
Pour faire un retour sur l’accident de circulation qui a endeuillé la famille Moulion, il faut rappeler qu’il s’est produit le 15 juillet 2021 dans la ville de Douala. Après le triste événement, le manager de Tenor avait indiqué que c’est son chauffeur qui était au volant. Sauf que des témoins interrogés par Equinoxe Tv affirment que c’est l’artiste lui-même qui était au volant de sa voiture qui a pris feu.
Concernant Erica Mfiya Mouliom la seule passagère qui a perdu la vie dans ledit accident, le manager de Tenor avait indiqué qu’elle était une fane que l’artiste raccompagnait. Une explication qui n’a pas été acceptée par l’opinion. Pour brièvement parler d’elle, il faut savoir qu’elle était âgée de 22 ans. Et elle était étudiante en première année management à l’Université catholique Saint-Jérôme à Douala. Selon le programme de ses obsèques rendu public, elle sera inhumée le 31 juillet 2021 dans la localité de Mamevouo, département du Noun dans la région de l’Ouest.
Liliane N.
Selon les premières informations puisées à bonnes sources, à l’issue des négociations triparties prescrites par le ministre du Travail, Grégoire Owona, des employés ont barricadé certains bureaux et observent un mouvement de grève depuis le 15 juillet dernier provoquant l'intervention des forces de l’ordre.
Un mouvement d’humeur signifié au ministre du Travail et de la Sécurité sociale le même jour. Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (STC), Célestin Bama écrit à Grégoire Owona : « Nous avons l’insigne honneur de vous saisir en urgence, afin de vous informer que depuis ce matin à 6h-30, Sosucam SA connaît un mouvement d’humeur de ses 250 travailleurs licenciés du fait de la ré-capacitation de l’entreprise ».
Dans sa correspondance adressée au Ministre, le SG du STC justifie : « En effet, après lecture du protocole d’accord encadrant le licenciement des travailleurs à la Société sucrière du Cameroun, signé le 13 juillet 2021 par la Commission tripartite mise sur pied par vos soins le 22 juin 2021, afin d’étudier les conditions de licenciement des travailleurs de la Sosucam, les travailleurs licenciés ont relevé pour le déplorer, que le top management, qui reconnaît par ses écrits que le licenciement est dû à une restructuration, n’a adhéré à aucune prise en compte de l’article 40 du Code travail (qui prescrit des dédommagements en cas de licenciements économiques). En sus, 79 travailleurs des 250, qui avaient refusé de signer le protocole d’accord contraignant imposé par la Sosucam, n’ont pas reçu l’octroi de tout ce qui a été arrêté et validé par la Commission tripartite. Ce qui a encore jeté de l’huile au feu ce matin ».
Les grévistes, ex-employés de la Société sucrière du Cameroun posent un certain nombre de revendications. Hormis le paiement intégral des salaires du mois de juin 2021, ils exigent des indemnités de fin de carrière non imposable et de préavis ; des dommages pour rupture brutale de contrat (un mois de salaire multiplié par le nombre d’années restant à travailler) ; de même que des primes de déménagement, de réinsertion sociale (12 mois de salaire de base échelonnée), de bonne séparation, de congé annuel, de fin de campagne et du 13ème mois. « Les anciennetés n’ont pas été prises dans les propositions de paiement des indemnités », relèvent également les grévistes, qui menacent d'ailleurs de saisir la justice pour « licenciement abusif ».
Il ne s’agit aucunement de « licenciement économique » mais d’une « ré-capacitation » ou « redéploiement » de l’entreprise qui a connu des « insuffisances professionnelles » du fait des employés licenciés, renseigne le top management de l'entreprise qui se préserve de commenter la décision des grévistes se saisir la justice.
Innocent D H