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Selon Lanyuy Henri le préfet du département de Bui les 2 militaires ont trouvé  la mort au cours d’une opération antiterroriste.

D’après nos sources, la tragédie s’est passée hier mercredi 4 août 2021. Un véhicule de l’armée est passé sur une mine posée sur la route par les séparatistes. C’était dans la localité de Tadu, située dans le département du Bui au Nord-Ouest du pays. Lanyuy Henri le préfet du département de Bui a déclaré chez le confrère l’agence Anadolu, que l’armée conduisait à cet endroit une «opération antiterroriste». Deux militaires ont trouvé la mort et un troisième a été blessé.

Le décès de ces deux militaires vient allonger la liste des soldats qui perdent la vie au Nord-Ouest et au Sud-Ouest dans le cadre de la crise anglophone, qui a déjà plus de 4 d’existence. Le mois passé, par exemple, précisément le 18 juillet 2021, 5 policiers ont été tués au Nord-Ouest par les séparatistes qui sévissent dans ces régions anglophones. Ils ont été surpris par des séparatistes. Une source policière a indiqué que ces éléments du maintien de l’ordre effectuaient une patrouille de routine. 

«Ils ont balancé des bombes qui ont tué toutes les personnes qui se trouvaient à ce Check point ensuite, ils ont emporté les armes, les munitions et les pièces d’identité des victimes. Les policiers qui sont morts s’appelaient Major Bikoi, Major Mamdi (du GMI), Major Meng, Major Oba (du GSO) et Temgoua qui est un TC de Bali », déclarait ladite source.

Le mardi 20 juillet soit 2 jour après, un autre policier est tombé au champ des batailles dans une autre embuscade tendue par les séparatistes sécessionnistes dans la même Région du Nord-Ouest. La police par le biais de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) a condamné l’assassinat de ses éléments. Elle a rappelé qu’ils sont envoyés sur le terrain pour protéger les populations.

Liliane N.

40 personnes, y compris des enfants ont perdu la vie dans trois accidents de la route différents, survenus respectivement hier mercredi 04 août aux environs de 15h, durant cette nuit vers minuit et ce jeudi matin.

Le nombre de morts sur les routes au Cameroun vient d’augmenter d’une trentaine. Ceci fait suite à trois accidents mortels différents, survenus entre hier mercredi et ce jeudi matin.

Selon un communiqué du Ministre des Transports, le premier accident a eu lieu aux environs de 15h le mercredi 04 août dans l’arrondissement de Makenene, une commune du Cameroun située dans le département du Mbam-et-Inoubou, région du Centre, sur l'axe routier Yaoundé-Bafoussam.

Un bus de la compagnie de voyage interurbain, Charter Express est entré en collision avec un camion de la société Synohydro au lieu-dit Nyokon I, troncon Makenene-Kolong. Bilan, 02 morts et 28 blessés donc 05 référés à Bangangte.

Aux environs de minuits sur l’axe lourd Yaoundé-Bertoua plus précisément dans l’arrondissement d’Awae, au lieu-dit Mvog Essindi c’est un camion de marque Renault, semi-remorque attelée de la société Sotrac Sarl qui va heurter violer un bus de la compagnie de voyage interurbain Avenir de la Kadey, faisant 16 morts méconnaissables, compte tenu de la violence du choc et de nombreux blessés.

Le troisième accident, le plus mortel est survenu très tôt ce matin sur l’axe Obala-Batchenga, dans la localité dite pont d’Olembe, entre un camion Benne transportant du sable et un bus de la compagnie de voyage interurbain Solidarité voyages. Le choc fut plus violent, provoquant la mort de 22 personnes et plusieurs blessés graves.

Il convient de rappeler que ces accidents qui sont de plus en plus récurrents sur nos routes interviennent à la veille de la rentrée scolaire souvent marquée par un grand mouvement des enfants et parents revenant des vacances.

S.K.

Some 25 Cameroonians including three unaccompanied minors who left the country clandestinely and were stranded at the Mediterranean route have voluntarily returned back to the country.

This voluntary return last July 29 was made possible thanks to a joint initiative by the European Union and the International Organisation for Migration as announced by the latter which will equally take care of their protection and reintegration into the society.

The migrants arrived at the Yaounde Nsimalen International Airport and were welcomed by Cameroonian authorities and officials from the International Organisation for Migration who came to counsel them on how to easily be reintegrated in to the society.

This came after videos of a Cameroonian lady identified as Isabelle Merci Pouma who tried to cross over for a better life through the desert died on the way due to ill health and was buried there by those travelling with her went viral on social media.

Isabelle’s journey mates made the video to discourage those who intend to travel out of the country clandestinely.

Isabelle aged 37 and residing in Cameroon’s economic capital Douala where she owned a hair-dressing salon reportedly left the country in mid July according to family sources for greener pastures abroad.

The passed through the Far North to get to Nigeria, then Niger on their way to Tunisia where they were expected to cross over through Italy, a route migrants are accustomed with. Unfortunatedly for the 37-year-old, when they got to the desert, she took ill and her situation worsened.

After four days agonising and slowing the journey, Isabelle reportedly breathed her last. The family has been making moves to get her body back to Cameroon for proper burial.

For several years now, the Cameroonian government has undertaken to fight illegal immigration. In June 2017, the country joined the EU-IOM Trust Fund for the Protection and Reintegration of Migrants.

An initiative of more than 66 billion FCFA that involves 14 African countries aims to support the socio-economic reintegration of returning migrants and raise awareness among potential migrants and their communities about the dangers of irregular migration.

 S.K.

 

 

Une collision entre un camion grumier et un bus d’Avenir Voyage sur l’axe Yaoundé-Bertoua aurait ôté la vie à des dizaines de passagers ce jeudi.

Un bus transportant 70 personnes et appartenant à la compagnie Avenir Voyage est entré en collision avec un camion grumier dans la matinée de ce jeudi sur l’axe lourd Yaoundé-Bertoua au niveau d’Awae.

Selon des sources concordantes, cet accident aurait ôté la vie a une dizaine de personnes y compris des enfants et fait plusieurs blessés graves. Les corps seraient non identifiables compte tenu de la violence du choc. Le bilan officiel des autorités compétentes reste attendu.

C’est le deuxième drame routier au Cameroun en l’espace de 24H.

S.K.

L’aventure olympique est presque à son terme pour la team Cameroun au 32e Jeux olympiques de Tokyo au Japon. La porte-étendard et dernier espoir de médaille, la lutteuse Joseph Emilienne Tiako Essombe vient de perdre son tout premier combat.

Le miracle espéré ne s’est malheureusement pas produit. Le dernier espoir de médaille de la Cameroon Olympic team aux 32e jeux de Tokyo s’est incliné face à son adversaire, la japonaise Mayu Mukaida ce jeudi matin sur le tapis du Makuhari Messe Hall.

Joseph Emilienne Tiako Essombe qui était la dernière carte du Cameroun pour décrocher une médaille a perdu avec zero point contre dix en 2minutes et 28 secondes dans un combat qui devait durer six minutes dans la catégorie des 53kg.

La lutteuse camerounaise va devoir attendre les autres résultats et espérer que Mayu Mukaida se qualifie pour la finale dans cette catégorie afin de pouvoir se battre à nouveau pour pouvoir obtenir une médaille de bronze grâce au système de repêchage.

Pour le moment, le Cameroun reste sans médaille et risque rentrer bredouille comme en 2016 à Rio au Brésil. Le pays a pourtant envoyé 12 athlètes qualifiés dans sept disciplines à ces jeux parmi lesquels la quadruple championne d’Afrique, la judokate Hortence Vanessa Mballa Atangana, le boxeur Dieudonné Wilfried Seyi Ntsengue qui a remporté la médaille d'or des -75 kg aux Jeux africains de 2015 mais qui sont tous sortis au premier tour.

Visiblement, ce n’était pas la bonne pour rectifier le tir de 2016. Et si Tokyo n’a pas marché, Paris 2024 pourra peut-être être la bonne, a conditions que les athlètes bénéficient d’une bonne préparation nécessaire pour être à la hauteur de cette compétition continentale.

S.K.

Pour justifier ce renvoi, les juges du Tribunal de première instance de Douala Bonanjo ont évoqué le problème de Collégialité irrégulière.

L’audience qui devait être la deuxième dans l’affaire qui oppose Malicka Sango Bayemi au journaliste Martin Camus Mimb et à son coaccusé Wilfrid Eteki, a été reportée au 18 août prochain. Cette audience, faut-il le préciser, devait se tenir hier 4 août 2021 au Tribunal de première instance de Bonanjo à Douala. Cependant, les juges de cette juridiction ont noté un problème de collégialité irrégulière.

Il convient de rappeler que c’est une audience qui était d’une importance capitale. Parce qu’elle devait être la première à laquelle prend part Malicka Sango Bayemi la plaignante. Puisqu’à la toute première qui a eu lieu le 21 juillet dernier, elle avait répondu aux abonnés absents du fait de n’avoir pas été notifiée.

Il convient de souligner aussi que le procès de Malicka contre Martin et Wilfrid se poursuit sous fond d’accusation. Me Michelle Mpacko, avocate de Wilfrid Eteki, accuse le Collectif Fousse qui défend la jeune fille d’avoir des visées sur la fortune de Samuel Eto’o Fils. Et selon elle, c’est ce qui justifierait l’acharnement du Collectif.

«C’est au cours de ce chat que Wilfrid Etéki comprend qu’en réalité, l’objectif poursuivi au travers de la violence de la charge du Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defence, dans les médias et sur les réseaux sociaux, ne vise qu’à atteindre la fortune de Samuel Eto’o Fils, et l’inciter à payer les 60 millions réclamés pour ‘‘changer la vie’’ de Malicka Bayémi… alors que le même Collectif est abondamment financé par des contributions nationales et internationales, dans le cadre de cette affaire. Il se murmure d’ailleurs que l’ancien capitaine des Lions Indomptables aurait proposé, par personne interposée, la somme de 30 millions de francs CFA, que le Collectif aurait refusée. ‘‘Ce sera 60 millions, sinon RIEN’’ », a écrit Me Mpacko.

Le collectif Fousse a réfuté catégoriquement ces soupçons et s’est réservé le droit de poursuites judiciaires pour diffamation.   

Liliane N.  

 

 

C'est la substance d'un communiqué rendu public le 3 aout 2021 par l'ONG internationale humanitaire qui annonce ainsi son retrait de la région du Nord-Ouest où elle est interdite d'activités depuis plusieurs mois. Médecins Sans Frontières (MSF) justifie son retrait par le refus du gouvernement de lever cette interdiction, apprend-on de ce document.

 

A en croire les explications d'Emmanuel Lampaert, coordinateur des opérations de Médecins sans frontières (MSF) pour l'Afrique centrale, « Nous ne pouvons pas rester plus longtemps dans une région où nous ne sommes pas autorisés à fournir des soins aux personnes présentes. Malheureusement, nous ne pouvons pas garder notre personnel en attente plus longtemps, nous n'avons donc pas d'autre choix que de retirer nos équipes. Cependant, nous conserverons un petit bureau de liaison à Bamenda, la capitale régionale, pour poursuivre notre diablerie auprès des autorités ».

Rappelons que depuis 2018, MSF fournissait des services médicaux gratuits et de l’aide médicale d'urgence dans la région du Nord-Ouest. Mais en aout 2020, les autorités de la région l’accusent de venir en aide aux séparatistes armés à travers son partenariat avec l’hôpital catholique Saint Mary Soledad de Bamenda. Des accusations que l’ONG rejette. Malgré tout, ce partenariat sera suspendu en décembre de la même année.

C'est ainsi qu'en mai 2021, Stephen Cornish, directeur général de MSF, part de la Suisse pour le Cameroun où il passe plusieurs jours à rencontrer les officiels aux fins d’obtenir la levée de cette suspension, mais en vain. Il déclare alors en effet, « Nous avons été suspendus en attendant la clarification de notre contexte de fonctionnement avec le ministère de la Santé. Pendant ce temps, il est devenu clair au cours des discussions ultérieures que le gouvernement camerounais voudrait contrôler plus étroitement nos opérations humanitaires médicales ».

Innocent D H

Dans un communiqué daté du 3 août dernier, le directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) invite « tous les employeurs et personnes concernées à s’acquitter dans les meilleurs délais de leurs dettes ou à solliciter un aménagement des modalités de paiement y relatifs ».  Selon Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, cette démarche vise à leur « épargner les désagréments que pourrait causer la stricte application des nouvelles mesures de refus de délivrance ou de retrait de leur passeport ».

 

L'article 7 du décret présidentiel du 17 juin 2021 fixant les conditions d’établissement du passeport au Cameroun est clair, ce document est « refusé au débiteur du Trésor public, s’il fait l’objet d’une réquisition des ministres en charge des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale ». Cette peut aussi être retirée « au débiteur des cotisations sociales, les créances de la CNPS bénéficiant du privilège de Trésor », rappelle le DG de l'organisme public.

C'est ainsi que dans une note interne datée du 27 juillet, le DG de la CNPS demande à ses collaborateurs de transmettre « au plus tard le 31 juillet 2021 un état détaillé et exhaustif des dettes dues par les employeurs, les différents clients et prestataires des services de la CNPS ».

Pour Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, cette démarche devra conduire à la transmission de ces états au ministère du Travail et de la Sécurité sociale en vue des réquisitions de ce département ministériel auprès des services compétents de la délégation générale à la Sûreté nationale. Cette dernière structure devant « acter le refus de délivrance ou le retrait de passeports aux titulaires ou aux personnes défaillantes vis-à-vis de la CNPC », rappelle le DG.

Il entend ainsi monter d’un cran dans la traque des employeurs insolvables au regard du poids des cotisations très souvent prélevées à la source, mais non reversées. Selon une note de la CNPS, seulement 7 000 sur 30 000 entreprises actives sont à jour du paiement des cotisations sociales de leurs employés. « Nous avons quasiment 16 000 assurés sociaux que nous ne pouvons pas prendre en charge du fait que leurs employeurs sont lourdement endettés auprès de la CNPS. Aujourd’hui, la situation s’est tellement dégradée que seulement le quart d’entreprises sont en règle », affirme la CNPS.

Innocent D H

 

Ils l'ont exprimé au cours des travaux de l'assemblée générale extraordinaire de la confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun tenus lundi dernier à Garoua. C'était également l'occasion pour les producteurs de dire merci au gouvernement pour les appuis multiformes qui contribuent à l'amélioration des rendements. 

 

Pour plusieurs producteurs dans le Nord, c'est une note de satisfaction qui a sanctionné la saison cotonnière écoulée. Cette saison a connu des rendements satisfaisants comme l'indique Moussa Yérima, président d'un Gic pour s'en réjouir : " le prix du kilogramme de coton qui était de 225 FCFA est passé à 250 F. Celui de l'engrais a baissé, on est passé de 17 500 à 14 500 francs CFA cette année, soit une baisse de 3 000 F. Les producteurs sont fiers ".

Une embellie enregistrée que confirme le président de la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun (Cnpcc). " Nous avons produit environ 362 000 tonnes contre une prévision 350 000 tonnes dépassant largement ainsi largement la capacité industrielle de la filière ", soutient Bebnoné Payouni. Et pour atteindre ces résultats, c'est le lieu de reconnaître les appuis consentis par le Gouvernement et la Sodecoton, ce qui a permis aux producteurs d'augmenter les espaces cultivables, d'améliorer les techniques culturales et de bénéficier des intrants. " Nous remercions le gouvernement, mais nous continuons à tendre la main à l'Etat pour des rendements plus meilleurs ", ajoute le président Cnpcc.

" Il y a un important travail à faire dans les renégociations des conventions que les producteurs ont souhaité. Je ferai donc tous mes efforts pour les accompagner ", promet le nouveau directeur exécutif de la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun, Amadou Nouhou.

Cette assemblée générale extraordinaire des producteurs de coton était donc l'occasion non seulement pour les acteurs de se féliciter des acquis, mais surtout de remobiliser les troupes pour la continuité de la prospérité de la filière au Cameroun surtout quand on sait que la production du coton fait nourrir plus de 2 millions d'âmes dans le pays.

Innocent D H

 

 

Ces techniciens supérieurs d’agriculture ont reçu ce mardi, leur diplôme de fin de formation dans les domaines de l’entrepreneuriat agro-pastoral, de la gestion de l’eau et du génie rural. La cérémonie de remise des parchemins a été présidée par Martial Moudj Bate, le représentant du préfet de la Bénoué

 

C’est le fruit de deux années de formation des jeunes dans cette auguste institution, couronnée par l’obtention du diplôme de fin de formation. Ils ont ainsi été moulé dans les techniques agricole et montage de projet. Parmi les 143 lauréats, 63 d’entre eux ressortent nantis du diplôme de technicien supérieur option entrepreneuriat, 37 avec celui du génie rural option génie de l’eau et 41 techniciens supérieurs. Sans distinction, ces spécialistes des questions agricoles s’engagent à imprimer sur le terrain, les connaissances acquises. « Ça n’a pas été facile, mais Dieu merci et je suis très fier d’avoir reçu ce diplôme aujourd’hui », se rejouit un lauréat. « Ce diplôme représente beaucoup pour moi. Je me sens vraiment apte à produire quelque chose pour la Nation », renchérit un autre apprenant arrivé en fin de formation.

Pour le directeur de l’école, Adama Baledjoum, c’est une belle opportunité que les diplômés doivent capitaliser. « Ils ont toutes les opportunités devant eux. Il y a des programmes, des projets et selon la politique du gournement nous sommes dans le monde de la création de l’emploi », souligne-t-il.  

Les lauréats de la promotion 2019-2021 ont été invité par Martial Moudj Bate, le représentant du préfet de la Bénoué, à être de véritables créateurs de richesses et des acteurs de développement surtout dans une région du Nord qui dispose des bassins de production et de vastes espaces cultivables. La société place en eux de grands espoirs pour la concrétisation du concept d’agriculture de seconde génération qui se présente comme étant l’un des moyens les plus sûrs devant permettre de booster la croissance économique au Cameroun.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01