Ce sont les mots clés qui sont revenus tout au long des travaux de l’Assemblée générale organisée ce Mardi, sous la houlette du Rév. Dr. Simon Bolivar Njami Nwandi ;
Le principal objectif visé par cette assise était la préparation d’un congrès unitaire et inclusif car pour le révérend docteur, « l’Upc ne saurait être une affaire d’un individu, d’une famille, ou d’un groupe. A cet effet, personne ne peut tuer, humilier, ni salir l’union des populations du Cameroun. Car l’Upc est un patrimoine national, c’est l’âme immortelle du peuple Camerounais ».
Quelques résolutions prises à l’issue des travaux qui se sont tenus dans l’un des quartiers de la cité politique Camerounaise
« La Réconciliation scellée par les présentes assises doit à tout prix conduire à la Reconstruction de l’Unité du parti ;
L’Urgence de l’heure appelle à la Réorganisation et à l’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc ;
La mise en place de la Commission Nationale de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc (Comités de Base, Comités Centraux, Sections Régionales) ;
Le congrès Unitaire inclusif scellant la Reconstruction de l’Unité de l’Upc se tiendra au terme du processus de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc conformément aux textes organiques du parti notamment, les Statuts de 1952 tels que remaniés lors du quatrième Congrès de 1996 à Makak et du cinquième congrès de 2006 au Hilton hôtel de Yaoundé… ».
Des résolutions « admirables » qui ne cachent pas les désaccords qui persistent dans la maison Upc
Car, si l’on a remarqué la présence de Robert Bapooh Lipot qui persiste, malgré la décision de justice d’arborer la casquette de secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun, l’absence tout aussi parlante de Pierre Baleguel Nkot interroge.
Comment peut – on penser Réconciliation, Reconstruction, Harmonisation et Réorganisation lorsqu’on ne peut pas réunir toutes les tendances du Parti des Crabes ?
Le discrédit qu’on veut porter aux « upecistes » qui envisagent d’organiser un congrès dans les tous prochains jours pourrait être la preuve qu’au-delà des discours et du paraître, les camarades de Feu Augustin Frederic Kodock sont loin d’avoir fumer le calumet de la paix.
Se focaliser sur l’essentiel et arrêter de jeter l’anathème sur les autres
La non participation de l’Upc aux dernières élections a amené plusieurs personnes à affirmer que la faute revient aux autres formations politiques, notamment au Parti Camerounaise pour la Réconciliation Nationale.
Dans une volonté manifeste de nuire et de bloquer les ambitions affichées du leader du Pcrn et de ses camarades, qui entendent apporter le développement et le bien être aux populations, quelques militants du parti du crabe ont pris les cartes de cette jeune formation politique et agissent sournoisement de l’intérieur.
Ils sont pourtant nombreux qui ont longtemps occupé les postes de maire, de député, de conseiller municipal mais, dans les circonscriptions où ils ont été élu, la misère ambiante de ceux qui leur ont longtemps fait confiance interroge.
Après les assises de ce Mardi, l’on s’interroge de plus en plus sur le devenir de ce parti dit historique car, au lieu de rejeter constamment la faute aux autres, les responsables feraient mieux de respecter la loi, réunir leurs membres autour des mêmes idéaux et se tenir fraternellement la main.
Nicole Ricci Minyem
Huge stocks of marijuana have been seized from a cannabis business workshop which doubled as home to the suspected dealer and the latter arrested in Cameroon’s economic capital, Douala.
Elements of the 15th Police District in Douala IV have dismantled a cannabis business workshop in the Bonandale Bonaberi neighbourhood.
The team led by Commissioner Edward Etougue Etuge stormed the residence of a suspected dealer Tuesday August 3 following reports from inhabitants and seized a huge stock of drugs in his home that equally served as his business premises for the drugs.
The suspect identified as Sikati Fonkam has refuted all the accusations as he was taken for questioning in the course of investigations that are already underway.
Still in the same neighbourhood, elements of the National Gendarmerie have laid hands on a gang of individuals specialized in theft, assault and burglary as the population decries a rise in insecurity in the area.
The gang was napped during a security mission following a series of complains by locals. “We were called upon by the population who complained about assaults of different sorts at night. After tracing a stolen phone, we got to one of the gang members who helped us in tracking the rest…” The police Commissioner in charge of the case told the press.
The rest of the gOOd was apprehended alongside items including cutlasses, two rifles, a good number of television sets and mobile phones, bottles of wine and whisky and equipment used to facilitate break-into homes.
Some of the bandits were recognised by their victims, plus some of their belongings amongst the items seized. According to the police Commissioner, any item belonging to an identified owner will be given back to him/her
As for the gang members, they portrayed an apologetic nature during their presentation to the public and the press, asking for forgiveness to the inhabitants.
They are preparing to face the law for their crimes.
S.K.
Alors que les images d’une femme morte dans le désert font le tour des réseaux sociaux, pendant que les bribes de son histoire personnelle sont contées et que la tristesse, la colère et l’incompréhension suscitent moult commentaires dans la toile, l’homme politique dans un post publié sur sa page, dénonce le comportement de ces « aventuriers » qui prennent la route sans mesurer les risques qu’ils encourent
Il dit entre autres que:
« Les jeunes africains qui empruntent le chemin du désert pour atteindre l'Occident ne le font pas seulement parce que la mal gouvernance les y oblige… » ;
De son point de vue,
« Ces jeunes ont des problèmes psychologiques et souffrent d’un gros complexe d’infériorité car ils comparent leur pays à ceux des autres. C'est incompréhensible qu'un africain qui a sa tête sur ses épaules puisse vendre sa maison, son atelier, ses vêtements…Pour se lancer dans ce vaste désert de plus de 4000 km juste parce qu’il lui faut avoir accès au pays des blancs…
Avant la traversée du désert, on doit au-moins faire une consultation dans un hôpital, cela permet de faire un bilan sanitaire global et savoir si l’on est en parfaite santé ou pas car, et il est important de le redire, il n’est pas donné à tout le monde, à n’importe qui de franchir l’enfer du désert…
Un africain est plus riche que le blanc mais c'est le cerveau qui nous fait défaut. Il faut que ces jeunes sachent que ces pays occidentaux ont été construits par des esclaves noirs…
Si nous voulons que nos pays changent, mettons nous au travail arrêtons d'accuser nos gouvernants ! Nous avons mille chances avec notre climat et des avantages que les blancs n'ont pas !
Chez nous en Afrique, qui veut se débrouiller peut le faire sans grande pression alors qu'en Occident il faut une qualification et une autorisation.
Les Occidentaux vivent à crédit. C'est à dire, les maisons, les véhicules et leurs vêtements, bref tout ce qu’ils possèdent ne leur appartient pas, ils ne possèdent rien ; Ils s’endettent et payent par mensualité.
Je vous laisse maintenant me dire entre eux et nous, quels sont ceux qui sont véritablement riches ? Que les jeunes africains arrêtent de nous faire honte en allant mourir en mer comme des requins empoisonnés ! Ces pères et mères d'enfants qui partent se noyer pensent-ils à leurs futurs orphelins » ?
N R M
The international medical humanitarian organisation, Doctors without Borders has announced the withdrawal of its team from the crisis-hit North West region of Cameroon, putting at risk the lives of thousands of people.
In a release issued Tuesday August 3, the international humanitarian non-profit organisation says it is quitting the region following nearly eight months of suspension by Cameroonian authorities.
“After nearly eight months of suspension by Cameroonian authorities, medical humanitarian organisation, Médecins Sans Frontières/Doctors Without Borders(MSF) has been forced to withdraw its teams from the North West region, an area badly affected by years of armed violence between security forces and armed separatist groups…” Part of the release reads.
In effect, activities of the medical humanitarian body were suspended some eight months ago in the North West region by authorities of the region on grounds that it has been helping separatist fighters.
“We cannot stay any longer in a region where we are not allowed to provide care to people"…Said Emmanuel Lampaert, MSF’s operations Coordinator for Central Africa. "Unfortunately, we cannot keep our staff on stand-by any longer so we have no choice but to withdraw our teams."
Conscious of the need for medical assistance that is more and more increasing in the region due to renewed violence from both sides, the Operations Coordinator said the organization will keep a small liaison office in Bamenda to continue dialogue with the authorities for a positive way out.
MSF has been among the few NGOs providing free emergency medical care and ambulance service to the region since 2018 until December 2020 when Cameroonian authorities suspended its activities after accusing the organisation of cooperating with separatist fighters and talks with the Government has visibly yielded no fruits, reason why the humanitarian organisation is withdrawing its teams.
The close to five years of conflict in the region and neighbouring South West has displaced hundreds of thousands of people and left many healthcare facilities no longer functional as many struggle to have access to the remaining open healthcare facilities due to financial, security and geographic constraints.
S.K.
La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA reproche à Issa Hayatou l’ancien président de la Confédération africaine de football, d’avoir « manqué à son devoir de loyauté».
C’est une nouvelle qui ne réjouit pas la grande partie d’internautes camerounais. La FIFA a décidé le 03 août 2021 c’est-à-dire hier, de suspendre Issa Hayatou de toute activité en rapport avec le football, pour une période d’un an. Ladite décision a immédiatement pris effet à la date suscitée. Coup dur pour les camerounais qui ne s’imaginent pas une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun sans Issa Hayatou qui pourtant des mois en arrière a été fait président d’honneur de la Confédération africaine de football (CAF). Au passage, il faut indiquer qu’il porte aussi la casquette de membre honoraire du Comité international olympique et c’est même à ce titre qu’il se trouve actuellement à Tokyo où les Jeux Olympiques se déroulent. Il a été vice-président de la FIFA et son président par intérim pendant plusieurs mois entre la suspension de Sepp Blatter en octobre 2015 et l’élection de Gianni Infantino quatre mois plus tard.
Le reproche de la FIFA
Pourquoi la FIFA a donc décidé de suspendre Issa Hayatou. Le site Internet de l’instance faîtière du football mondial donne des précisions à ce niveau.
«La chambre de jugement a reconnu M. Hayatou coupable d’infraction à l’article 15 de la dernière édition du Code d’éthique de la Fifa et lui a infligé une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international, ainsi qu’une amende de CHF 30 000», peut-on lire sur legal.fifa.com.
Issa Hayatou si on s’en tient à la FIFA, aurait donc violé les dispositions de l’article 15 sur le Devoir de loyauté du Code d’éthique de l’instance dirigée par Gianni Infantino.
« Dans sa décision, consécutive à une longue audition, la chambre de jugement a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Hayatou avait manqué à son devoir de loyauté dans le cadre de sa fonction de président de la Caf en signant, au nom de la confédération, un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports qui a eu des répercussions désastreuses pour la Caf, à la fois d’un point de vue financier (EGP 200 millions) et de son image », explique-t-on sur le site de la Fifa.
Et selon cette publication, « l’enquête portait sur les agissements de M. Hayatou en tant que président de la Caf, notamment sur son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la Caf entre 2014 et 2017 ».
TAS
Toutefois, il faut préciser qu’Issa Hayatou a la possibilité de saisir le Tribunal arbitral du sport.
«Une fois informé, le président Issa Hayatou a pris acte à travers ses avocats commis à cet effet. Actuellement à Tokyo en sa qualité de membre honoraire et statutaire du CIO, il se dit serein par rapport à cette décision surprenante, qui entache évidemment son honneur et sa respectabilité, après 29 ans sans heurts à la présidence de l’institution faitière du football africain. Il se réserve donc le droit, de faire appel devant le Tas», a confié au confrère Le Jour, Abel Mbengue, son collaborateur de Yaoundé.
Liliane N.
Malicka Bayemi absente à la première audience, sera présente au Tribunal de première instance de Bonanjo ce 4 août 2021.
L’affaire de la sextape publiée sur la toile qui oppose Malicka Sango Bayemi à Martin Camus Mimb de son vrai nom Martin Fleur Mimb Hiol et à Wilfrid Etéki Otabela, se poursuit. Ce mercredi 4 août 2021, la plaignante Malicka et ses conseils du Collectif Fousse seront bel et bien présents à l’audience qui va se dérouler au Tribunal de première instance de Bonanjo à Douala. Elle n’était pas là à la première audience qui s’est tenue le 21 juillet dernier, pour défaut de notification. Le collectif Universal Lawyers and Human Rights Defence, qui assure la défense de la jeune femme, sous la coordination de maître Dominique Fousse, annonce que Malicka Bayémi, qui a déposé la plainte à la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, a reçu sa convocation pour se présenter comme partie civile à l’audience de ce mercredi 04 août 2021.
Seulement, il se trouve que cette deuxième audience va se dérouler dans un contexte où Me Michèle M’Packo l’avocate de Wilfrid Eteki accuse les conseils de Malicka de viser la fortune de Samuel Eto’o Fils très bon ami de Martin Camus Mimb. Le Collectif Fousse refuse catégoriquement ses soupçons et dit se réserver le droit de poursuites judiciaires pour diffamation. Selon le confrère Le Jour, l’ancien capitaine des Lions indomptables est administrateur de Radio Sports Info dont Martin Fleur Mimb Hiol est Directeur au moment où débutent ses déboires judiciaires.
«C’est au cours de ce chat que Wilfrid Etéki comprend qu’en réalité, l’objectif poursuivi au travers de la violence de la charge du Collectif Universal Lawyers and Human Rights Defence, dans les médias et sur les réseaux sociaux, ne vise qu’à atteindre la fortune de Samuel Eto’o Fils, et l’inciter à payer les 60 millions réclamés pour ‘‘changer la vie’’ de Malicka Bayémi… alors que le même Collectif est abondamment financé par des contributions nationales et internationales, dans le cadre de cette affaire. Il se murmure d’ailleurs que l’ancien capitaine des Lions Indomptables aurait proposé, par personne interposée, la somme de 30 millions de francs CFA, que le Collectif aurait refusée. ‘‘Ce sera 60 millions, sinon RIEN’’ », a écrit Me Mpacko.
Liliane N.
Une étude publiée par la Sagaci Research, basée sur la collecte de données quotidienne auprès de plus de 20,000 consommateurs adultes au cours des 12 derniers mois de l’année révèle que le Cameroun est le deuxième pays en Afrique ou la consommation de vin est élevée, derrière le Togo.
Selon cette étude réalisée via l’application mobile SagaPoll et qui s'étend sur la période allant du mois de juin 2020 au mois de juin 2021, les trois premiers pays avec la plus forte proportion de leur population adulte consommant du vin sur le continent africain sont le Togo, suivi de près par le Cameroun et ensuite la Côte d'Ivoire.
L’étude de Sagaci Research indique que 25% de la population adulte camerounaise a consommé du vin au cours des quatre dernières semaines de la recherche, faisant du pays le deuxième consommateur de vin sur le continent, après le Togo tel que mentionné plus haut qui lui arrive en tête du classement avec 26%.
« Le Togo occupe la première place en termes de consommation de vin, suivi de près par le Cameroun et la Côte d'Ivoire, avec respectivement 26%, 25% et 23% de la population adulte du pays ayant consommé du vin au cours des quatre dernières semaines. Bien que le Togo ne soit pas le plus grand consommateur de vin du continent en termes de volume, une plus grande proportion de sa population adulte consomme du vin que dans d'autres pays africains », peut-on lire dans une partie des résultats de l’étude publiée sur le site Internet de Sagaci Research le 26 juillet dernier.
L’étude démontre également qu’en dehors de l'aspect marketing, des habitudes culturelles d'un pays ainsi que ses croyances religieuses qui influencent sa tendance de consommation de vin, les pays francophones dominent le tableau de la consommation, notamment pour les 10 premiers du fait de leur histoire commune avec la France.
Il faut tout de même préciser que sur les 54 pays que compte l’Afrique, l’étude n’a portée que sur 29 et était basée sur le pourcentage des adultes ayant consommés du vin récemment, et non selon la quantité de vins consommés dans chaque pays concerné par ladite étude.
S.K.
Interpellés, ces présumés braqueurs ont été présentés à la presse ce 2 août 2021. Ils viennent d'être mis aux arrêts pour avoir commis plusieurs agressions à mains armées dans la ville de Douala.
Six présumés malfrats ont été interpellés par la gendarmerie à Bonendale dans le 4ème arrondissement de Douala. De sources concordantes, ils sont mis aux arrêts à la suite d’une série de braquages et d’agressions commis depuis plus d’un an dans la capitale économique. Parmi ces braquages, il y a celui subi par Lycée technique de Bonaberi en octobre 2020 où une somme de 7 millions de FCFA a été emportée.
Agés entre 28 et 41, ces présumés malfrats opéraient à l’aide des armes blanches et de fabrication artisanale. Ils semaient la désolation dans des institutions et chez les particuliers. Selon les éléments de la gendarmerie, c’est à la suite des renseignements fournis par les populations après plusieurs plaintes qu’ils ont été interpellés.
La gendarmerie a saisi deux pistolets et 3 munitions de calibre 12 après perquisition de leurs domiciles. Plusieurs téléviseurs, téléphones, whisky, vins, machettes, téléphones et ordinateurs portables, des pinces monseigneur avec lesquelles opéraient les six présumés braqueurs.
Innocent D H
L'Office céréalier en tant que structure chargée d'approvisionner les marchés du septentrion en céréales surtout pendant la période dite de soudure compte avec plus de financement garantir la sécurité alimentaire dans ces parties du pays. La capacité de stockage de l’entreprise étant de l'ordre de 47.650 tonnes, mais elle peine cependant, à atteindre ce seuil, faute de ressources financières conséquentes.
La consommation des céréales fait partie des habitudes alimentaires des populations des trois régions septentrionales du pays, l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua. Le maïs, le mil, le riz entre autres, sont répertoriés parmi les denrées les plus prisées par ces populations. Et dans les marchés ces régions, l'on assiste depuis peu à une flambée des prix des céréales surtout en cette période dite de soudure qui précède les premières récoltes. De sources bien informées, le sac de maïs de 100kg coûte 18.000F, un sac de mil (100kg) à 20.000F, un sac de haricot (100kg) à 50.000F et un sac d’arachides (100kg) entre 43.000 et 45.000F.
C'est sans doute pour lutter contre ces tendances inflationnistes que l’Office Céréalier à travers ses stocks, est chargé d’approvisionner les marchés du septentrion en céréales. L'entreprise a d'ailleurs entrepris depuis peu, dans son rôle de régulateur des prix des céréales, de mettre sur le marché 5000 tonnes de céréales à moindre coût dans l’optique d’infléchir la courbe, et de préserver les populations de la famine.
Selon les explications du Directeur général de l’Office céréalier, Mohamadou Gassimou, dans les colonnes de l’hebdomadaire « Cameroon Business Today » du mercredi 28 juillet au mardi 3 août 2021, l'on peut lire : « Chaque année, au cours des mois de juillet, août et septembre, il y a une hausse des prix des céréales sur le marché, appelée communément soudure. A ce moment-là, nous procédons à la rotation technique qui consiste à l’approvisionnement des populations en matière de céréales à moindre coût, afin de lutter contre la famine. En cas de changement climatique, le calendrier peut être modifié. Egalement à la demande du gouvernement, il peut arriver que les quantités requises soient mises gracieusement à la disposition des populations comme ce fut le cas en 2016, avec le don spécial du chef de l’Etat aux sinistrés de l’Extrême-Nord ».
Après cette phase de déstockage, l’Office va devoir se servir des ressources générées par la campagne d’écoulement actuelle, pour se ravitailler à nouveau en perspective à d’éventuelles pénuries sur le marché. Seulement, ces ressources s’avèrent insuffisantes et l’Office en redemande davantage pour assurer sa capacité de stockage qui est de 47.650 tonnes de céréales. « L’Office céréalier est un établissement public qui ne fonctionne qu’avec la subvention de l’Etat grâce aux ministères de tutelle que sont le ministère en charge des Finances, et celui de l’Agriculture. Les fonds alloués s’avèrent insuffisants pour couvrir la demande de toutes les trois régions septentrionales. En effet, la capacité de l’Office céréalier est de 47 650 tonnes, mais nous sommes actuellement en deçà de cette capacité. Nous attendons de notre hiérarchie un appui substantiel et cela a d’ailleurs été promis », plaide en outre le Dg Gassimou.
Innocent D H
Il s'agit de 423 kits de reproduction remis au Cameroun par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Il est question pour l'institution, d'appuyer les efforts du gouvernement en faveur de l'amélioration de l’offre de soins et les services de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile.
Selon les déclarations de la représentante résidente de l’UNFPA Batoul Oussein, « Ces équipements seront acheminés vers les formations sanitaires des régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua et vont contribuer à réduire le taux de mortalité des femmes qui décèdent en donnant la vie et à préserver la santé des nouveau-nés ».
A en croire les données issues de l'enquête démographique et de santé (EDS), près de 4 000 femmes enceintes meurent chaque année en donnant la vie au Cameroun. Ces chiffres n’incluent cependant pas tous les décès enregistrés dans les maisons, alors que de nombreuses femmes accouchent à domicile notamment dans la partie septentrionale du pays. Une enquête réalisée par l’Institut national de la statistique (INS) publiée en 2015 révèle d’ailleurs que seulement 25,2 % de femmes ont accouché dans un espace médicalisé dans l’Extrême-Nord et 34 % dans le Nord, contre 61,3 % au niveau national.
Les équipements mis à la disposition du Cameroun, s'inscrivent dans le cadre du Projet d’appui à la santé maternelle, néonatale et infantile en abrégé PASMNI financé par la Banque islamique de développement (BID). Projet effectif depuis 2017, il a pour but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cinq régions prioritaires, à savoir : l’Extrême-Nord, le Nord, l’Adamaoua, l’Est et le Centre. L’UNFPA a également remis 2 481 appareils (respirateurs, extracteur et analyseurs d’oxygène etc.) destinés aux services de réanimation de 54 formations sanitaires dans le cadre de la prise en charge de la Covid-19. Le coût global de tous ces équipements est évalué à 698 000 dollars (plus de 385 millions de francs CFA).
Innocent D H
Un financement qui porte sur la construction, l’exploitation, la maintenance et la réhabilitation des aires de stockage du Port de Douala par la Société de gestion des magasins portuaires, filiale du groupe turc Erdem. Il s'agit ainsi, de l’un des axes les plus importants du plan de modernisation engagé par le Port autonome de Douala (Pad) pour faire de lui, un pôle d’attractivité, de compétitivité et de performance.
Cet accord de financement signé entre la filiale du groupe turc Erdem et Afriland First Bank Cameroon le 27 juillet dernier, fait concomitamment la part belle à la sécurisation de l’espace portuaire, la réhabilitation de la voirie portuaire, l’achat de nouveaux équipements techniques et logistiques, le renforcement de la digitalisation des services ou l’autonomisation des prestations. Les responsables du Port autonome de Douala mettent également l’accent sur l’amélioration des conditions d’exploitation au profit de la communauté des opérateurs économiques partenaires, à l'instar de la modernisation des aires de stockage. Pour la réalisation efficace et efficiente de ces chantiers, la Société de gestion des magasins portuaires (Sgmp) à la renommée établie, a été sollicitée.
D'un montant de 15,9 milliards de FCFA, l'accord de financement a été paraphé entre Aytac Erdem, le Président directeur général du Groupe Erdem, Alphonse Nafack, l’Administrateur directeur général d’Afriland First Bank Cameroon, et Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port autonome de Douala. Il fait suite à celui signé le 26 octobre 2020 entre le Groupe Erdem et le Port Autonome de Douala. La Sgmp obtient, à travers ce contrat, l’autorisation de financement, de construction, d’exploitation, de maintenance et de réhabilitation des aires de stockage du Port de Douala, précisément celles magasins cales du terminal conventionnel de cet espace portuaire, apprend-on. Le Port autonome de Douala renseigne, « Ces activités concernent également l’exploitation et l’entretien des terre-pleins avoisinant les magasins cales au Terminal Conventionnel du Port de Douala-Bonabéri ». Après une période d’exploitation de 27 ans, la filiale turque restituera par transfèrement les installations au Port autonome de Douala, précise la plateforme portuaire.
Innocent D H
Ses compagnons de route ont posté sur la toile, une vidéo qui la présente dans ses derniers instants de vie, pour tenir informés ses proches au Cameroun.
C’est l’une des vidéos qui ne cesse d’émouvoir les internautes actuellement sur la toile. La vidéo d’une camerounaise qui a quitté le pays le 21 juillet 2021 pour tenter de rejoindre l’Europe illégalement. Elle l’a fait à l’insu de sa famille. Et elle est partie avec environ une quarantaine de compatriotes. La dame en question qui s’appelait Isabelle Merci Pouma malheureusement, n’arrivera jamais en Europe. Parce qu’elle a perdu la vie au cours du voyage clandestin. Tout se passait bien jusqu’à l’arrivée au désert. Elle s’est sentie mal et a contraint ses camardes d’aventure à ralentir le voyage.
Ses compagnons du voyage impuissants face à son état de santé qui ne faisait que s’aggraver après plusieurs jours, ont alors décidé d’effectuer la vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux. Il était question pour eux de la filmer dans ses derniers instants de vie, histoire d’alerter sa famille. Isabelle Merci Pouma a rendu l’âme et a été enterrée dans ce désert.
D’après les informations collectées, Isabelle Merci Pouma et ses compagnons de voyage sont sortis du pays par la région de l’Extrême-Nord. Ils sont arrivés au Nigéria, puis sont passés par le Niger. Ils se rendaient ainsi en Tunisie d’où ils devaient regagner les côtes occidentales par l’Italie.
Le confrère Equinoxe qui a retrouvé ses proches et connaissances dans la ville de Douala a donné la parole à ces derniers. Son fils âgé de 16 ans et l’unique d’ailleurs affirme que sa mère était décidée à quitter clandestinement le pays. Elle voulait partir à tout prix le Cameroun. Elle a dépensé plus du million de FCFA. Commerçante, ses clientes n’ont pas pu cacher le fait qu’elles sont sous le choc d’apprendre qu’elle est décédée.
Le décès d’Isabelle Merci Pouma a imposé dans les débats la question de l’immigration clandestine. Pourquoi les camerounais prennent-ils autant de risque pour quitter le pays ? D’aucuns affirment que c’est le Cameroun qui ne leur donne pas le choix. D’autres pensent que c’est parce qu’il y en a qui sont accrochés au rêve de se retrouver en Europe. Parce qu’ils pensent que le gazon est vert chez le voisin.
Liliane N.
Le sieur Chiebe Ramy Boy, pris la main dans le sac dans un domicile privé, au lieu dit Ndjon Assi (quartier périphérique de la ville aux sept collines, a eu la vie sauve grâce à l’intervention des éléments de la gendarmerie qui ont réussi à l’extraire des mains de la population résolue à en découdre avec lui
Selon les témoins ayant vécu la scène, le jour pointait à peine à l’horizon, ce 1er Août que le quartier a été réveillé par les cris de détresse lancés par une dame, qui a trouvé un inconnu dans sa maison.
Prise de panique, elle s’est mise à pousser des cris stridents qui n’ont laissé personne indifférent et c’est ainsi que les gens ont accouru. Une vague humaine qui a effrayé le présumé voleur car, pris de panique, il a tenté de prendre la poudre d’escampette, « en franchissant un mur de cinq mètres », comme le révèle l’un des riverains.
Un projet qu’il n’a pu mener à son terme car, nombreux sont ceux qui lui sont tombés dessus, avec la folle volonté de lui ôter toute envie de recommencer ; en tenant compte du fait qu’il sorte vivant des mains des « justiciers », car si certains voulaient l’amener devant les forces de maintien de l’ordre, les autres voulaient à tout pris lui donner la leçon ;
« Pourquoi vous nous empêchez de le fouetter. Envoyez le dehors. On doit le fouetter correctement…C’est un jeune du quartier. On le connait bien. Je crois que c’est le même gars qu’on a tabassé il y a quelques jours en route, toujours pour des coups de vol. Il a repris. Les brouettes, chaussures et les barres de fers disparaissent constamment au quartier…».
La détresse doublée à la déception d’une mère
Certaines âmes de « bonne volonté » ont tôt fait d’informer la mère de Chiebe Ramy Boy qui, accouru sur les lieux a essuyé moult quolibets de la part de ceux qui sont ses voisins depuis des années. Sans aucune considération pour sa personne, certains n’ont pas manqué de lui dire qu’elle « coule les larmes de crocodile parce qu’elle a accouché et élevé qui nuit aux nobles citoyens… ».
D’autres lui ont aussi dit « qu’elle a toujours couvert ses frasques de voleurs, malgré les multiples cris d’alarme donnés par les voisins, victimes de Chiebe Ramy Boy… ».
Le présumé voleur a été conduit à la brigade de Messassi même si ses victimes pensent que cette arrestation n’est qu’un feu de paille : « A cause de la position de Censeur dans un lycée de la place, nous savons qu’il ne va pas mettre beaucoup de temps là bas. L’argent et les relations de sa mère vont jouer et il reviendra nous narguer…Ce n’est pas la première fois ».
Nicole Ricci Minyem
Emilienne Tiako Essombe, porte-étendard de la team Cameroun aux jeux Olympiques de Tokyo 2020 au Japon qui tirent progressivement à leur fin reste l’ultime espoir de médaille du pays après l’élimination en série de ses collègues.
Après plusieurs jours de compétition, la team Cameroun toujours bredouille, pourrait repartir de Tokyo sans la moindre médaille. Sur les 12 athlètes qui sont allés défendre le vert rouge jaune à Tokyo au Japon dans le cadre des jeux Olympiques de 2020, le Cameroun ne compte plus qu’un seul athlète, Emilienne Tiako Essombe, la porte-étendard du pays.
Parmi les 11 éliminés, aucun n’est monté sur le podium. Certains ont laissés entrevoir quelques motifs d’espoirs qui ne se sont malheureusement pas concrétisés. Le dernier à avoir quitté la compétition est le sprinteur Emmanuel Esseme Alobwede qui a bénéficié d’une invitation pour ces jeux. Il a été éliminé au premier tour du 200m ce matin.
Les autres, Albert Mengue Ayissi 69Kg, Dieudonné Wilfried Seyi Ntsengue 75Kg, Maxime Yengnong Njieyo +91Kg en boxe, Jeanne Gaëlle Eyenga Mbo’ossi categorie 76Kg et Clémentine Mekeugni Noumbissi 87kg en haltérophilie, Arrey Sophina Ntui categorie 70kg et Hortense Vanessa Mballa Atangana +78kg en Judo, Yves Charly Ndjoume Ehowe Epoh 50m nage libre, Emmanuel Esseme 200m nage libre et Elisabeth Milanesi Norah 50m nage libre et enfin Sarah Hanffou Nana au tennis de table sont progressivement sortis de la competitions.
Tous les espoirs sont désormais portés sur la lutteuse Emilienne Tiako Essombe qui entre en action jeudi 05 aout dans la catégorie des 53Kg.
La majorité des membres de la délégation de Tokyo sont déjà rentrés au Cameroun. La compétition s’achève le 8 aout.
S.K.