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Cette information de la comptabilité-matière si elle venait à être effective va permettre plus de lisibilité sur les opérations d’acquisition, de maniement ou d’aliénation des biens de l’Etat et des autres entités publiques.

 

L’informatique joue un rôle particulièrement important dans la comptabilité de l’Etat en raison du nombre considérable et de la diversité des opérations financières effectuées et des services administratifs concernés. Pour réduire les risques et les coûts d’un développement anarchique du système, le régime financier de l’Etat et des autres entités publiques promulgué le 11 juillet 2018 qui induit la mise en place d’un système d’information véritablement intégré.

Ainsi, après le traitement de la solde, le paiement des impôts et taxes, les marchés publics, l’informatisation intégrale de la comptabilité-matière va permettre d’avoir plus de lisibilité sur les opérations d’acquisition, de maniement ou d’aliénation des biens de l’Etat, des Collectivités territoriales décentralisées, des établissements et entreprises publics, etc.

L’instruction présidentielle s’inscrit sans aucun doute, en droite ligne avec la mise en œuvre de la comptabilité patrimoniale dès le 1er janvier 2022 tel que prescrit par la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques. Selon l’article 196 du décret portant règlement général de la comptabilité publique du Cameroun (Rgcp), publié le 07 juillet 2020, l’application des dispositions suivantes est « progressive » mais « obligatoire » à compter du 1er janvier 2022 : « la mise en œuvre de la comptabilité d’analyse des coûts ; l’application intégrale des règles et procédures découlant du principe de la constatation des droits et obligations (…) ; l’arrimage aux mécanismes du budget programme pour les établissements publics et des collectivités territoriales décentralisées ».

Rappelons que l’informatisation de la comptabilité-matière en vue au Cameroun participe de la poursuite par le gouvernement de ses efforts de réduction du train de vie de l’Etat, notamment pour ce qui est des achats des biens et services.

Innocent D H   

A laboratory technician who works for Pamol Plantations, the agro-industrial giant that specializes in palm oil is reported to have been killed by suspected separatist fighters in Kitta junction, a locality in Ekondo Titi, Ndian Division of the restive South West region of Cameroon.

The population of Ekondo Titi in Cameroon’s South West region are yet to forget the killing of one of theirs, a certain Paul Akale, Laboratory technician with Pamol, the agro-industrial company that grows palm oil and rubber as its main products, Wednesday September 15.

According to reports, gunmen believed to be separatist fighters murdered the victim in cold blood.

Paul Akale is just one out of the many workers of Pamol plantations who have died in such circumstances with their lone crime being working for the agro-industrial company.

A similar incident happened this year in January. A certain Erik Biaka, the Plantation Manager of Pamol Lipenja Barombi was reportedly kidnapped but suspected Ambazonia fighters during working hours at the plantation and killed the following day along Masore road leading to Mundemba.

The same separatists reportedly chopped off fingers of Pamol farmers in another attack.

Such attacks recorded in the area which threatens the lives of other workers as the Anglophone crisis escalates are said to have greatly paralysed the company’s activities to the extent that Pamol who used to enjoy a labour force of over 2000 before the crisis is presently at about 584 with salary arrears owed workers and unpaid social insurance contributions.

According to CRTV’s Albert Njie Mbonde examining the impact of insecurity on Pamol on the 3pm news, the company now operates at 42% of its real potential. He adds that what is produced suffers from evacuation by sea due to insecurity by road, an option that costs a lot to the company.

The journalist revealed that the Government has been providing financial assistance that unfortunately cannot carry the entire burden of Pamol.

That notwithstanding, the General Manager, Solomon Tapea Mbile who took office almost a year ago is positive that things will change for the better.

“Each time a worker dies in active service, I gather the others and remind them of our realities. I tell them that the worker paid the ultimate price. He died trying to serve the company, serve the community and the nation as a whole. If we turn our backs and run away, the others who have died would have shed their blood in vain…”

As far as Pamol is concerned, production in Lobe is very crucial. Compared to this time last year, we are up to about 42% though we are still under 50% exploitation on the capacity of the estate. We are carrying on a couple of operations in Ndian so much so that come next season we should be able to be at about 60-70%. We are now into fields that have not been harvested since 2018, so I think there is hope.”

 

 Ariane Foguem

Révélation en a été faite par le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale en visite au Cameroun du 12 au 15 septembre 2021. Selon Ousmane Diagana, ce prêt concessionnel est destiné au financement du projet de préparation et de réponse à la pandémie du coronavirus.

 

Le Cameroun a en principe un an devant lui pour consommer cet argent destiné à financer plusieurs aspects de la lutte contre la Covid-19. Aux rangs des actions à mener dans ce sillage, le renforcement des systèmes de surveillance des maladies, y compris les systèmes de surveillance transfrontaliers et communautaires ; la détection des cas ; la notification aux points d’entrée ; la recherche des cas contacts ; le renforcement des capacités des agents de santé de première ligne pour la prévention et le contrôle des infections ; les enquêtes épidémiologiques ; la fourniture de données et d’informations pour la prise de décision et les activités d’atténuation de la réponse.

Le projet qui bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, ambitionne aussi, l’évaluation des risques de maladies infectieuses aux interfaces humaines, animales et écosystémiques ; l’élaboration de recommandations pour le renforcement des capacités de surveillance des maladies zoonotiques prioritaires ; et le renforcement du partage d’informations relatives aux zoonoses entre les agences concernées.

La fourniture des équipements médicaux spécifiques à la Covid-19, le matériel de prévention et de contrôle des infections et des kits d’équipement de protection individuelle ; les installations de lavage des mains dans les établissements de santé et du personnel d’appui à la prise en charge des cas ; le matériel d’hygiène et d’assainissement, constituent également les dépenses à éponger avec le prêt consenti par l’institution financière.

Innocent D H 

Dans un communiqué publié le 14 septembre dernier, la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC) revendique la propriété d’un immeuble situé au quartier Bastos à Yaoundé. La sortie de l’entreprise intervient du fait de l’existence des démarches visant à céder ou à mettre en location l’immeuble par des individus sans foi ni loi, note le directeur général, Marie Rose Messi.

 

Pour étayer sa posture, l’entreprise publique indique que, ce bien est un des actifs résiduels issus de la liquidation de la défunte Banque internationale pour l’Afrique occidentale, branche du Cameroun (Biaoc) dont l’Etat est le propriétaire. A en croire le directeur de la SRC, le titre foncier de cet immeuble hypothéqué, inscrit au profit de l’ex-Biaoc, aurait été « frauduleusement radiée ».

Marie Rose Messi affirme en effet que, la SRC appelle les opérateurs économiques et les professionnels du secteur à faire preuve de vigilance et à s’abstenir d’être mêlés à quelque opération ou transaction sur ledit immeuble, avertit-elle.

Notons qu’à Bastos où la SRC mène cette bataille, le mètre carré de terrain coûte plus d’une centaine de milliers de FCFA, apprend-on. A titre d’exemple, le 07 novembre 2016, l’entreprise a lors d’une vente aux enchères sur saisie d’un immeuble urbain bâti sis à Yaoundé, a mis à prix un terrain de 897 mètres carrés à 94,152 millions de nos francs. Et l’immeuble a été vendu au final à plus de 100 millions de FCFA révèlent des sources proches du dossier.  

Innocent D H

La décision du gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine fait suite à des tests effectués par le Laboratoire National Vétérinaire, dans le cadre d’une enquête épidémiologique, qui se sont révélés négatifs.

Awa Fonka Augustine le gouverneur de l’Ouest vient de signer un arrêté qui lève l’interdiction de transport et de commercialisation des porcs dans toute l’étendue de sa région. Cependant dans ledit arrêté précisément en son article 3, l’autorité administrative précise que les opérations de police sanitaire restent maintenues dans toute la région.

Il convient de rappeler que l’interdiction de transport et de commercialisation des porcs dans la région de l’Ouest, a été causée par la survenue de la peste porcine africaine. On parle de plus de 4000 porcs décimés dans le cheptel. La nouvelle de la suspension de l’interdiction a été rapportée aux de la filière par le Dr Jonas Temwa, Délégué régional du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales. C’était au cours d’une rencontre qui a eu lieu hier mercredi 15septembre 2021. Il a été précisé que la décision du gouverneur a été prise après que des tests effectués par le Laboratoire National Vétérinaire dans le cadre d’une enquête épidémiologique, se sont révélés négatifs.

« La dernière étape pour nous était d’envisager une enquête épidémiologique dans les fermes en faisant des prélèvements et envoyer au Laboratoire national vétérinaire (Lanavet) pour vérifier si le virus circule encore dans la région. La bonne nouvelle c’est que tous les résultats qui nous sont revenus s’avèrent négatifs au test de Ppa. Cela veut simplement dire que la maladie est partie. Après cette étape, il fallait donc travailler sur la reprise des activités de la filière porcine. Hier le 14 septembre, le gouverneur a donc pris un autre arrêté pour lever officiellement les mesures des restrictions déjà en vigueur (…) Nous avons lu cet arrêté en expliquant toutes les modalités. Nous nous sommes tous engagés à les respecter pour qu’on évite de tomber aussi précocement dans la même situation dans la région de l’Ouest », explique le Dr Jonas Temwa dans les colonnes du quotidien Le Jour, édition parue en kiosque ce 16 septembre 2021.

Liliane N.  

La Fédération Internationale de Football Association a publié comme chaque mois ce jeudi 16 septembre 2021, son classement des meilleures nations de football au monde, et les lions indomptables connaissent une dégringolade.

Après avoir gagné une place le mois dernier et occupé la 54ème position de meilleure nation de football au monde, les lions indomptables du Cameroun viennent de chuter en perdant quatre places dans le classement FIFA du mois de septembre.

Les poulains d’Antonio Conceicao sont désormais 58e au monde et 9e sur le continent Africain, toujours dominé par le Sénégal qui d’ailleurs entre dans le top 20 mondial après avoir gagné ses deux matchs qualificatifs pour la coupe du monde.

Cette réactualisation survient au lendemain de la 2eme journée des éliminatoires du mondial Qatar de 2022 ou les lions indomptables ont été dompté par les Eléphants de la Cote d’Ivoire 2 buts à 1. Cette dernière occupe d’ailleurs la 54eme place au niveau mondial et la 8eme en Afrique, devant le Cameroun.

Ce grand recul reste inquiétant pour les lions indomptables qui préparent la CAN 21.

Au niveau mondial, la Belgique reste leader, suivie du Brésil, de la France, de l’Angleterre et de l’Italie pour le top 5.

 

Le top 10 africain

  1. Sénégal (20e au niveau mondial)
  2. Tunisie (25e)
  3. Algérie (30e)
  4. Maroc (33e)
  5. Nigeria (34e)
  6. Egypte (48e)
  7. Ghana (53e)
  8. Côte d’Ivoire (54e)
  9. Cameroun (58e)
  10. Mali (61e)

 

Le top 10 mondial

  1. Belgique
  2. Brésil
  3. Angleterre
  4. France
  5. Italie
  6. Argentine
  7. Portugal
  8. Espagne
  9. Mexique
  10. Danemark

Ariane Foguem

Selon nos sources le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya Roi des Bamouns a été évacué le mercredi 15 septembre 2021.

Si on s’en tient au confrère Cameroon info, c’est depuis une semaine, que le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya était dans l’attente d’une évacuation sanitaire. Il a finalement quitté le pays hier 15 septembre 2021 aux environs de 16 heures pour une formation sanitaire en Europe dont l’identité n’a pas été dévoilée.

«Sa Majesté souffre de plusieurs maladies. Ce qui n’est pas une surprise compte tenu de ses 84 ans. Mais, la semaine dernière, son état de santé s’est davantage dégradé. L’on pense que la pandémie de l’heure, le Coronavirus, s’en est aussi mêlé. Tout le monde a jugé opportun son évacuation », déclare une source du confrère Cameroon info net présentée comme proche du Roi des Bamouns.

Toutefois, on sait de sources sûres que le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya a été hospitalisé au Centre des urgences de Yaoundé, le 9 septembre 2021. Il a été hospitalisé après un coup de fatigue. Des sources proches du sultanat à Foumban, avaient alors indiqué que l’état de santé du Roi des Bamouns n’était pas alarmant.

Pour brièvement parler de lui, il faut noter que le Roi Ibrahim Mbombo Njoya est né le 27 octobre 1937 à Foumban. Il est, depuis 1992, le sultan, Roi des Bamouns au Cameroun. Au terme d’études primaires à Foumban, sa ville natale, il ira poursuivre ses études secondaires en métropole Française, puis reviendra les parachever au Lycée Général Leclerc de Yaoundé. Après son Baccalauréat, il poursuivra ses études supérieures au Sénégal, à l’Institut d’Etudes Administratives Africain de Dakar. Il y obtiendra un diplôme du deuxième degré.

Il fait partie des caciques du régime actuel avec une riche carrière dans l’administration.

Liliane N.

Ces policiers ont été sanctionnés pour insubordination, mauvaise conduite et négligence.

Hier mercredi 15 septembre 2021, le président de la République Paul Biya a signé un arrêté portant abaissement de grade ou d’échelon de certains policiers. Ils sont au total 10. De façon générale, ils sont sanctionnés pour insubordination, mauvaise conduite et négligence.

Parmi ces hommes en tenue sanctionnés, il y a le cas de l'officier de police Armand Wafo Foba qui est un peu plus parlant. Il a été puni pour avoir saisi et conservé abusivement les papiers d'un civil. Il est dit que cet acte porte atteinte à la considération de la police par extorsion de fonds. Cette sanction pourrait être considérée aussi comme un acte fort, en ce moment où les autorités interpellent les populations sur les altercations qu’elles ont désormais fréquemment avec les hommes en tenue. Il est demandé aux civils de ne plus se rendre justice eux-mêmes.

Pour revenir aux autres policiers sanctionnés, il y a l'inspecteur Bernadin Gael Onana qui a été puni pour avoir vendu un vélo dont la provenance n'avait pas été déterminée. L'officier Valentine Nguema Benga a été sanctionnée pour insubordination et refus de répondre à une lettre d'interrogation. Brice Charles Mvondo est accusé de négligence ayant entraîné la perte d'une arme de service et de 13 munitions.

Shayadini Tetndap Fadimatou, inspecteur de police, écope d’une sanction « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par non-paiement de ses dettes, indélicatesse commise dans la vie privée et préjudiciable au renom de la police pour pratique d’une activité privée lucrative ».

Liliane N.

 

Some 40 journalists of the Cameroon Association of English Speaking Journalists, CAMASEJ have been schooled on the importance of upholding historical facts while reporting on the socio-political crisis in the North West and South West regions of the country.

This was during an intensive one-day capacity-building workshop held last Saturday September 11 at the Mountain hotel in Buea organized by CAMASEJ. The training focused on understanding Cameroon History for better reporting of the crisis in these two regions and covering the COVID-19 pandemic in the two troubled regions.

One of the facilitators at the workshop, renowned University don and historian, Prof Julius Victor Ngoh traced Cameroon’s History from 1953 until date, while focusing on important historical facts that journalists and the public often get wrong which in one way or the other escalates the crisis.

A typical example is the 1972 referendum on which Prof. Ngoh took timeout to correct. To him, the widely held view that there were only two ballots “Oui” and “Yes” (the same thing) is inaccurate and false. He stated that there were actually two ballot papers, the white for the “Yes” translated as “Oui” and the black for the “No” translated as “Non” though he indicated the latter were few in number.

The former Registrar of the University of Buea further stated that Southern Cameroons was never an independent State before it joined La Republique as claimed and advanced by those who want separation.

                     Prof Julius Ngoh

“I have heard several people say that Southern Cameroons had independence before October 1961 and they say we are fighting for the restoration of our independence. No, you cannot say you want something to be restored when you did not have it. Southern Cameroons had independence upon joining the Republic of Cameroon. It is important to know the history,” Prof Ngoh said.

“Not knowing the history and telling the history the way it was, there is the tendency of misinterpreting and aggravating the situation. Some of those who have taken up arms did so believing that what they are doing is correct,” he added.

He stated historical facts establishing that though Southern Cameroons was rich in mineral resources, it was not economically viable to stand on its own, reason why back then the separate State option was very unpopular.

The historian regretted that after marriage between Southern Cameroon’s and La Republique was consumed, the latter’s political decisions, miss management and poor governance with deliberate moves to wipe the identity of English-speaking Cameroonians slowly but surely led the country into the current mess.

A view supported by Dr Vitalis Munja, another facilitator at the workshop. He and Prof Julius Ngoh are unanimous on the fact that the fighting and killings currently going on in the two regions will never solve the situation nor draw the attention of the international community as wished.

“We are orphans. No diplomatic service has been able to recognize or table this before the UN Security Council…The people who started this, teachers and lawyers are back at work, so others should think twice…” Dr Munja said.

             Participants at the workshop

He challenged journalists to be truthful, impartial, fair, base their write-ups on historical facts and above all put the interest of the people first as they report the ongoing Anglophone crisis that is entering into its fifth year.

It is worth mentioning that as the crisis continues to rock the North West and South West regions, journalists in the said regions remain targets in their day-to-day reporting. Some of them have been victims of abductions and others received stray bullets in the course of reporting on the conflict.

In a bid to have its members safe in such a hostile environment, CAMASEJ thought it wise to include a training on staying safe in a hostile environment presented by Amindeh Blaise Atabong, an international freelance and award-winning journalist.

The journalist outlined tips on how to stay on alert to guarantee ones protection while reporting in conflict zones.

                  CAMASEJ national President, Jude Viban

The workshop, organized with the financial support from the Prime Minister’s Office and UNESCO had as objective to drill CAMASEJ journalists on some important historical facts and equip them with the necessary tips to accurately report during pandemics and in hostile areas.

“We realized that the crisis that has been going on for more than four years now is based on the history of our country. We as reporters need to know and master the history and master the facts because as journalists ours is to report the fact…” Jude Viban, CAMASEJ national President said.

“When we noticed that in most of the conversations online, there are a lot of deliberate lies about our common history that sometimes find a soft landing with journalists who do not know what the real facts are, we decided to provide those facts to trigger the minds of journalists to go for further reading, further investigations that will help them better report the conflict…” He added.

Speaking on behalf of the association, Jude Viban promised to organize more training sessions to empower members on other aspects where there is a knowledge gap for a better reporting of issues of the time.

 

Ariane Foguem

 

Ten brand new haemodialysis machines have been acquired by the Yaounde General Hospital to step up the number of patients’ intake that stood at 200 daily, largely insufficient to attend to everybody.

Patients suffering from kidney-related diseases in Cameroon’s political capital, Yaounde can now breathe a sigh of relief. The haemodialysis centre of the Yaounde General Hospital has been enriched with ten brand new dialysis machines, bringing the number of machines available to 22.

The equipment that will step up the treatment of patients with kidney failure was inaugurated Wednesday September 15 by the Minister of Public Health, Dr Malachie Manaouda.

The machines come just in time to attend to some hundreds of kidney failure patients in Yaounde, some of whom used to go for days and at times weeks without a single dialysis session due to insufficient machines.

The hospital that has the largest haemodialysis unit in Yaounde was in perpetual wants with only 12 machines attending to dialysis needs of about 200 patients daily, insufficient according to some hospital staff regarding the number of patients.

According to Dr Aristide Nono Tomta working at the haemodialysis unit, the 12 machines available often broke down due to overuse, making it more difficult for them to attend to patients. He indicated that with the new digital and modern machines, the unit’s capacity will be upgraded as it will ease and make treatment faster.

With the 22 machines, the unit will move from 1,500 to run 2000 dialysis sessions per month.

Thanks to this acquisition, the Government of Cameroon can rest concerning the treatment of dialysis patients in Yaounde, who for the past months were fond of protesting poor treatment and equipment shortage.

Health authorities had indicated that arrangements were been done to acquire new haemodialysis kits and that the Coronavirus was making it difficult to import the machines from suppliers abroad due to travel restrictions and the economic slowdown.

Dialysis was introduced in Cameroon in the early 1980s, and included both peritoneal and hemodialysis. However, hemodialysis has been the only available modality of renal respiratory therapy for over two decades now

As at today, statistics from the Ministry of Health have it that the country has about 2,500 patients with acute kidney infections, up from 400 in 2012.

 

 Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01