Les 9 et 10 septembre 2021, s'est tenu à Yaoundé un atelier de pré-validation de l’avant-projet de loi régissant l’agriculture biologique au Cameroun. Présidée par la Ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, Clémentine Ananga Messina présidait les travaux.
Selon les précisions de Clémentine Ananga Messina, la finalisation du projet que conduit le Gouvernement camerounais, en collaboration avec la coopération allemande, devrait permettre non seulement de formaliser l'agriculture biologique, mais aussi de conquérir de nouveaux débouchés, du fait de la demande de plus en plus croissante sur le continent africain.
Dans un article intitulé « l’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole », le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) soutient : « En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique ».
L'agriculture biologique présente l’avantage de diminuer « les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. Elle améliore la résilience des systèmes agricoles. Ses techniques spécifiques peuvent, dans certaines conditions, accroître la productivité agricole, même si les rendements sont en moyenne inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle », renchérit le Cirad.
Il faut cependant préciser que malgré la demande qui croît au fil des ans, l'agriculture bio est très peu vulgarisée sur le continent africain. Si l'on s'en tient aux statistiques fournies par la Fédération internationale des mouvements de l’agriculture biologique et l'Institut de recherche de l’agriculture biologique, en Afrique, l’agriculture biologique certifiée couvre 1,8 million d’hectares, soit seulement 0,2 % des terres cultivées.
Innocent D H
The death has been announced of one of State broadcaster, CRTV’s most talented radio news presenter, Quinta-Belle Keale. She died this Monday September 13 at the Yaounde Gyneaco Obstetric and Paediatric Hospital after an operation.
Cameroon’s State broadcaster, the Cameroon Radio Television, CRTV is mourning the shocking exit of one of its best radio voices, Quinta-Belle Keale.
According to reports from the broadcasting house, the journalist in her thirties died this Monday September 13 at Yaounde Gyneaco Obstetric and Paediatric Hospital after an operation. We are yet to know what took her to the operating room. She last showed up at the broadcasting house on Wednesday September 8 where she read the 5am and the 6:30am news for the last time.
Colleagues are yet to believe they will no more see nor hear the ‘Queen of the mike’ as they used to call her in reference to her lovely voice on radio. Quinta-Belle Keale was the voice of the morning news over the radio and lately the face of the midday bilingual news on TV.
Tributes from colleagues have been pouring in for the rising broadcasting star who was from the 40th batch of journalists at the Advanced School of Mass Communication, ASMAC in Yaounde. She was recruited into CRTV in 2016.
May your soul rest in peace Quinta!
Ariane Foguem
The Nigerian separatist group, the Indigenous People of Biafra, IPOB has disclosed that Biafra and Ambazonia in Cameroon are at the threshold of their collaboration in the struggle for independence.
In a statement by the Biafra group’s spokesperson, Emma Powerful, obtained by SaharaReporters on Sunday September 12, it says the Nigerian Government and its Cameroonian counterpart met recently to plan ways to frustrate any attempt by IPOB and Ambazonia leaders to come together because any such agreement would be a nightmare to both nations.
According to the Biafran group, Cameroon and Nigeria enjoy the spilling of the blood of their innocent citizens and that Nigeria’s Buhari facilitated the meeting with the delegation from Cameroon, while hiding under claims it was for security and border control.
The statement makes it clear that no matter what the Governments of Nigeria and Cameroon will put in place to stop the two separatist groups in their moves to obtain independence, they will not succeed.
“The meeting in Abuja between both countries shows the fear of the agreement between Biafra and Ambazonia. The agreement between the two emerging nations has become a nightmare for Nigeria and Cameroon but unfortunately, there is nothing they can do to stop their emergence…” Part of the statement reads.
"Biafra and Ambazonia have been divinely ordained to come, and they are at the threshold. No antics of Nigeria and her partner in crime can stop Biafran and Ambazonia actualisation.” It further reads.
The group is sure that the only way out for peace to dwell in the Sub Saharan region would be by letting them get their independence. “The independence of Biafra and Ambazonia and Biafra are the only things that can guarantee peace in the gulf of Guinea and the African sub-region because they are the countries that can guarantee peace in the region.”
It has thus called on world leaders and the international community to guarantee referendums for the separatist groups to peacefully break away from their mother nations. “We are also calling on world leaders and the international community especially America, Israel, European Union and civilised nations across the globe to prevail on Nigeria and Cameroon to allow Biafra and Ambazonia to conduct their referendum to decide their fate.”
“The Nigerian President, Muhammadu Buhari and Paul Biya of Cameroon should be held responsible for whatever happens to Biafrans and the good people of Ambazonia and Biafra.”
The Biafra group ended by confirming it signed a Memorandum of Understanding with the self-proclaimed State of Ambazonia to see into it that both “nations” obtain independence.
“We signed MOU for collaboration in our struggle for independence. We shall continue to work together as brothers and the oppressors understand our resolve to synergise, hence their morbid fear and anxiety. The agreement and MOU have come to stay and nothing can change it.”
It is worth mentioning that after news of a possible alliance between Biafra and Ambazonia groups went viral last April, the later distanced herself from the reported association, indicating the claim was propagated by opponents who intend to place a wedge between their movement for an independent nation and the Nigerian Government.
Ariane Foguem
L'honorable invite également le peuple à abandonner la discorde et tout autre élément perturbateur qui empêche les Camerounais de se tenir main dans la main afin de construire leur pays. L’élu de la Nation croit savoir que : “Pour se projeter, le Cameroun a besoin préalablement de se rassembler et de se réconcilier…”
Dans la publication faite sur sa page Facebook, le président national du Pcrn argue que : “Ce défi doit être relevé par le rétablissement de la vérité historique, la réparation morale des injustices et la réconciliation autour du consensus d’avenir, sans mettre en péril la divergence d’opinions et de vues qui donne du souffle à la démocratie...
Pour tirer le meilleur parti de notre histoire, faisons-en une appropriation sincère, ferment de cohésion de la nation.
Ruben Um Nyobe, Félix Roland Moumié, Martin Singap, Abel Kingue, Paul Momo, Ernest Ouandié, Niyim Kamdem, Osende Afana, Marcel Bebey Eyidi… Ces nationalistes puristes, c’est notre histoire…”.
L’UPC : un leg national
Car pour Cabral Libii, “ Cet héritage déborde largement si on y prend conscience, les limites organiques et juridiques du Parti du 10 avril 1948 l’UPC (Union des Populations du Cameroun), pour devenir « “UPECISME”, courant patrimonial, âme politique perpétuelle, qui doit faire l’objet d’une fière appropriation par tous les camerounais, politiquement engagés ou pas.
Ce d’autant que c’est à la source de cet « upécisme » que l’on trouve l’esprit de « réconciliation » qui doit « purifier » la vie politique de la « nation » et la coopération avec la France.
Car, il ne faudra jamais oublier que la flamme nationaliste a été allumée aussi par Gaston Donnat, Etienne Lalaurie qui fût lynché et jugé par ses propres compatriotes le 24 septembre 1945 en marge d’une grève qui dégénéra, ou encore Maurice Méric, ces français marxistes qui inséminèrent la revendication sociale en ceux qui deviendront nos Héros Nationaux.
Des acteurs politiques récents ou contemporains qui ont perdu leur crédibilité
Pas tous, d’après le représentant de la Chambre Basse du parlement Camerounais qui insiste néanmoins sur le fait qu’à l’ère du foisonnement médiatique et des réseaux sociaux, le contexte contemporain, le nôtre, est de loin préférable à celui du combat de démocratisation du début des années 90;
Donc, “avant de condamner”, précise t -il il est important, “ par devoir d’humilité et de mémoire rendre hommage à ceux qui ont par leurs énormes sacrifices, préparer le terrain. Nous leur devons une sincère reconnaissance.
Par l’indicible courage dont ils ont su faire montre, ils ont dû exercer leur engagement politique, quelles qu’eussent été les motivations, dans un contexte extrêmement difficile.
À l’avènement du parti et de la pensée uniques, ceux qui n’ont pas choisi l’exil se sont moulés de façon opportuniste ou pas, dans l’appareil gouvernant…”.
Dans sa publication, Cabral Libii a toutefois insisté sur le fait qu’une grosse confusion a régné lors de l’avènement de la démocratisation dans les années 90.
De ce fait, “Il est injuste et un brin malhonnête de loger à la même enseigne d’opposition, les « transfuges repentis ou répartis », les transfuges cohérents, opposants convaincus qui forcent l’admiration par leur constance, la profondeur de leurs convictions et inspirent la nouvelle garde politique à laquelle nous avons la prétention d’appartenir, et puis enfin, la « Génération 90 » composée pour l’essentiel de jeunes camerounais rentrés d’exil ou établis au Cameroun que la reconfiguration de 1992 a depuis lors jeté dans l’oubli, le mépris ou le dénuement à un tel point que, non seulement certains sont repartis en exil, mais surtout, comble de l’injustice, les nouvelles générations ne se sentent même pas politiquement redevables vis-à-vis de leurs sacrifices…”;
Hommage aux prédécesseurs
Augustine Ngom Jua, Dr Emmanuel Mbella Lifafa Endeley, Mallam Abdullahi, John Ngu Foncha, Anoma Ngu, Solomon Tandeng Muna, Ndeh Ntumazah, ces figures anglophones inoubliables, c’est toujours notre histoire, Mathias Djoumessi, Mayi Matip, Joseph Kamga, Daniel Kemajou, Charles Assalé, Soppo Priso, André Marie Mbida, Charles Okala, Alexandre Douala Manga Bell… Ces combattants “réalistes”, c’est encore notre histoire.
Resteront inoubliables ces iconoclastes Abel Eyinga, Alexandre Biyidi alias Mongo Beti, tout comme personne n’effacera de l'histoire John Fru Ndi, Bello Bouba Maigari, Adamou Ndam Njoya, Garga haman Adji, Samuel Eboa, Henri Hogbe Nlend,Jean Jacques Ekindi, Augustin Frédérick Kodock, Boniface Forbin, Dakole Daissala.
L’importance d’apprendre auprès de certains qui ont marqué de leur empreinte, l’histoire des années 90, à l’instar d’Ekane Anicet, Henriette Ekwe, Yondo Black Mandengue, Albert Mukong…
Hommage également aux deux Chefs de l’Etat du Cameroun
Le président du Pcrn, en parlant d’ Ahmadou Ahidjo - 1er Président du Cameroun, affirme entre autres qu’il “méritera éternellement l’hommage qui lui est dû. Nul ne peut remettre en cause que sa « main de fer » imprimait aussi une vision pour ce pays qu’il chérissait avec une fermeté parfois excessive…
Le recul nostalgique trouvera toujours à son ouvrage de pertinents éloges au regard des performances économiques, infrastructurelles et à la place qu’il accordait à la morale publique…”.
Quant à Paul Biya, Président de la République actuel du Cameroun, Cabral Libii déclare qu’il “mérite tout autant l’hommage et les honneurs dus au 2ème Président du Cameroun.
Un rang complexifié par la césure brusque de personnalités, des approches méthodiques et des contextes nationaux et internationaux les uns plus compulsifs que d’autres. Il devait relever le défi de l’ouverture après une période de contention.
Il porte la promesse d’une meilleure justice sociale dans une société politique nouvelle, qu’il fallait concilier avec la continuation de l’ouvrage entamé aux côtés de son prédécesseur dont il partage le bilan.
Le libéralisme communautaire est un acquis idéologique dont l’inaccomplissement aura malheureusement bigarré l’éclat…”.
L'avènement d’une nouvelle ère
Mais pour y avoir une place d’honneur, le leader du Pcrn lance cette invitation:
“Pansons définitivement les plaies, vidons nos cœurs de toute rancœur, nous sommes un peuple qui recèle de trésors d’énergies inimaginables, libérons-les en coupant les liens rétrogrades de patrimonialisation, de corruption, de tribalisme, de futiles divisions. Ayons en partage le sentiment de grandeur du Cameroun.
Levons-nous !
Construisons notre pays avec notre intelligence, nos mains et surtout, dans la crainte de Dieu”.
A heated debate has been on on social media platforms, especially Facebook on whether or not military men are qualified enough and supposed to give lessons to kids in the troubled regions of the country while carrying guns along.
This comes after images of an element of the Rapid Intervention Battalion, popularly known as BIR carrying a gun while giving Mathematics lectures to kids visibly less than ten-year-old went viral.
Commenting the pictures, some internet users held the view that most of the soldiers are “school drop outs” and as such cannot offer quality education to the children. Others have advanced security reasons to denounce the action, indicating that no kid is supposed to study in an unsecured environment, where the same military men teaching parade with guns all around.
“How much pedagogy do these guys master. Besides, most of them were recruited on the fact that they were successful in the physical and medical tests. You have friends or relatives in the BIR, we both know that some of them are school dropouts. So what are they teaching to the children, brutality I suppose…” An internet user drooped as comment.
“This is arrant nonsense. You cannot go parading in a class carrying a gun saying you are teaching. Teaching what? Just see those kids. Very innocent…” Another one bounced in.
Contrary to the above, others believe military men are more than fit for such a job in an environment that compels teachers to stay home. “We have medical doctors, teachers, philosophers, mechanics, engineers, lawyers, nurses, business tycoons and so many in the BIR and military. This image is super cool for not any kind of human is given a calk.” One road
“I don’t know what the poster is thinking but this is the best thing I have seen on Facebook concerning the Cameroon crisis. Respect to the BIR.” “All is see is happy kids in a classroom. Very happy to be in school. Period!” “Isn’t it good? Instead, for our children to be at home and become rebels, illiterates…this is good. I applaud the BIR” Three others added.
It should be noted that this is not the first time images of the military in Cameroon’s troubled regions offering lectures go viral. Ever since separatist fighters began using threats to keep children and teachers away from classrooms, the military has been substituting itself to ensure those who brave insecurity and get to school are educated.
Reports from the two troubled regions have it that this year, the situation is much more different as a good number of schools that had had their doors closed for the past three to five years welcomed students as some of the rebels, for the first time, have indicated the children should be spared from the close to five years conflict.
Ariane Foguem
L’ancien Directeur général adjoint en charge de l’information de Canal 2 Jean Bruno Tagne affirme que Samuel Eto’o fils mérite bien d’être candidat à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football.
Jean Bruno Tagne le journaliste de formation pense que Samuel Eto’o Fils peut bien être le nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
« Si Eto’o ne peut pas être candidat à la Fecafoot, je ne sais qui peut. Eto’o est le footballeur camerounais le plus emblématique, il mérite d’être candidat. Le football camerounais est dans un état lamentable qu’il lui faut un traitement de cheval ! », a-t-il déclaré ce matin de 13 septembre 2021 sur les antennes de la chaine radiophonique Balafon.
L’ancien Directeur général adjoint en charge de l’information de Canal 2 international Jean Bruno Tagne s’est aussi exprimé sur la rumeur qui a donné Samuel Eto’o Fils candidat à l’élection du président de la Fecafoot. Même avec la sortie de la Commission électorale de la Fecafoot, il n’a pas trouvé que la candidature de l’ancien capitaine des Lions indomptables soit menacée.
« Samuel Eto’o n’avait fait aucune annonce pour sa candidature à la Fecafoot. Il y a eu beaucoup de rumeur. De manière officielle, sa candidature n’a jamais été menacée. Ce qui est vrai, c’est qu’il est délégué à la ligue départementale de la Sanaga Maritime », a-t-il déclaré sur « Sacré Matin », une émission diffusée sur radio Balafon.
Pour l’ancien chef du Desk politique du quotidien Le Jour, rien ne devrait en principe empêcher la candidature de Samuel Eto’o Fils.
Liliane N.
L’artiste Tenor sera situé ce jour dans l’affaire pour laquelle, il est poursuivi pour «homicide involontaire».
Aujourd’hui 13 septembre 2021 sera la quatrième audience à laquelle prendra part l’artiste Tenor, au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. Poursuivi pour «homicide involontaire», Tenor en principe doit être situé ce jour sur son sort. Il convient de rappeler qu’au tout début de son affaire, il avait plaidé non coupable et par le biais de ses conseils, a introduit une demande de liberté provisoire. Des jours après l’introduction de ladite demande, l’artiste a renoncé à sa mise en liberté provisoire.
Il faut rappeler que les ennuis judiciaires auxquels Tenor fait face, trouve leur origine dans la nuit du 14 au 15 juillet 2021. Cette nuit-là, l’artiste a eu un accident de la circulation au cours duquel une jeune fille Erika Mouliom a perdu la vie. Selon le constat de l’officier de police judiciaire (Opj) que rapporte le Ministère public, un excès de vitesse est à l’origine de cet homicide involontaire. Après un bref séjour à l’hôpital Laquintinie pour des soins, Tenor qui sera encore présent aujourd’hui devant le tribunal de première instance de Bonanjo a été placé en détention provisoire à la prison centrale de Douala le 30 juillet 2021.
Il faut rappeler que le 8 septembre 2021, Georges Mouliom le père d’Erika a donné une conférence de presse, au cours de laquelle, il a décrié l’attitude du mis en cause et de ses proches. Il a affirmé que depuis la survenue de l’accident qui a couté la vie à sa fille, il n’a reçu aucun coup de fil de Tenor ni d’un membre de sa famille. Pour lui, il réclame justice et son combat aujourd’hui est pour que ce qui est arrivé à sa fille, ne se reproduise plus.
Liliane N.
Two female Government teachers are reported to be currently in Amba captivity in Nkambe, a locality in Donga Mantung Division, troubled North West region of Cameroon. The latter are asking for the sum of FCFA 6 million to release them.
The families of two female Government technical teachers in Nkambe have been without news on their whereabouts since Friday September 10 when they were reportedly abducted by gunmen believed to be Ambazonia fighters.
According to Cameroon News Agency, the two women were allegedly kidnapped for going to school to teach. Their abductors we learned are demanding FCFA 6 million to release them.
One of the two teachers is a nursing mother of a four months old. Reports say before her abduction, she had her matriculation number suspended for not showing up in school.
Since the crisis in the two English-speaking regions of Cameroon became violent, kidnappings have been the order of the day in some parts of those two regions. Teachers have been victims of this. Some were released and others killed in captivity.
Last year, eleven of them were kidnapped from a school in Kumbo, in the Bui Division of the North West region after gunmen raided the area. After spending two days in the hands of their captors, the kidnapped teachers regained their freedom.
The kidnapping came days after the murder of seven schoolchildren in Kumba, South West Region by gunmen four of whom were recently slammed death penalty by the Court in Buea.
This violence on teachers and students have been described by many as way to scare parents from sending their children to school in the regions as non-State armed groups continue to battle with Government forces to obtain the independence of the regions.
The regions have been marred by protests and violence since 2017, with residents saying they have been marginalized for decades by the Government and the French-speaking majority.
The violence over the last three years has claimed an estimated 3,000 lives and caused the displacement of over 730,000 civilians, according to Human Rights Watch.
That notwithstanding, back to school in the two regions this year is said to have witnessed some great positive changes.
Ariane Foguelm
La candidature de Samuel Eto’o Fils a été retenue pour le poste de délégué départemental.
Il y a du nouveau dans ce que certains ont baptisé affaire Samuel Eto’o Fils et Fédération camerounaise de football (Fecafoot). L’ancien capitaine des Lions indomptables a posé sa candidature au poste de délégué départemental. Et le samedi 11 septembre 2021, la Commission électorale de la fecafoot a dévoilé une liste de candidats aux postes de de Présidents, Vice-Présidents des Conseils d’administration des Ligues départementales et des Délégués aux Assemblées générales régionales.
Le nom de Samuel Eto’o Fils figure bel et bien parmi les candidats retenus par la commission électorale de la Fecafoot au poste de délégué du département de la Sanaga Maritime. Il va représenter son département d’origine lors du scrutin au niveau de la Ligue régionale du Littoral. Pour d’aucuns, c’est une première victoire. Car faut-il le rappeler, durant les deux dernières semaines, le débat a été marqué par la question de la double nationalité, après que la Commission électorale de la Fecafoot ait indiqué qu’aucune candidature de personne ayant une double nationalité ne sera admise pour l’élection du président de l’instance faitière du football camerounais. Beaucoup ont vu par-là, un désir d’écarter l’ancien capitaine des Lions indomptables de ce processus électoral.
Avec donc la validation de sa candidature, pour d’aucuns, la voie est ainsi ouverte pour sa probable candidature à laprésidence de la Fecafoot. Le Processus électoral commencera par la base le 24 septembre et s’achèvera au sommet le 11 octobre 2021, selon le chronogramme publié par la Commission électorale. Ladite Commission est présidée par le magistrat Gilbert Schlick.
Liliane N.
L’ex-ministre ivoirien, longtemps co-accusé avec Laurent Gbagbo de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis suite à l’élection de novembre 2010 estime qu’il s’agit d’une compensation financière qui lui est due, à cause des années passées à La Haye avant son acquittement au mois de Mars dernier
Dans une requête déposée jeudi sur le bureau des juges, Charles Blé Goudé demande des réparations pour « erreur judiciaire grave et manifeste »:
S’appuyant sur la décision de justice prononcée en sa faveur et celle du président Laurent Gbagbo. Les magistrats soulignaient alors « l’extrême faiblesse » de l’accusation et critiquaient ses méthodes. S’il parvient à convaincre, l’ex-chef des Jeunes patriotes demande 100 euros de compensation pour chacune des 1778 journées passées en prison.
Et 100 euros pour chaque jour écoulé depuis sa libération le 1er février 2019. Car Charles Blé Goudé n’est toujours pas libre de rejoindre la Côte d’Ivoire, faute d’avoir obtenu l’aval du gouvernement ivoirien.
À cette somme, ses avocats ajoutent une compensation pour le préjudice personnel et professionnel. Ils soulignent notamment que ces années de prison ont entravé sa carrière politique. Au total, Charles Blé Goudé réclame donc 819 300 euros.
Dans un document de 24 pages titré « demande d’indemnisation de Charles Blé Goudé », en vertu de l’article 85(3) du statut de Rome, le conseil de Charles Blé Goudé demande 1,2 millions d’euros (787 millions de FCFA) de compensation à la CPI.
En cas d’accord de ses fonds, une partie sera utilisée pour aider les victimes de la crise post-électorale de 2010-2011. Arrêté en 2013 au Ghana, Blé Goudé avait été remis à la CPI en 2014 pour être jugé pour crimes contre l’humanité. En mars 2021, il a été définitivement acquitté par la chambre d’appel de l’instance internationale.
Ce n’est pas la première fois qu’un acquitté réclame des compensations. Mais aucun n’a jusqu’ici réussi à prouver qu’ils avaient été victimes d’une « erreur judiciaire grave et manifeste ».
De son côté, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ne souhaite pas enclencher une telle procédure. Dans son entourage, on indique que le préjudice subi est impossible à évaluer et que l’ex-président a pris la résolution de tourner le chapitre de la Cour pénale internationale.
N.R.M
Le ministre de l’Administration Territoriale le leur a renouvelé au cours d’un point de presse organisé ce Vendredi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge, en invoquant que:
“S’en prendre publiquement à un agent de police ou à tout autre agent des forces de sécurité en plein exercice de ses fonctions, sera désormais considéré comme un casus belli…”.
Pour justifier cette position, le membre du gouvernement fait référence au fait que :
“Depuis un certain temps, l’opinion publique en général et les autorités administratives en particulier, déplorent les violences parfois physiques contre des agents de police en plein exercice de leurs fonctions à travers le pays…”.
Pour Paul Atanga Nji, “Ces comportements irresponsables et méprisants à l’endroit de la police ont atteint des limites inacceptables et ne peuvent plus être tolérés…”, car, faudrait-il le rappeler, argue t- il, “la police est au service de la population, plus précisément au service de tous et de chacun… Il s’agit d’un corps hiérarchisé et structuré qui veille nuit et jour sur la sécurité des personnes et de leurs biens…
Il est donc clair qu’un citoyen ou un usager, quel que soit son rang social, n’a pas le droit d’exercer des violences contre un agent de police dans l’exercice de ses fonctions. La loi de la jungle n’a pas de place au Cameroun…
Provoquer une bagarre avec un agent de police en refusant d’obtempérer à une injonction est inacceptable... La tenue qu’arbore un agent de police est bel et bien la tenue de l'État et non celle de l’individu qui le porte…
S’en prendre publiquement à un agent de police ou à tout autre agent des forces de sécurité en plein exercice de ses fonctions, sera désormais considéré comme un casus belli…
Les comportements irresponsables et désobligeants à l’endroit des agents de sécurité seront dorénavant punis conformément aux textes en vigueur”.
Article 156 de la Loi du 24 décembre 2019
Violences à fonctionnaire
Est puni d’un emprisonnement de 01 (un) mois à trois (03) ans et d’une amende de cinq mille (5000) à cent mille (cent mille) francs, celui qui commet des violences ou voies de fait contre un fonctionnaire.
La peine est un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et une amende de vingt mille (20 000) cinq cent mille (500 000) francs, si les violences ou voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement, des blessures telles que prévues aux articles 277 (privation permanente de l’usage de tout ou partie d’un membre, d’un organe ou d’un sens) et 280 (maladie ou incapacité de travail supérieure à 30 jours) du présent code.
La juridiction peut, dans tous les cas, prononcer les déchéances de l’Article 30 si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort, la peine d’emprisonnement est à vie.
Si les violences et voies de fait sont commises avec l’intention de donner la mort, le coupable est puni de mort.
Si la Loi a été redite avec toute la vigueur dont elle se prévaut aux citoyens, le ministre Paul Atanga Nji en dehors du rappel du numéro vert, n’a quasiment pas fait mention de ce qu’il peut advenir d’un policier qui exerce les violences et voies de fait sur les Camerounais lamda.
S’il est vrai qu’il y a des individus qui n’ont aucun respect pour la tenue arborée par les policiers et autres forces de sécurité, des individus qui agressent notamment de jeunes policiers sous de fallacieux et divers prétextes, des hors la loi qui, au cours de leurs opérations de grand banditisme s’en prennent violemment aux policiers, il n’en demeure pas moins vrai qu’au sein de la police Camerounaise, nombreux sont des éléments qui profitent de cette tenue pour causer des préjudices indescriptibles aux pauvres populations.
Quelques exemples
Les billets de cinq cent (500) ou mille (1000) francs arrachés aux automobilistes, même en rase campagne sans que cela n’émeuve personne. Lorsqu’un automobiliste est interpellé, il prend la peine au vu et au su de tous de glisser de l’argent dans ses dossiers, revenant plus tard pour affirmer que “ Nous connaissons le code, le chef voulait sa bière). Y a t-il eu respect de la tenue de l'État ?
Les pots de vin récupérés auprès des promoteurs des bars et autres lieux de réjouissance, alors qu’il leur est demandé de veiller au strict respect de la Loi quant à l’heure de fermeture de ces lieux de réjouissance pour les uns et de tapage nocturne pour les autres. S’agit-il aussi d’une preuve du respect de la tenue portée ?
La quasi majorité des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent quelquefois des hommes en tenue, avachis sur des chaises avec à leurs pieds des bouteilles vides des bières qu’ils ont consommé; A travers une telle attitude, montrent - ils qu’ils sont eux même respectueux de la tenue qu’ils portent?
Sur d’autres vidéos, l’on voit clairement que lorsqu’il y a bagarre entre un homme en tenue et un civil, le premier coup de poing ou de tête est donné par l’homme en tenue…Y a-t-il à travers ce geste, respect de la tenue portée ?
Les enquêtes de moralité sont-elles toujours menées lorsqu’on décide de recruter des personnes au sein des forces de maintien de l’ordre ? Qu’est ce qui peut expliquer cette défiance, ce mépris que d’aucuns affichent vis-à-vis de la tenue qu’arborent policiers, gendarmes et militaires... ?
Le rappel de la Loi a toute son importance au regard de l’actualité mais, ne serait - il pas mieux de travailler afin de recréer un climat de confiance entre les agents de la sécurité publique et les populations ?
L’attitude du ministre de l’Administration Territoriale ne va-t-elle pas apparaître comme un élément de défiance, de cassure, de rejet au moment où les appels à la collaboration entre police - gendarmerie et peuple ont toute leur importance ?
Nicole Ricci Minyem
Une posture qui rompt avec celle qu’il avait adoptée en Mai dernier, lorsqu’il affirmait que : “la pandémie sera(it) terminée lorsque nous aurons atteint une couverture vaccinale de 70% » de la population mondiale”.
Interrogé au cours d’une conférence de presse sur le fait de savoir si cet objectif valait toujours ou s'il devait être relevé, Hans Kluge a souligné que les nouveaux variants plus contagieux, principalement Delta, avaient changé la donne.
Insistant au passage sur l’urgence “d’anticiper pour adapter nos stratégies de vaccination, notamment sur la question des doses supplémentaires…”.
A l'époque, même si le variant détecté initialement en Inde sévissait déjà, « il n'y avait pas une telle émergence des variants plus transmissibles et plus viraux », a-t-il fait valoir. « Donc je crois que cela nous amène au point où l'objectif essentiel de la vaccination est avant tout d'empêcher les formes graves de la maladie et la mortalité », a-t-il souligné.
L'immunité collective est illusoire seulement avec les vaccins
« Si on considère que le Covid va continuer à muter et rester avec nous, comme la grippe, alors nous devons anticiper comment adapter progressivement notre stratégie de vaccination à la transmission endémique, et acquérir un savoir très précieux sur l'impact des doses supplémentaires », a-t-il ajouté.
Selon des épidémiologistes, il semble désormais illusoire d'atteindre l'immunité collective uniquement grâce aux vaccins, mais ceux-ci restent tout de même cruciaux pour circonscrire la pandémie de Covid-19. Un niveau très élevé de vaccination reste aussi indispensable « pour réduire la pression sur nos systèmes de santé qui ont désespérément besoin de traiter les autres maladies que le Covid », a encore souligné Hans Kluge.
Désormais dominant, le variant Delta est jugé 60% plus transmissible que le Alpha et deux fois plus que le virus historique. Or, plus un virus est contagieux, plus élevé est le seuil nécessaire à l'immunité collective, c'est-à-dire le seuil de personnes immunisées au-delà duquel l'épidémie cesse. Celle-ci peut s'obtenir via les vaccins ou l'infection naturelle.
N.R.M
Dans une correspondance adressée à l’épouse d’Amobe Mevegue, le président de la République affirme que le Cameroun vient encore de perdre l’un de ses fils talentueux très attaché à la patrie.
Au parfum du décès du journaliste Alain Amobe Mevegue, le président de la République Paul Biya a présenté ce vendredi 10 septembre 2021 ses condoléances à sa famille.
«J’ai appris avec tristesse, la nouvelle du décès de Monsieur Alain Ongodo Mevegue Amobe, votre époux survenu à Paris. Je prends la mesure de votre profonde douleur et celle de vos enfants. Journaliste doué et chroniqueur culturel inspiré, M. Amobe Mevegue était devenu une icône africaine dans le paysage audiovisuel français. En effet, il était apprécié pour sa compétence, la qualité de ses interventions et sa grande disponibilité. Il avait sans aucun doute une âme d’artiste, ce qui lui a valu l’estime d’acteurs culturels de divers horizons. Par ailleurs, il aura apporté sa touche singulière, à la réalisation de plusieurs événements sur le continent africain», peut-on lire dans la correspondance.
Tout comme le décès de Manu Dibango, le président de la République affirme que celui d’Amobe Mevegue est aussi une grande perte pour le Cameroun.
«Avec la disparition de M. Amobe Mevegue, le Cameroun vient de perdre une fois de plus en France, un fils talentueux très attaché à sa patrie, et l’Afrique, un militant engagé pour son rayonnement», a écrit le Chef de l’Etat.
A titre de rappel, le journaliste Amobe Mevegue a rendu l’âme le 8 septembre 2021 des suites de maladie. Installé en France depuis 1972, il a roulé sa bosse entre autres pour RFI, TV5MONDE, FRANCE24, FranceOtv, CFI, MCM Africa. Il est le fondateur de Ubiznews. Il avait aussi la casquette de producteur radio et télévision.
Liliane N.
L'annonce est du magazine d’informations que vient de publier l'entreprise. Ce support révèle que la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) envisage de faire d'importants investissements dans les énergies renouvelables.
Dans son support d'informations, l’entreprise indique qu’elle entrevoit « la valorisation des opportunités de développement des énergies renouvelables », en droite ligne de ses nouvelles actions du plan de développement 2020/2024. Si la SNH ne donne pas des détails sur les investissements projetés, cependant, elle précise juste qu’il s’agit d’un projet parmi tant d’autres en matière de développement.
Le secteur des énergies renouvelables reste encore un domaine embryonnaire au Cameroun. La SNH compte ainsi investir le marché de ces énergies pour saisir les opportunités existantes afin de diversifier davantage ses missions qui sont jusque-là axées sur la gestion des Hydrocarbures.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et culture (L'Unesco), le Cameroun dispose d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables, avec notamment un important gisement solaire et de grandes ressources de biomasse. L’accès à l’énergie demeure cependant précaire, notamment dans les zones rurales. Cette précarité est plus sévère dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où le taux d’électrification est très faible, moins de 22%, et dans lesquelles plus de 95% des ménages utilisent le feu de de bois comme énergie de cuisson. La SNH est donc engagée à inverser cette tendance pour que le Cameroun profite au maximum de ses potentialités énergétiques.
Innocent D H