L’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o Fils affirme que même si les attentes n’ont pas été comblées, il n’éprouve aucun regret pour avoir soutenu le projet de l’actuel président par intérim de la Fédération camerounaise de football Seidou Mbombo Njoya.
Il s’agit de quelque chose qui est connu de tous ceux qui s’intéressent au football camerounais. A la dernière élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o Fils avait apporté son soutien à Seidou Mbombo Njoya. Aujourd’hui, qu’il se présente lui-même à ladite élection, il affirme ne éprouver aucun regret par rapport au choix qu’il avait fait, il y a de cela 3 ans.
«Il y a 3 ans, j'ai soutenu un projet qui me paraissait prometteur pour notre football. Mais, je n'ai aucun regret bien que les attentes n'aient pas été comblées. Il est important de tirer les leçons de cet échec pour amener un changement maîtrisé et bien géré», a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Samuel Eto’o Fils a mis fin aux rumeurs et supputations autour de sa candidature à l’élection du président de la Fecafoot le 21 septembre 2021. En déclarant sa candidature, il a fait des annonces qui pour certains sont révolutionnaires. Il y a par exemple le fait qu’il ait décidé de ne pas toucher de salaire. Il entend donc servir gratuitement à la Fecafoot.
«Je me présente avec un engagement révolutionnaire de ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la Fédération», a-t-il déclaré.
Son salaire sera utilisé pour relancer le football local. En somme pour Samuel Eto’o Fils, il est question de redorer l’image du football camerounais avec une emphase sur celui amateur.
«En effet chers amis, nous ne sommes pas un pays comme un autre. Nous sommes le Cameroun. Le berceau-tanière des Lions Indomptables, la Terre de Samuel Mbappé Lepé, la patrie de Roger Milla, la terre natale de Rigobert Song, Théophile Abega et autres Marc Vivien Foe (...). Nous sommes ce pays d'hommes et des de femmes intrépides, des clubs de football de référence comme le Canon, le Tonnerre, l'Union de Douala, Dynamo de Douala, Cotonsport de Garoua, Racin de Bamboutos de Mbouda, Aiglede Dshang (...) qui ont montré aux nations-soeurs africaines qu'on pouvait prendre part aux plus grandes compétitions mondiales sans baisser les yeux devant l'adversité. Soyons fiers de notre drapeau, montrons notre meilleur football à la face du monde car il est notre meilleur ambassadeur. Ainsi notre hymne résonnera-t-il encore et encore dans le concert des grandes nations», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ces ambassadeurs vont travailler dans les zones frontalières entre le Cameroun et le Gabon mais aussi entre le Cameroun et le Tchad pour l’alerte précoce contre les conflits et la consolidation de la paix, du vivre ensemble, de tolérance
C’est l’une des annonces fortes faites ce Mardi par Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco à l’issue de la commémoration de la 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix; Commémoration qui a connu la présence de Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et de nombreuses associations de jeunes, à l’instar de l’association “Accord Parfait”.
Au delà du fait que tous les participants se sont accordés sur cette réalité, “La résilience financière des Jeunes est clé dans la consolidation de la Paix au Cameroun”, chaque acteur majeur a relevé le fait qu’il faille intéresser “le fer de lance de la Nation” à s’imprégner des notions fondamentales qui peuvent susciter et maintenir la “ Paix”.
Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique: “ La célébration de la journée Internationale de la Paix dans notre pays est l’affaire de tous parce que cette Paix se construit avec l’ensemble de tous les partenaires, notamment les jeunes qui ont un rôle fondamental à jouer aujourd’hui, car plus vulnérables et facilement manipulables…
Le ministère de la Jeunesse et de l'Éducation Civique, comme ses autres partenaires mettent tout en œuvre afin de promouvoir cette Paix; C’est donc la raison pour laquelle nous avons organisé une semaine d’activités avec un accent particulier sur la sensibilisation et les informations”.
Il était aussi question de prévenir ces jeunes et mener des actions
Notamment contre ceux qui sont enrôlés dans l'extrémisme violent et la guerre. Et pour le membre du gouvernement, au delà de la sensibilisation, il est question d’offrir “Des opportunités aux jeunes afin qu’ils aient une insertion harmonieuse dans la vie active, ce qui les tient à l’écart des enrôlements par les bandes armées…Cela passe par des ateliers de renforcement des capacités ou de compétences”.
C’est pratiquement dans le même ordre d’idées que d=s’inscrit Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco:
“ En célébrant la journée internationale de la Paix au côté du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, nous saisissons l’occasion de rappeler les cinq piliers sur lesquels l’Unesco travaille, à savoir l'Éducation - la Culture - les Sciences - La Communication et l’Information avec pour but et objectif principal de sensibiliser la Jeunesse contre les méfaits de la manipulation par les groupes armés, par les groupes terroristes...
C’est aussi l’occasion de leur offrir les outils nécessaires, pour leur donner l’alternative. Il nous est arrivé de voir les jeunes manipulés par les groupes suscités, à cause du manque d’opportunités , du manque d’alternatives et ceci est à cause du manque de compétences…”.
La culture mise en avant
C’est sur ce chantier que l’Unesco a mis l’accent, au cours de cette 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix et pour Salah Khaled, ce choix est évident: “ Nous sommes actuellement entrain de promouvoir des industries créatives et culturelles, pour que les jeunes bénéficient véritablement des diverses opportunités, eux qui sont pétris de talents, car, le Cameroun en regorge …
Nous voyons les artistes vraiment très talentueux et nous nous attelons à accompagner ces derniers, afin qu’ils atteignent la résilience financière et économique au sein de la communauté; L’Unesco œuvre également au développement des sites touristiques…”.
Le satisfecit des Jeunes présents dans la salle des conférences de l’Unesco, à l’instar de Mebonde Ndongo Jean Stéphane - président de l’association Accord Parfait qui a dit quelques mots à propos de son concept
“ Nous avons pu mettre en œuvre, le festival international Écran Slam qui a contribué à la célébration de la Journée Internationale de la Paix…
Nous avons ainsi pu apporter une touche personnelle à la promotion de la Paix, grâce à notre talent, l’art et la culture parce que ce sont des concepts qui n’ont point de frontières…
Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi ne pas injecter cette pointe d’humanité que chacun de nous a car, il n'y a pas de développement durable sans Paix. Un jeune qui peut s’épanouir sera le premier ambassadeur de la Paix, parce qu'il ne veut pas perdre ses acquis et encore moins mettre son avenir en danger”.
Minyem Nicole Ricci
Promesse contenue dans le message adressé aux camerounais par l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun pour officialiser sa candidature à la tête de l'instance faîtière du football camerounais.
Une annonce forte du l'ancien goaleador camerounais qui vient d'officialiser sa candidature à la présidence de la Fecafoot. Samuel Eto'o entend servir gratuitement son pays. « Je me présente avec un engagement révolutionnaire de ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fédération », martèle-t-il.
Pour Samuel, il est question de redorer l'image du football camerounais notamment celui amateur, en lui donnant un nouveau souffle. « En effet chers amis, nous ne sommes pas un pays comme un autre. Nous sommes le Cameroun. Le berceau-tanière des Lions Indomptables, la Terre de Samuel Mbappé Lepé, la patrie de Roger Milla, la terre natale de Rigobert Song, Théophile Abega et autres Marc Vivien Foe (...). Nous sommes ce pays d'hommes et des de femmes intrépides, des clubs de football de référence comme le Canon, le Tonnerre, l'Union de Douala, Dynamo de Douala, Cotonsport de Garoua, Racin de Bamboutos de Mbouda, Aiglede Dshang (...) qui ont montré aux nations-soeurs africaines qu'on pouvait prendre part aux plus grandes compétitions mondiales sans baisser les yeux devant l'adversité. Soyons fiers de notre drapeau, montrons notre meilleur football à la face du monde car il est notre meilleur ambassadeur. Ainsi notre hymne résonnera-t-il encore et encore dans le concert des grandes nations. », précise l'ancien attaquant des Lions indomptables.
Et, pour les fins connaisseurs de l'économie du football camerounais, la décision du quadruple Ballon d’Or africain de renoncer à tout avantage financier, est porteuse d'un atout spécifique, elle permettrait définitivement de tordre le coup au scandale de détournements financiers au sein de la Fecafoot.
Innocent D H
L’homme de Dieu de 70 ans a saisi le tribunal pour annuler son mariage de plus de 40 ans, fatigué de vivre avec une femme qui le laisse « mourir de faim » à volonté.
Les faits sont relatés par l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire, Kalara dans son numéro 400 du 21 septembre, 2021. Après plus de 40 ans de vie commune avec Eliane, Grégoire, pasteur d’une église de réveil en a marre ! Pour cause, son épouse ne lui fait plus à manger depuis bien des années. Grégoire veut refaire sa vie.
« Je ne veux plus d’une femme qui refuse de préparer pour me nourrir. Elle ne veut pas me faire la cuisine. Je ne mange pas. Je meurs de faim… » A-t-il expliqué au juge du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi où il s’est présenté le 16 septembre dernier après avoir déposé une requête aux fins de nullité de mariage devant cette juridiction. Il était accompagné de son épouse et de sa fille, Joana.
Grégoire a ensuite expliqué à la cour qu’il menait une vie paisible avec sa tendre épouse Eliane, l’une des conquêtes de sa jeunesse jusqu’au jour où cette dernière a mise au monde leur fille, Joana. Nous sommes en 1995. « Mon épouse avait changé de comportement. Elle était devenue agressive et rebelle face aux reproches qui lui étaient constamment faites… », a confié l’homme de Dieu.
Avant cela, Grégoire fait une révélation a la cour. Il dit avoir été contraint à épouser Eliane en 1980 par sa congrégation religieuse après sa formation. En ce temps-là, Grégoire habitait Badjoun, un village situé à l’ouest Cameroun. « C’est ainsi que j’ai pensé à Eliane, une fille que j’ai connue dans ma jeunesse et avec laquelle je sortais avant d’entrer en formation pastorale. »
Pour revenir à ses années de déboires, Grégoire fait savoir à la cour que c’est en 2016 que son épouse arrête de cuisiner pour lui sans explication. Selon le plaignant, c’est sa fille Joana, qui a pris la relève. Mais en 2019, cette dernière a convolée en juste noce, laissant son papa a son triste sort. Il dit avoir été obligé de le faire pour ne pas mourir de faim.
Grégoire ajoute que Eliane fait la sourde oreille face à ses multiples reproches. Il évoque également des scènes de violences physiques et d’incompatibilités d’humeur qui règne dans son foyer. Il en a marre ! A 70 ans, Grégoire se sent encore jeune pour prendre une autre femme avec qui passer le restant de ses jours sur terre.
« Je me sens encore jeune. Je dois refaire ma vie avec une autre femme que j’aime car je suis fatigué de cette situation », a-t-il conclue son propos. Il convient de mentionner que tout au long de cette audience, Eliane n’a pas prononcé une seule parole.
L’affaire a été renvoyé au 1er octobre 2021 pour communication du dossier de procédure au ministère public pour ses réquisitions.
Ariane Foguem
Dans un communiqué, l’Union africaine (UA) vient de réagir à la tentative de coup d’Etat au Soudan. La position de la commission de l’organisation continentale est claire, celle-ci condamne avec véhémence la tentative de renversement du régime transitoire au pouvoir à Khartoum.
Dans le communiqué de l'UA, la commission de l'organisation écrit : " Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appris la tentative de coup d’Etat avortée visant à renverser le pouvoir de transition au Soudan pour lequel le peuple soudanais s’est sacrifié et au succès duquel l’Union africaine a énormément travaillé ".
En effet, le diplomate tchadien a " condamné avec force cette tentative et se félicite de son échec ". En outre, Moussa Faki Mahamat encourage tous les acteurs à se tenir fermement aux côtés des autorités légales de la transition, issues de la volonté consensuelle des forces nationales civiles et militaires.
Rappelons que mardi, le gouvernement de transition au pouvoir à Khartoum a déclaré avoir déjoué une tentative de coup d’Etat imputé aux officiers fidèles à l’ancien régime du président Omar el-Béchir poussé à la démission par des manifestations populaires. Un événement qui a certes échoué, mais intervient quelques semaines après le renversement du Président guinéen Alpha Condé du pouvoir par la force.
Innocent D H
Dans une déclaration en rapport avec le premier anniversaire des marches du 22 septembre 2020 organisées par le MRC, Maurice Kamto dénonce la détention «illégale» de 124 de ses militants. Il exige leur libération immédiate.
22 septembre 2020-22 septembre 2021, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) célèbre l’anniversaire de ses marches. Des marches organisées pour dénoncer les méfaits de la crise anglophone, le code électoral en vigueur et les supposés «détournements» des fonds de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019. Pour le MRC, il s’agit d’un triste anniversaire durant lequel, il se souvient et partage la peine de 124 de ses militants qui restent incarcérés dans des prisons de Yaoundé, Douala et Bafoussam.
En sa qualité de président et leader du MRC, Maurice Kamto a publié ce mercredi 22 septembre 2021, une déclaration dans laquelle, il demande la libération de ses militants présentés comme étant des prisonniers politiques du régime.
Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto
TRISTE ANNIVERSAIRE
Déclaration sur la prise en otage politique et judiciaire des militants et sympathisants du MRC suite aux Marches pacifiques du 22 septembre 2020
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Le 22 septembre 2020, les populations camerounaises sont sorties massivement dans les rues du pays pour exprimer, à travers des Marches pacifiques, leur désapprobation de la guerre fratricide qui saigne le Cameroun dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que le maintien d’un système électoral inique qui rend impossible l’expression démocratique et exiger la lumière sur la corruption et les atteintes criardes à la fortune publique telle qu’amplifiées, notamment dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2019.
En réponse à cette expression pacifique de leur droit constitutionnel par ses concitoyens, Monsieur BIYA et son régime ont réagi, comme à l’accoutumée, par l’arrogance et une violence inégalée révélant un ensauvagement assumé de tout l’appareil d’Etat. Ainsi, les manifestants pacifiques ont été brutalisés torturés, mutilés et, pour 556 d’entre eux, détenus de manière illégale et arbitraire. Ce 22 septembre 2020, des journalistes ont aussi été victimes d’actes de torture par les forces de répression déployées par le régime. Un an plus tard, 124 de ces compatriotes croupissent encore dans les geôles du régime, parmi lesquels 116, tous des civils, comparaissent devant des tribunaux militaires pour des chefs d’inculpation aussi vides que ridicules par certains aspects, tels que : tentative de révolution, rébellion, défaut de carte nationale d’identité, attroupement aggravé, tentative d’insurrection en coaction, conspiration, outrage au Président de la République ; etc.
Tout au long de cette année de torture et de détention illégales de ces compatriotes héroïques qui ont manifesté de manière pacifique pour non seulement dénoncer les errements du régime mais aussi proposer des solutions aux maux qui déconstruisent la nation, la justice du Cameroun s’est révélée, sans complexe, comme n’étant qu’un des instruments de l’appareil répressif du régime. Ainsi, à la répression politique institutionnalisée contre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) appliquée systématiquement depuis sa création, le régime assume désormais une répression judiciaire éhontée dans le cadre de laquelle tous les fondamentaux de l’institution de la justice en démocratie sont allègrement bafoués. Ainsi, à un moment charnière de l’histoire de notre pays où l’institution judiciaire s’est trouvée en capacité de contribuer au renforcement de l’état de droit et de la démocratie au Cameroun en faisant prévaloir la force du droit, une certaine justice camerounaise a consciemment pris fait et cause pour le droit de la force et l’injustice, en s’érigeant en un pilier de la dictature. L’histoire le retiendra. L’histoire retiendra aussi que c’est avec la complicité d’une certaine justice que des centres de torture, dignes des pires dictatures, accomplissent leurs sales besognes, au cœur de la capitale et de nos cités. C’est donc tout à l’honneur du Collectif d’avocats Sylvain SOUOP, constitué pour représenter nos compatriotes otages politiques du régime, d’avoir décidé, le 9 septembre 2021, de dénoncer de manière professionnelle cette situation dramatique en déposant, refusant ainsi de se rendre complice de la parodie de justice en représentation au Cameroun.
A Tous nos compatriotes, otages politiques et victimes de l’appareil répressif d’une dictature déclinante, à leurs familles, je redis ma totale solidarité et mes encouragements dans cette nouvelle épreuve sur le chemin de la libération de notre pays. J’exige une fois de plus la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes illégalement arrêtées et détenues avant, pendant et après les marches pacifiques du 22 septembre 2020. Je réitère la détermination du MRC à continuer à les accompagner, dans l’attente de leur libération qui interviendra inéluctablement, tout comme la victoire de notre combat commun pour la Renaissance du Cameroun.
Le 22 septembre 2021
Dans un communiqué rendu public ce 21 septembre, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports) la société SOTRAC Sarl, dont la responsabilité a été établie dans le drame qui a fait 16 morts le 5 août dernier sur l’axe Ayos-Yaoundé, écope d’un train de sanctions.
En effet, le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe décide que tous les camions appartenant de la SOTRAC Sarl sont interdits de circuler sur l’ensemble du territoire national, et « ne peuvent ni être loués, ni être cédés », pendant une période de 12 mois. Selon le communiqué du Mintransports, cette période correspond à la durée de la suspension des certificats d’immatriculation du tracteur et de la remorque directement impliqués dans cet accident. Des engins qui du reste présentent un défaut de documents administratifs exigés.
Par ailleurs, cette société est interdite d’exercer toute activité de transport routier de marchandises sur toute l’étendue du territoire durant ces 12 mois. Quant au chauffeur de l’engin, « en fuite », il est interdit de postuler aux examens de permis de conduire durant 5 ans pour « conduite sans permis de conduire », apprend-on.
En rappel, le 5 août dernier, un accident mortel est enregistré sur l’axe Ayos-Yaoundé, au lieu-dit Mvog-Essindi. D’après les enquêtes du ministère des Transports, c’est un « camion chargé de grumes (…) qui a accroché le flanc gauche du bus (…) appartenant à la compagnie de transport routier interurbain de personnes Avenir de la Kadey ».
Cette suspension montre bel et bien que le Mintransports est plus que jamais déterminé à lutter contre l'incivisme des usagers sur la voie publique, à l'origine de la recrudescence des accidents de la circulation au Cameroun depuis quelques temps, endeuillant au passage de nombreuses familles.
Innocent D H
Une revue à la hausse du budget du fait de la reprise des activités jusque-là menées par l’ex-Capam (Cadre d’appui à l’artisanat minier) devancier de la Société, notamment chargé de la canalisation de l’or et la collecte de l’impôt synthétique, deux mois à l’avance. C'est ce qui ressort du communiqué final des travaux du conseil d’administration consacré à adoption du budget de la Sonamines au titre de l’exercice 2021.
D'après la Sonamines, son nouveau budget s’équilibre désormais à la somme de 4,9 milliards de FCFA contre 3,7 milliards de FCFA adopté en juin dernier, il y a trois mois. Un budget désormais à la hausse qui servira également à « assurer progressivement le maillage territorial efficace des sites miniers actifs, sur proposition du directeur général, le conseil a procédé à la création d’un certain nombre de bureaux de la Sonamines dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord et du Sud », explique l'entreprise.
Selon des sources officielles, la Sonamines a l’ambition de rattraper les pertes d’environ un milliard de FCFA causés dans le secteur Minier camerounais, par la dissimulation des ressources produites par les sociétés minières.
Créée le 14 décembre 2020 par décret présidentiel, cette société est chargée notamment de réaliser l’inventaire des indices miniers en liaison avec les autres administrations et organismes compétents, de mener les activités d’exploration et d’exploitation des substances minérales et d’assurer la mise en œuvre des mesures relatives à la restauration, à la réhabilitation et à la fermeture des sites d’exploitation miniers.
Innocent D H
The mortal remains of renowned Cameroonian journalist and producer,Amobé Mévégué who died on September 8, 2021 in Paris-France is in Cameroon ahead of burial slated for this weekend.
The remains of the journalist were flown back to Cameroon through the Yaounde Nsimalen International Airport early this Wednesday September 22 and deposited at the mortuary of the Yaounde General Hospital.
From there, they will be removed and taken to his native Nkolbogo I village in the Centre region.
The founder of UBIZNEWS TV who contributed to the success of several African artists will be paid homage on Thursday September 23 at the Yaounde Sports complex.
Amobé Mévégué breathed his last on September 8 in France at the age of 53, reportedly succumbing to the deadly Coronavirus pandemic that has taken other big names like him.
He had a full career in journalism. Since 2010, he was host on France 24 with the culture programme « A l’Affiche! ». Before then, Amobé Mévégué who also worked as a music reporter was the voice of Plein Sud on RFI from 1995 to 2010.
He aequally worked with TV5Monde, MCM Africa, France Ô and Ubiznewstv-OM5, the Pan-African channel he founded. Over the years, Mévégué interviewed some of the most talented stars on the international scene.
News of his death sent shockwave across the African continent and even beyond as many took to social media to pour out tributes.
He left the world of the living shortly after returning from a trip to Cameroon to bury his late mother.
Continue to rest in peace, Amobé!
Ariane Foguem
Ces sanctions concernent de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac.
2,8 milliards de FCFA. C’est le montant cumulé de l’amende infligée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à 14 des 15 banques en activité au Cameroun en 2020, au titre de la répression pour violation de la nouvelle réglementation des changes, en vigueur dans la zone Cemac. Ce montant a été relevé de plus d’un milliard de FCFA par rapport à 2019.
Selon des informations contenues dans le journal EcoMatin, en kiosque ce mercredi 22 septembre, il s’agit entre autres de la Bicec, qui écope une amende de 240 millions contre 144,6 millions en 2019 ; la Banque camerounaise des PME s’en tire avec 7,4 millions contre 700,000 en 2019 ; UBA Cameroun quant à elle devra payer 82,4 millions de pénalités contre 67,6 million en 2019 et UBC Plc, 3,8 millions contre 750,000 en 2019.
Ces pénalités bancaires infligées au cours des deux dernières années visaient à sanctionner de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en application depuis 2019.
Il s’agit notamment; des manquements constatés lors des contrôles sur place, à hauteur de 1,4 milliards ; la détention d’avoir extérieures injustifiés à hauteur de 1,1 milliards ; des investissements directs étrangers sans autorisation préalables, 206 millions ; du défaut de reporting, 29,2 millions et du remboursement d’emprunts non déclarés et sans autorisation préalables à la Beac et au ministère des Finances à hauteur de 1,4 millions.
Il convient de mentionner que sur les 15 banques en activité au Cameroun, seule la Standard Chartered Bank, qui en 2019 avait écopé d’une amende de 39,7 millions de FCFA n’a pas été sanctionné pour le compte de l’année 2020. A dire que les banques camerounaises ont du mal à s’adapter à cette réforme du règlement Cemac relatif à la règlementation des changes.
La nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac
Réuni en session ordinaire le 21 décembre 2018 à Yaoundé, le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) a adopté, après avis conforme du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) du 18 décembre 2018, le Règlement n°02/18/CEMAC/UMAC/CM portant réglementation des changes dans la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) (le « Nouveau Règlement »).
Le Nouveau Règlement entré en vigueur le 1 er mars 2019 abroge le Règlement n°02/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 (l’« Ancien Règlement »). Il a pour objectif de favoriser la reconstitution des réserves de change des Etats membres, limiter les transactions non légitimes, garantir la rétrocession par les banques commerciales de leurs avoirs, veiller au rapatriement des recettes d’exportation et renforcer les pouvoirs de la BEAC et de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en matières de suivi et d’exécution des sanctions.
Depuis son entrée en vigueur, le contrôle de l’application de la nouvelle réglementation des changes s’effectue grâce à la soumission des établissements de crédit à une série d’obligations et à travers la dévolution, à la Banque Centrale, de sanction des contrevenants.
Ariane Foguem
Le 21 septembre 2021, l’Etat du Cameroun représenté par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire a signé à cet effet un accord avec la Export Finance-Deutsche Bank.
L’Etat du Cameroun vient de contracter un crédit qui doit servir à un projet d’alimentation en eau potable des villes de Buea, Tiko et Mutengene. Le crédit est de près de 5 millions de dollars. Et l’accord a été signé hier 21 septembre par Alamine Ousman Mey le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) au nom du Cameroun et la Export Finance-Deutsche Bank. La signature s’est faite en présence de Gaston Eloundou Essomba le ministre en charge de l’Eau et de l’Energie.
«Ce projet d’adduction d’eau potable vise l’amélioration du cadre de vie, de l’état de santé et des conditions socio-économiques des populations, grâce à la conception d’un programme réaliste, durable et adapté à leurs revenus et à leur environnement», a déclaré le Minepat.
Cameroon tribune paru en kiosque ce 22 septembre 2021 rapporte que cet argent qui va être débloqué va permettre la réalisation des études de faisabilité du projet d’alimentation en eau potable dans la région du Sud-Ouest, précisément dans les villes de Buea, Tiko et Mutenguene.
«Cette phase d’études va permettre de porter le niveau de production journalière d’eau potable dans ces trois localités à 30 000 m3, d’élargir les réseaux de transport et de distribution sur 288 km et de renforcer les capacités de stockage pour atteindre 16 000 m3 d’eau. Le montant du budget est fixé à 110 millions de dollars, soit 54 millions de FCFA pour une durée de 30 mois (six pour la phase des études et 24 mois pour l’exécution des travaux)», précise le journal.
Liliane N.
L’agent de joueur, fondateur et président du groupe Smart Sports Investment Ivo Chi a décidé de retirer sa candidature à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football, pour soutenir Samuel Eto’o Fils.
Ivo Chi ne se voit pas maintenir sa candidature au poste du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), alors que Samuel Eto’o Fils ait officiellement montré ses ambitions pour ce même poste. L’agent de joueur a donc décidé de retirer sa candidature en indiquant qu’Eto’o Fils est le meilleur pour assumer cette fonction.
«Je ne peux pas déposer ma candidature à la suite de celle de Samuel. C’est véritablement impossible pour moi de candidater face à lui puisque je pense que c’est le meilleur choix que le Cameroun puisse avoir dans l’histoire de la présidence de la FECAFOOT. Si ce n’était pas le cas je serais candidat et je pense que après lui je suis le meilleur candidat pour ce poste», a déclaré Ivo Chi dans une interview accordée à Sports-vibes.
Ivo Chi pense que c’est par Samuel Eto’o Fils, le football camerounais pourrait retrouver ses lettres de noblesse et souhaite l’accompagner dans son projet à la tête de l’instance faîtière du football camerounais.
« Je suis très heureux et ce jour est un grand jour pour moi parce que moi et mes frères Camerounais avons réussi à convaincre Samuel Eto’o de poser sa candidature. Non je ne pourrais jamais aller contre Samuel dans une élection. Bien au contraire je vais me joindre à lui pour l’aider à être le meilleur président qu’il peut être […]. J’appelle tout le monde à mettre 100% pour le soutenir. Il est le candidat qu’il faut pour changer notre football» a-t-il déclaré.
Liliane N.
Former US Assistant Secretary of State for Africa, Tibor Nagy, well known for his stance against the use of violence to end the Anglophone crisis has reiterated that a military option cannot stop the armed conflict that is gradually taking a disturbing twist.
In the space of a week, Cameroon lost at least fifty soldiers in two targeted attacks perpetrated by suspected separatist fighters, one of which has been described as one of the most gruesome on the military since the Anglophone crisis went violent.
Confirming the deadly attacks, Cameroon’s army revealed that the “terrorist” armed separatists are cooperating with external violent fundamentalist groups thanks to which they have been able to acquire sophisticated weapons such as anti-tank rocket launchers that they used in one of the attacks to immobilize the soldiers’ convoy.
The army spokesperson said these attacks and many others suffered by the military recently will in no case stop the soldiers from accomplishing their mission in the two troubled regions, that is do everything possible to restore peace and guarantee the free movement of people and goods, an opinion not shared by the former US Assistant Secretary of State for Africa, Tibor Nagy.
The American Diplomat who has on several occasions warned against the use of violence to solve the crisis in a fresh outing Tuesday September 21 on the situation reiterated that the military option will fail the Government.
“So sorry to see increased violence in Cameroon Anglophone conflict. I’ve warned for years that if not resolved conflict will get deadlier and spread. There is no military solution…” Tibor Nagy wrote on his twitter page.
“What’s in the human spirit cannot be extinguished with force.” He added.
Tibor Nagy has always advocated for a genuine dialogue between both parties to see an end to the armed conflict. In one of his outings, he cited the US-Vietnam war and advised that only dialogue would end the sufferings of the people in the regions.
As far as dialogue is concerned, in 2019 the President of the Republic, Paul Biya convened a Major National Dialogue that aimed at looking for solutions to the crisis. Recommendations to see into that were adopted, some of which have been implemented.
That notwithstanding, two years after, the prospect of peace in the two English-speaking regions is still distant.
Ariane Foguem