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Selon l'autorité administrative, la North West Lawyers Association « opérait illégalement » et tenait des réunions non déclarées. C’est la quintessence d’un arrêté N° 70/2021 daté du jeudi 9 septembre 2021.

 

Dans cet arrêté, le préfet de la Mezam interdit toute réunion publique organisée par les membres de la Northwest Lawyers Association au sein de son unité administrative.

L'on peut lire dans le texte qu’à « la date de signature de cet arrêté, un certain groupe appelé North West Lawyers Association est interdit de tenir toute réunion publique dans la subdivision Bamenda II ».

Nkongho Manchang, note que la North West Lawyers Association « opérait illégalement » et tenait des réunions non déclarées. L'autorité administrative prévient que tout groupe de personnes qui violerait cet arrêté sera sanctionné conformément aux dispositions du règlement en vigueur.

L'arrêté du préfet de la Mezam énonce en outre que, « Le commandant de brigade de Ntarinkon, le commissaire (…), les polices de district sont chacune dans leurs pouvoirs respectifs chargées de la stricte application de cet arrêté ».

Innocent D H

Maurice Kamto dit avoir pris acte de la décision du Collectif d’avocats Sylvain Souop, qui se retire de toute procédure judiciaire concernant les militants de son parti politique incarcérés dans le cadre des marches blanches du 22 septembre 2020.

C’est un Maurice Kamto qui s’est montré plutôt compréhensif qui a été vu hier 09 septembre 2021, à la conférence de presse donnée par le Collectif d’avocats Sylvain Souop qui défendait gratuitement, tous les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés pour avoir pris part aux marches blanches du 22 septembre 2020. Le président du MRC a été d’accord avec les motifs ayant conduit à la prise de cette décision par le Collectif.  

«Je prends acte de sa décision de se retirer de la procédure car personne ne peut leur en vouloir de ne pas accepter de servir de caution à une parodie de justice. Ce qui est en train d’arriver aux militants du MRC peut arriver à tous les camerounais», a-t-il déclaré.

Il faut rappeler que le Collectif d’avocats Sylvain Souop a décidé de ne plus apporter son assistance juridique à la centaine de militants du MRC encore en détention, parce qu’il n’a pas droit à une justice équitable. Il trouve que le Tribunal n’est pas impartial et indépendant. Pour lui, il y a une absence d’indépendance et d’équité des juges civils, administratifs ou militaires en charge des affaires de leurs clients. Il a aussi constaté de la négation par ces juges de leur serment de magistrat, notamment le refus systématique et manifeste d’appliquer la loi.

«Toute chose contraire à la déontologie judiciaire et aux principes d’une justice conforme aux droits de l’homme», a écrit le Collectif.

Me Emmanuel Simh qui fait partie du Collectif d’avocats Sylvain Souop affirme qui leur était devenu impossible de continuer dans ces conditions d’assister leurs clients.

«C’est tout, ce n’est pas de la justice. Donner une caution à une telle forfaiture serait ne pas faire notre métier. Nous n’allons pas continuer à jouer à ce jeu macabre. Nos clients ont accepté», a-t-il déclaré à la suite de Maurice Kamto.

Liliane N.

L'engin de marque Sem de la société Tractafric a été réceptionné le 03 septembre dernier à l’esplanade de la mairie de Mbouda. C'était au cours d'une cérémonie qui a connu la présence du maire Wadji, avec à ses côtés, le préfet du département des Bamboutos.

 

De l'avis des spécialistes de ce domaine, cette pelle chargeuse acquise par la commune de Mbouda est dotée d’un godet chargeur d’une capacité maximale de 1500 litres, d’un moteur, d’un stabilisateur et d’une cabine. L'engin est capable d’effectuer les travaux les plus complexes, et fait partie de la catégorie des machines de terrassement. Il est l’un des véhicules de chantier les plus sollicités actuellement sur le marché, arguent les spécialistes. La pelle chargeuse est également pourvue d’un large godet sur l’avant pouvant pivoter et effectuer des mouvements verticaux.

Toujours dans le registre des fonctionnalités de cet engin de chantier, il lui est reconnue la capacité de servir à déblayer et niveler les surfaces après terrassement, à remblayer des espaces creux à savoir des trous et tranchées. Il sera également réservé aux activités de manutention, chargements et déchargements.

Et c'est une personnalité administrative conquis que le préfet du département des Bamboutos s'est exprimé à l'issue de la cérémonie de réception de cette pelle chargeuse neuve. « Vous savez que l’une des missions cardinales d’une mairie est l’enlèvement des ordures ménagères. C’est une tâche quotidienne. Je pense que le maire a compris qu’au lieu de chercher tout le temps à louer les engins pour assumer ses responsabilités, il fallait serrer la ceinture pour acquérir cette pelle chargeuse qui au-delà de cette mission d’enlèvement des ordures, constitue une source de recettes indéniables pour cette commune. Je suis certain que cet engin va booster les recettes de la commune de Mbouda. Et avec ces recettes, la mairie pourra donc résoudre d’autres problèmes urgents tout au moins des services sociaux de base », reconnaît François Franklin Etapa.

Coût d'acquisition

Un plus de 72 millions de francs, c’est la somme décaissée par la commune de Mbouda pour l’acquisition de cette pelle chargeuse neuve par la commune de Mbouda. L’acquisition de cet engin est une volonté de l’exécutif communal conduit par le maire Wadji dans le but de bâtir cette commune dont l’image reste moins reluisante au regard des défis liés à l’enlèvement des déchets ménagers mais aussi à la qualité des infrastructures, apprend-on.

Innocent D H

 

Une séance de travail consacrée à l’examen des préalables techniques et opérationnels à la mise en service d’un 4ème scanner sur la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise a eu lieu le 9 septembre dernier. C'était sous la présidence du directeur général des douanes, Fongod Edwin Nuvaga.

 

Selon les explications de la direction générale des douanes dans sa dernière newsletter, ce nouvel équipement permettra de passer au peigne fin, " les marchandises destinées à l’exportation, suivant une procédure bien décrite et assimilée par les différents acteurs ". A travers l’appareil dont la mise en service se prépare, le gouvernement compte accélérer l’implémentation de sa politique de scanning systématique des conteneurs tant à l’importation qu’à l’exportation.

A titre rappel, le premier scanner a été installé au port de Douala en juin 2006, afin de réduire les délais de passage des marchandises conteneurisées. Face à l’accroissement des volumes de marchandises sur cette plateforme portuaire, qui continue d’être la principale porte d’entrée au Cameroun, trois nouveaux scanners ont été mis en service en septembre 2016.

De sources bien informées indiquent que les flux financiers, qualifiés d’« illicites » dans le secteur du commerce international, auraient couté au Cameroun la somme brute de 31,5 milliards $ sur la période 2008-2017. Il s'agit ici d'un chiffre contenu dans une étude sur les « flux financiers illicites (FFI) en matière de commerce international au Cameroun » publiée, le 30 septembre 2020, par une coalition d’organisations de la société civile locale, conduite par le Centre régional africain pour le développement endogène et communautaire (Cradec).

Innocent D H

 

Ils ont été interpellés le 05 septembre dernier au cours d’une opération menée par les fins limiers de la Brigade de Gendarmerie Territoriale d’Akonolinga.

Après des semaines de vols à répétition dans leurs domiciles, les populations d’Akonolinga dans la région du Centre peuvent enfin souffler. Trois présumés malfrats, spécialisés dans le braquage de domiciles dans cette commune du Cameroun, qui seraient responsables de ces différents vols viennent de tomber dans les mailles de la gendarmerie nationale.

Ils ont été interpellés le 05 septembre dernier lors d’une opération coup de poings menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie Territoriale d'Akonolinga, suite aux plaintes déposées par les populations. Des appareils électroniques ont été saisis pendant ladite opération.

D’après la gendarmerie nationale, le mode opératoire de ces présumés malfrats consistait à défoncer les portes de domiciles et à emporter les appareils électroniques et électroménagers qui s'y trouvaient.

Ils sont présentement en exploitation à la Brigade de Gendarmerie Territoriale d'Akonolinga où une enquête a été ouverte.

 

Ariane Foguem

The Government of Cameroon through the Minister of Territorial Administration has condemned the recent cases of civilian assault on police officers on duty and promised to henceforth sanction any of such "excesses" by the former according to the law.

Publicly attacking a police officer or any other security officer on duty in Cameroon will henceforth be considered as a casus belli (an event or action that justifies or allegedly justifies a war or conflict) and therefore sanctioned accordingly “If any individual is caught assaulting a police officer…, there is no point trying to escape after such an act because a hungry snake shall come for you in your hideout.”

This is the essential message of a statement issued by the Minister of Territorial Administration, Paul Atanga Nji this Friday September 10 on the recent cases of physical attacks police officers have suffered in the hands of angry civilians who decry excesses from the law enforcement officials in some of our big cities, including Yaounde and Douala.

In the statement, Minister Paul Atanag Nji says that for quite some time now, the public in general and administrative authorities in particular have been decrying violence against police officers on duty all over the national territory.

“This irresponsible behaviour towards the police is unacceptable.” The statement partly reads. “It should be underscored that the police is at the service of the population, and more specifically at the service of each and every one.” It further reads.

Minister Paul Atanga Nji reminds that the Cameroonian police is a well-structured and well-organized corps and as such, in an event of any disagreement over whatsoever issue between a police officer and an individual, the latter should address his or herself to the police hierarchy and not resort to violence as has been the case recently.

He further reiterates that insulting or assaulting a police officer on duty or refusing to obey instructions is inacceptable. “I will like to reiterate once and for all that the police uniform belongs to the State and not the individual wearing it. Therefore, it has to be given due respect by all and sundry…Disrespectful and derogatory behaviours towards security officers shall be sanctioned accordingly, as provided by the law.

As far as these sanctions are concerned, the statement states some sections of the Cameroonian law punishing assault on public servant, including Section 156 (2) which states that where the force is premeditated or where it results, intentionally or otherwise, in harm within the meaning of Sections 277 or 280 of the code, the punishment shall be imprisonment to from five (05) to ten (10) years and fine of from CFAF 20 000 (twenty thousand) to CFAF 500 000 (five hundred thousand) and (4) Where the force or interference results unintentionally to death, the punishment shall be death.

 

Ariane Foguem

Plus de 3.000 enfants ont perdu un parent dans les attentats qui ont frappé le World Trade Center et le Pentagone ce jour là, ils ont grandi avec la douleur de l’absence, et un traumatisme ravivé à chaque anniversaire

 

Ashley Bisman avait 16 ans quand elle a vu, sur un téléviseur de son lycée, un avion percuter la tour nord du World Trade Center. Son père, Jeff Goldflam, travaillait pour une banque située au 101e étage – au-dessus de la zone d’impact. Comme elle, 3.051 enfants ont perdu un parent lors des attentats du 11 septembre 2001.

Parmi eux, 105 sont nés dans les mois qui ont suivi, et n’ont donc jamais connu leur père. Tous sont aujourd’hui de jeunes adultes. Et pour beaucoup, le 20ème anniversaire des attaques, samedi, “représente une date particulièrement redoutée, avec un deuil personnel à jamais associé à une tragédie nationale”, explique Terry Sears, directrice de Tuesday’s Children, une organisation de soutien aux enfants et aux familles touchées par les attentats.

Après le drame, les psychologues étaient en grande partie dans l’inconnu : « Ils ne savaient pas quel serait l’impact, sur le long terme, de la magnitude de la destruction, reprend-elle. Le 11-Septembre est un événement horrifique qui a changé le monde, avec des images terrifiantes à absorber à un jeune âge. C’est difficile de se sentir en sécurité en grandissant sans son père dans un monde où l’inimaginable peut se produire ».

Quatre victimes sur dix pas identifiées

Si la directrice de Tuesday’s Children insiste sur l’absence du père, c’est parce que près de 80 % des 3.000 victimes du 11-Septembre étaient des hommes.

Ils travaillaient pour l’essentiel dans la finance - dont 658 rien que dans la banque Cantor Fitzgerald – ou les assurances, auxquels il faut ajouter 400 pompiers, policiers et secouristes tués, et 125 membres du Pentagone.

Perdre un parent à un jeune âge est une épreuve sans fin. « L’absence est éternelle et se fait particulièrement sentir lors des grandes étapes de la vie, comme une remise des diplômes, un mariage ou à la naissance d’un enfant », souligne Terry Sears.

Mais le deuil des enfants du 11-Septembre est rendu encore plus difficile par des circonstances hors - norme. Les plus jeunes n’ont aucun souvenir d’un parent transformé en figure quasi mythique. Plus de la moitié des familles n’ont pas reçu de restes des défunts, avec 22.000 membres et fragments de corps collectés dans des conditions rendant les analyses ADN difficiles.

Cette semaine, les 1.646e et 1.647e victimes ont été identifiées, mais l’espoir s’amenuise au fil des années. Dans ses mémoires - Chasing Butterflies –, Ashley Bisman raconte qu’elle espérait que son père soit allé faire une course, ou qu’il ait miraculeusement survécu à l’effondrement de la tour. Jusqu’à ce qu’une de ses cartes de crédit ne soit retrouvée dans les décombres.

« Chaque famille crée ses traditions »

A chaque anniversaire du 11-Septembre, impossible ou presque d’échapper aux images de la tragédie. Selon Terry Sears, face à cette épreuve, « certains vont à Ground Zero pour la lecture des noms des victimes. D’autres préfèrent le calme d’une randonnée en forêt, ou vont dans le restaurant favori de leur parent défunt. Chaque famille crée ses traditions. »

Et pour la directrice de l’organisation, « la résilience dont font preuve les enfants est un motif d’espoir ». Certains se dirigent vers des carrières dans la diplomatie ou la résolution de conflits, pour combattre les racines du terrorisme.

Plusieurs dizaines de fils et de filles de pompiers décédés ont par ailleurs décidé de marcher sur les traces de leurs pères et ont revêtu l’uniforme. Selon Terry Sears, c’est un thème récurrent : « Espérer que leurs parents, où qu’ils se trouvent, soient fiers d’eux».

 

N.R.M

 

Gunmen are reported to have stripped life off a Sub Inspector of Police when the latter tried to stop them from robbing a shop owner at Way out Nkwen Park in the Bamenda III sub-division of the North West region of Cameroon Thursday August 09.

For attempting to prevent gunmen from robbing a provision store in Nkwen, a police officer paid the ultimate sacrifice last night. The victim Agence Cameroun Presse got the name as Garba was passing by dressed in civilian attire when he noticed an uncommon scene.

Armed men were pointing a gun at a storekeeper, ordering the latter to empty his coffers into a bag. Without thinking twice, the physically built Garba (as his picture implies) went closer to the scene and grabbed one of the robbers.

Unfortunately, for him, another robber who had taken cover not far from the store took him unaware with several gunshots from behind, leaving Garba dead on the spot.

The shots created panic in the Nkwen market area leavingas many ran for their dear lives. Some others returned to the market later on only to find out what happened.

Ever since the Anglophone crisis went violent, lootings have been very common in some villages in the two affected regions. In the course of this, shop owners are either wounded or killed for those who attempt to resist.

 

Ariane Foguem

“Bonjour chers parents,  nous nous permettons de vous faire cette vidéo pour vous interpeller parce que la situation que nous vivons est devenue un peu alarmante. Nous avons reçu en urgence ce jour, trois jeunes enfants qui sont sortis de chez eux pour aller à l’école, des élèves du Collège Don Bosco de Mimboman à Yaoundé en classe de 4ème.

 

Croyant qu’ils avaient de sérieux problèmes de santé, nous les avons ausculté et après coup, nous nous sommes rendus compte qu’ils sont en fait dopés, ils subissent les effets des stupéfiants qu’ils ont pris, ce qui les a mis dans un état de somnolence…”.

Un problème à prendre à bras le corps

Comme le dit le médecin ayant reçu ces enfants, il s’agit d’une situation de “plus en plus préoccupante parce qu'au-delà de cette somnolence, ils auraient pu perdre la vie. Face à la présente situation, nous nous attelons à trouver des solutions, nous ne manquerons jamais de dire aux parents de communiquer suffisamment avec leurs enfants à la maison. Ils ne peuvent certainement dépenser autant d’argent pour qu’à la fin, ils aient des enfants drogués…

Des messages et des vidéos sont publiés au quotidien afin d’attirer l’attention des uns et des autres sur les dangers de la drogue, des détails qui doivent tous nous interpeller. Vous verrez par exemple des enfants qui sortent de leurs maisons sans ceinture et arborant des lacets autour des reins avec différentes couleurs, un code entre eux pour montrer leur appartenance à un groupe de dealers”. 

Facteurs de risque et de protection relatifs à l'usage de drogues pour les jeunes enfants 

 

Catégories/

domaines


Facteurs de risque 

Facteurs de protection

Communauté

  • Communautés désorganisées
  • Lois et normes favorables à l'usage de drogues
  • Perception de l'accès aux drogues
  • Cohésion et liens sociaux dans la communauté
  • Normes défavorables à l'usage de drogues

École

  • Échec scolaire
  • Faible attachement à l'école
  • Participation aux activités scolaires
  • Attachement à l'école

Famille

  • Attitudes parentales favorables à l'usage de drogues
  • Mauvaise gestion familiale
  • Histoire familiale de comportements antisociaux
  • Sanctions familiales à l'usage de drogues
  • Relations parentales positives

Individu/Pairs

  • Initiation précoce à des comportements antisociaux
  • Attitudes favorables à l'usage de drogues
  • Usage de drogues chez les pairs
  • Relations positives entre les pairs
  • Réseau de pairs qui ne consomment pas

   

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Une décision du ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique prise le 30 août dernier interdit formellement la présence des enfants en âge scolaire dans les sites d'exploitation artisanale

La région de l’Est Cameroun est considérée comme étant l’une des plus touchées par le phénomène d’enfants travaillants dans les sites miniers au Cameroun. Chaque année, ces derniers mettent en péril leur santé, leur vie et pour la plupart leur éducation pour des salaires de misère.

C’est fort de ce constat que le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke a dans une décision prise le 30 août dernier interdit la présence d’enfants mineurs sur des sites exploitation artisanale. « Il est strictement interdit, pour compter de la date de signature de la présente décision, l’accès des enfants mineurs aux sites d’exploration et d’exploitation minière sur toute l’étendue du territoire national, de même que toute forme de travail à l’intérieur desdits sites impliquant les enfants en deca de l’âge obligatoire de scolarité tel que prévu par la règlementation en vigueur », peut-on lire dans cette décision.

Pour assurer le respect de cette instruction, les brigades nationales et régionales de contrôle des activités minières du Ministère procèderons à des descentes ciblées aux fins de constater les violations et suggérer des mesures correctives.

A la suite du ministre Gabriel Dodo Ndoke, le secrétaire d’Etat auprès du ministère des Mines, le Dr. Fuh Calstu Gentry a rendu publique une lettre circulaire invitant les autorités administratives à veiller à ce que les exploitants miniers referment les sites creusés et abandonnés et mettent un terme au recrutement des enfants mineurs dans les sites d’exploitation, sous peine des poursuites judiciaires.

Beaucoup se réjouissent de cette décision qui interdit l’accès aux enfants sur les sites miniers au Cameroun mais se demandent si elle sera exécutée à la lettre. Le phénomène étant culturel et même lié à des divinités selon des sociologues camerounais, ce qui pourrait rendre la tâche plus difficile.

 

Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01