L’économiste analysant les nouvelles pertes enregistrées par l’armée dans le cadre de la crise anglophone, affirme qu’il est impératif d’adopter au plus vite le fédéralisme.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
Hier encore, si on en croit les images horribles qui circulent sur INTERNET, l’armée a encore perdu une dizaine de soldats du groupe d’élites BIR, consécutivement à l’explosion d’un engin improvisé, ainsi que 2 véhicules lourds et des armes. Une tuerie qui fait suite à une précédente qui a lieu pendant le week-end dernier, et qui a connu 11 morts dans nos Forces de défense et de sécurité.
Nonobstant ce massacre à ciel ouvert, les Owona Nguini et autres Bokagne continuent à plastronner sur la force invincible de l’Etat westphalien qu’il pousse dans une guerre qu’il ne peut pas gagner, amis qu’il va certainement perdre. Ou plus exactement, qu’il a déjà perdue, et plus tôt que je ne le croyais, malgré mon immense pessimisme du départ !
Alors que cela étonne un grand nombre de Camerounais, pour moi, c’est dans l’ordre normal des choses ! Ce massacre de nos militaires qui sera suivi d’une défaite cuisante était parfaitement prévisible et c’est pour cette raison que j’ai demandé dès le départ qu’on aille immédiatement à la Fédération, car nous n’avions plus de temps !
Bien avant cette crise, j’avais mis en garde le Gouvernement sur le risque qu’il faisait courir au Cameroun en suivant les conseils haineux des Diafoirus qui écument nos Universités. Pour moi, il faisait une très grave erreur en allant éprouver l’Etat et son armée contre un adversaire que tous ces pédants méprisaient à tort, sur la base des considérations totalement irréalistes et biaisées par le désir impatient et cupide d’être nommés à un poste juteux et de vivre dans le luxe.
J’avais en effet tiré, à travers les sites parlant des Sécessions dans le monde, les facteurs caractéristiques de ces mouvements et j’avais établi les conditions dans lesquelles un pays pouvait les contrôler. Ces analyses statistiques, anthropologiques et économiques conduisaient à la formulation d’un modèle de simulation qui permettait de simuler la cas anglophone et ce qu’il fallait faire.
Il n’existait aucun scénario dans ces simulations qui fournissait la moindre perspective de victoire de l’Etat unitaire sur la Sécession anglophone! Aucun ! Quand j’ai demandé au régime, contre toutes les opinions et dans les insultes, d’aller immédiatement au fédéralisme, c’est bien parce que je savais que le Cameroun ne pouvait rien contre ces enfants !
Bien plus, les simulations montraient que le Gouvernement unitaire n’avait même pas les moyens de les empêcher de s’armer !
Quand un individu comme moi, Fonctionnaire Retraité, Ingénieur Général et Expert, je prends mon courage de dire sur un plateau de télévision très suivi, à côté du colonel BADJECK, que les Amba Boys vont vous battre à plate-couture, comment croyez-vous que je puisse proférer une telle énormité sans une inébranlable conviction ? Je ne suis tout de même pas un rigolo !
Je vous l’avais bien dit ! La seule perspective pour étouffer l’hydre était d’aller immédiatement au Fédéralisme qui allait agir suivant 3 dimensions :
Un très grand nombre d’Anglophones allaient se détourner de l’idéologie sécessionniste, puisqu’ayant obtenu le niveau d’autonomie qu’ils réclament depuis de longues années. Cette adhésion massive allait réduire la base de recrutement des Amba Boys
Le Gouvernement renforçait en priorité les moyens des deux Etats Anglophones pour créer d’urgence une police locale qui allait combattre les Ambazoniens. Ainsi
, la perspective de recruter 2.000 policiers dans l’Etat Régional du Sud-ouest avait un impact suffisamment puissant pour détourner la jeunesse des promesses d’une indépendance qui restait encore très spéculative
Le Gouvernement transférait immédiatement à l’Etat Régional l’essentiel de tous les bâtiments publics de type opérationnel (école, santé, routes régionales, police, etc.), en ne gardant que l’essentiel. De cette manière, c’est l’Etat Régional, sa police et son peuple qui devaient assurer la sécurité de leur propre patrimoine, l’Etat Fédéral venant en appui.
Il fallait donc accepter le Fédéralisme et étouffer la pieuvre, au lieu de prendre le risque d’humilier l’Etat, le Gouvernement et l’Armée !
Mais alors que je tentais désespérément de sauver les meubles, une racaille d’intellectuels a diffusé partout que je suis antipatriote, voire Ambazonien ! Que je veux « bantoustaniser » le Cameroun !
Bien plus, pour contester l’intérêt du fédéralisme et dans un parfait sophisme, ils citaient en exemple le Nigeria et l’Ethiopie qui ont des problèmes, malgré leur modèle fédéral.
Mais en aucun jour, je n’ai jamais dit que le Fédéralisme supprimait les sécessions ! J’ai toujours soutenu que le Fédéralisme permettait de mieux combattre les sécessions !
Et cela se voit d’ailleurs dans ces pays qu’ils me citent comme des contre-exemples ! Le Nigeria a connu l’expérience d’un Etat unitaire après le coup d’Etat d’IRONSI qui a supprimé la Fédération, et cela a a conduit à la terrible guerre du Biafra. L’Ethiopie a d’abord un Etat unitaire, et cette forme de l’Etat a failli la conduire au bord de l’abîme !
Ces pays sont fédéraux et ont des problèmes, c’est vrai, mais s’ils n’étaient pas fédéraux, ils n’existeraient même plus du tout !
C’est la même chose au Cameroun : notre pays ne peut pas longtemps vivre dans un modèle unitaire ! Il est trop divers ! Maintenant que ces patriotes-aboyeurs va-t-en-guerre ont conduit le pays dans le marécage sanglant, je ne sais pas comment ils se sentent, mais le silence généralisé après la campagne de fanfaronnade montre bien qu’ils ont encaissé un uppercut.
Et ce n’est que le début !
Peut-être ne comprennent-ils pas très bien le message qui vient du NOSO : les AMBA BOYS vous disent clairement que vous occupez leur « pays » et qu’ils vont vous chasser, de gré ou de force, par les armes et par le feu. Exactement comme l’ont toujours fait les nationalistes, dans tous les pays du monde et à toute époque.
Vous riez, mais eux ne rient pas !
Vous leur demandez de déposer les armes, c’est vous qui les leur avez d’abord donné ? Ils ont pris les armes parce qu’ils vous ont demandé votre avis ? Vous ne les avez pas empêchés de s’armer, et vous allez les désarmer comment ?
Je vous rappelle, pour ceux qui semblent l’ignorer, que les jeunes Amba Boys sont très inventifs et très déterminés! Ce n’est pas comme nos enfants dorlotés et qui veulent tous entrer à l’ENAM. Les Engins Improvisés qui font maintenant de terribles ravages dans les rangs de notre armée, ils ne les achètent nulle part : ils les fabriquent eux-mêmes !
Vous savez qu’ils vont fabriquer quoi demain ? Les Camerounais n’ont même pas conscience dans quelle mélasse s’est embourbé leur pays. Pour la dernière fois, allons au fédéralisme ! N’écoutez plus les imposteurs qui vous trompent ! Un Gouvernement qui écoutent les OWONA NGUINI et autres BOKAGNE est un Gouvernement perdu ! Allons-y immédiatement, sans hésitation, ni murmure ! Il se fait de plus en plus tard !
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto réitère sa condamnation pour des propos injurieux, haineux ou tribalistes venant de tous les bords.
Maurice Kamto a rendu public le jeudi 16 septembre 2021, un communiqué dans lequel, il remonte les bretelles pour une énième fois aux militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), son parti politique. Le président du MRC affirme ne pas apprécier les propos injurieux, haineux et tribalistes même s’ils viennent de ses militants.
«Il me revient que des personnes qui seraient des militants ou des sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, continuent, malgré mes mises en garde réitérées, de tenir des propos injurieux, tribalistes ou haineux contre des personnes, des organisations, ou des communautés. Ces discours stigmatisants inacceptables, quand bien même ils viendraient en réaction à des discours similaires EMANANT d’autres personnes, organisations ou communautés, ne sauraient être tenus par des militants ou des sympathisants du MRC, ou par quiconque se revendiquerait de la Résistance Nationale, à plus forte raison de ma personne», a écrit Maurice Kamto.
Le leader du MRC affirme que de tels propos ne sont pas favorables à la construction du vivre ensemble.
«Je réitère ma désapprobation totale de tous les discours injurieux, haineux tribalistes d’où qu’ils viennent. Par conséquent, je condamne fermement tous ceux qui, par quelques moyens que ce soit (médias, réseaux sociaux, échanges directs, écrits etc.) continuent de se livrer à cet exercice indigne du peuple camerounais et dangereux pour la cohésion nationale ainsi que pour la lutte pour la libération de notre pays, dont on est fier de dire qu’il est l’Afrique en miniature», a écrit Maurice Kamto.
Liliane N.
Samuel Eto’o Fils a fait savoir au général Valsero qu’il aurait bien aimé être présent au concert qu’il donne demain 18 septembre 2021, au Zénith de Paris.
Le message de Samuel Eto’o Fils adressé au général Valsero fait partie des plus inattendus. Contre toute attente, l’ancien capitaine des Lions indomptables a apporté son soutien au rappeur qui va se produire demain samedi 18 septembre au Zénith de Paris.
«Cher Valsero, J’aurais aimé me joindre à mes compatriotes, à vous les miens, pour partager ce moment fort, cette consécration de ta carrière, cet honneur à notre culture. Au-delà des divergences d’opinions, la culture restera le ciment de notre unité. Oui, j’aurais aimé t’écouter au Zénith mais la date du concert ayant été récemment modifiée, les contraintes de mon agenda international m’obligent à séjourner hors de France. Je vibrerai avec vous à distance. Bon spectacle et que les dieux de la forêt soient avec toi. # Big Up Bro ! @valserofficiel», a écrit Samuel Eto’o Fils.
Il faut rappeler que le concert de Valsero annoncé en grande pompe depuis des semaines, est tant attendue. Il y a beaucoup de chance qu'il prenne la coloration d'un événement politique. On sait que dans la foulée, il connaitra la participation des hommes politiques tels que Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameorun (MRC); l'honorable Jean-Michel Nintcheu. En parlant lui-même de son événement, le rappeur Valsero déclarait:
«le combat pour la libération du Cameroun ne peut pas se faire dans un trou, le combat pour la libération du Cameroun ne peut pas se faire dans une petite salle… C’est aussi une grosse démonstration de force, une occasion de montrer que notre lutte est grande et légitime».
Liliane N.
Inhabitants in parts of Cameroon’s economic capital, Douala have vented their frustration on the ceaseless flooding they have been victims of for many years now and on authorities 'failure' to resolve the problem.
The population in Douala Thursday September 16 woke up to a very unpleasant situation, as has been the case since the rainy season started.
A heavy downpour that hit the economic capital as early as 1am prompted floodwaters that kept rising long after the rain had stopped.
Houses, streets and schools flooded, circulation perturbed as vehicles that tried to move through the knee-deep floodwaters got stucked, a situation that pushed affected inhabitants in some neighbourhoods to vent their frustration.
“The rain started at 1:30 am. I was sleeping but my neighbours woke me up at 4am. I got up and everywhere was water. Hey my God! I fled from the crisis in the South West region to come and rest here in Douala. However, I realized where I came to stay is something else.” An IDP living in Makepe Missoke, Douala V speaking to Douala-based Equinox TV said.
“My children left the house this morning without brushing their teeth nor bathing because we did not carry anything along. We just ran out of the house because water was everywhere. We were afraid that water could carry us. I had to remove my children from there before thinking of something else.” Another resident of Makepe Missoke said.
Reports have it that in the curse of the torrential rains, the bridge linking the neighbourhood to other areas in Douala gave way, making it super difficult for inhabitants to go about their daily activities.
Many parents were afraid to send their kids to school for fear that water could carry them away by the waters.
The people have blamed this situation on “incompetence on the part of administrative and municipal authorities in Douala V who according to them do not feel concerned because they are not affected.
“Those governing the country, do they still have a conscience, I personally do not think so. Look at what we are experiencing in 2021, what are they doing with all the money paid as taxes, it is a shame.” An angry citizen told reporters.
Floods are very common in Cameroon’s economic capital especially during the rainy season. The population has once again begged on Government officials to see into the situation and safe them from further damage caused by flooding.
Ariane Foguem
La manifestation de Maurice Kamto qui devait avoir lieu demain est reportée au motif qu’un autre événement se tiendra à la Place du Trocadero.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, la Fédération régionale du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) d’Europe informe leurs responsables, militants et sympathisants du report à une date ultérieure, de la manifestation qui devait se dérouler à la Place du Trocadero à Paris en France.
Si on s’en tient au communiqué, il se trouve que demain samedi 18 septembre 2021, qu’une autre manifestation est prévue au même endroit. Il s’agit d’une manifestation «anti pass sanitaire».
«La Préfecture de Police de Paris a estimé qu’il y avait un risque potentiel de débordement. Dans l’impossibilité de régler en 48 heures de nouvelles démarches administratives pour un changement de lieu du rassemblement, les organisateurs de la rencontre avec le président national du MRC le professeur Maurice Kamto, ont reporté ce rassemblement à une date ultérieure. En d’autres termes, la rencontre entre le président Kamto et la diaspora camerounaise en Europe, prévue le samedi 18 septembre, est renvoyée à une date à venir», rapporte la Fédération régionale du MRC d’Europe.
Il convient de rappeler que la manifestation reportée du MRC avait pour but, d’apporter le soutien aux «prisonniers politiques au Cameroun», et d’exiger leur libération. Il était aussi question d’«exiger la fin de la guerre dans les régions anglophones du Cameroun».
Toutefois, si cet événement n’aura plus lieu demain, dans le communiqué du MRC, il est dit que Maurice Kamto convie massivement ses militants et sympathisants à venir massivement soutenir le général Valsero qui donne un concert demain au Zénith de Paris. Le document précise que la direction du parti communiquera sur la nouvelle date de la manifestation.
Liliane N.
In what has been considered as one of the most gruesome attack by separatist fighters on soldiers lately, about 15 of them are reported to have lost their lives after they were ambushed Thursday September 16, along the Bamessing - Sabga road in the North West region of Cameroon.
Barely a week after seven soldiers of the Rapid Intervention Battalion, BIR perished after their vehicle exploded upon stepping on an improvised explosive device in Kumbo in the Bui Division, one of the most hard-hit areas by the Anglophone crisis, the military is again mourning.
On Thursday September 16, BIR soldiers who were on board two armoured vehicles fell in another ambush by suspected Ambazonia fighters along the Bamessing-Sabga stretch of road in the Ngoketunjia Division, North West region.
Separatists claimed responsibility for the attack considered as one of the most gruesome on the military since the crisis began. In videos posted on social media that Agence Cameroun Presse cannot independently confirm, the fighters can be seen posing in front of the burnt-out military armoured vehicles, rejoicing over the successful attack, others wearing uniforms and weapons taken from soldiers. In other videos, the bodies of mutilated or burned soldiers are displaced.
“This is the most gruesome attack of the military I’ve seen since this crisis began. God help Bamenda. Things are about to get much worse. Ordinary civilians will suffer most. This is so heart breaking. » An internet user wrote on her Twitter account.
Reports have it that two pro-independence militias groups are behind the attack, the Jaguars of Bamessing, commanded by General Sagard, and the Marines of Bambalang, one of the most dreadful rebel groups in the North West region, led by General No Pity. The latter even appears in photos of the attack, jubilating among his men or posing in front of one of the burning armoured vehicle.
Reacting to the ‘gruesome’ attack Thursday evening, Serge Espoir Matomba, 1st Secretary General of the PURS party on his Facebook page described it as a shameful attack on Cameroon’s democracy.
According to the 2018 unfortunate Presidential candidate, the State has the obligation to henceforth use force to save lives of the population as well as that of soldiers deployed in the restive regions to combat separatists fighters and restore peace.
Ariane Foguem
Le sujet sera au menu des échanges entre le chef de l’Etat Paul Biya et le Président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe en visite au Cameroun.
Selon des indiscrétions, le stade Olembé de Paul Biya pourrait ne plus abriter les rencontres de la poule A tel que prévu dans le calendrier de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, en raison du non achèvement des travaux.
Le sujet sera d’ailleurs au menu des échanges entre le Président de la République Paul Biya et le patron de la CAF, Patrice Motsepe qui séjourne au Cameroun depuis ce jeudi 16 septembre 2021. La rencontre aura lieu ce vendredi 17 septembre au palais de l’Unité.
Des sources révèlent que le Président de la CAF pourrait annoncer au chef de l’Etat le blanc B de l’instance faitière du football africain, en occurrence la délocalisation de la poule A à Douala pour le stade Japoma, qui est l'un des plus beaux sur le continent africain, ce qui entrainera une autre délocalisation cette fois ci de la poule E qui pourrait alors descendre au stade de la réunification, ou alors tout simplement envoyer la poule A du côté du stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé.
Pour rappel, lors du match test à huis clos du 03 septembre dernier entre les lions indomptables et les flammes du Malawi, comptant pour la première journée des éliminatoires pour la coupe du monde 2022, le Cameroun avait étalé toutes les insuffisances du stade Olembé, à quelques mois de la CAN, alors que ce stade est sensé abriter les matchs d’ouverture et de clôture de la compétition.
Ariane Foguem
Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) plaident pour la hausse du prix d’un sac de ciment de 1 200 F. La question était à l’ordre du jour d’une rencontre entre le Ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana et une délégation conduite par l’administrateur directeur général (ADG) de LafargeHolcim Maroc Afrique (LHMA).
A en croire les informations obtenues à l’issue de la rencontre tenue à Yaoundé le 14 septembre dernier, la raison évoquée par Cimencam, est l’augmentation du prix du clinker sur le marché international, principal produit qui permet de fabriquer le ciment.
Pour justifier la démarche du Cimencam qui plaide pour l’augmentation du prix du sac de ciment à 1 200 FCFA, l’administrateur directeur général de LHMA, Xavier Saint-Martin Tillet explique : « Ça représente entre 2 et 3 milliards de FCFA de coûts supplémentaires par mois. Cimencam fait face à ces charges. Si on répercutait ces charges sur le prix de vente, le sac serait à plus de 6 000 FCFA. Nous sommes venus voir avec M. le ministre comment nous pouvions réduire une partie de ces coûts via les charges fiscales, ou alors voire comment une partie de ces coûts pouvaient être répercutée sur le prix du ciment. (…) La question, c’est que faire des 1 200 FCFA supplémentaires par sac ? Comment gérer cela dans le futur ? », s’interroge l’ADG.
Selon certaines indiscrétions, le coût du sac de ciment sur le marché camerounais a connu officieusement une augmentation d’un trait, ce qui n’est du goût des acheteurs qui se voient en difficulté pour pouvoir réaliser leurs projets de construction.
Innocent D H
La Mairie de Douala est ainsi l’une des bénéficiaires de l’approche de gestion dénommée Talk motivation conference dont la 53ème édition a été organisée à Douala le 26 août 2021 par le cabinet Afrique Empowerment. Il en ressort, qu’un accord a été trouvé entre les deux institutions, ce qui permet à la Communauté urbaine de Douala de s’acquitter progressivement d’un montant d’arriérés estimé à environ 2 milliards de FCFA.
D’après les déclarations du Directeur général (DG) de la CNPS, Alain Noël Mekulu Mvondo, « Au-delà des outils classiques de gestion, l’empathie et la capacité d’indignation sont les moteurs qui nous ont permis d’engager de nombreuses réformes. Il faut pouvoir s’indigner des situations ubuesques pour les changer. Se mettre à la place des assurés sociaux et des allocataires pour prendre de bonnes décisions. Le paiement en un jour, l’assouplissement des conditions de paiement de pensions et des prestations sociales, la constitution des dossiers etc. ».
L’on apprend que pendant environ 4 ans (octobre 2016 à novembre 2020), la Communauté urbaine de Douala (CUD) avait accumulé d’importants arriérés sociaux à l’endroit de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (pension retraite, allocations familiales, indemnité journalière de congés de maternité etc.). Un passif estimé à une enveloppe de 2,027 milliards de FCFA.
Pour apurer ce montant, les deux institutions ont engagé des pourparlers bilatéraux élargis à Paierie générale de Douala, guichet de paiement des cotisations des employés de la CUD. Les deux parties ont convenu à la mise sur pied d’un comité ad hoc Cud/Cnps/Cril/Pg, le calcul de l’intégralité de la dette sociale due par la CUD, et le paiement séquencé des arriérés des cotisations. Les négociations ont débouché sur la signature le 20 novembre 2020, d’un accord de reprise des prestations avec la Cnps.
Innocent D H
Depuis le 12 septembre et ce jusqu’au 17, se tient à Yaoundé, la session 2021 du Comité régional de Pilotage (CRP) des Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), et deux ateliers régionaux dont l’un porte sur la validation de l’annexe 5 de la Charte de l’Eau sur les ouvrages d’intérêt commun et l’autre relatif à la validation du statut de l’institution.
Lancés officiellement le 13 septembre, les travaux ont pour objectif de passer en revue le bilan des réalisations de 2021 et à examiner le plan d’action 2022 de projets et programmes. Selon les explications d’Abderahim Birémé Hamid, Secrétaire général de l’Autorité du Bassin du Niger, « Le premier atelier est relatif à l’examen annuel sur les projets et programmes qui sont exécutés par le secrétariat exécutif et les partenaires (…). L’on examine aussi le budget et les contraintes budgétaires pour arrêter des actions qui vont avec les capacités budgétaires de l’ensemble des projets ».
En outre, les deux ateliers devront permettre à terme respectivement de régler les questions juridiques des grandes infrastructures, dont les barrages pour aboutir à un accord consensuel des structures focales nationales et des représentants des Etats. Est aussi prévu, la présentation du rapport d’audit sur l’analyse du statut du personnel en vue de son adoption, car le statut actuel qui date de 2005, comporte des lacunes.
Figurent aussi à l’ordre du jour de ces travaux de six jours, des échanges sur les projets de construction de certains barrages structurants tels que Fomi (Guinée Conakry), Kandadji (Niger) et Taoussa (Mali), ainsi que sur les barrages fonctionnels de Lagdo (Cameroun), Jebba (Niger) et Kainji (Nigéria).
Innocent D H
Les populations de Bamenda se sont réveillées mardi matin avec la peur dans le ventre, elles qui ont découvert des cercueils déposés dans certains carrefours. Un évènement étrange qui intervient au lendemain de la découverte des corps sans vie de 11 séparatistes neutralisés par les forces de défense, retrouvés au rond-point de City Chemist dans la rue Che et Mile Two.
Selon les informations relayées par nos confrères du journal l’Intégration, ces cercueils ont été aperçus à : Rendez-vous Junction, Domino Hotel Junction par Mulang, Old Simplicity par Ntarinkon et à Cow-boy Junction par Ngomgham. Même si entretemps, la milice armée de la République fantôme d’Ambazonie ne réclame pas la paternité de ces cercueils, selon plusieurs observateurs, ces pratiques visent à effrayer le commun des mortels.
Les combattants séparatistes ont institué depuis quelques jours un mot d’ordre de désobéissance civile. En effet, selon notre source, ils ont ordonné à la population de faire leurs emplettes mardi dernier sur les marchés. Lesquelles emplettes leur permettront de résister aux deux semaines de villes mortes instituées par les sécessionnistes, qui coïncideraient avec la célébration le 1er octobre prochain de ce qu’ils appellent « l’indépendance » de leur territoire.
Indiquons également que sur le théâtre de la crise anglophone, dimanche dernier 12 septembre, l’armée a essuyé une lourde perte. Sept éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) sont tombés dans une embuscade tendue par des combattants séparatistes.
Innocent D H
Patrice Motsepe et son secrétaire général, Véron Mosengo Omba sont arrivés au Cameroun ce jeudi pour une visite inopinée. Le sud-africain a été accueilli à l’aéroport par Seidou Mbombo Njoya, Président par intérim de la FECAFOOT.
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, est au Cameroun. L’instance faitière du football africain a confirmée dans une lettre adressée au ministre des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP), Narcisse Mouelle Kombi datée du 15 septembre 2021 qu’il sera reçu en audience par le président de la République, Son Excellence Paul Biya, au palais de l’Unité.
« Nous avons l’honneur de vous informer que le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe et le Secrétaire général, Monsieur Véron Mosengo-Omba seront en visite au Cameroun, demain (aujourd’hui) 16 septembre, pour une audience avec Son Excellence Paul Biya, président de la République du Cameroun », lit-on dans la lettre signée du chef de Cabinet du Secrétaire général de la CAF.
Dans cette lettre, le dirigeant sud-africain de la Confédération africaine de football s’excuse des inconvénients qu’engendre l’information tardive relative à sa visite à Yaoundé.
Il convient de rappeler que lors du tirage au sort des poules de la Coupe d’Afrique des Nations, le 17 août, le dirigeant de la CAF, Patrice Motsepe, devait être reçu en audience par le chef de l’Etat mais cela n’a pas été possible en raison de l’agenda chargé de ce dernier.
Cette visite intervient alors que des rumeurs selon laquelle la CAF ne serait pas contente du Cameroun « pour avoir menti sur l’état du stade Olembé » ou les travaux sont loin d’être terminés circulent.
Ariane Foguem
C’est à l’issue d’une visite à quai d’un conteneur censé contenir de la brocante en provenance de Suisse. La cargaison frauduleuse a été sécurisée en attendant les suites contentieuses, communique les sources douanières.
D’après la Direction générale des Douanes (DGD), ce sont 1 156 cartons de médicaments périmés représentent 320 292 comprimés importés sans déclaration ni autorisation du ministère de la santé publique (Minsante) qui viennent d’être saisis par le bureau principal des douanes hors classe de Douala port V.
Ce point fort de la douane camerounaise vient s’ajouter à plusieurs autres exploits réalisés dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le commerce illicite au Cameroun, notamment des médicaments d’origine douteuse. A titre d’illustration, le 24 février 2021, la Brigade mobile des douanes de Ngaoundéré dans l’Adamaoua a intercepté une cargaison de faux médicaments.
En juin 2020, 40 cartons contenant chacun 300 paquets de faux comprimés de paracétamol et d’aspirine ont été saisis à Douala. Deux mois plus tôt, les douaniers ont mis la main sur 210 cartons de comprimés de chloroquine contrefaits dissimulés dans un camion en provenance du Nigéria et à destination de Yaoundé.
D’après les chiffres publiés par l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) à la suite d’une étude, les médicaments vendus dans la rue sont constitués de produits contrefaits, de faux médicaments et de médicaments de bonne origine mais sortis du circuit normal de distribution. La même source évoque dans son rapport d’étude que, ce circuit illicite représente un peu plus de 25% du marché du médicament national, alors que 40% des médicaments de la rue proviennent de la contrebande.
Innocent D H