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Pour Maurice Kamto, au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, on est libre d’avoir une opinion différente de celle du directoire national du parti.

En date du 19 septembre 2021, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été l’invité du Journal Afrique de tv5. Il a été amené à s’exprimer sur Michelle Ndocki qui fut l’une des grandes figures de son parti politique. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, il n’y a aucune distance entre l’avocate inscrite au Barreau du Cameroun et le MRC. Et, elle reste militante de sa formation politique.

«A ma connaissance, Madame Ndoki n’a pas démissionné du MRC. Si dès lors qu’un cadre du MRC s’exprime, il peut même avoir une opinion différente de celle du directoire national du parti, cela signifie-t-il qu’il a pris ses distances ? Alors on doit trouver des situations similaires dans beaucoup d’autres partis politiques et pas seulement le nôtre, y compris le parti qui dirige le Cameroun aujourd’hui » a déclaré Maurice Kamto.

Il faut rappeler que beaucoup de camerounais pensent que Michelle Ndocki a quitté les rangs du MRC comme Célestin Djamen. La raison étant que le 24 juillet 2021, au cours d’un direct qu’elle a fait sur sa page Facebook, elle a affirmé qu’elle lançait son projet politique baptisé «les bâtisseurs». Au sujet de la vision dudit projet, elle avait alors déclaré :

«cette nation sera bâtie comme les autres, par des êtres de chairs et de sang qui font des erreurs, qui se trompent, qui essaient, qui échouent et qui recommencent. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce n'est pas des spécialistes dans la détection des fautes ou des travers des uns et des autres… Ce dont le Cameroun a besoin aujourd'hui, ce sont des bâtisseurs. L'heure est sombre, mais notre terre n'a que nous et nous n'avons qu'elle. Il est temps de nous rassembler et de nous remettre au travail… Toute réalisation humaine commence par une idée. Alors permettez-moi de vous soumettre la mienne: je rêve d'un Cameroun auquel nous aurons rendu l'amour dont nous l'avons privé plus de 30 ans ; d'un Cameroun qui redeviendra connu et reconnu, pour sa capacité à apporter amour, protection et justice à ceux qu'il accueille ; d'un endroit dont la faim, la corruption, la douleur, la violence, la peur ont disparu et où chacun connait sa place.

Je veux que plus jamais un enfant de ma terre ne prenne les armes contre un autre, que plus jamais une femme ne meurt en donnant la vie dans un hôpital dans l'indifférence générale ; que plus jamais un enfant ne pense à la délinquance, au banditisme comme une voie possible pour atteindre la réussite. Je rêve d'un Cameroun dont les rues sont sûres, les villages paisibles, les forêts sacrées. Je rêve à ma dernière heure de laisser ce Cameroun à mes enfants, un Cameroun que l'on chante partout comme une terre d'accueil et d'espoir, le phare de l'Afrique centrale ; un Cameroun où l'on célèbre le travail, la force, la beauté, la sagesse sans se demander s'ils sont le fait d'un homme ou d'une femme. Je vous demande, de revenir ici avec  moi, tous les quinze jours, à partir d'aujourd'hui,  jusqu'à ce que, notre projet soit clair et connu. Ensuite, je vous dirai, nous vous dirons comment nous ferons pour réaliser cette vision».

Liliane N.

 

Dans un communiqué rendu public hier 20 septembre 2021, l’armée annonce un changement de stratégies pour les opérations en cours dans les régions anglophones, au vu de nouveaux armements utilisés par les Ambazoniens.

Par le biais du ministère en charge de la Défense, l’armée a fait le point des récentes attaques survenues particulièrement dans la région du Nord-Ouest. Ces attaques ont endeuillé des familles de soldats qui laissent derrière eux des femmes aujourd’hui veuves et des enfants désormais orphelins. Il convient de rappeler que le 12 septembre 2021, à Kumbo, tombés dans une embuscade d’Ambazoniens, 7 soldats ont perdu la vie. Et quelques jours après, 10 autres toujours pris en embuscade par les séparatistes ont aussi été tués. D’après les précisions de l’armée, ce deuxième groupe d’éléments de l’armée effectuait dans la localité de Bamessing, une mission de reconnaissance.

«A l’aide d’un engin explosif improvisé (EEI) et d’un lance-roquettes antichar (LRAC), les insurgés ont immobilisé les véhicules de Forces de Défense avant d’ouvrir un feu nourri sur ces derniers, sérieusement incapacités par la déflagration des charges explosives», peut-on lire dans le communiqué du ministère de la Défense signé par le porte-parole de l’armée, le Capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo.

L’armée fait remarquer à l’opinion que les attaques des Ambazoniens sus mentionnées sont menées au mépris du Droit international humanitaire. Et pour elle, le recours aux explosifs à forte charge contre les Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que des populations civiles en zones urbaines et péri urbaines, le camouflage dans les populations civiles et leur utilisation comme boucliers humains relève de la barbarie.

Pour ce qui de l’approvisionnement en nouvel armement des Ambazoniens, l’armée indique qu’elle se fait grâce à une collaboration avec des groupes terroristes hors de nos frontières.

«Il importe de relever que les services de renseignement ont établi avec certitude que la montée en puissance de ces groupes terroristes, de par l’armement de gros calibre dont ils disposent et font systématiquement usage, découle en grande partie de leur jonction avec d’autres entités terroristes opérant hors des frontières de notre pays. Il est ainsi manifeste que l’entrée en scène d’explosifs de forte capacité et de nouveaux armements consacre indubitablement le changement de paradigme dans les opérations en cours, les Forces de Défense et de Sécurité ayant pour mission de tout faire pour restaurer la paix et garantir la libre circulation des personnes, biens et capitaux sur toute l’étendue du territoire national», peut-on lire dans le communiqué de l’armée, qui a saisi l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles des soldats tués.

Liliane N.

 

 

Les avocats du ministre de la Justice Éric Dupond - Moretti ont déposé auprès de la Cour de justice de la République (CJR) une requête en nullité de sa mise en examen pour « prise illégale d’intérêts » prononcée en juillet, a-t-on appris ce lundi de source judiciaire.

Cette requête, déposée le 7 septembre, doit être examinée mi-octobre par la commission d’instruction de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions », a précisé la même source, confirmant une information du Figaro.

 

Plainte du syndicat des magistrats

 

Selon une source proche du dossier, cette requête soulève notamment l'« irrecevabilité des plaintes à l’origine de la saisine de la CJR » et « la partialité du procureur général près la Cour de cassation », François Molins. 

La défense d’Eric Dupond-Moretti avait demandé cet été que François Molins soit interrogé par la CJR mais sa demande a été rejetée, une décision confirmée en appel le 17 septembre, a indiqué la source judiciaire. 

Dans cette enquête, une perquisition de quinze heures avait été menée le 1er juillet au ministère de la Justice. Le 16 juillet, à l’issue de six heures d’interrogatoire devant la CJR, Eric Dupond-Moretti a été mis en examen, une première pour un garde des Sceaux en exercice.

Il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute. La CJR a ouvert en janvier une information judiciaire pour « prise illégale d’intérêts » après les plaintes de syndicats de magistrats et de l’association Anticor dénonçant des situations de conflits d’intérêts dans deux dossiers.

A la recherche de la taupe

 

Le premier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre 2020 par le garde des Sceaux contre trois magistrats du parquet national financier (PNF) qui ont fait éplucher ses relevés téléphoniques détaillés («fadettes ») quand il était encore une star des prétoires.

Le PNF cherchait alors à débusquer une « taupe » ayant pu informer Nicolas Sarkozy et son conseil Thierry Herzog – un ami d’Eric Dupond-Moretti – qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire de corruption dite « Bismuth », qui a valu en mars une condamnation historique à l’ancien chef de l’Etat.

Suivre les recommandations, vraiment ?

 

Vilipendant alors les « méthodes de barbouzes » du parquet anticorruption, Eric Dupond-Moretti avait déposé une plainte, retirée au soir de sa nomination comme garde des Sceaux, le 6 juillet 2020. 

Dans le second dossier, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de « cow-boy ».

Eric Dupond-Moretti a martelé qu’il n’avait fait que « suivre les recommandations » de son administration. Les potentiels conflits d’intérêts du nouveau garde des Sceaux, soulevés dès son arrivée à la Chancellerie par les syndicats de magistrats, avaient finalement conduit fin octobre à l’écarter du suivi de ses anciennes affaires, désormais sous le contrôle de Matignon.

 

N.R.M

Alors que les soldats tombent de plus en plus sur le champs de bataille, pendant que certains individus célèbrent la mort de chaque élément des Forces de défense et de sécurité sous le fallacieux prétexte des batailles politiques, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice a choisi de leur dire toute sa reconnaissance, au regard des sacrifices consentis au quotidien.

 

Sa lettre 

 

“Braves hommes, vous avez choisi d’exercer un métier difficile, celui de vous consumer pour protéger les vies des hommes, des femmes et des enfants. 

Même les épreuves les plus insoutenables de votre formation n’ont pas entamé votre vaillance. 

 

Vous avez été fortifiés au devoir de veiller comme des sentinelles, lorsque la nation tout entière dort. De neutraliser tout danger qui menace la vie de notre cher et beau pays le Cameroun.

 

Dans cette douloureuse mission, jamais vous n’avez laissé voir vos larmes, jamais l’on a entendu vos cris, jamais votre sang n’a été aussi répandu sur les terres de nos pères. 

 

Sous les vents secs et froids, comme sur le sable chaud du septentrion, vous combattez pour nous.

Dans les eaux froides et les marécages éprouvant de nos côtes, vous combattez pour nous.

Sous les pluies battantes, des forêts et montages du NOSO, vous combattez pour nous. 

 

Vous ne connaissez pas le jour, vous ne connaissez pas la nuit, vous êtes de tout temps. Toujours avec ces treillis, souillés, à chaque fois de sueur, de sang, et de cervelle de vos camarades. Vous ne tenez qu’à une mission ; protéger les Hommes, leurs biens, et l’intégrité du Cameroun.

 

Devant le mépris des uns et l’inconsidération des autres pour votre engagement, vous restez des professionnels. 

Face à la décapitation, l’amputation de vos camarades, vous n’avez pas la parole, car vous incarnez la grande muette. 

 

Face à la guerre que vous imposent même vos frères d’une même mère, vous ne devez pas abandonner, car vous incarnez l’ordre. 

Face à la trahison des riverains pour lesquels vous luttez, vous devez poursuivre votre mission, car vous incarnez le sacrifice.

 

Face aux accusations de ces hommes à la plume, au micro et leurs débatteurs de la pire espèce, vous restez attachés à vos missions, car vous incarnez l’honneur et la fidélité.

 

Face aux cancres politiques qui vous attribuent l’appartenance à un homme, vous restez loyaux, car vous incarnez les forces armées de la nation camerounaise tout entière.

 

Face aux accusations d’un certain type d’organisations et de lobbies politico-financiers, vous ne devez pas vaciller, car vous incarnez la stabilité du pays.

 

Le bénéfice des droits de l’homme, c’est toujours pour les autres et jamais pour vous. Les fortes demandes d’enquêtes, c’est toujours quand l’adversaire n’a pas eu raison de vous. 

 

Soldat victime, reste un oxymore. Toute bavure vous est impardonnable. Car pour certains, vous êtes formés. Comme si la formation suffisait à un médecin pour ne pas faire d’erreur médicale, à un chauffeur de ne pas être auteur d’une hécatombe, à un journaliste de ne pas involontairement divulguer une information erronée, à un tireur de penalty d’en rater un.

 

Qui reconnaîtra votre utilité ? Même pas vos enfants qui à peine nées vous en veulent déjà de grandir loin de votre affection. Même pas vos épouses qui ne profitent jamais assez des doux moments vespéraux rythmés par votre vigueur juvénile. 

 

Malgré tout, je viens vous dire que vous tenez le bon bout et cela gêne les ennemis de la république.

Combattez ! Combattez soldats ! Pour enseigner aux autres l’amour de la patrie, le sens du sacrifice. 

Combattez ! Combattez soldats ! Pour qu’on ne se souvienne pas de votre importance que lorsqu’il se fera tard.

Combattez ! Combattez soldats ! Car vous êtes le dernier verrou, serrez-le encore plus fort.

 

Cette lettre, je vous la devais, en signe de remerciement pour vos vies sacrifiées au nom des nôtres à protéger”. 

 

N.R.M

Tel est le titre du récent ouvrage que propose Daniel Tongning. L’auteur, à travers cette autre publication, invite entre autres son lectorat à réfléchir autour de la notion de Liberté 

 

“ Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” propose dès lors des textes qui, à la croisée des registres s’inscrivent pour les uns dans le registre psycho - philosophique et pour les autres dans le registre poétique.

C’est en partant de cette double approche que la préfacière Pauline M.N. Ongono a construit son argumentaire, en insistant sur le fait que: “ La Liberté est cette envie d’être dans le monde en toute autonomie et créancière en droits de toute organisation ou Etat qui l’empêcherait d’être à un moment de l’existence, un but, une obsession…”.

La bibliothécaire rappelle que la “Liberté” explose à un moment “où tant notre entourage que nous - même, ne nous y attendions pas. C’est la crise; un contexte d’oppression où, dans l’action, chaque détail compte, chaque mot hors de propos est révoltant; où les personnes que nous côtoyions par leur positionnement deviennent gênantes...

Notre employeur agaçant, notre parent tyran, notre pays un four chauffé à mille degrés; on veut être libre. Comment et par quel processus, peu importe, on veut être libre...

Et pourtant, le sujet autour de la Liberté n’est pas toujours bien cerné, bien que tout le monde ou presque aspire à cet état. Il y’a presque autant de libertés que d’individus sur terre. Et selon les domaines d’actions, la complexité de ce mot s’élargit”.

Dans sa volonté d’aider les lecteurs à mieux saisir la quintessence de ces poèmes, la préfacière ajoute que la “ Liberté” renvoie à une double interrogation: Est-on réellement libre de faire ses choix? Est - on réellement libre d’exécuter ces choix?

Pour préciser sa pensée, Pauline M.N. Ongono va plus loin : “Penser la Liberté, c’est penser à l’abandon d’autres possibilités; c’est faire une réelle analyse du vaste champ de possibilités. C’est une responsabilité, et qui dit responsabilité dit tatouage à l’encre indélébile, dit chemin de non retour parfois”.

Pour corroborer ces propos, Daniel Tongning dit lui même “Nous pensons que la Liberté a ses chemins et les affectionne...Il ne nous laisse pas en plan, il énonce ces chemins et chacun d’eux est riche de poèmes, pour mettre de la lumière dans nos perceptions…".  

“Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” c’est vingt six (26) poèmes répartis en quatre “chemins” à savoir :  L’amour, la réflexion, la vie, l’évasion.

Pour célébrer l’Amour, Daniel Tongning a écrit “ Des chemins de la Liberté - Je te célèbre Mère - Je voulus une voix de femme - L’Amant qui séduit -  Pressé de te revoir”.

Dans la partie consacrée à la Réflexion, l’auteur dégage des thèmes comme “ La marche du temps - la Fin des temps - l’Arrogance - Œuvre de l'égoïsme d’un temps - Aujourd’hui c’est dimanche - Jour des souvenirs - dans l’Universel”.

Troisièmes Chemins : la Vie avec “ les Pensées - Splendeur souveraine - Instrument des pouvoirs - vous êtes un Miroir - Gens de la seigneurie - l’Endurance de la tyrannie - du bon usage des Pouvoirs”.

Et enfin l'Évasion. Sous ce titre évocateur l’auteur propose: “ La Vie est un mystère - Dialogue avec la vie - Voyage dans la vie - le Bonheur d’une existence - à Joal - à Gorée - le Rêve - le Génie et les manières“.  

 

Informations sur l’auteur

Daniel Tongning est un ancien Doctorant de la Faculté des Sciences Economiques et Gestion de l’Université d’Amiens. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques  de Paris et du troisième cycle des universités de Panthéon Sorbonne.

Très prolixe, il a déjà commis de nombreux ouvrages dont “Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” que propose les Éditions de Midi. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

A en croire l'information publiée par notre confrère EcoMatin, cette performance équivaut quasiment à l’ensemble des recettes générées par le port tout au long de l’année 2020. Des résultats obtenus grâce au dynamisme des activités d’import-export sur la plateforme portuaire, et précisément les prouesses de son terminal à conteneurs, KCT, informe notre source.

 

Au cours du premier semestre 2021, le Port autonome de Kribi a enregistré des recettes douanières de 73,56 milliards de FCFA et de 87,280 milliards de francs CFA lorsqu’on l’étend jusqu’en juillet. Le mois de mars 2021 a particulièrement connu le record des recettes avec 15,216 milliards de F, soit un taux de progression de 280%. C'est ce qui ressort de la réunion du Comité Consultatif d’Orientation du Port Autonome de Kribi (PAK) en sa 8e session le 08 septembre dernier dans la cité balnéaire. Occasion pour les membres de se pencher sur le fonctionnement de la place portuaire en 2020, marquée par la pandémie de Coronavirus.

Cette performance est quasiment égale à l’ensemble des recettes générées par le Port au cours de l’exercice 2020 qui étaient alors de 78 milliards de FCFA, et représente près de 300% des recettes engrangées en 2019 qui étaient de 19 milliards. Selon le PAK dans sa Newsletter du 10 septembre 2021, cette « augmentation exponentielle (des recettes) fait de la circonscription douanière du Sud II, la 2e plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun, après le Littoral I (qui couvre le port de Douala, NDLR) ». En outre, cet accroissement des recettes traduit le dynamisme des activités d’import-export sur la plateforme portuaire, avec notamment les prouesses de son terminal à conteneurs, la Kribi Containers Terminal (KCT), une entreprise cogérée par le consortium franco-chinois Bolloré-CMA CGM-CHEC, qui a vu ses activités décupler durant le premier semestre 2021.

Au cours de la période sus-évoquée, KCT a manutentionné 26 023 conteneurs équivalents 20 pieds (EVP) et a ainsi multiplié ses performances par 2,5 en glissement annuel, car en 2019 au cours de la même période, seulement 10 999 conteneurs équivalents 20 pieds (EVP) avaient été manutentionnés sur le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi au 30 juin 2020, d’après les statistiques publiées par KCT.

Innocent D H

Le 17 septembre dernier, quelques 855 ex-combattants et leurs familles réfugiés au Cameroun depuis plusieurs semaines, sont retournés volontairement au pays. Ces hommes, femmes et enfants ont été convoyés à bord de bus à la frontière à Banki, dans l’Etat nigérian de Bornou, grâce aux négociations entre le Cameroun et le Nigéria.

De sources crédibles, c’est le 1er septembre 2021 que les autorités camerounaises et celles nigérianes avaient engagé le processus de rapatriement volontaire de quelque 1000 combattants et associés nigérians de Boko Haram accueillis depuis leur reddition au Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) à Mora et à Meri, dans la région de l’Extrême-Nord.

Selon l'annonce faite par le Gouverneur de cette région, Midjiyawa Bakari, « Nous allons procéder à leur identification dans nos différents villages et voir dans quelle mesure les raccompagner chez eux ». « Le processus enclenché ce 1er septembre permettra, dans les prochains jours, de ramener au bercail les 1 039 Nigérians encadrés avec brio par les autorités camerounaises », avait pour sa part déclaré, Umar Usman Kadafur, chef de la délégation nigériane dans ces négociations de rapatriement.

Précisons que les arrivées de réfugiés ex-combattants et associés de Boko Haram se sont multipliées ces derniers mois dans la région de l'Extrême-Nord, du fait des conflits internes au sein de ce mouvement djihadiste basé au Nigeria. Des conflits qui ont abouti à la mort d’Aboubakar Shekau, chef de Boko Haram, tué par des milices rivales affiliées à l’Etat islamique. La nouvelle direction du djihadisme a ainsi amené certains combattants à quitter les rangs de Boko Haram et à trouver refuge au Cameroun.

Innocent D H

L'information est du maire de la ville de Yaoundé, Luc Atangana Messi dans un communiqué qui renseigne que la mise en place de cette infrastructure a été rendue possible grâce au soutien de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Coût du projet : 4,3 millions € (plus de 2,8 milliards de FCFA).

 

En se référant à la fiche technique du projet, l'on apprend qu'à Yaoundé avec plus de 3 millions d’habitants, l’assainissement est essentiellement autonome et les services de vidange, assurés par le secteur privé, sont rendus difficiles par la vétusté des camions et l’absence de site de traitement. C'est ainsi que les boues de vidange sont déversées sans traitement à l’extérieur de la ville ou dans les « bas-fonds », zones basses inondables. Les habitants de Yaoundé, surtout les quartiers populaires font face à un risque sanitaire significatif, apprend-on.

Avec l'arrivée de cette infrastructure, tout ne sera plus comme avant quand on sait que cette station va permettre de vidanger 200 m3 de boues quotidiennement. La Communauté urbaine de Yaoundé assure la maîtrise d’ouvrage à travers ses services techniques, et avec l’appui d’un bureau d’études transversal, Delvic-Era Cameroun. En parallèle, la municipalité sera appuyée dans sa gestion des contrats d’exploitation des toilettes publiques, introduisant des innovations pour améliorer la rentabilité et assurer la prise en charge des vidanges.

Selon le maire, Luc Atangana Messi, l’objectif est de mieux encadrer la filière par la règlementation, de faciliter l’implication des entreprises de vidange par un système de licences, et de développer des outils de monitoring et planification. « Le maire de la ville compte sur chaque opérateur concerné pour la réussite de la structuration de la filière des boues de vidange dans la cité capitale », déclare l'autorité municipale.

Les entreprises sont invitées à se conformer aux dispositions fixant les conditions d’exercice de l’activité d’enlèvement, de transport et de dépotage des boues de vidange issues des installations d’assainissement non collectif en général. Pour ce faire, il faudra que chaque opérateur obtienne un agrément, dote chaque camion de vidange d’un GPS et d’une licence, précise le maire.

Innocent D H

C'est dans cet ordre d'idée que le ministre camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minprof), Issa Tchiroma Bakary, vient de signer avec cette société de projet du barrage de Nachtigal (420 MW), une convention de partenariat.

 

A travers cet accompagnement, la société NHPC veut promouvoir la main-d'œuvre locale dans les métiers liés au projet de Nachtigal et de l’hydroélectricité en général. Elle ambitionne aussi de mener des actions telles que la promotion de l’emploi des jeunes dans le périmètre du projet, ou encore le financement de microprojets au bénéfice des populations avec la collaboration et l'onction du Minprof.

La mise en œuvre de cette stratégie de développement des Ressources humaines et des initiatives telles que le partenariat entre NHPC et le ministère de l’Emploi devraient permettre de limiter l’importation de la main-d'œuvre qualifiée sur des projets d’hydroélectricité, mais surtout de garantir la maintenance des ouvrages, qui font souvent l’objet de contrats parfois onéreux avec des prestataires étrangers, explique un expert.

Il est opportun de préciser que le partenariat intervient dans un contexte où le Cameroun se prépare à concevoir une stratégie nationale pour développer les ressources humaines dans le secteur de l’hydroélectricité, apprend-on de sources officielles. L'on se rappelle, en août 2021, le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a lancé un appel à manifestation d’intérêt à ce sujet.

Entre autres missions qui seront dévolues aux partenaires intéressés, « définir les curricula de formations utiles pour toute la chaîne de valeur de l’hydroélectricité, identifier le gap et les besoins futurs dans le secteur de l’électricité, élaborer une stratégie de développement des ressources humaines sur les 20 prochaines années (… ) ».

Innocent D H

 

Deux semaines après le début des classes pour le compte de l’année scolaire 2021/2022, 67 écoles restent fermées dans l’Extrême-Nord du pays, en raison de la menace du groupe islamique Boko Haram.

Sur les 19, 904 écoles que comptent les enseignements maternels et primaires au Cameroun, un bon nombre n’ont toujours pas ouvert leurs portes dans certaines régions du pays, deux semaines après la rentrée scolaire, d’après la synthèse des données clés de l’éducation de base par niveaux d’enseignements et par ordre en 2019/2020.

C’est le cas dans la région de l’Extrême-Nord où 67 sont encore fermées en raison des attaques à répétition des membres de la secte islamique Boko Haram, dans cette partie du pays.

D’après les confères de l’œil du Sahel, édition de ce lundi 20 septembre 2021, des écoles situées dans certaines localités ont été délocalisées du fait de la levée de postes militaires qui se trouvaient dans lesdites localités.

Le secteur de l’éducation est très touché dans la région de l’Extrême-Nord depuis 2014, année où débute les exactions de la secte islamique Boko Haram- qui signifie littéralement « l’éducation occidentale est un péché » au Cameroun. De nombreuses écoles notamment au niveau des enseignement périscolaires et primaires ont été obligées de fermer, d’autres ont été endommagées ou n’ouvrent que par intermittence, pour ne pas prendre de risque de perdre des élèves en cas d’attaque ciblée.

« Les attaques de villages et d’écoles par Boko Haram ont forcé les élèves et les enseignants à fuir… » avait indiqué un ancien membre du gouvernement alors que la secte n’était qu’au début de ses exactions au Cameroun.

C’est ainsi que les conditions d’enseignement qui n’étaient déjà pas très bonnes de ce côté-là se sont détériorées. En 2019, sur les près de 200 écoles fermées, 73 l’étaient encore, soit 6 écoles de plus qui ont rouverts leurs portes depuis lors.

 

Ariane Foguem

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Sunday, 05 June 2022 11:01