Elle est entrée en fonction depuis le 31 août dernier au sein de la plus importante mairie du Cameroun. Cette cellule a pour mission entre autres, d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la Communauté urbaine de Douala (CUD).
Exposés aux tentatives de corruption lors de la délivrance des actes d’urbanisme, de l’attribution des boutiques dans les espaces marchands, du paiement des droits d’occupation temporaire de la voie publique, les agents de la Communauté urbaine de Douala sont désormais astreints au respect des règles de bonne gouvernance, d’éthique et de déontologie professionnelle.
Cette cellule anti-corruption qui entre en scène a pour missions, « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou de juguler la corruption et les comportements déviants ». Et l’on apprend que, tout agent de la CUD mis en cause dans des faits de corruption avérés court le risque de licenciement.
En effet, l’arrêté créant cette cellule, signé le 30 avril 2021 par le maire Roger Mbassa Ndine donne compétence à cette instance de « se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, d’être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au maire de la ville de Douala ».
Cette instance aura donc un apport indéniable dans la collecte des ressources par la communauté. En plus d’être la plus peuplée avec plus de 3 millions d’habitants, cette collectivité détient le plus gros budget initialement arrêté à 100 milliards de FCFA afin de prendre en compte les grands travaux prévus dans la capitale économique.
Innocent D H
L’expert en question d’économie Dieudonné Essomba pense que les universitaires camerounais par leurs analyses et leurs incitations, ont conduit le gouvernement dans la mélasse d’une guerre sécessionniste.
En se basant sur les derniers événements survenus dans les régions anglophones, l’économiste Dieudonné Essomba interroge le silence des universitaires camerounais comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini et Edouard Bokagne. Il les considère comme ceux qui ont conduit le gouvernement dans la mélasse d’une guerre sécessionniste. Rappelant que le fédéralisme est la solution au problème anglophone, il demande aux universitaires ce qu’ils recommandent aujourd’hui aux autorités au moment la violence semble repris de plus belle au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
LES UNIVERSITAIRES DU CAMEROUN NOUS CONDUISENT OU ?
Messieurs les Professeurs et Docteurs, où portez-vous maintenant vos regards ? Le week-end passé, l’armée camerounaise a perdu 11 militaires dans des attaques des Séparatistes.
Depuis là, on ne vous voit plus pontifier sur vos Etats westphaliens, vos monstres froids, vos Léviathan et autres conneries de la même espèce. Vous avez conduit le Gouvernement dans la mélasse d’une guerre sécessionniste, avec vos incitations et vos fausses analyses.
Maintenant que la situation, échappe à tout contrôle, que conseillez-vous au Gouvernement ? Dites-le lui, puisqu’il a cruellement besoin de vos conseils! Vous lui demanderez de persister dans cette logique ruineuse, au motif que l’Etat du Cameroun est westphalien ?
Les militaires qui meurent au front sont des hommes, des fils des femmes qui ont souffert pendant 9 mois pour les accoucher. Ce sont des enfants dont on s’est occupé, et ce sont des chefs de famille utiles à leurs femmes et leurs enfants qui attendent plutôt une promotion que le cercueil précoce.
On nous parle de 1200 éléments des Forces de Défense et de Sécurité déjà tombés ! Ce ne sont pas des animaux tout de même ! Ce sont des hommes et ces hommes ont aussi un nom !
Les intellectuels qui ont poussé le Gouvernement dans cette folie ont aussi des noms : il s’agit clairement de Matthias OWONA NGUINI, diplômé en Sciences politiques, d’Aristide BITOUGA, diplômé en Anthropologie, d’Edouard BOKAGNE qui a un diplôme d’histoire, de NKOLO FOE, diplômé en Philosophie, de Patrick RIFOE, diplômé en Sciences politiques.
D’autres existent, même s‘ils sont moins visibles. C’est eux, cette bande de diplômés qui a intellectualisé la puissance invincible de l’Etat unitaire soi-disant westphalien et promis à l’Etat de ne faire qu’une bouchée de la Sécession.
Une bande de Diafoirus sans intelligence, et incapables de la moindre analyse réaliste d’une situation concrète ! Comment des gens normaux, ayant en plus fait des études en droit, en Economie, en anthropologie, en sociologie et en histoire n’ont pas été capables de comprendre spontanément que le problème anglophone était insoluble dans le cadre d’un Etat unitaire ?
Tout montrait pourtant que c’était de la folie pure que de croire à une victoire de l’Etat unitaire sur la Sécession !
D’abord, le destin d’une guérilla de l’ampleur de la Sécession anglophone, couvrant 20% de la population, impossible à contenir dans le cadre d’un Etat unitaire.
Ensuite, l’histoire des 4 pays nés fédéraux qui se sont amusés à supprimer le fédéralisme et qui ont connu exactement le même parcours : l’Ethiopie qui a connu la Sécession avec l’Erythrée, lke Soudan avec le Soudan du Sud, la Somalie avec le Somaliland. Ne restait que le Cameroun, et nous y sommes aussi !
Or, pour n’importe quel individu, il apparaissait dès le départ que le seul moyen de combattre la sécession anglophone était de lui opposer une police locale, constituée de la même population où se recrutent les Amba Boys, maitrisant l’environnement comme eux et disposant de la même légitimité.
L’armée nationale devait plutôt jouer le rôle de force de soutien à cette police, ce qui l’évitait d’apparaitre comme une force d’occupation.
Mais en opposant de front les Amba Boys qui sont les « enfants du pays » à un conglomérat d’allogènes venus de partout et notamment des régions francophones, qu’escomptait le Gouvernement ?
Il fallait être profondément malade pour espérer un seul instant que les Anglophones allaient trahir leurs enfants réfugiés en brousse et qui combattent un système unitaire dont pratiquement aucun Anglophone ne veut, en dehors de quelques têtes du Gouvernement ! Et encore, car ce n’est pas sûr que tout ce monde soit si fidèle à l’Etat unitaire, et qu’ils ne soient là que par contrainte et intérêt.
Nous sommes entrain de perdre bêtement les Anglophones. Cet entêtement de mule, cette rigidité cadavérique dans l’analyse des faits sociaux, cette pensée ossifiée, cette incapacité d’avoir les pieds sur terre nous conduit dans un abîme sans fond.
Il n’y aura jamais de victoire contre Sa sécession anglophone et les Anglophones ne retourneront jamais à l’Etat unitaire : il faut en prendre acte et avancer !
Car avec le temps qui ne fait que passer, même le fédéralisme qui apparaissait comme la meilleure formule pour tout le monde cessera de présenter la moindre opportunité de solution. Les Amba Boys, commencés avec des machettes, ont monstrueusement accru leurs capacités de nuisance au point de combattre l’armée sans complexe. C’est eux qui sont en gros progrès, c’est eux qui se renforcent en expérience, en armement et en organisation. Pendant ce temps, le Gouvernement du Cameroun se retrouve totalement piégé et ne sait plus que faire !
Et ce n’est pas avec une telle configuration qu’ils peuvent se mettre à table pour négocier une Fédération !
Les intellectuels du régime de Biya nous conduisent où ? Qu’est-ce qu‘ils conseillent maintenant, en dehors du « monstre froid » qu’ils ont promu jusque-là ? Que le Gouvernement reste dans ce sillage absolument schizophrène ?
Nous sommes clairement dans l’abomination !
Comme je l’avais annoncé dès le début de cette crise, le Gouvernement unitaire va mendier à genoux les liens confédéraux avec les AMBA BOYS.
C’est aussi cela le prix de l’imbécilité dogmatique.
Parmi les leaders séparatistes, il y en a qui ont affirmé que confiner Bamenda durant deux semaines, mettrait en mal les populations.
Les leaders séparatistes sont en désaccord par rapport à un mot d’ordre de confinement de la ville de Bamenda, qui devrait en principe commencer ce mercredi 15 septembre 2021. La faction séparatistes dirigée par Sako Ikome et dont le porte-parole semble être Chris Anu est celle qui a annoncé ledit mot d’ordre. Cependant l’autre faction séparatiste qui a à sa tête Ayaba Cho Lucas s’oppose à cette opération. Elle trouve qu’elle mettrait plutôt en mal les populations du chef-lieu de la région du Nord-Ouest.
La consœur Mimi Mefo fait savoir que c’est sur la toile que les deux factions ont rendu public leur désaccord et montré qu’elles ne s’entendent pas sur la stratégie. Toujours selon la journaliste, certains habitants de Bamenda ont choisi de quitter la ville en attendant que le mauvais vent passe. Elle rapporte également que ceux des habitants qui ont décidé de rester, par mesure de prudence, ont ravitaillé leurs maisons pour ne manquer de rien pendant les deux semaines. C’était une affluence des grands jours hier mardi. Rentrant de l’école, les enfants ont informé leurs parents qu'il leur avait été demandé de reprendre les cours seulement en octobre.
Jusqu’ici, on attend la réaction du gouvernement, des autorités locales de la région du Nord-Ouest et de l’armée.
Liliane N.
Le Ministre camerounais des Marchés publics (Minmap) vient de publier un communiqué qui révèle que les administrations publiques boudent la passation des marchés en ligne. Face au faible engouement de ces institutions, Ibrahim Talba Malla les encourage à s’approprier cette procédure dont les avantages sont nombreux.
Selon les informations révélées par l’autorité des marchés publics, au cours de l’exercice 2020 et du premier semestre 2021, sur un total de 209 projets retenus pour la passation en ligne, seulement, 76 ont été effectivement attribués via la plateforme « Cameroon Online E-procurement System » (Coleps), soit un taux d’attribution de 36,36%. Si ces statistiques sont en hausse, la « passation des marchés en ligne (…) reste faible au regard du volume de marchés en général », apprend-on.
Pour inverser la tendance, afin de permettre aux acteurs de bénéficier des avantages qu’offrent le système de passation des marchés en ligne, Coleps (célérité des traitements, transparence des procédures, simplification des procédures et la bonne gouvernance).
Financée à hauteur de 3 milliards de FCFA par la Corée du Sud, la plateforme introduite au Cameroun vise à réduire la corruption dans le secteur des marchés publics au Cameroun. En effet, aurait été constaté que, c’est le contact entre les prestataires et les fonctionnaires qui favorisent certaines pratiques.
Innocent D H
La présidence de la République camerounaise informe que le Ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, Mbaga Obiang Lima a été reçu en audience à Yaoundé, le 13 septembre dernier par le Président Paul Biya. Selon la source, « Le dialogue en cours entre Malabo et Yaoundé devrait aboutir au renforcement de la coopération dans le secteur des hydrocarbures ».
Au sortir de l’audience, l’émissaire du Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a déclaré qu’il est venu « présenter » au Chef de l’Etat camerounais, « la nouvelle initiative de la Guinée équatoriale de renforcement du commerce entre Etats africains et en même temps, solliciter la bénédiction du Président Paul Biya ». Il a également indiqué que, « le Président Paul Biya a jugé cette initiative bonne pour le développement de nos économies surtout en cette période difficile ».
Mbaga Obiang Lima indique par ailleurs que, le Cameroun et la Guinée équatoriale sont convaincus que le développement économique en zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) passe inéluctablement par un réel renforcement des échanges commerciaux entre les pays membres et avec les autres Etats du continent africain.
Le membre du gouvernement équato-guinéen, relève que, « Nous ne pouvons pas toujours dépendre des échanges avec les Etats-Unis, l’Europe ou l’Asie. Nous avons besoin de commercer entre nous ».
Innocent D H
L’accident est survenu ce mercredi 15 septembre au lieu-dit Kafen, à quelques kilomètres de la ville de Bangangté.
Quatre personnes auraient perdu la vie de façon tragique dans un accident survenu sur l’axe Bafoussam-Yaoundé ce mercredi 15 septembre. Une voiture de marque Rav4 serait entrée en collision avec un camion, provoquant ainsi des flammes.
Selon des sources, le feu a calciné les deux engins, ainsi que ses occupants sous le regard « impuissant » des passants qui étaient beaucoup plus concentré à filmer la scène, tel que le démontre une vidéo qui fait le tour de la toile.
Malgré les mesures de sécurité édictées par le gouvernement pour limiter les accidents de la circulation qui se multipliaient à un rythme particulièrement inquiétant faisant plus en plus de victimes, tout porte à croire que nous sommes encore loin du compte.
Ces mesures faisaient suite à la perte de près de 40 personnes en l’espace de 24 heures, dans trois accidents de circulation dans le centre en début août dernier, mettant en évidence la négligence d’une part, des compagnies de transport interurbain et d’autre part, des transporteurs des marchandises selon le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Le premier accident impliquant un bus de transport en commun et un camion à Nyokon 1 vers Yaoundé, a fait "deux morts et 28 blessés", selon un communiqué du ministère des Transports.
Le deuxième accident qui mettait en cause un camion semi-remorque et un bus de transport interurbain dans la localité d’Awae à Yaoundé, a fait « 16 morts et plusieurs blessés ».
L’autre accident de route impliquant un camion transportant du sable et un bus de transport interurbain dans les périphériques de Yaoundé, a fait « 22 morts et plusieurs blessés ».
Selon les chiffres de la Sécurité routière, les accidents de la circulation ont provoqué la mort de 3275 personnes en 2020 au Cameroun.
Ces accidents, principalement causés par des excès de vitesse, le mauvais état des routes et la non-application des lois, font des milliers de morts chaque année.
Ariane Foguem
The population of Mayo Binka in Nkambe, Donga-Mantung Division, one of the most hard-hit areas by the Anglophone crisis in the troubled North West region of Cameroon have been challenged to resist the fear brought about by news of soldiers leaving the area amid separatist excesses.
In a video that has gone viral, a local authority is spotted begging the population, (some of whom are children in uniforms who were probably removed from classes by their parents) to stay strong, believe that together they shall overcome and return to their normal activities in pidgin English.
“Population, we represent our own security. Those in the bushes are our children, our brothers. We cannot accept that they come and destroy our village. We will stand strong and protect our children, let them go back to school. This situation should not instil fear and panic in you…”
“Whether the military is there or not, we will not allow our village for terrorists to come and destroy it. We will stand firm. Before the military came, we stood strong…”
“I therefore call on the population to be calm, school children to go back to their various classes and continue their lessons. Parents who went and removed their kids from school should go back with them.”
After alleged news of soldiers leaving Nkambe in the Donga-Mantung, one of the Divisions in the North West region that has recorded several cases of separatists and military attacks, the panic-stricken Mayo Binka population rushed to schools that have been the target of Ambazonia fighters lately to remove their children.
Others are reported to have packed their things to leave the village and move over to neighbouring villages, which according to them would be more secured compared to Binka.
Ariane Foguem
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun trouve que le gouvernement empêche les Organisations non gouvernementales, d’exercer dans notre pays.
En date du mardi 14 septembre 2021, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public un communiqué qui porte sur les activités des Organisations non gouvernementales (ONG) dans notre pays. Il convient de préciser que ce communiqué fait suite à celui de Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat) dans lequel, il invite les associations étrangères qui exercent au Cameroun à actualiser leurs fichiers dans ses services. Cela doit se faire avec le dépôt d’un certain nombre de documents parmi lesquels «le plan de localisation du domicile principal responsable de l’association, la liste complète des personnels expatriés travaillant au sein de l‘association, leur Cv ainsi que copies légalisées de leurs passeports».
Pour le MRC, ce communiqué du Minat constitue une entrave au travail des ONG au Cameroun.
«Le MRC rappelle que les associations étrangères exercent leurs activités au Cameroun conformément aux articles 15 à 21 de la loi N°90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, laquelle loi ne fait aucunement allusion aux exigences évoquées par le ministre de l’Administration territoriale dans son communiqué», écrit le parti politique de Maurice Kamto.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du MRC
Liliane N.
Le Tribunal de première instance de Douala à Bonanjo n’a pas rendu son verdict le 13 septembre dernier.
Tenor de son vrai nom Thierry Mengoumou Ayia n’a pas été fixé sur le sort décidé par le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo, lundi dernier comme il espérait. Lui qui a déjà passé près d’1 mois et demi à la prison centrale de New-Bell, devra attendre jusqu’au 20 septembre prochain. C’est la nouvelle qu’il a dû supporter à l’audience de lundi dernier. Audience où on l’a vu aux côtés de sa mère avec une mine qu’on ne lui connait pas.
A titre de rappel, Tenor est poursuivi pour «homicide involontaire». Il a été écroué à la prison centrale de Douala le 30 juillet 2021 suite à la mort de la jeune Erika Mfiya Mouliom. L’étudiante, a perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 16 juillet 2021. Elle était à bord du véhicule que conduisait Tenor. A l’audience du 6 septembre, Tenor a plaidé coupable pour homicide involontaire et a renoncé à demander la liberté provisoire, même s’il faut préciser qu’au début de son procès, il plaidait non coupable.
Georges Mouliom le père de la défunte a récusé le premier juge en charge de l’affaire. Pour lui, la mort de sa fille Erika est un «assassinat maquillé». Il affirme détenir les preuves. Au cours d’une conférence de presse qu’il a récemment donnée, il a indiqué que le but de son combat est qu’aucune autre fille ne soit victime de ce qui est arrivée à Erika.
Liliane N.
A 22-year-old girl on board a public transport bus is reported to have lost her life after gunmen believed to be separatist fighters opened fire on the vehicle as it plied the Buea-Kumba highway in the restive South West region of Cameroon Tuesday September 14.
According to local sources, the vehicle was caught in the middle of a gun battle between soldiers and Ambazonia fighters around Mbalangi, a village along the Muyuka-Kumba highway.
The victim whose only name Agence Cameroun Presse got as Vanessa was unlucky enough as a bullet missed its way through their vehicle and hit her fatally. Meanwhile four other passengers on board the transport bus sustained injuries.
It is reported that Vanessa had left Limbe to attend the funeral service of her friend's Dad in Kumba before the unfortunate incident.
This sad incident occurred a day before the start of a rumoured lockdown announced by one of Ambazonia Interim Governments, led by Sako Ikome in the North West and South West regions.
Few hours after this announcement, members of the Ambazonia Defence Forces led by Ayaba Cho Lucas took to social media to denounce it, qualifying the decision as punishment on the population of the regions.
In a statement, the Interim Government said the only lockdown that remains in place is that of Monday. “As a Government, the safety and security of our people in ground zero is our utmost priority and your Interim Government would always consult with our self-defence heroes before making public announcement that affect the lives of our people in ground zero…” Part of the statement read.
In many of such instances, separatist leaders openly displayed their disagreement over the management of affairs in the North West and South West regions that have been suffering from an over four years long socio-political crisis.
Rumours about this said lockdown is reported to have scared some Bamenda city-dwellers. The Guardian Post in its Wednesday September 15 edition reports that most families rushed to the market yesterday to buy foodstuff, meanwhile hundreds of others were spotted scrambling to buy tickets at major bus stations to get out of town.
The same phenomenon was reportedly observed in Kumba, South West region where the streets this Wednesday are deserted.
Ariane Foguem
Il a entre autres prescrit la fouille systématique de ses collaborateurs par les agents de sécurité à leur arrivée à l’immeuble, autant de fois que ceux-ci sortent et/ou rentrent.
L’accès dans les locaux de l’Autorité Portuaire Nationale (APN) est désormais interdit aux employés avant 7 heures, sauf dérogation expresse et écrite du Directeur général. C’est l’une des décisions prises à la suite de la découverte d’objets fétichistes dans les bureaux du 1er étage de l’entreprise, sise au Boulevard du 20 mai à Yaoundé le 14 septembre.
« Suite à la découverte des fétiches dans les bureaux de l’APN au 1er étage, les mesures exceptionnelles d’application immédiate sont prises… » Peut-on lire dans une note signée du Directeur Général de l’APN, le Dr Louis Eboupeke.
Il a ordonné que « Les bureaux du 1er et du 4ème étages) doivent dorénavant être hermétiquement fermés à la fin de la journée de travail, de lundi à vendredi au plus tard à 19H, et les agents de sécurité doivent faire la ronde de leurs étages respectifs afin de s’assurer qu’aucun agent n’est plus au bureau, sauf autorisation du Directeur général ».
Egalement, l’accès a l’immeuble et aux bureaux de l’APN les weekends quel que soit la raison n’est plus autorisé, sauf dérogation écrite du Directeur général.
Enfin, les agents de sécurité désormais postés en duo, l’un d’entre eux devra procéder systématiquement et sans discrimination aucune à la fouille de tous les sacs des agents à leurs arrivés à l’immeuble, autant de fois que ceux-ci sortent et/ou rentrent.
Il faut souligner que le Dr Louis Eboupeke et son adjoint, Pamela Ayuk Eta ont été officiellement installés dans leurs fonctions le 21 mai dernier. Louis Eboupeke a remplacé à ce poste, Josue Youmba décédé des suites d'une maladie.
Avant sa nomination à la tête de l’APN, l’ancien Directeur de recouvrement de la Union Bank of Cameroon (UBC) était Directeur régional Afrique à EFIL World Foundation.
Ariane Foguem
L’économiste Dieudonné Essomba affirme que l‘Etat unitaire de par sa configuration, son idéologie et son fonctionnement est économiquement improductif.
Dieudonné Essomba fait partie des experts qui sont favorables à un Etat fédéraliste. Il a toujours indiqué que l’Etat unitaire ne convient pas au Cameroun. Dans une nouvelle tribune intitulée «l’Etat unitaire conduit à l’impasse», il présente les inconvénients d’évoluer dans cette forme gouvernementale.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
L’Etat unitaire, dans sa configuration son idéologie et son fonctionnement est par essence politiquement violent et économiquement improductif.
Il est violent parce qu’en prétendant fabriquer ses « unités nationales » et ses nouveaux hommes, il heurte de front les référents idéologiques et culturels des diverses communautés. Personne ne se retrouve dans cet Etat qui, de par sa nature, entretient de manière explosive les compétitions intercommunautaires sur ses avantages que sont les emplois publics, les positions de pouvoir, les infrastructures collectives et les rentes publiques.
Sur le plan moral, l’Etat unitaire développe un système hypocrite. Il permet aux Communautés de s’abriter derrière le discours de l‘unité nationale pour poursuivre des projets ethnicistes. De manière systématique, un individu qui prend le pouvoir proclame l’unité nationale, mais ne s’empêche pas de créer des structures de consolidation d’un pouvoir tribal, à commencer par des unités militaires ethniquement homogènes pour sa propre protection et la perpétuation du pouvoir à l’intérieur de son groupe. Corrélativement, d’autres Communautés instrumentalisent l’unité nationale pour développer des projets hégémoniques en confisquant des espaces collectifs qu’elles transforment en ethnopoles, autrement dit, en ghettos économiques.
En imposant un système artificiel, l’Etat unitaire ne réalise aucune unité nationale. Il crée plutôt un système tendu, juxtapose des colonies tribales renfermées sur elles-mêmes et dont les relations de plus en plus tendues conduisent à l’explosion.
Sur le plan économique, il est particulièrement inefficace. En muselant les Communautés, il les empêche de s’organiser et déployer leur inventivité pour aller au développement par leurs propres voies. Il ne leur laisse pour seule perspective qu’à coaguler leur demande sociale sur cet Etat qui n’a ni les moyens, ni les capacités de les satisfaire et dont le contrôle devient un enjeu communautaire violent. Et pour maintenir un semblant de discipline dans cette ambiance surchauffée, il est obligé d‘entretenir une bureaucratie tentaculaire, inefficace et parasitaire, mais surtout, incontrôlable.
Les populations, plutôt que se développer, passe leur temps à se battre pour acquérir les avantages de cet Etat et à le contrôler.
Un tel Etat n’a conduit ni au développement, ni à la paix et à aucun moment de l’histoire humaine. A l’échelle du monde, tous les pays qui évoluent sont des Etats Segmentaires, autrement dit, des Fédérations de JURE (USA, Allemagne, Canada, Brésil, Suisse, Autriche, Russie Inde, etc.) ou des Fédérations de FACTO également appelés Etats régionaux (Italie, Espagne, Grande Bretagne, Pays-Bas, Chine, Japon, etc.)
La seule exception notable des pays développés qui soit unitaire est la France, mais celle-ci est sauvée par son empire colonial sur qui elle transfère toutes ses faiblesses. Les autres exceptions sont les Cités-Etats, autrement dit, de très petits pays qui jouent un rôle carrefour. Ailleurs, c’est impossible de se développer dans un Etat unitaire, car le système est noyé par sa propre entropie.
C’est exactement ce qui est arrivé aux pays communistes qui prétendaient gérer leur développement à partir d’un seul centre de décision.
L’Etat Segmentaire, fondé sur la Segmentation de l’Etat en 2 niveaux, à savoir un Etat Central avec des Etats Régionaux ou Fédérés se développent suivant des mécanismes qui ont fait leur preuve dans le monde moderne :
-LE PRINCIPE DE SPECIALISATION : la Segmentation découple l’Etat en 2 niveaux spécialisés : un niveau stratégique, formé des meilleurs de la République, et limité à des opérations de haute importance, sans s’encombrer des détails. Ensuite, un niveau opérationnel, l’Etat Régional qui se spécialise dans le développement de la Région, avec une administration locale qui la maîtrise comme sa poche.
-LE PRINCIPE DE RESPONSABILISATION : l’état des écoles, des Universités, des hôpitaux ou des routes ne ressort plus des Ministres de la capitale, mais des Ministres régionaux qui sont des personnalités politiques locales choisies par leur population. Plus de faux-fuyants : la situation de votre Région n’est plus imputable à un pouvoir central qui ne vous aime pas, mais bien à vos Ministres Régionaux. C’est l‘inverse des Délégués Régionaux de l’Etat unitaire qui vadrouillent à travers la République pour étoffer leurs CV, mais n’assument jamais rien.
-LE PRINCIPE D’EMULATION : les citoyens d’un Etat Régional voient bien ce qui se passe ailleurs avec les mêmes ressources, font des comparaisons, et réclament les mêmes résultats chez eux.
-L’ASSAINISSEMENT POLITIQUE : la Segmentation de l’Etat met fin à la démagogie de nos piètres hommes politiques et bride l’instrumentalisation des tribus. En effet, le prétendant à la Présidence centrale ne peut plus manipuler les populations en leur promettant les écoles et les hôpitaux, car cela n’est pas de son ressort. Il doit désormais parler des thèmes stratégiques, comme la monnaie, les équilibres macroéconomiques, ce qui chasse toute la racaille qui encombre notre landernau politique. En outre, il donne la possibilité de juger les futurs Présidents centraux sur la base des résultats qu’ils ont obtenus dans leurs régions.
Corrélativement, ma Segmentation met fin au tribalisme politique, puisque les tribus ne sont plus sensibles au discours communautaire, ne voyant pas très bien ce que le contrôle de l’Etat central va leur apporter spécifiquement.
Enfin, la Segmentation met fin à des pratiques utiles, mais polémiques comme l’équilibre régional, car même si un Etat ne place pas beaucoup de ses citoyens dans la Fédération, il ne peut pas se plaindre puisqu’il est déjà maître de ses emplois régionaux chez lui. Ses citoyens ne peuvent aller à l’Etat central que sur la base de leur performance.
En définitive, il n’existe pas d’autre modèle de développement que la Segmentation de l’Etat. Certains citent la Chine comme un Etat unitaire qui réussit, mais ils semblent oublier que la Chine est un pays fédéral, au sens chinois du terme ! La Constitution chinoise dispose en effet que la Chine est un pays multiethnique dans lequel aucune Communauté ne peut dominer l’autre. En conséquence, chaque Communauté dispose d’une Région autonome dans laquelle elle est une maîtresse absolue, et dans laquelle vous n’avez rien à dire si vous n’êtes pas autochtone.
C’est écrit noir sur blanc dans leur Constitution !
Bien pire, vous ne pouvez même pas vous installer dans un autre Etat sans autorisation, exactement comme en Russie !
Dieudonné ESSOMBA
Dans sa note sur le « Commerce extérieur au premier semestre 2021 », l’Institut national de la statistique (Ins) donne un aperçu de la balance commerciale du pays qui affiche un déficit de 52 milliards par rapport à la même période en 2020. Il ressort que le pays a exporté en direction du marché international 3,8 millions de tonnes de marchandises, pour une enveloppe de 1 080 milliards de FCFA, soit une hausse de 191 milliards par rapport à la même période l’année dernière.
Dans sa note, l’Ins renseigne : « Au premier semestre 2021, le déficit de la balance commerciale creuse davantage de 52 milliards de FCFA (en hausse de 7,5%) par rapport au premier semestre 2020 et se chiffre à 744 milliards de FCFA ». Selon cette source, la situation se justifie par une hausse des dépenses d’importations de 15,4% par rapport au premier semestre 2020 et à la hausse des recettes d’exportations de 21,5% sur la même période.
L’augmentation des recettes d’exportations s’explique quant à elle, par « l’amélioration des ventes de certains produits d’importation. Il s’agit essentiellement des huiles brutes de pétrole qui augmentent de 30,7%, du cacao brut en fèves (34,2%) ; du coton brut (59,3%) ; du bois sciés (6,6%) et du bois grumes (13,8% », peut-on lire dans le document publié par l’Institut national de la statistique.
Par ailleurs, l’Ins souligne que l’offre en exportation reste peu diversifiée et durant la période sous revue, six principaux produits occupaient à eux seuls, 80% des recettes d’exportations. Il s’agit principalement des huiles brutes de pétrole (39%) ; du cacao brut en fèves (13%), du gaz naturel liquéfié (9%) ; des bois sciés (7%) ; du coton brut (7%) et des bois en grume (4%), apprend-on.
Rappelons que c’est en plein premier semestre 2020 que le Cameroun découvrait son premier cas de Covid-19 et mettait en place les mesures visant lutter efficacement contre sa propagation. Un contexte sanitaire précaire qui est sans doute, l’un des facteurs ayant impacté la balance commerciale du Cameroun.
Innocent D H
About two cases of civilian assault on police officers on duty have been recorded within the past two days, barely 72 hours after the Minister of Territorial Administration threatened to sanction such “excesses”.
The warning given by Cameroon’s Minister of Territorial Administration, Paul Atanga Nji against civilian assault on police officers on duty last Friday September 10 seems to have fallen on deaf ears.
Barely 72 hours after, about two of such cases have been recorded, the latest being this Tuesday September 14. In a video that has gone viral, a man is seen fighting a police officer as both trade insults in the middle of a crowd of onlookers.
“This irresponsible behaviour towards the police is unacceptable," Minister Atanga Nji said last Friday during a press conference. "It should be understood that the police are at the service of each and every one under the esteem guidance of the head of state, Paul Biya. No person, regardless of their social status, for whatsoever reason has a right to assault a police officer on duty.”
“If any individual is caught assaulting a police officer…, there is no point trying to escape after such an act because a hungry snake shall come for you in your hideout.” He added.
This warning against civilians according to many Cameroonians has given more rights and powers to police officers to go ahead with their “excesses, brutality and corruption”.
According to Minister Paul Atanga Nji, if any civilian is victim of an abuse by a security officer, he or she should send complaints of alleged misdeeds to their hierarchy and disciplinary actions will be taken instead of resorting to violence because it will only lead to further violence.
A point many have described as time and money wastage because police officials seldom and to a greater extend never investigate such cases.
Speaking last Friday, the Territorial Administration boss revealed that at least 15 videos of civilians refusing police orders and attacking officers were shared on social media platforms within the past two weeks.
He added that in all of these cases, the police force confirmed its officers were the victims. Whatever be the case, many are those who have advanced that “police brutality and excesses” on civilians have lasted too long and the time for a change is now.
Ariane Foguem