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Dans cet ouvrage, l’auteur a fait une compilation des textes prosaïques et poétiques répartis dans six groupes, qu’il a nommés épisodes évocateurs de connaissance de soi et du réel  


Et c’est sur cette base que Josée Méli - Critique littéraire a centré son argumentaire dans la préface de recueil de textes prosaïques et poétiques présenté par les “ Éditions de Midi”.

 

Il relève entre autres qu'au-delà “ Du plaisir, de l’évasion et du rêve charriés dans son lot de sensations plurielles, la poésie nous permet de redécouvrir le langage et de verbaliser nos ressentis, à la quête de la vérité et de l’indicibilité…”.

Il soutient que Daniel Tongning a une fois de plus saisi “cette occasion pour décrocher des flèches corrosives contre toutes les oppressions, à l’instar de l’exploitation de l’Afrique, l’aliénation et l’avilissement au travail, les errements du pouvoir et contre le parasitisme…

 

La plume du poète devient alors acerbe dans un réquisitoire vibrant contre les injustices, le racisme, la lâcheté, la médiocrité, la flagornerie, la médisance et la cruauté avec son cortège de dysfonctionnements…”.

 

Dans l’avant propos, le poète, à travers une approche philosophique et poétique marque une insistance sur la notion de “ Temps”;  

 

“ Ce temps qui semble tant nous échapper, au point où nous nous interrogeons et nous demandons si vraiment il existe… Il est immobile et par le mouvement du soleil et la terre, donne l’illusion d’un temps qui évolue…”. 

 

Mais,  qu’en est - il  “ de notre libre arbitre? Sommes - nous maître de notre sort? Et si c’était le cas, comment gérer le destin, le devenir des Peuples?”

 

Les différents épisodes 

 

Dans le premier, l’écrivain parle de l’évolution de la Société car elle connaît aussi bien des périodes de crises que celles d’âge d’or: “ Mes doutes - les Évidences - un Temps vient la Lumière - Là est le Salut - le Chamboulement - le Débrouillard”. 

 

Le second épisode fait référence à la “ marche du temps; On y découvre aussi la lâcheté, ce comportement qui cultive le choix de l’injustice: “ la Lâcheté - Cesse de t’habiller des doutes - Pour une Noble Institution - Ils sont ici Étrangers - Afin de ne pas devenir...un Résigné”. 

 

Le troisième épisode est consacré aux souvenirs, surtout ceux qui encouragent: “ Souvenirs - Ambition - l’Examen - le Coeur blessé - le Problème du Prince - Descente dans l’Abîme”. 

 

Dans le quatrième livre,  Daniel Tongning  revient sur le “ Temps qui est avec nous et nous regarde nous presser”: “ Le Temps et nous ou le bonheur d’être en vie - Pâques - l’Espérance - Je voudrais te Dire mon amour - Sur les traces du bonheur - La Méfiance”. 

 

En cinq, il est encoe question du Temps mais plutôt de la marche en regardant les évènements qui l’ont marqué: “ La marche du Temps - Une nouvelle amitié que conclut le bonheur - Qu’est ce que l’Homme - Vous êtes une bonne âme - Je suis Noir oui et puis? - le Sage Africain”. 

 

Sixième épisode, il s’agit une fois de plus du Temps , de la république comme un bonheur et de la liberté qui l’accompagne: “ La Liberté en République, ce bonheur d’être - Les Échecs ne sont pas toujours négatifs - Chère Mère - Comme on dit Aujourd’hui - Pouvoir changer l’impossible - Si je ne suis pas entendu - Je viendrai voir dans vos yeux”.   



Nicole Ricci Minyem

Dans le post publié sur facebook le journaliste va même plus loin en affirmant qu’il ne saurait à aucun moment apparaître comme  une “solution pour le football” et pour donner plus de poids à sa déclaration, il relève onze points 

 

 

1- Coup d’état contre l’immense Issa Hayatou, monument de la gestion du football mondial , unique africain à avoir dirigé la FIFA. Pour placer à la CAF, une marionnette malgache capable de lui garantir la gloire dont il raffole. Il a sacrifié tout un pays. Sans état d’âme.

 

2- Coup d’état contre M. Iya Mohamed, le président de la Fecafoot le plus gagnant de l' histoire, trop charismatique, pour placer les siens à la Fecafoot. Iya Mohamed l’empêchait de dominer avec son argent et son aura de footballeur. (Les délégués du Nord devront se rappeler ce désamour du « messie » pour leur région, en allant voter.

 

3- Coup d’état contre Prof. Joseph Owona, appelé à la normalisation, en sabotant toutes les compétitions sur le terrain y compris le mondial.

 

4- Placement de Me Happy son avocat personnel et père de son manager à la Fecafoot (normalisation)

 

5- Humiliation du drapeau national (exactement comme les amba boys) à travers plusieurs boycotts de compétitions.

 

6- organisation de rébellions à répétition comme le refus d’aller jouer un match amical international contre l’Algérie

 

7- Humiliation des institutions et du gouvernement en refusant de recevoir le drapeau des mains du premier ministre, représentant personnel du chef de l’état avant la coupe du monde 2010

 

8- Coup d’état contre Rigobert Song Bahanack, le plus grand capitaine de l’histoire du football africain.

 

9- agression de ses collègues footballeurs avec ses gardes du corps dans le vestiaire

 

10- Humiliation des anciennes gloires

 

11 – Menace, plaintes, emprisonnement et humiliation des jeunes de son pays

 

À ce qui aurait des doutes. Je suis un passionné de football. Vous hésitez à qualifier mon engagement ? Il s’agit d’un acharnement contre un homme qui a déjà créé trop de problèmes dans notre football en ayant peu de pouvoirs. 

 

L’élit à la Fecafoot serait le point d’achèvements. Je suis l’historien du présent pour rappeler les faits. Je ne suis pas un fan. Je suis un acteur de la vie sociétale. Voilà qui est clair”.

 

N.R.M

C’était le 24 septembre dernier, à travers une lettre dans laquelle l’ancien capitaine des Lions Indomptables relève ce qu’il considère comme une “série de faits, très graves qui portent atteinte à l’intégrité des élections à la Fédération Camerounaise de Football”.

 

Le “ 9” revient entre autres sur “la sentence prise par le Tribunal Arbitral du Sport le 15 janvier 2011, qui annule, entre autres la décision portant proclamation des résultats des élections aux postes de président et membre du Comité Exécutif de la Fecafoot…”.

L’organisation des élections à l’instance faîtière du football Camerounais, poursuit - il “ est assurée par l’exécutif intérimaire sous l’égide de la Fédération Internationale du Football Association…".  

 

Dans la suite de ce courrier adressé au patron des Sports, Samuel Eto’o Fils soutient que: 

 

“ En dehors d’une falsification aggravée de la liste des clubs des championnats départementaux appelés à prendre part aux élections au niveau départemental, des menaces proférées à certains présidents et promoteurs des clubs, du conflit d’intérêt du président par intérim et de plusieurs membres du comité exécutif intérimaire de la Fecafoot qui sont à la fois juges et parties en étant candidats à des postes d’élus à ces élections et surtout du refus, par la Fecafoot, d’appliquer une sentence arbitrale rendue par la Chambre de Conciliation et d’Affichage du CNOSC en matière de référé sportif en date du 07 septembre 2021:

 

Il est clairement démontré par tous ces faits que nous allons tout droit vers une mascarade électorale fomentée par l’exécutif intérimaire actuel dans l’unique but de se maintenir aux affaires…”.

 

Porte - parole du plus grand nombre, soucieux d’assurer la bonne santé du football Camerounais 

 

Ce sont entre autres les justificatifs donnés par Samuel Eto’o Fils pour justifier son action: “ Porteur des plaintes des acteurs du football Camerounais que je représente, soucieux de la bonne santé de notre football à travers mon projet de reconstruction qui passe par les bonnes pratiques de gouvernance et de l’invitation au dépassement des intérêts égoïstes de certains acteurs du football,afin de permettre aux Camerounais de se réappropriés de leur sport…”.

 

Une sortie qui amène certains Camerounais à dire que “Samuel Eto’o Fils ne peut s’en prendre qu’à lui-même, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Il a tout mis en œuvre pour que l'exécutif intérimaire qui siège à la Fecafoot aujourd’hui soit là et que les acteurs, les véritables acteurs du football soient écartés. On ne peut donc nullement changer les règles du jeu, juste pour sa personne…”. 



Nicole Ricci Minyem

Il s’agit de ceux qui ont été clairement identifiés dans une vidéo il y’a quelques jours alors qu’il donnait des coups de machettes à un individu soupçonné d’avoir commis un vol par effraction 

 

Dans le communiqué rendu public ce Vendredi, Martin Mbarga Nguele - Délégué général à la Sûreté Nationale fait savoir qu’au terme de l’enquête diligentée dans une affaire de vol avec effraction et dans laquelle Tchoumi Cyrille est suspecté, “ la responsabilité personnelle de chacun des fonctionnaires de police - ci après est établie: 

 

L’officier de police de 1er Grade Aroh André Anatole - l’inspecteur de police de 2ème grade Kweyo David - le gardien de la paix principal Kolwe Patrick - la gardienne de la paix de 2ème grade Ngo Kouya Marguerite - le gardien de la paix de 1er grade Ndjea Foaleng Jean Marie…

Ils ont été déférés ce vendredi 24 Septembre 2021 à 09 heures au Parquet d’Instance du Centre Administratif de Yaoundé, en même temps que le nommé Kamga William, auteur de la vidéo, plaignant dans le vol, objet de l’intervention et actif dans l’action incriminée…”.

 

Une police professionnelle, qui s’inscrit dans la logique de la continuité 

 

“ Tel est le message porté par le chef de la police Camerounaise, qui insiste sur le fait que: “  Depuis plus d’une décennie, la sûreté nationale s’est engagée sur la voie du professionnalisme, de sa modernisation, du changement de mentalité et de moralité...

Les mesures appliquées à l’occasion des faits en cours ne sont que la continuité de l’action permanente en marche pour une police citoyenne, véritablement engagée au service de tous et de chacun, car l’acte quotidien du policier ne doit tendre aujourd’hui que vers le bien - être du citoyen…”.

Le plaidoyer de Martin Mbarga Nguele envers les populations 

 

Les populations se doivent, par conséquent et en retour, de respecter la police et collaborer avec elle. C’est pourquoi le numéro Vert ‘ 1500”, fonctionnant, sur appel gratuit 24H/24H, est à leur disposition pour toutes les dénonciations et informations utiles”.

 

L’interpellation et le défèrement de ces éléments de la police suscite moult débats au sein de l’opinion nationale 

 

S’il est clairement établi qu’il existe, au sein des Forces de Maintien de l’Ordre, des éléments qui font honte à ce corps, à cause des comportements qu’ils affichent mais surtout parce qu’ils sont considérés comme des mythomanes professionnels, il n’en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui font honneur à la Police Nationale Camerounaise.

Ce sont ces derniers qui suent sang et eau, afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, n’hésitant pas à se mettre personnellement en danger.

Ce sont ceux là qui, faisant fi de tout danger, interpellent ces hors la Loi qui s’invitent nuitamment dans les domiciles privés, prenant en otage de nobles citoyens, les privant en quelques minutes du fruit d’un dur labeur et d’immenses sacrifices.

C’est cette catégorie de policier qui sillonnent nuits et jours, les artères des villes et campagnes Camerounaises, afin d’assurer la quiétude de ceux qui, au coin d’une rue, au détour d’un chemin, devant les portes de leurs maisons, sont agressés et parfois assassinés par des bandits de grands chemins. 

 

Il y’a beau jeu de convoquer la notion de “ respect des Droits de l’Homme” lorsque les comptes sont demandés à ces criminels qui, en commettant leurs forfaits n'utilisent pas des fleurs, mais plutôt des armes.

Les Droits auxquels n’ont peut être pas droit les victimes quotidiennes de ces individus, qui ne vivent que pour perpétrer les crimes. 

 

Les policiers qui font acte de bravoure, qui travaillent avec abnégation et professionnalisme doivent être protégés par tous car, ce sont eux qui permettent à leurs concitoyens de dormir en toute quiétude.

 

Nicole Ricci Minyem 

La vidéo, terrifiante, s’intitule “Tuez-les où que vous les rencontriez” et elle montre pendant un quart d'heure, des images de revendication et de propagande de ce groupe terroriste 

 

Elles ont été projetées vendredi, dans la salle d’audience du procès des attentats du 13 - Novembre. Diffusée via l’application de messagerie Telegram le 24 janvier 2016, elle met en scène neuf des auteurs des attentats devant le stade de France, au Bataclan et sur des terrasses et restaurants parisiens.

Daesh avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 dès le lendemain matin dans un message audio, également diffusé à l’audience, mais il a attendu que les enquêteurs identifient et neutralisent le dernier kamikaze, Chakib Akrouh, pour diffuser sa vidéo: « Les images ont été expurgées des scènes les plus insoutenables » mais « la vidéo reste choquante », met en garde le commissaire de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire qui témoigne sous le nom de « SDAT99 ».

 

« Tuer les mécréants »

 

Les images sont effectivement insoutenables et donnent la nausée. On y voit, séparément, les neuf djihadistes des commandos du 13-Novembre. Vêtus de treillis militaires beiges, armés de couteaux ou d’armes automatiques, les cheveux longs dépassant de leurs bonnets de laine, « les neuf lions du califat », comme les surnomme Daech, menacent de « tuer les mécréants », promettent de faire “couler le sang”.

Joignant le geste à la parole, ils exécutent froidement des otages en combinaison orange à genoux devant eux. L’image s’arrête pile quand le poignard frôle la gorge ou l’arme se pose sur la nuque d’un malheureux. 

Les djihadistes ânonnent, avec difficulté, des textes de haine. Selon l’enquêteur, ces images de propagande ont été tournées “au cours de l’été 2015”. Abdelhamid Abaaoud, chef opérationnel des commandos, apparaît sur la vidéo mais n’est pas en treillis, ni en extérieur.

L’enquêteur explique qu’à l’époque du tournage, Abaaoud était déjà en Europe: “On est déjà chez vous pour vous égorger. Vous êtes haïs. Vous envoyez vos avions de chasse, nous envoyons nos chasseurs”, vocifère-t-il à l’adresse de la France. 

Ses paroles sont décousues voire incohérentes: « On va vous combattre jusqu’au pied de la Tour Eiffel », clame un autre membre des commandos, arme à feu à la main. 

On voit également Brahim Abdeslam, le frère de Salah Abdeslam,  s’entraîner au tir. Contrairement aux autres protagonistes de la vidéo, Brahim Abdeslam ne parle pas. Toujours en cavale au moment de la diffusion, Salah Abdeslam n’apparaît à aucun moment.

La piste d’un « huitième homme »

 

Mais si Daesh cherchait ainsi à protéger les siens pas encore arrêtés ou neutralisés par la police, elle commet des erreurs. L’audio de revendication des attentats a ainsi mis la police sur la piste d’un huitième homme.

Sept kamikazes ont fait exploser leur ceinture explosive ou ont été tués le soir du 13-Novembre, or le message de revendication diffusée parlait de « huit lions déchaînés », souligne l’enquêteur.

Cette bande audio est tout aussi terrifiante que la vidéo. On entend les frères Fabien et Jean-Michel Clain saluer les attentats dans « la capitale des abominations et de la perversion ». 

« Huit frères, porteurs de ceintures d’explosifs et armés de fusils d’assaut ont pris pour cibles des endroits choisis minutieusement à l’avance dans la capitale française », dit d’une voix claire Fabien Clain. 

Son frère Jean-Michel psalmodie des « anasheed » (chant a cappella) : « Avancez, avancez, sans jamais reculer, sans jamais capituler, guerriers invaincus, épée à la main, tu les tues »…

Dans la salle d’audience silencieuse, les voix des frères Clain – probablement morts en Syrie et jugés par défaut, – continuent leur litanie. Les Clain se félicitent d’une attaque qui a tué « 200 croisés » et en a blessé « des centaines d’autres ». « Les Français continueront de sentir le regard de la mort […]. Cette attaque n’est que le début de la tempête »… Dans la salle pétrifiée, une femme pleure.

 

N.R.M

 

En l’absence de verdict en début de soirée, la juge a renvoyé les jurés chez eux pour le week-end, avant la reprise des délibérations lundi.

 

50 témoins, 21 jours de témoignages souvent accablants… Les jurés du procès de R. Kelly se sont retirés vendredi pour déterminer si l’ex-star du R & B était coupable d’avoir été aux manettes pendant 25 ans d’un « système » qui lui aurait permis d’exploiter sexuellement des jeunes femmes, dont des mineures. 

 

Durant le procès devant le tribunal fédéral de Brooklyn, neuf femmes et deux hommes ont déclaré à la barre que R. Kelly avait abusé d’eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d’emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.

 

Le chanteur de 54 ans, connu pour son tube I Believe I Can Fly, est notamment jugé pour extorsion, exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018. 

 

L’artiste, né Robert Sylvester Kelly, est accusé d’avoir perpétré ces crimes en toute impunité, profitant de sa notoriété. R. Kelly, star du R & B des années 90, qui a toujours nié les faits, risque la prison à vie. 

 

Cette affaire est vue comme un moment majeur du mouvement #MeToo : c’est la première fois que la majorité des plaignantes sont des femmes noires.

 

Piégées

 

Nombre des victimes présumées ont raconté avoir rencontré la star lors de concerts, durant lesquels elles s’étaient vu confier un petit morceau de papier avec les coordonnées du chanteur par son entourage. Le chanteur, influent, pourrait faire quelque chose pour leur carrière musicale, leur promettait-on.

 

A la place, toutes se sont fait « endoctriner » dans le sombre monde de R.Kelly, assurent les procureurs, contraintes à des rapports sexuels avec le chanteur et maintenues dans ce système par des « mesures coercitives ».

 

Six femmes sont au centre de l’affaire. Parmi elles, Sonja, qui a confié s’être rendue depuis l’Etat américain de l’Utah jusqu’au studio de R. Kelly à Chicago, pensant qu’il accorderait une interview à l’émission de radio pour laquelle elle effectuait un stage. 

 

A la place, elle a déclaré s’être retrouvée piégée par ses associés dans une pièce sans fenêtre pendant des jours, avant qu’on ne lui donne à boire et de la nourriture l’ayant fait s’endormir. Elle a dit s’être réveillée sans sous-vêtements, en voyant R. Kelly remettre son pantalon. 

 

Une autre femme a déclaré qu’il l’avait forcée à avorter, étant tombée enceinte de lui mineure. Quatre femmes ont affirmé qu’il leur avait transmis un herpès, sans les avoir averties être atteint de cette maladie.

 

« Prédateur »

 

« Ce n’est pas un génie. C’est un criminel. C’est un prédateur », a affirmé la procureure adjointe Nadia Shihata aux jurés. Sur un ton parfois moqueur, la défense a au contraire dépeint les victimes, dont certaines mineures au moment des faits, comme des groupies avides d’argent.

 

Le procès a aussi exploré dans le détail la relation de R. Kelly avec Aaliyah, dont le chanteur a produit le premier album avant de l’épouser illégalement alors qu’elle n’avait que 15 ans. 

 

A la barre, son ancien manager a admis avoir soudoyé un fonctionnaire pour fournir de faux papiers à la chanteuse afin que le mariage, qui a ensuite été invalidé, puisse avoir lieu.

 

Cet acte de mariage fait partie d’un vaste ensemble de pièces à conviction dévoilées lors des audiences, censées incriminer le chanteur. Tout au long du procès, l'artiste est resté de marbre. 

 

Il a seulement semblé s’agiter lors du long réquisitoire de l’accusation, secouant la tête à plusieurs reprises. Le verdict de ce procès ne sera pas l’ultime épisode de cette saga judiciaire : R. Kelly a aussi été inculpé de nombreux abus sexuels à Chicago et au niveau fédéral dans les États de l’Illinois et de New York.

 

N.R.M

Pour l’honorable François Biba - Député Pcrn dans la Sanaga Maritime répond par l’affirmative à cette interrogation. Au moment où l’on commémore la Journée mondiale de la Pharmacie, l’élue du Peuple croit savoir qu’à travers “ le développement de la fabrication des médicaments génériques, le Cameroun gagnerait en autonomie d’approvisionnement et les populations en modicité des traitements”.

 

Etat des lieux 

 

Dans le post qu’il a publié ce samedi sur sa page facebook, l’honorable François Biba relève: 

 

Qu’“au Cameroun, le marché pharmaceutique est estimé à 100 milliards de francs CFA par an, avec un taux de dépendance à l’étranger de 95 %. La fabrication locale se développe lentement. Une dizaine de sociétés locales de fabrication de médicaments font des efforts pour sortir de l'ombre.

 

La production locale de médicaments représente environ 5,7 % du marché, soit 8 milliards de FCFA sur un marché total évalué à 140 milliards de FCFA. 

 

Les investissements progressifs des laboratoires dans la production camerounaise ont permis l’émergence d’une filière locale, qui exporte aujourd’hui des médicaments dans la sous-région (Tchad, RCA) mais également au-delà (Bénin, Côte d’Ivoire). 

 

À travers le développement de la fabrication des médicaments génériques, le Cameroun gagnerait en autonomie d’approvisionnement et les populations en modicité des traitements.

 

Ce qui serait également non seulement un gain en terme d'économie, car les importations représentent environ un montant de 202,6 milliards d'euros, mais également un énorme soulagement pour les populations dont 37,5 % vivent en dessous du seuil de pauvreté et l’absence de couverture santé universelle entraîne d'énormes difficultés pour les familles en cas de maladie. La santé au Cameroun est un luxe.

 

De ce fait, les populations se tournent vers les "pharmacies du trottoir", qui aujourd'hui, selon le Dr Franck NANA, Président du conseil de l'ordre des pharmaciens, représente environ 45% du marché global, soit 60 milliards de FCFA.

 

Un combat devrait être mené dans ce secteur, car, sur le plan sanitaire, le malade est exposé non seulement aux dangers d'un empoisonnement (les vendeurs étant devenus des prescripteurs), mais également aux dangers liés à la création de résistances aux médicaments, favorisés par une administration inappropriée ou un mauvais dosage des substances actives. 

 

La mauvaise conservation et les normes de manipulation n'étant pas toujours respectées, le malade une fois de plus est mis en danger. Une réglementation stricte doit être mise sur pied et des mesures drastiques adoptées afin de protéger les populations…”.

 

Il serait peut être opportun de mettre l’accent sur la pharmacopée traditionnelle 

 

Pour étayer sa proposition, le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale convoque les résultats obtenus grâce à cette pharmacopée, depuis la survenue du coronavirus. Il va plus loin en parlant des bienfaits que cette approche médicinale a apporté dans d’autres pays  

 

“ Cette dernière, dans la gestion de la Covid-19, a démontré qu'elle tenait un rôle primordial dans la santé des populations.

 

En Chine, la médecine traditionnelle enseignée dans les universités représente 40% des soins administrés. Au Japon, 80% des médecins recourent à la médecine traditionnelle…”.

 

Par conséquent, 

 

“Il est plus que jamais temps que les différents responsables fassent co exister pharmacopée traditionnelle et pharmacie moderne.

 

Les populations camerounaises étant en majorité rurales, il serait plus adapté de mettre en avant les pratiques de la pharmacopée traditionnelle qui siéent avec nos traditions et nos habitudes. A nous de valoriser nos richesses locales et de les exploiter pour le bien de tous et de chacun”.

 

N.R.M

Tels sont les éléments fondamentaux que Louis Marie Sandeau Nlomtiti relate dans son ouvrage: “Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers”   

 

Une descente aux enfers qui pose ses jalons au lendemain de la Coupe du Monde 2010, catastrophique pour la sélection nationale car incapable de se qualifier pour les Coupes d’Afrique des Nations de 2012  et 2013. Deux éditions d’affilée de la Can sans le Cameroun, cela ne s’est plus vu depuis 1982. 

 

Junior Binyam - préfacier de l’ouvrage renseigne qu’en “ Avril 2012, une alliance hétéroclite avec des profils bigarrés, baptisée “ Comité citoyen pour le redressement du football Camerounais” est mise sur pied pour sauver le football Camerounais...

Dans la même veine, des médias voient le jour fort opportunément pour accompagner ce combat, rejoignant d’autres dont des employés ont mis les antennes, avec un parti pris évident au service du comité, dont l’opinion publique peut difficilement douter de la noblesse des objectifs; surtout pour qui connaît la nature des exploits sportifs de quelques têtes de proue…”.

 

Le chef du département Marketing et Communication à la Fecafoot ajoute que: “ La probité des membres de cette alliance n’est pas mise en débat mais plutôt celle de ceux qui incarnent la Fecafoot. L’assassin du football Camerounais est tout désigné: Iya Mohammed. Il est jeté à la vindicte. Sa neutralisation suffit à transformer et à guérir de tous ses maux le football Camerounais”.

 

L’arrestation de Iya Mohammed intervient le 10 juin 2013 à l’hôtel hilton de Yaoundé, au lendemain d’un match des Lions Indomptables à Lomé au Togo; 

 

Une interpellation “ prophétisée depuis des mois, certains soutenant mordicus que si on ne trouve rien à redire sur sa gestion de la Fecafoot, Iya Mohammed peut difficilement être clean dans sa gestion de la Sodecoton…”, relève Junior Binyam.

 

C’est ainsi que “Le coup de manivelle est donné, le rouleau compresseur a démarré. Les fins limiers de la finance, de la comptabilité, de la gestion, parmi lesquels certains ne savent même pas définir ce qu’est un contrôle sont à pied d'œuvre...

 

Ce qui est important ce n’est pas le contrôle, mais la condamnation et la mise hors jeu du perturbateur, de l’imprévisible et enigmatique Iya Mohammed…

 

La déontologie, l’éthique, on s’en moque. Les règles élémentaires d’appréciation, d’amortissement, d’évaluation, d’actualisation, on ne s’en encombre pas. Les instrcutions sont données, il faut éliminer Iya Mohammed, le motif aussi est déjà trouvé: Faute de gestion…

Ces dernières varient selon les objectifs fixés d’avance; Faute de gestion pour avoir développé le sport, (œuvre sociale autorisée) dans l’entreprise qu’il dirigeait…”, soutient celui qui a par ailleurs occupé le poste de porte-parole de cette institution entre 2009 et 2013.

 

Ei si Iya Mohammed n’était qu’une victime!!!

 

Une exclamation faite par Jean Paul Fankou Ngnepi dès l’entame de la postface de cet ouvrage de près de 400 pages en se basant sur “ la véracité des faits” que rapporte Sandeau Nlomtiti. 

 

De son point de vue, il ne subsiste pas le moindre doute sur le fait que l’auteur de “Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers”  a “ eu le courage de faire un travail de recherche pour éviter de siéger parmi les accusateurs publics, comme l’ont fait tant d’autres pour des raisons diverses…

 

Tout au long de la narration, Sandeau Nlomtiti nous offre les agrégats qui montrent qu’iya Mohammed n’était qu’une victime; Victime d’une machination qui avait pour but de passer par la Sodecoton pour l’éjecter de la Fecafoot tant convoitée par certains…

Avec la complicité de certains pontes du régime, des individus ont utilisé des moyens publics pour détruire honteusement un de ses honnêtes citoyens…”.

L’ouvrage 

 

“Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers”, paru aux  “Editions de Midi”, est une biographie de 382 pages. Louis Marie Sandeau Nlomtiti - journaliste sportif et auteur, relate l’histoire de l’un des acteurs majeurs du Football Camerounais, élu comme premier vice - président à la Fédération Camerounaise de Football à l’issue des élections de 1996.

Il occupe ce poste jusqu’à son élection en 2000, comme président de l’instance faîtière du football camerounais; Malheureusement, malgré les résultats sportifs et les réalisations matérielles, il fait l’objet des attaques et des critiques. Interpellé puis incarcéré à la prison principale de Yaoundé Kondengui, il a laissé le champ libre à ceux qui ont ourdi des complots contre lui. Ils ont très certainement atteint leurs objectifs car, l’empêcheur de tourner en rond est derrière les barreaux. Mais, qu’en est - il de la Fedération Camerounaise de Football aujourd’hui? Qu’en est -il de la vie au sein des clubs? Des compétitions sportives tant sur le plan national qu’international? Que reste t -il de la Fecafoot?


Nicole Ricci Minyem    

Le docteur Modeste Koku Tamakloe, responsable de la mission de médecins sans frontières, dans une interview accordée au média allemand Deutsche Welle est revenu sur la situation dans l’Extrême-Nord du Cameroun après des affrontements intercommunautaires ayant opposé les communautés Mousgoum et Arabes Choa suite à un litige foncier dans le département du Logone et Chari, le 10 août 2021.

 

Modeste Koku Tamaklo a déclaré : « Au début des affrontements, on a parlé de près de 30.000 personnes qui se sont déplacées, éparpillées, certains du côté du Cameroun, dans la capitale du département qui est Kousséri, et à d’autres personnes qui ont traversé de l’autre côté de la frontière vers le Tchad. Mais vers la fin du mois, beaucoup de personnes ont retourné chez eux et certaines personnes sont encore restées parce que certains villages ont été détruits et ces personnes ont trouvé refuge dans les familles d’accueil dans des villages avoisinants ».

A en croire le responsable de Médecin sans frontières, les pathologies les plus prises en charge au sein des réfugiés sont le paludisme, la diarrhée et des maladies de la peau. Et c'est ainsi qu'il fait savoir : « Nos équipes ont effectué un certain nombre de consultations et pris en charge près de séquenceurs blessés au niveau de l’hôpital de Kousséri, avec certains cas qui auraient pu aller chercher vers l’hôpital de N’Djamena. De façon générale, nous sommes en période de pic, au niveau de la zone de l’Extrême-Nord ».

En rappel, selon des sources officielles, les affrontements violents survenus le 10 août 2021 entre Arabes Choas et Mousgoum ont fait 28 morts, au moins 74 blessés, 25 villages incendiés et plus de 10 000 déplacés vers le Tchad voisin.

Innocent D H

Au terme de la réunion d’évaluation sécuritaire tenue à la 5ème région militaire à Bamenda dans la région du Nord-Ouest le mercredi 22 septembre 2021, le Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo a dans une déclaration a soutenu que le retour de la paix est indéniable.

 

Le Ministre délégué à la Présidence de la République a avant toute chose exprimé aux familles biologiques des forces de défense tombées sur le champ de bataille dans la crise anglophone, ses condoléances à son nom propre et celui du Président de la République, chef suprême des forces armées. Un message qui trouve tout sens, à la suite d’une série d’attaques qui ont arraché à la vie, une quinzaine de militaires dans la région du Nord-Ouest dans les attaques contre les combattants séparatistes.

A la même occasion, le Mindef a reconnu que les hommes armés sont en possession d’un matériel sophistiqué. Ce qui laisse penser à une alliance avec des forces exogènes, souligne-t-il.

Le membre du gouvernement indique que, le Cameroun a besoin de recouvrer la paix menacée dans ces deux régions. Et cela n’est possible qu’avec l’apport « sincère et patriotique » de tous les fils et filles du pays conformément à la politique du chef de l’Etat, rappelle Joseph Beti Assomo qui a exhorté les jeunes encore cachés dans les brousses, à déposer les armes et de revenir à la raison, afin de participer activement à l'œuvre de construction du pays, un défi majeur pour les Camerounais de tout bord.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01