La décision portant suspension de ces établissements privés de l’enseignement supérieur a été rendue publique le 24 septembre dernier par le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minsup), le Pr. Jacques Fame Ndongo.
Il s’agit de l’Institut supérieur professionnel (région du Centre-Elig Essono) et de l’Institut supérieur Mingole (région du Littoral-Douala). Selon la décision du Chancelier des ordres académiques, ces instituts sont suspendus de toutes activités.
En effet, il leur est reproché, les « manquements graves aux conditions et obligations édictées par le décret N°2001/832/PM du 19 septembre 2001 fixant les règles communes et applicables aux institutions privées d’enseignement supérieur ».
D’une durée provisoire de 30 jours, la mesure a pris effet depuis la publication du communiqué portant suspension de ces établissements. Le Pr. Jacques Fame Ndongo invite les promoteurs, à soumettre pour validation éventuelle, un plan de délocalisation de leurs campus respectifs à la Direction du développement de l’enseignement supérieur, structure en charge du fonctionnement des Institutions privées d’enseignement supérieur.
Ce n’est pas pour la première fois que des institutions privées universitaires sont épinglées par des sanctions du Minsup. A chaque fois que le Chancelier des ordres académique prend de telles mesures, une constance positive se dégage, il est question d’assainir cet ordre d’enseignement afin qu’il produise des résultats satisfaisants dans la formation des étudiants.
Innocent D H
L’information qui plonge les populations dans la désolation est contenue dans un communiqué publié par Eneo à Garoua dimanche 26 septembre 2021. Le document intitulé Service électrique tendu dans le Réseau interconnecté Nord (RIN), annonce que le système électrique dans ce réseau accuse à nouveau un fort déficit hydrologique.
« Le niveau des apports en eau observé sur la retenue du barrage de LAGDO depuis le début des crues 2021 est particulièrement bas, traduisant une hydraulicité historiquement faible sur le bassin, pire que celle enregistrée l’année dernière. La légère embellie observée au courant du mois d’août 2021 s’est malheureusement très vite estompée », constate l’entreprise, concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun.
Un état des lieux, qui n’est pas sans effets néfastes sur la production de l’énergie électrique dans le septentrion à en croire le communiqué d’Eneo. « Cette situation limite la production de la centrale de LAGDO. Le déficit qui en découle est aggravé par des difficultés dans l’approvisionnement en combustibles des centrales thermiques du Réseau Interconnecté Nord. Cette unique alternative actuelle nécessite des besoins importants et réguliers en trésorerie en constante croissance, en plus des complexités logistiques », communique cette société.
Selon Eneo, cette tension de trésorerie à laquelle fait face le secteur de l’électricité, dans cette partie du triangle national, est imputable aux impayés accumulés de certaines grandes entreprises publiques, ainsi qu’au non-paiement du milliard hebdomadaire de l’Etat habituellement destiné à couvrir les charges de ces dépenses courantes.
« Si les centrales thermiques de Djamboutou, Ngaoundéré et Maroua sont ravitaillées régulièrement en combustibles, les délestages seront atténués dans une certaine mesure, compte tenu de la faible demande du secteur en ce moment », postule néanmoins Energy of Cameroon (Eneo).
L’entreprise dit, espérer une évolution positive de la situation, « et en accélérant les projets d’urgence thermique/solaire de Guider et Maroua, Eneo est contrainte d’opérer des rationnements dès ce dimanche 26 septembre 2021 », informe-t-elle.
Les délestages ont certes connu une embellie depuis quelques mois dans le septentrion, cependant, leur retour plonge les populations dans le désarroi. Elles qui voient ainsi leurs activités tourner une fois encore au ralenti, surtout pour ceux des opérateurs économiques qui ont absolument besoin de l’électricité en quantité considérable pour pouvoir fonctionner.
Innocent D H
L’ingénieur de génie-civil, jusque-là directeur général adjoint a été propulsé au poste de Directeur général (DG) de cette entreprise publique du BTP. C’était au cours d’u Conseil d’administration tenu ce lundi, 27 septembre 2021 à Yaoundé. Gustave Ebongué remplace ainsi, Désiré Abogo Ntang avec qui, il est arrivé à la tête du Parc national du matériel de génie-civil (Matgénie) en juin 2017.
Pas d’état de grâce pour Gustave Ebongué qui arrive comme DG à la tête du Matgénie, en pleine crise financière depuis quelques temps. Il faut d’ailleurs le préciser, ce changement de management survient en pleine grève des employés de cette entreprise d’Etat, qui, depuis le 22 septembre dernier, réclament à nouveau 13 mois d’arriérés de salaires. De sources dignes de foi, ces grévistes ont barricadé l’entrée du Matgénie depuis plusieurs jours, obligeant le désormais ancien DG à squatter des bureaux au Ministère des Travaux publics (Mintp), tutelle technique de cette société.
Vu la position stratégique qu’occupe ainsi le Ministère des Travaux publiques, le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi qui a présidé les travaux du Conseil, a promis de revenir ce mardi, 28 septembre au siège de l’entreprise. Et selon toute vraisemblance, ce membre du gouvernement détient toute les clés pouvant permettre au Matgénie de sortir la tête de l’eau, et sans lesquelles, le changement de DG intervenu, ne sera qu’une solution cosmétique susurre plusieurs acteurs.
Indiquons en effet que, l’entreprise publique de BTP réclame au Mintp, une facture de prestation d’un peu plus de 700 millions de FCFA, dont le paiement auraient permis à la direction générale d’éviter la grève actuelle, en payant quelques mois d’arriérés de salaires, apprend-on. Cependant, certaines sources proches du dossier font savoir que la convention relative à ce paiement, transmise pour signature au ministère depuis juillet 2021, n’a finalement été signée que le 22 septembre, jour du début de la grève des employés de cette entreprise.
Des actions sont entreprises par le gouvernement pour permettre au Matgénie de retrouver très rapidement son souffle normal. En début septembre 2021, les services du Premier ministre ont instruit le ministre Nganou Djoumessi de préparer un texte à valider, dans l’optique de réserver au Matgénie une quote-part des contrats publics dans le secteur du BTP. Toutefois, dans l’urgence, la Primature a prescrit au Mintp, d’attribuer à cette société d’Etat en difficulté deux contrats d’un montant total de 70 milliards de FCFA.
Innocent D H
Le ministre de la Santé précise que l’enquête instruite est d’établir les responsabilités dans l’affaire de soupçons de trafic d’organes humains, qui bat actuellement son plein à l’hôpital central de Yaoundé.
Il y a une enquête qui a été prescrite par le Dr Malachie Manaouda ministre de la Santé. Ladite enquête doit apporter des éclairages sur ce qui s’est réellement passé du 10 septembre au 24 septembre 2021 à l’hôpital central de Yaoundé. En attendant les résultats de cette investigation, il convient de rappeler qu’une famille a rendu public une affaire dans laquelle, elle accuse l’hôpital suscité d’avoir fait des prélèvements illégaux d’organes sur le corps de leur proche. Vendredi dernier, cette famille a manifesté en barrant le bureau du Directeur de la formation sanitaire publique avec la dépouille du proche en question, un jeune homme âgé de 22 ans.
Dans un communiqué rendu public et passant pour une mise au point, le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de l’hôpital central de Yaoundé a bel et bien reconnu que sa formation sanitaire a reçu le jeune homme décédé le 10 septembre dernier. Il souffrait d’une « plaie pénétrante au niveau de la fosse lombaire gauche », a indiqué le communiqué. Après les soins, « malheureusement, le malade sort contre avis médical malgré toutes les explications sur les risques encourus », précise le Pr Fouda qui indique que le patient est revenu des jours après. La situation s’étant aggravée, « le patient est décédé dans un tableau de sepsis généralisé », peut-on lire dans le document.
Le Pr Fouda réfute l’accusation de prélèvement d’organe sur ce défunt. Le Conseil de l’Ordre des médecins pour sa part a condamné les actes violents portés sur le Directeur de l’hôpital central de Yaoundé. Il demande au gouvernement de punir les responsables.
Liliane N.
Le désormais candidat à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils promet à ses soutiens de travailler dur, pour redémarrer le sport tant aimé.
Samuel Eto’o Fils se montre reconnaissant envers tous ceux qui jusqu’ici lui apportent leur soutien pour sa candidature à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
«Très heureux d’avoir annoncé ma candidature à la Fecafoot. Je suis passionné par le football dans mon pays et je vais travailler dur pour redémarrer le sport que nous aimons tous. Merci à tous ceux qui ont déjà montré tant de soutien ! La réponse a été incroyable. Allons-y !», a publié Samuel Eto’o.
Il faut noter que tout un mouvement de soutien à la candidature de Samuel Eto’o Fils a même vu le jour. Le mouvement qui a été baptisé mouvement pacifique de la jeunesse camerounaise, entend se mobiliser dans les prochains jours. Selon son président Tientcheu Manga Olivier, l’ancien capitaine des Lions indomptables a toujours été un symbole de réussite et un modèle, qui a beaucoup accompli dans la sphère du football et détient un bon carnet d’adresse.
Il faut rappeler que dans le cadre des soutiens individuels, Samuel Eto’o Fils peut compter sur l’agent de joueur Chi Ivo. Celui-ci a décidé de retirer sa candidature après l’annonce de celle de l’ancien capitaine des Lions.
«Je ne peux pas déposer ma candidature à la suite de celle de Samuel. C’est véritablement impossible pour moi de candidater face à lui puisque je pense que c’est le meilleur choix que le Cameroun puisse avoir dans l’histoire de la présidence de la FECAFOOT. Si ce n’était pas le cas je serais candidat et je pense que après lui je suis le meilleur candidat pour ce poste», avait-il déclaré.
Il y a également l’ancien Lion indomptable Bernard Tchoutang qui a affirmé apporter son soutien à Eto’o Fils.
Liliane N.
Le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo a décidé d’accorder la liberté provisoire à Tenor, pour lui permettre de suivre «une rééducation pour son bras cassé».
Poursuivi pour homicide involontaire dans l’accident de circulation qui a couté la vie à la jeune Erica Mouliom, jusqu’à la date du 26 septembre 2021, le ciel restait obscur pour Tenor. Hier lundi 27 septembre 2021, l’artiste incarcéré à la prison centrale de New-Bell à Douala depuis le 30 juillet dernier a eu une bonne nouvelle au Tribunal de première instance (TPI) de Douala Bonanjo. Le TPI lui a décidé de le libérer sous caution. On aura appris que ladite décision a été prise pour permettre au mis en cause de suivre «une rééducation pour son bras cassé». Toutefois, il devra attendre le 27 octobre 2021 pour connaître le verdict de son affaire.
Il convient de souligné que dans un premier temps, Tenor avait plaidé coupable et demandé à être provisoirement mis en liberté. Cependant, à l’audience du 6 septembre 2021, il était revenu sur ses positions en plaidant tout d’abord coupable et en renonçant à sa mise en liberté provisoire. C’est un nouveau jury qui a renvoyé l'affaire au 27 octobre 2021. Il faut souligner que Georges Mouliom le père de la défunte Erika avait récusé le premier juge qui examinait l’affaire. Il reprochait à celui-ci de ne pas laisser la liberté aux avocats des ayants-droits de s’exprimer librement. Avec ses avocats, ils avaient demandé une requalification des faits. Parce que le père de la défunte suspectait l’impartialité du juge dans cette affaire. Il se basait notamment sur le refus de celui-ci de leur permettre de faire leur déclaration afin d’apporter des éléments probants visant à démontrer qu’Erika aurait été victime d’un meurtre.
Liliane N.
Il a été élu ce dimanche 26 septembre 2021 au Parlement allemand pour le compte de la ville de Francfort sous la bannière du parti social-démocrate (SPD).
« En tant que candidat ayant le plus de premiers votes dans la circonscription de 182, j’ai été élu directement au Bundestag allemand. Ce soutien et cette confiance de tant d’électeurs me touchent et me submergent. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont donné leur voix. Mais je considère aussi cette confiance comme un énorme engagement : l’engagement maintenant au Bundestag allemand avec toutes les forces pour une plus grande protection du climat et de l’environnement, la justice sociale, une économie forte avec de bons salaires et des conditions de travail pour tous, de bonnes pensions, une coopération internationale équitable et d’utiliser plus de vitesse dans la numérisation de notre pays pour rendre le pays plus moderne, efficace, durable et juste », a publié Armand Zorn, l’allemand d’origine camerounaise.
Et au nouveau député allemand de poursuivre, « En tant que député de Francfort, je prendrai toujours en considération les intérêts de mes électeurs et électeurs de mes électeurs au Bundestag allemand. Je voudrais vous inviter à me rejoindre sur ce chemin. En tant que député, j’ai besoin de dialogue et de communication avec vous, vos idées, vos critiques et vos commentaires, ensemble pour un bon avenir pour tous ! ».
Signalons qu’il n’échappe à personne que cette élection d’Armand Zorn, intervient au moment où la question de la double nationalité anime les débats au Cameroun. A titre de précision, Armand Zorn est né à Yaoundé (Cameroun) en 1988 et arrivé en Allemagne à l’âge de 12 ans. Il a étudié l’économie, le droit des affaires et les sciences politiques à Halle (Saale), Paris, Chongqing (Chine), Constance et Bologne. Il a travaillé au ministère fédéral des Finances à l’Assemblée nationale française et à la Commission européenne de 2012 à 2015. Il a officié comme consultant en gestion d’entreprises à Francfort de 2015 à 2021. Et depuis cette année, il exerce comme chef de projet de la transformation digitale et de la durabilité économique, renseignent de sources crédibles.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du président du Comité des sages, Emmanuel Ngassa Happi. Une démission qui intervient après la relégation du club mythique de la capitale économique du Cameroun, après 63 ans de présence en Elite.
Dans le communiqué signé du président Emmanuel Ngassa Happi, l’on peut lire : « Au nom du Conseil supérieur des sages, et pour le compte de l’Union sportive de Douala, nous avons reçu la semaine dernière et dans nos bureaux, la démission des quatre membres du Comité de gestion élu au dernier congrès notamment : Franck Happi (président), Paulin Zuko (1er vice-président) et Yankam Bernard (3ème vice-président) ».
« Le conseil des sages a pris acte et informe les membres et les autorités sportives qu’en application des dispositions souveraines de l’article 23 de nos statuts, et sous sa coordination, un Comité transitoire de gestion sera mis en place dans les 72 heures aux fins de gérer notre association jusqu’à la tenue de notre prochaine Assemblée générale qui se tiendra très rapidement », précise le communiqué.
Rappelons que, c’est depuis fin 2011 que Frank Happi a été porté à la tête de l’équipe mythique de Douala. Le désormais ancien président de l’Union de Douala avait pourtant démarré sa gouvernance sur une bonne note, car ayant décroché un titre de champion dès 2012. L’homme d’affaires tchadien Ibrahim Wang Laouna est pressenti pour diriger le club, selon certaines indiscrétions.
Innocent D H
De l’Ambassadeur de France au Cameroun, en passant par les hommes politiques sans oublier la société civile, tous affirment que le pays perd un monument de son histoire.
Depuis l’annonce de son décès survenu ce 27 septembre 2021 à l’hôpital américain de Paris, c’est tout le monde qui s’empresse de rendre un hommage au Roi des Bamouns Ibrahim Mbombo Njoya. Pour S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun, le Sultan était quelqu’un qui a travaillé pour la protection et la valorisation du patrimoine Drapeau du Cameroun.
«Décès de Sa Majesté, Ibrahim Mbombo Njoya, Sultan, Roi des Bamoun. C’était un grand ami de la France ainsi qu’un promoteur de la protection et de la valorisation du patrimoine Drapeau du Cameroun. Toutes mes condoléances à sa famille, ses proches, au peuple Bamoun et aux camerounais», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Pour Serge Espoir Matomba le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), le Sultan mérite d’être célébré. Il le décrit comme un monument.
«Vive le roi ! Célébrons la vie du Sultan des Bamouns, le roi Ibrahim Mbombo Njoya, qui vient de s’éteindre, loin de nos frontières et de son peuple fidèle. Une légende urbaine raconte qu’un Roi est semblable à un Lion: il ne meurt jamais...Je m’incline donc devant ce monument de notre culture qui s’effondre pour céder la place aux contes des griots sur sa vie. Mes condoléances les plus sincères à la grande famille Bamoun nichée à travers le monde ainsi qu’à sa famille biologique. Vive le roi !», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Pour Joseph Ateba cadre du MRC, il faut garder du Sultan Mbombo Njoya, l’image de l’unique personnalité à avoir dit la vérité au président Biya sur le Grand dialogue qu’il avait convoqué pour la résolution de la crise anglophone.
« Le roi est mort, vive le roi. L’histoire retiendra qu’il est le seul à avoir tenu un langage de vérité lors du grand monologue organisé par Paul Biya en demandant un dialogue franc et sincère et en réclamant la réforme consensuel du système électoral », écrit l’homme politique sur sa page Facebook.
Pour David Eboutou de la société civile, le Sultan Mbombo Njoya était un grand républicain.
« Il était encore l’un des rares….. À pouvoir rencontrer le Président de la République quand il le voulait et surtout, l’un des rares à lui tenir un discours un discours franc. Ils étaient de la même génération (S.E Paul Biya son aîné de 04 ans) Assurément une grosse perte pour le Cameroun ! C’était un grand Républicain ! Repose en Paix Sultan Ibrahim Mbombo Njoya », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Liliane N.
Par la plume de son président Maurice Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun accuse le régime de vouloir mettre sur son dos, un plan d’achat d’armes pour la déstabilisation du pays.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a décidé de mettre en garde solennellement le régime. Par la plume de son leader Maurice Kamto, le parti de l’opposition affirme avoir subi depuis sa création, de nombreuses attaques de tout genre. Il cite les arrestations arbitraires et la détention illégale de ses militants, la torture qui se veut systématique. En outre, il note qu’aujourd’hui, le régime conduit un plan pour mettre dans les esprits des camerounais que le parti achète des armes pour déstabiliser le pays. Et c’est cette autre accusation que le MRC dit rejeter solennellement.
Retrouvez ci-dessous la mise en garde du MRC
Depuis son lancement en 2012, notre parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), est l'objet de toutes sortes de provocations et d'attaques récurrentes de la part du régime en place au Cameroun. Déjà courantes avant 2018, ces attaques, fondées sur des montages grossiers, se sont intensifiées après le scrutin présidentiel historique d'octobre 2018.
Outre les arrestations arbitraires, la torture systématique, tant physique que morale, de nos militants et sympathisants, leur détention illégale devenue une prise en otage politique, le MRC fait face à toutes sortes d'attaques criminelles orchestrées par le pouvoir. Parmi ces attaques figurent en bonne place les fausses accusations, notamment celles relatives aux achats d'armes pour déstabiliser le pays.
Souvenez-vous que pour mettre en application son projet criminel et antipatriotique visant à m'empêcher de venir en aide, à travers l'initiative humanitaire Survie Cameroon Survival Initiative (SCSI), aux populations abandonnées à elles-mêmes alors que la Covid-19 faisait rage, le pouvoir avait répandu et soutenu sans vergogne que l'argent collecté pour ce programme était destiné à l'achat des armes pour le compte du MRC. De nombreux représentants du pouvoir aussi bien dans certains médias traditionnels que sur les réseaux sociaux avaient abondamment relayé ce mensonge d'État.
Que l'on se souvienne aussi qu'une initiative de certains activistes camerounais réunis en Allemagne en 2019 et exprimant ouvertement leur soutien aux sécessionnistes a été imputée au MRC par le régime.
L'opinion doit savoir que depuis plus de deux ans, un dossier qui porterait sur l'achat d'armes via internet est pendant devant le Tribunal militaire de Yaoundé. Dans ce dossier, le pouvoir tente de faire avouer à des personnes qu'elles auraient été en contact avec le MRC pour une prétendue opération d'achat d'armes. En revanche, alors même que nous avions dûment informé l'appareil sécuritaire de l'Etat de ce que des individus identifiés et remis entre les mains des services de sécurité compétents nous avaient contacté dans le but de nous associer à une prise du pouvoir par les armes au lendemain de l’élection présidentielle d'octobre 2018, non seulement cette initiative antirépublicaine et antipatriotique n'a jamais été rendue publique par le pouvoir, mais les individus en question n'ont jamais été jugés et condamnés, à ma connaissance ! C’est donc un terrible traquenard qui nous avait été tendu. Bien qu’on n'y soit pas tombé, grâce à nos convictions républicaines viscérales et notre attachement profond au changement dans la paix et par les urnes, le pouvoir ne s'est pas découragé. Il poursuit son dessein maléfique de persuader les Camerounais et le monde que nous voulons prendre le pouvoir par la violence ou par les armes. Il n'y arrivera jamais, parce que nous aimons notre pays et sommes profondément démocrates.
En effet, plusieurs fois, des citoyens ont été forcés, en vain, malgré la torture atroce dans divers services de police et de gendarmerie, de déclarer qu'elles sont mêlées à de telles affaires d'achat d'armes alléguées en lien avec le MRC et moi-même.
C'est dans le même but obsessionnel que circule actuellement une vidéo dans laquelle un individu s'exprimant en langue fulfulde, prétend avoir été contacté par les " gens de KAMTO" pour acquérir des armes via la RCA afin de déstabiliser la partie septentrionale de notre pays, à partir de Garoua Boulaï pour remonter à Meiganga et continuer à Ngaoundéré, Garoua et Maroua (voir la vidéo [https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=4821154594562342&id=100000035479707] et la transcription ci-jointe des propos qui y sont tenus).
Ayant échoué dans son plan de pousser le MRC à la clandestinité, comme le pouvoir colonial le fit à l'UPC dans les années 1950, et dans son entreprise visant à briser la formidable détermination de la Résistance Nationale, le cabinet noir mis en place au sein de l'appareil étatique ne se résigne pas.
Aussi, je voudrais condamner avec la plus grande fermeté ces pratiques d'un autre âge qui ressemblent à de la voyoucratie, pratique indigne de notre pays. Je mets en garde solennellement celui où ceux qui, souhaitant être dans les bonnes grâces du pouvoir en place tentent maladroitement de rééditer des opérations conduites par le passé sur d'autres cibles avec l’échec que l'on connaît.
Je demande formellement que le triste personnage qui, en se mettant en scène dans la vidéo en question, s'est prêté à ce jeu à la fois burlesque et sinistre orchestré par le pouvoir, soit arrêté immédiatement et traduit en justice.
Selon les informations publiées par cette place portuaire, elle a reçu le 17 septembre dernier, un important stock de quatre matériels destinés à lutter contre la pollution de son domaine maritime et terrestre. Objectif, minimiser l'impact de ses activités sur l'écosystème et les milieux naturels de la circonscription maritime.
Le stock de matériels acquis par le Port autonome de Kribi (PAK), est constitué d’absorbants capables d’extraire les hydrocarbures d’un site ayant fait l’objet d’un déversement ; des bacs de récupération permettant le stockage d’hydrocarbures collectés après un déversement ; des barrages de type Reycau 350 et Barracuda capables de contenir des déversements sur le plan d’eau ainsi que son matériel de déploiement ; et d’un écrémeur permettant la récupération d’hydrocarbures sur le plan d’eau et plusieurs EPI.
Même si le coût du matériel n'a pas été dévoilé, Patrice Melom, le DG du PAK indique : « Ce lot d’équipements de première ligne, est principalement destiné à la lutte contre les déversements terrestres et maritimes ».
Le développement des infrastructures de la plateforme industrialo-portuaire de Kribi et les activités qui y sont menées ont eu un impact considérable sur l’écosystème et sur les milieux naturels de la circonscription maritime attenante, reconnaissent les responsables du PAK. En effet, entre 2018 et 2020, le nombre d’escales a considérablement progressé. Au premier semestre 2021 par exemple, 237 bateaux ont accosté sur les quais du port de Kribi. Ces escales, si elles font vivre le port, sont nocives pour l’environnement, apprend-on.
Innocent D H
Il s'agit ainsi de la première vague de sous-officiers de la Gendarmerie nationale à bénéficier d’une formation supplémentaire aux techniques de lutte contre le terrorisme. Une formation qui arrive à point nommé quand on sait que la menace terroriste est montée d'un cran ces derniers jours dans les deux régions anglophones du pays.
Ce sont au total 140 sous-officiers de la Gendarmerie nationale qui ont reçu une formation de trois semaines, dispensée par des instructeurs du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite de l’armée de terre par ailleurs formée à la lutte contre le terrorisme. La formation a d'abord été dispensée au Centre d'instruction des sous-officiers à Koutaba, puis au Centre d'instruction aux techniques de maintien de l'ordre d'Awaé.
Selon le colonel Jules Syrille Lissom, Commandant des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale, cette formation supplémentaire a pour objectif : « inculquer et développer chez les jeunes sous-officiers de la gendarmerie nationale, des savoirs et des savoir-faire, dans les domaines des techniques commandos ».
Le colonel Lissom précise en outre : « Le commandement a décidé d’adapter les formations aux besoins du terrain, pour d’une part, protéger les militaires et la gendarmerie engagés sur les différents fronts des opérations et d’autre part leur permettre de remplir les différentes missions qui leur sont assignées ».
Innocent D H
Le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya en évacuation sanitaire en Europe a rendu l’âme ce lundi 27 septembre 2021, à l’hôpital américain de Paris.
La triste nouvelle fait l’objet de plusieurs partages sur la toile. Ibrahim Mbombo Njoya le Roi des Bamouns est mort. Selon nos sources, le Sultan a rendu l’âme ce lundi 27 septembre 2021 à l’hôpital américain de Paris. Il avait été évacué au milieu de ce mois de septembre, après une hospitalisation au Centre des urgences de Yaoundé, pour un coup de fatigue, précisaient des proches du Sultan qui s’étaient plutôt montré rassurant quant à son état de santé.
«Sa Majesté souffre de plusieurs maladies. Ce qui n’est pas une surprise compte tenu de ses 84 ans. Mais, la semaine dernière, son état de santé s’est davantage dégradé. L’on pense que la pandémie de l’heure, le Coronavirus, s’en est aussi mêlé. Tout le monde a jugé opportun son évacuation», déclarait une source du confrère Cameroon info net présentée comme proche du Roi des Bamouns.
Fils de Seidou Njimouluh Njoya, Sultan des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya, est né le 27 octobre 1937 à Foumban. Il est, depuis 1992, le sultan, Roi des Bamouns au Cameroun. Au terme d’études primaires à Foumban, sa ville natale, il ira poursuivre ses études secondaires en métropole Française, puis reviendra les parachever au Lycée Général Leclerc de Yaoundé. Après son Baccalauréat, il poursuivra ses études supérieures au Sénégal, à l’Institut d’Etudes Administratives Africain de Dakar. Il y obtiendra un diplôme du deuxième degré.
Administrateur civil de formation, la carrière, du jeune prince commence effectivement durant la première décennie suivant l’indépendance, lorsqu’il avait vingt ans. Il a occupé tout d’abord le poste secrétaire d’Etat à l’information de 1960 à 1961. Par la suite, il a été Directeur du Cabinet du Ministre des forces armées (1961-1964), puis commissaire général à la jeunesse, aux sports et à l’éducation (1964-1965).
De 1965 à 1970, il devient vice-ministre de l’Education Nationale, de la culture de la jeunesse et des sports. En 1970, le destin le conduira dans la diplomatie où il séjournera pendant environ dix ans. Il est tour à tour nommé ambassadeur en Guinée Equatoriale (1970-1974), puis en Egypte (1974-1980).
En 1980, il revient au gouvernement comme vice-ministre des affaires étrangères, mais pour un séjour fugace. En janvier 1982, il est muté aux postes et télécommunications. C’est au cours de cette année que le président Ahidjo décide de quitter le pouvoir au profit de son successeur constitutionnel Paul Biya, qui en 1983 renouvelle sa confiance au jeune prince Ibrahim en le nommant Ministre de la jeunesse et des sports.
De 1986 à 1988, il est ministre de l’information et de la culture puis celui de l’Administration territoriale (1988-1990). En 1990 il revient au poste de ministre de la jeunesse et des sports, preuve de la maîtrise et la bonne gestion de la chose.
Son père Sa Majesté NJIMOLUH Seïdou est mourt le 27 juillet 1992.
Liliane N.
Des soupçons de bourrage d’urne ont été à l’origine de ces affrontements qui ont eu lieu le samedi 25 septembre 2021.
Tout comme dans l’arrondissement de Bengbis où la résidence du sous-préfet a été incendiée, dans la région de l’Ouest particulièrement à Bagangté dans le département du Ndé, les tensions nées de l’opération de renouvellement de base au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ont été très vives ce weekend. Dans la nuit du samedi 25 septembre 2021, les partisans du maire de Bagangté Eric Niat et ceux du ministre de l’Habitat et du Développement urbain Célestine Ketcha Courtès se sont affrontés à coups d’armes blanches, à la maison du parti de Bangangté. Il faut noter que ces deux personnalités sont les seuls candidats au poste de Président de la Section RDPC Nde-Nord.
Durant les affrontements, la maison du parti et le matériel électoral ont été saccagés. Un confrère affirme qu’il y a eu au moins deux personnes blessées au cours desdits affrontements. Celles-ci sont mêmes hospitalisées à la suite de la bagarre. La situation a été telle que Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest a dû prendre ses quartiers à Bagangté hier dimanche 26 septembre 2021. Une source indique dans toute cette région, cette ville est considérée comme l’épicentre des tensions dans le cadre des opérations de renouvellement des organes de base du parti au pouvoir.
«De toutes les sections que compte ce département, deux sont particulièrement convoitées. Il y a la section Nde-Nord à Bangangte et la section Nde-Ouest dans l’arrondissement de Bazou. Là-bas, le climat est aussi très tendu » affirme une source du confrère Cameroon info net.
Liliane N.