Tel est en résumé le message contenu dans la chronique hebdomadaire du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de la Division Communication au sein du ministère de la Défense
Le message
“En son temps, c’est-à-dire en 2016, il y a de cela 5 ans, un narratif délibérément simpliste et essentiellement mystificateur avait voulu faire passer l’insurrection armée survenue dans les régions administratives du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour une réaction spontanée de populations désabusées, réaction portée par une jeunesse elle aussi désillusionné
Ce qui ne se faisait pas alors c’est qu’une insurrection armée a toujours résulté d’une préparation longue et minutieuse, les armes et les munitions utilisées à cet effet ne faisant pas d’apparitions miraculeuses entre les mains des insurgés.
En réalité, les forces tapies dans l’ombre en attente d’un élément déclencheur, s’étaient servies des légitimes revendications corporatistes comme d’un prétexte pour mettre en marche une infernale mécanique programmée longtemps à l’avance.
De même aujourd’hui, la conclusion d’alliances apparemment contre nature n’a rien d’une improvisation. Le fait découle d’une démarche soigneusement planifiée assortie d’une répartition des rôles et des secteurs d’activité entre deux extrémismes, l’un se réclamant d’un antédiluvien fondamentalisme religieux, l’autre d’une lugubre obédience émancipationniste.
L’antagonisme entre ces deux séparatismes n’est que de façade, les trajectoires de tous deux convergeant aussi bien sur les ambitions telles que le démantèlement de notre territoire national, que sur l’instauration d’une zone de pénombre sapientale au sein de l'intergénérationnelle camerounaise.
Qu’il soit avéré que les mouvances terroristes du Septentrion et de l’Ouest camerounais répondent du même donneur d’ordres ne serait dès - lors qu’une demi surprise, tout comme l’aura été l’usage d’engins explosifs improvisés dans l’Extrême - Nord, tout comme l’est la récente irruption d’armes antichars dans le Nord - Ouest.
L’éventualité d’un pareil développement aura du reste été évaporée lors des dernières concertations en date, entre les responsables nigérians et Camerounais en charge de la lutte contre le terrorisme.
Les mesures prises à l’occasion desdites assises ont permis de renforcer celles prises antérieurement, et qui ont jusqu’ici limité la prolifération des engins explosifs improvisés dans les zones en proie à l’insécurité.
Par ailleurs, la coopération de plus en plus croissante entre les populations et leurs forces de défense et de sécurité parvient à desserrer l’étau de la psychose.
Aussi, et loin de constituer une espèce de game changer, autrement dit, loin de provoquer un renversement de la situation sur le terrain, situation irréversiblement en faveur des forces républicaines populaires et sécuritaires, le changement récemment observé dans les modes opératoires des forces obscurantistes s’apparente plus à une opération de communication.
Au détour d’incestueuses collusions et allégeances, il s’agit pour les groupuscules terroristes de se redonner un semblant de contenance, dans le vain espoir d’ainsi retarder l’inexorable échéance de leur extinction.
Car c’est au seul peuple du Cameroun qu’il reviendra de dire “ Game Over”.
N.R.M
Sa défense avait plaidé la relaxe: « Il n’a signé aucun devis, il n’a signé aucune facture, il a accepté toutes les restrictions qu’on lui a demandées. Il est loin d’être un candidat hystérique, insatiable », avait mis en avant son avocate Me Gesche Le Fur.
Contrairement à ses co prévenus présents tous les jours, Nicolas Sarkozy n’était venu à l’audience que pour son interrogatoire. Une façon de se placer « au-dessus de la mêlée » qui avait ulcéré le parquet.
La « totale désinvolture de celui qui ne regrette visiblement rien est « à l’image de la désinvolture dans sa campagne », avait lancé la procureure Vanessa Perrée.
Révélé deux ans après la défaite de M. Sarkozy, le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite.
Seuls quatre prévenus – trois ex-cadres de Bygmalion et l’ancien directeur de campagne adjoint du président-candidat Jérôme Lavrilleux – ont reconnu, partiellement, leur responsabilité.
N.R.M
Et pour atteindre cet objectif, ils ont convié les directeurs des écoles publiques et privées travaillant sous la tutelle du ministère de la Santé Publique à la table de discussion, lors de la tenue du 28 au 30 Septembre 2021, de la 23ème édition du conseil de direction des écoles de formation; Des assises qui avait pour cadre la salle des fêtes de la Croix rouge Camerounaise.
Au cours de son allocution, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a entre autres rappelé que la formation des personnels de santé est placée au cœur de la politique de santé du Cameroun, qu’elle soit initiale ou continue. Le développement du système de santé est donc largement tributaire du niveau de formation et des compétences des hommes et des femmes qui constituent les ressources humaines.
Dans cette dynamique, plusieurs réformes ont déjà été entamées, notamment : l’organisation dans les chefs lieux de régions de l’examen de certification de niveau baccalauréat ; la publication dès le début de l’année académique de la liste des personnels autorisés à dispenser les enseignements dans les écoles de formation des personnels de santé sous la tutelle du ministère de la Santé Publique.
Profitant de ces assises, le patron de la Santé Publique du Cameroun a décrié certaines pratiques peu recommandables dans le mode de gestion des écoles de formation à savoir : les inscriptions qui se font en marge des procédures en vigueur au sein du département ministériel dont il a la charge; Le non respect du quota horaire prévu pour la dispensation de certaines matières ; l’utilisation des enseignants non agréés aux profils douteux et le non respect des taux de scolarité arrêtés par voie réglementaire.
Tout en recommandant d’éviter ces pratiques regrettables, le Dr Manaouda Malachie a instruit que tout soit mis en œuvre, afin de pallier à ces insuffisances, en explorant de nouvelles approches pédagogiques telle « le challenge qualité » dans la formation des personnels de santé ; en examinant le système d’évaluation des apprenants tant en cours qu’au terme de la formation et en parachevant le processus de révision des curricula par la validation et l ’adoption de nouveaux curricula, à même de répondre au système de santé en cours de transformation.
En rappel,
Le ministère de la Santé Publique organise une session ordinaire par an du Conseil de Direction des écoles. Cet organe institutionnel fait le point sur l’année académique antérieure et fixe le cap pour la nouvelle année. Infirmiers, sages-femmes/maieuticiens et médico-sanitaires sont incontournables dans le processus de prise en charge des patients dans les formations hospitalières.
Et, pour que leurs actes ne provoquent pas la mort lorsqu’ils veulent sauver les patients, la formation de ces hommes et femmes est très importante.
Comme bilan, l’on peut citer entre autres, l’identification et la correction des incohérences dans le système de formation, l’ouverture de nouvelles écoles de formation des personnels de santé ; l’accréditation des terrains de stage à travers les conventions entre les écoles et les formations sanitaires.
Il est important de préciser que le ministère de la Santé Publique assure la tutelle académique de 125 écoles de formation de personnels infirmiers, sages-femmes/maieuticiens et médico-sanitaires.
Nicole Ricci Minyem
Enseignant - chercheur, l’homme qui est titulaire d’un Doctorat en Science de la Communication de l’Université de Lyon 2 et qui préside à la destinée de l’équipe de Dihep Di Nkam en tant que président du Conseil d’Administration de ce club de football pense avoir le potentiel nécessaire pour redorer le blason de la maison football au Cameroun
Son programme se définit en quatre points principaux
Une Fécafoot réconciliée
Qui va passer par l’organisation des états généraux du football Camerounais afin d’établir un état des lieux, proposer un cadre d’échanges, de confrontations et de convergence de vues pour la transformation de l’organisation du football;
Un processus de réformes en profondeur des textes et règlements de cette organisation;
Le rétablissement de la confiance entre les dirigeants et le personnel, la valorisation des ressources humaines et le développement des profils de carrière;
L’organisation chaque année, d’une semaine du football afin, d’une part, de valoriser le parcours des Lions indomptables, et enfin la promotion, à travers diverses activités de la pratique du football à travers l’ensemble du territoire.
Une Fécafoot rénovée
Cela signifie: Adapter la gestion, transparente, moderne et viable, aux normes internationales;
Renforcer l’implication des footballeurs, anciens footballeurs, arbitres et anciens arbitres dans la gestion, le pilotage des projets et le développement du football;
Moderniser le fonctionnement de la Direction technique nationale afin d’en faire le pilier des performances et de la promotion d’un label de qualité du football Camerounais;
Renforcer les moyens, développer la coopération internationale et les partenariats avec les collectivités locales et l’Etat afin de promouvoir le football des jeunes, des quartiers et des terroirs ruraux, à travers d’une part la contribution à la mise en place des infrastructures de proximité; d’autre part, la promotion du sport - études, et enfin l’accroissement du nombre de licenciés.
Une Fécafoot rajeunie
C’est à dire: Valoriser l’expérience des jeunes dirigeants de clubs;
Favoriser l’entrée des jeunes dans les instances dirigeantes de la Fecafoot.
Une Fecafoot riche de ses lauriers
A travers: Le soutien des clubs engagés en compétition africaines grâce au suivi de la Direction technique nationale, tout en favorisant des candidats viables de préparation, avec un objectif: Un trophée en Ligue des Champions et en Coupe de la Caf, dans 3 ans;
Le renforcement des capacités des équipes nationales cadets, junior et espoir, en investissant dans les stages de qualité, des conditions de travail modernes et la prime au talent et de l’excellence;
La rénovation du label Lions Indomptables en passant d’une part par la rénovation du management et d’autre part par une valorisation des jeunes locaux, conjuguant leurs talents avec ceux de l’extérieur et enfin, le respect scrupuleux du paiement des primes, des engagements matériels et financiers.
Nicole Ricci Minyem
Un crédit d’un montant de 100 millions de dollars US, soit plus de 55 milliards de FCFA a été approuvé en faveur du Cameroun, le 28 septembre dernier, par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM). Selon un communiqué officiel de l’institution de Bretton Woods, ce financement permettra de « soutenir les efforts déployés par le Cameroun en faveur de l’inclusion numérique et de l’utilisation de solutions innovantes dans le secteur agricole » dans le pays.
Dans le communiqué rendu public par Abdoulaye Seck, le directeur des opérations pour le Cameroun de la BM explique : « La faible couverture du haut débit et son coût élevé freinent la transformation économique du Cameroun et limitent sa résilience à des chocs comme la Covid-19. Le projet viendra appuyer des réformes de la politique publique et de la réglementation (avec) un renforcement des capacités institutionnelles qui permettront d’améliorer l’accès au haut débit, mais aussi de stimuler la croissance et l’innovation, favoriser la concurrence et faciliter les investissements dans l’économie numérique et le secteur agricole ».
L'enveloppe est mise à la disposition du Cameroun dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique du pays. Elle permettra de connecter les bâtiments publics tels que les hôpitaux, les écoles et les administrations locales ; d’encourager l’entrepreneuriat numérique et soutenir les petits agriculteurs et les organisations de producteurs pour promouvoir l’adoption des innovations développées par les start-ups agricoles, fait savoir l'institution financière.
L'autre atout de ce crédit vente le bailleur de fonds, elle devrait permettre à travers la mise en œuvre de ces projets, de contribuer à terme, à l’accélération de la croissance économique dans le pays ; à une augmentation de la productivité et de la création des emplois, aussi bien dans les secteurs du numérique que de l’agriculture, apprend-on.
Innocent D H
Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) annoncent la création très prochaine d’une nouvelle usine de production de ciment et de clinker à Figuil, sous l’appellation « Cimencam Figuil ». Une révélation faite par Xavier Saint-Martin-Tillet, Directeur Général du Groupe Lafargeholcim Maroc Afrique, au cours d’une audience le 14 septembre dernier au ministère du Commerce avec le maitre des céans, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Selon les informations fournies par Cimencam, la pose de la première pierre de cette nouvelle entité est prévue pour le mois d’octobre prochain. La nouvelle usine disposera d’une capacité de production de 500.000 tonnes par an, et va permettre à Cimencam de passer à 2,5 millions de tonnes de capacité de production globale annuelle.
Il faut noter qu'à travers cette nouvelle usine, Cimencam de Figuil va introduire une innovation. Elle va parallèlement produire du clinker, nécessaire à la fabrication du ciment, avec des perspectives de production de 1000 tonnes de clinker par an. Dans cette optique, renseigne une source à la cellule de communication de Cimencam, « Les réserves de calcaire qui existent au Cameroun ne nous permettent pas de produire du clinker en quantité suffisante pour la fabrication du ciment. Néanmoins, nous allons utiliser les quantités existantes dans la région du Nord pour produire autour de 1000 tonnes par an, pour le fonctionnement de ces deux usines ». Le coût d’investissement du projet est estimé à plus de 50 milliards de FCFA et la durée de la réalisation est évaluée à environ 24 mois. « En plus, cette nouvelle usine offrira plus de 900 emplois directs et indirects et des solutions au service de la construction "made in Cameroun"», confie l'entreprise.
Figuil, localité du département du Mayo-Louti dans la région du Nord, réputée pour ses réserves de calcaire, disposera ainsi d’ici octobre 2023, de deux unités de production du ciment. L''on apprend que la deuxième fonctionnera de manière indépendante, avec un statut juridique et des capacités productives plus importantes que l’ancienne qui y est implantée depuis une cinquantaine d’années.
Innocent D H
Les membres d’un réseau de trafic de nourrissons en direction de pays étrangers, stoppés dans leur sale besogne en début de cette année, ont répondu à la convocation du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 22 septembre dernier. Accusés de trafic et de traite d’enfants, ils attendent le verdict de la cour qui sera prononcé le 15 octobre prochain. Le journal Kalara dans son édition du 28 septembre raconte leur mode opératoire.
Un réseau de trafiquants de bébés a été démantelé à Yaoundé le 12 janvier 2021. Le cerveau du gang agissait sous la bannière de la prétendue « Agence d’adoption des mères porteuses de grossesses » pour attirer ses victimes à qui il remettait des modiques sommes d’argent.
Francois Atangana et sa compagne Silvie Nga Dono, promoteurs de cette « agence », qui en réalité cachait un vaste trafic et traite de bébés en direction de pays étrangers et plus particulièrement au Congo et quatre de leurs ‘aides’ ont été interpellé au quartier « Odza Borne 10 » à Yaoundé en possession de 4 nourrissons, qu’ils s’apprêtaient à faire voyager.
Les quatre bébés, deux d’entre lesquels appartiennent à deux femmes arrêtées en compagnie des accusés ont été sauvés et gardés à la Fondation Chantal Biya. Quant aux accusés, ils ont comparu devant la cour du Tribunal de grande instance du Mfoundi (TGI) le 22 septembre dernier pour répondre des faits de trafic et traite d’enfants.
Trois d’entre eux ont plaidé coupables des faits qui leur sont reprochés. La quatrième, une certaine Danielle Cheryl Nkoutou a nié les accusations retenues contre sa personne. Elle a expliqué être tombée enceinte d’un amant nécessiteux. Au cours de ses recherches sur les réseaux sociaux, elle découvre l’agence avec laquelle elle entre en contact. Après de nombreux échanges, ses interlocuteurs lui avaient, dit-elle, donné toutes les assurances que le bébé a sa naissance, sera remis à une famille d’adoption.
« M. Atangana m’avait dit qu’il voulait m’aider et qu’il ne s’agit pas de la vente de bébé. Faute de moyens financiers pour prendre soin de l’enfant, j’ai accepté l’offre. Le 11 janvier 2021 après l’accouchement, il est arrivé avec une dame, qui m’a donné 1 million de FCFA », a-t-elle déclaré. Selon elle, l’affaire a mal tournée quand elle a exigé les papiers d’adoption en vain. Elle dit alors avoir expliqué la situation au père du bébé qui a alerté les éléments de la gendarmerie d’Odza. C’est alors qu’après l’ouverture d’une enquête que la police va mettre la main sur le promoteur, ses alliés ainsi que les quatre nourrissons au centre du procès.
Ines Nkounkou, l’une des principales accusées a dit avoir remis la somme de 6,5 million de FCFA à M. Francois Atangana dans le but de réaliser leur dernière opération. Celle-ci n’ayant pas pu aboutir, Ines réclame ladite somme a ce dernier. Il a d’ailleurs présenté ses excuses aux victimes et aux femmes dont les bébés sont au centre du litige.
Francois raconte que toutes les mères des bébés étaient prêtes à accompagner Ines Nkounkou au Congo si l’affaire n’avait pas mal tournée. « Dans cette affaire, je pensais aider tout le monde mais je ne mesurais pas la portée des actes que je posais », a-t-il conclu.
Pour ce qui est des deux mamans dont les nourrissons se trouvaient dans la dernière vague de bébés à vendre avant l’interpellation des suspects, elles ont déclaré avoir agi dans l’ignorance. Toute en implorant la clémence du tribunal, les mamans ont émis le vœu de récupérer leurs enfants actuellement gardés à la Fondation Chantal Biya.
Quant aux deux autres bébés, les parents restent encore inconnus.
Ariane Foguem
Dans la région du Nord-Ouest en crise, le préfet du département de la Manyu vient d’adopter des mesures restrictives qui s’étendent du 30 septembre au 02 octobre 2021. Des mesures qui visent à empêcher les manifestations annoncées par les milices séparatistes le 1er octobre prochain pour marquer le jour d’indépendance de la république imaginaire d’Ambazonie.
Durant la période d’instauration du couvre-feu qui s’étend du 30 septembre au 02 octobre 2021, la circulation des motos, des véhicules personnels et transport interurbain est interdite de 18 heures à 6 heures. Les bars et autres lieux de consommation de boissons seront fermés pendant le même intervalle de temps. L’on apprend que l’autorité administrative interdit également toute manifestation le vendredi, 1er octobre 2021. Le préfet du département de la Manyu ajoute par ailleurs, « Ces mesures prises pour assurer le respect de l’ordre public pourraient être levées le lundi 04 octobre dès 6 heures ».
Indiquons par ailleurs le couvre-feu est également instauré dans le département du Donga Mantung. En effet, dans cette unité administrative, le préfet interdit toutes manifestations dès le 28 septembre jusqu’à nouvel ordre.
De sources diverses, plusieurs leaders séparatistes ont appelé à marcher dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pour marquer l’indépendance de leur république fantôme « Ambazonie » le 1er octobre. Des appels à manifester qui vont ainsi se heurter comme les années précédentes, la riposte farouche des autorités administratives décidées pour que l’ordre règne dans cette partie du pays.
Innocent D H
C’est une lieur d’espoir annoncée pour les populations de la partie septentrionale camerounaise dont le quotidien est de nouveau rythmé par le rationnement de l’électricité depuis le 26 septembre dernier. Une situation qui pourrait connaître bientôt une embellie, car selon l’information relayée par Cameroon Tribune, l’Etat devrait reprendre le déblocage hebdomadaire de la somme d’un milliard de FCFA pour l’approvisionnement des centrales thermiques en combustibles dans cette partie du pays, à en croire Eneo.
Le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, rassure que le déblocage hebdomadaire de cette somme aura un impact positif sur la fourniture de l’électricité dans le septentrion. En effet, elle sert notamment à approvisionner en combustibles les centrales thermiques installées dans cette partie du pays, dont la faible hydraulicité réduit considérablement la production du barrage hydroélectrique de Lagdo.
Rappelons que les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua ont connu une année 2020 et un début d’année 2021 ponctués de délestages. Un relatif approvisionnement en énergie électrique avait cependant été observé depuis le mois d’août dernier. Revirement de situation, le 26 septembre dernier, la société Eneo avait annoncé la reprise des rationnements du fait des tensions de trésoreries ne lui permettant plus d’alimenter les centrales thermiques en carburant.
Dans un récent communiqué le producteur et distributeur de l’énergie électrique explique : « La tension de trésorerie à laquelle doit faire face le secteur de l’électricité tient aux impayés accumulés de certaines grandes entreprises publiques, ainsi qu’au non-paiement du milliard hebdomadaire de l’Etat, habituellement destiné à couvrir ces dépenses courantes ».
Cette nouvelle apparaît donc comme une bouffée d’oxygène pour les ménages et les opérateurs économiques des trois régions septentrionales du Cameroun qui étaient dores déjà profondément électrocutés dans leur sentiment à faire de bonnes affaire, du fait de la reprise des délestages.
Innocent D H
There have been 92,303 infections and 1,459 Coronavirus related deaths reported in Cameroon since the deadly pandemic hit the country in March 2020.
Cameroon is gradually moving to 100,000 Coronavirus cases reported in the country since the first case was discovered In March 2020.
As at September 22, the country counted 92,303 infected persons, among whom 1,459 died. The figures were revealed by the Minister of Public Health, Dr Malachie Manaouda Wednesday September 29 while chairing a meeting on the adoption of the 3rd edition of technical guidelines of the integrated disease surveillance and response plan to health emergencies in Yaounde.
The health boss equally revealed that at the continental level, 8,179, 366 infections have so far been recorded, including 207, 170 deaths meanwhile at the global level, 229, 876,241 persons have come in contact with the virus among whom 4,715, 485 died.
He reiterated Government’s stand on the most effective way out of the current health crisis- vaccination and urged those that are still dragging their feet behind to get the vaccine.
A vaccination campaign launched months ago to curb the rapid spread of the virus has encountered many difficulties due to apprehensions on the side effects of the vaccines held by the population.
The virus began spreading in Wuhan, China, in December 2019, before expanding slowly to every corner of the globe. Millions of people around the world have been sickened and millions of others have died as of the latest figures.
The World Health Organization declared the virus a global health emergency and rated COVID-19's global risk of spread and impact as "very high," the most serious designation the organization gives.
Despite information circulating on social media on the side effects of vaccines made available to counter the effects of the pandemic, vaccination according to health professionals remains the surest way out.
The death has been announced of the Secretary General at the South West Governor’s office, Dr Mohammadou Bachir. He died early this Thursday September 30 at the Douala General hospital after succumbing to ill health.
Death has struck the Administration of the South West region of Cameroon. Its members got up this Thursday morning to the shocking disappearance of the Secretary General to Governor Bernard Okalia Bilai, Dr Mohammadou Bachir.
He is said to have died early today at the Douala General Hospital following a brief illness.
Given the rapid nature of his burial ceremony slated for this same Thursday September 30, it is rumoured who succumbed to the deadly Coronavirus pandemic which continues its world torment.
The Government worker was last seen in public last week, during the Prime Minister’s visit to the South West region to evaluate the implementation of the resolutions of the recommendations of the Major National Dialogue convened to seek solutions to the Anglophone crisis.
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en langue béti, il a été inauguré ce mercredi 29 septembre 2021, par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam.
Une nouvelle place de marché aménagée pour les vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy vient d’être inauguré au cœur de la cité capitale, Yaoundé, non loin du marché central.
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en béti, langue de l'ethnie autochtone, cet espace marchant construit par la mairie de Yaoundé a été inauguré par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam le mercredi 29 septembre 2021.
Dans son discours de circonstance, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a souligné que le marché Ongola va servir de lieu de recasement pour les vendeurs à la sauvette qui ont envahi la voie publique à l’Avenir Kennedy, ainsi qu’aux hommes d’affaires de la ville de Yaoundé.
Le marché construit à hauteur de 1 milliard 480 millions de FCFA, est constitué de 6 blocs de bâtiment, 201 boutiques et un hangar pouvant abriter 500 vendeurs à la sauvette, une infirmerie et un bloc administratif.
Le responsable des vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy, présent lors de la cérémonie d’inauguration du marché Ongola a remercié les responsables de la mairie de Yaoundé et invité ses collègues à quitter la route et les trottoirs pour occuper le nouvel espace.
Quelques images de l'inauguration du marché Ongola
Ariane Foguem
Le gouvernement camerounais vient d’adopter le Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord, victime depuis plusieurs années des exactions de la secte terroriste Boko Haram, ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays.
Le document relatif au Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord vient d’être rendu public. Il comprend quatre composantes à implanter sur une période de cinq ans, pour un coût global de 1.810 milliards, 822 millions de FCFA.
Il a été adopté le mardi 28 Septembre 2021, au cours d’une réunion interministérielle à cet effet, présidée à l’immeuble étoile par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
La mobilisation des ressources nécessaire à l’implémentation de ce Plan spécial de reconstruction se fera en interne ainsi qu’avec l’appuis des partenaires au développement selon le Premier ministre Dion Ngute.
La première composante qui s’articule autour de la construction des infrastructures détruites par Boko Haram et à l’achèvement des projets délaissés dans la région s’élève à hauteur de 136 milliards, 655 millions de FCFA.
La deuxième qui comprend le développement des infrastructures s’élève quant à elle à hauteur de 1 milliard, 587 millions. Elle permettra de poursuivre les projets en cours et de lancer d’autres projets d’envergures, en mettant un accent particulier sur les projets réalisés avec le concours des partenaires technique et financier de l’Etat.
La troisième composante est celle de l’appuis aux activités sociaux économique et adaptation au changement climatique. D’un montant de 87 milliards, 67 millions de FCFA, elle vise à accompagner les populations dans leurs activités génératrices de revenus afin d’améliorer leur condition de vie.
La dernière composante est celle de la gouvernance. Elle porte sur les mécanismes de pilotage du plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême nord et a pour but de veiller à la bonne exécution du dit plan. Le plan devrait aussi aider à la relance économique de la région.
On se rappelle qu’un an plutôt, une correspondance adressée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, au secrétaire général des services du Premier ministre sur ordre de Chef de l’Etat instruisait au Premier ministre de prendre des dispositions « urgentes et nécessaires à la mise en place d’un programme spécial pour la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord ».
En effet, la région est victime depuis plusieurs années des attaques de la secte terroriste Boko Haram ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays. Le terrorisme de Boko Haram a, depuis 2011, fait plus de 3000 morts à l’Extrême-Nord, contrait plus de 321 186 personnes à abandonner leurs villages, sans compter les dégâts matériels enregistrés.
Il convient de noter que ce plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord engagé par le gouvernement camerounais vient s’ajouter à celui des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest affectées par la crise anglophone qui sévit de ce côté du pays depuis près de cinq ans.
Mis sur pied il y a deux ans de cela, le projet aujourd’hui connait d’énormes difficultés d’ordre financière. Sur un budget évalué à 89 milliards, seuls 10,4 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés, selon le président du Comité de pilotage dudit projet, Balungeli Confiance Ebune.
Ariane Foguem