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D’après le top management de l’entreprise en charge de la conduite des travaux, le bassin de restitution qui va permettre la mise eau est déjà entamé. L’on apprend que les premiers groupes seront réceptionnés entre mars et avril 2022.

 

Outre la réception annoncée des premiers groupes du Barrage de Lom-Pangar, les équipements comme la charpente métallique, le pont roulant, alternateur et les turbines ont été embarqués au port de Shanghaï il y a quelques jours, informe le top management. 

Selon la même source, d’ici deux mois, ces équipements devraient-ils être en cours de montage sur le site de Lom-Pangar. Une étape qui va ainsi, permettre de fixer plus exactement la date de mise en service de l’usine de pied. Sur le chantier de construction de l’usine de pied, la partie gros béton est quasiment achevée. Quant à l’installation des pièces encastrées de l’ouvrage, elle se poursuit.

Signalons pour le rappeler que, ce barrage, fonctionnel depuis 2016 après la pose de la première pierre en 2012, permet de réguler depuis cinq ans, le niveau du fleuve Sanaga. Lom-Pangar dispose d’un réservoir d’une capacité d’environ 6 milliards de m³ d’eau. Selon les techniciens, son usine de pied en cours de construction, va permettre la production de quelques 30 méga watt d’énergie pour électrifier la région de l’Est et bien d’autres.  

Par ailleurs, le projet intègre l’électrification rurale de 150 localités et villages, avec un poste de transformation de 90 KV à Bertoua et des lignes de transport Bertoua-Batouri et Bertoua-Abong Mbang.

Innocent D H

Le Ministre camerounais des Forêts et de la Faune vient de toucher du doigt les tracasseries administratives dont sont souvent victimes les sociétés forestières lors de l’exploitation de leurs produits. Le 24 septembre 2021, Jules Doret Ndongo a effectué une visite dans les entreprises forestières à Douala, à l’invitation des opérateurs de la filière du bois.

 

Jean Faustin Ngueyep, opérateur de la filière bois a confié au quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune : « Nous avons des problèmes de sécurisation des documents et des problèmes dans le processus d’embarquement et d’empotage ». Il n’est pas rare que des dossiers d’exportation des entreprises « disparaissent » dans les locaux de la délégation départementale des forêts et de la Faune pour le Wouri, apprend-on.

Le Ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo a échangé avec les opérateurs et les autres acteurs de la chaîne des exportations pour trouver des solutions aux problèmes posés par les exploitants forestiers. Le membre du gouvernement saisi l’occasion pour expliquer, « Il était important qu’en amont je puisse procéder à certaines visites, pour être moi-même le témoin des procédures telles qu’elles se déroulent, et des obstacles rencontrés (…) ».   

Cette visite du ministre Doret Ndongo permet donc d’entrevoir, la nécessaire résolution des problèmes sus-évoqués quand on sait que le bois et ses dérivés, figurent parmi les principaux pourvoyeurs des recettes d’exportation au Cameroun. Et selon les observateurs avertis, les difficultés liées à l’exportation de ces produits pourraient entraîner la réduction desdites recettes. Et si l’on s’en tient à l’Institut national de la statistique (INS), six produits (les huiles brutes de pétrole, du cacao brut en fèves, du gaz naturel liquéfié, des bois sciés, du coton brut et des bois en grume) ont procuré au pays 80% de ses recettes d’exportation au cours du premier semestre 2021.

Innocent D H

Le patron de la santé s’est rendu ce jour au domicile des parents du jeune Hilaire Ayissi, décédé le 19 septembre dernier à la suite de deux interventions chirurgicales à l’hôpital centrale de Yaoundé. Des rumeurs stipulent que son corps aurait subi un trafic d’organes.

Après le décès tragique de Hilaire Ayissi, jeune homme âgé de 22 ans, à la suite de deux interventions chirurgicales à l’hôpital central de Yaoundé le 19 septembre dernier, le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda s’est rendu au domicile des parents du défunt ce mercredi 29 septembre pour leur apporter le soutien du gouvernement.

Avant cette visite, Le patron de la santé est allé à l’hôpital central, accusé d’avoir prélevé des organes sur la dépouille du jeune Hilaire Ayissi. Dans le cadre d’une enquête qu’il a prescrite pour faire la lumière sur l’affaire de soupçons de trafic d’organes humains à l’hôpital central, le ministre Manaouda s’est entretenu avec le Directeur de cette formation sanitaire, le Pr Pierre Joseph Fouda, le médecin mis en cause dans l’affaire, ainsi que l’équipe chargée de mener à bien cette enquête. Elle est dirigée par l’inspecteur général des services médicaux et paramédicaux, le Dr Zoa Nnanga.

Hilaire Ayissi est arrivé à l’hôpital central plusieurs jours avant son décès, après avoir été poignardé dans le bas du dos. Il décède deux semaines plus tard du fait de l’aggravation de sa plaie, selon un communiqué rendu public par le Pr Pierre Joseph Fouda.

C’est le jour de la levée de corps que l’affaire du supposé trafic d’organes éclate. « Quand je suis arrivée à la morgue j’ai trouvé que mon neveu avait été habillé en l’absence des membres de la famille. J’ai demandé à identifier le corps. Ce qui a créé beaucoup de soucis entre le morguier et moi. Quand j’ai pu déshabiller l’enfant, il était bandé de partout alors qu’il avait été opéré au dos. Il y avait une ouverture sur le côté, le bas du ventre et à l’intérieur de la cuisse, ce qui m’a choqué. » A confié l’oncle du défunt, Cyprien Mballa aux confrères de Cameroun tribune.

La famille a ensuite manifesté en barrant le bureau du Directeur de l’hôpital central avec la dépouille de leur proche. Si cette dernière soupçonne que la dépouille de leur enfant a subi un trafic d’organes, le Chirurgien qui s’est occupé du cas, le Dr Daniel Biwole affirme qu’aucun prélèvement d’organes n’a été fait sur le patient en question.

L’autopsie prévue dans quelques jours permettra de mettre fin à cette polémique.

 

Ariane Foguem

Le chiffre est révélé dans une alerte émise ce 28 septembre 2021 par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU. L’institution onusienne avertit que l’opération de Lockdown instaurée par les combattants sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a provoqué de nouveaux déplacements des personnes.

 

Selon les révélations faites par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU en abrégé (OCHA), « A la veille du Lockdown, environ 700 personnes ont fui leurs villages vers les régions de l’Ouest et du Littoral, et environ 1 800 personnes se sont déplacées vers des centres urbains ou des localités plus sûres du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Le Lockdown perçu comme une opération de désobéissance civile imposée par les milices séparatistes de manière régulière depuis 2017 dans les deux régions anglophones, celui en cours depuis le 11 septembre dernier est entré en vigueur le 15 du mois en cours, et ce jusqu’au 02 octobre prochain, apprend-on des sources médiatiques. L’OCHA rappelle dans ce sillage, « La décision a interdit tout mouvement, travail ou l’activité sociale dans les deux régions. Le week-end, du vendredi au dimanche, seuls les taxis et les motos peuvent circuler, et les gens sont autorisés à se rendre sur les marchés et assister aux services religieux ». 

A en croire des habitants de cette partie du pays, malgré l’opposition d’autres franges séparatistes, l’opération de Lockdown est plus ou moins respectée. Une situation que confirme l’ONU en indiquant dans sa note, « Avec quelques différences locales et quelques exceptions dans certains milieux urbains, l’interdiction de déplacements et d’activités a été largement respectée par la population, en partie aussi à cause de la peur de la violence ou de la mort en cas de non-respect ». Le Bureau onusien alerte par ailleurs, « Environ 200 000 personnes ont manqué d’assistance alimentaire en raison de l’interruption des activités humanitaires et distributions de nourriture ».   

Innocent D H

Par l’entre genre de sa vice-présidente, Pr. Gloria Ashuntantang, dans un communiqué publié le 25 septembre dernier, l’Orde national des Médecins du Cameroun (ONMC) dénonce les agressions contre les professionnels de santé en pleine crise sanitaire et réclame plus de protection de l’Etat.    

 

Dans le communiqué de l’ONMC, Pr Gloria Ashuntantang est sans équivoque sur les agressions dont font l’objet les médecins au Cameroun depuis quelques temps. « L’Ordre national des médecins du Cameroun paye un énorme tribut et il est indiqué qu’il soit assisté dans sa mission de service public par les pouvoirs publics. L’ONMC en appelle donc au gouvernement pour que des mesures appropriées soient prises afin que les auteurs de tels actes répondent devant la loi et que les médecins puissent travailler en toute sécurité où qu’ils se trouvent sur toute l’étendue du territoire national », signale la vice-présidente de l’ordre.

Rappelons que cette sortie de l’ONMC n’est pas anodine. Elle fait suite, à deux cas d’agressions physiques sur des médecins dans l’exercice de leur profession la semaine dernière à Yaoundé par des membres de familles des personnes reçues en consultation et soins par ces professionnels de santé. En effet, le premier cas remonte au 21 septembre dernier au Centre de prélèvement de la Covid-19 au Palais polyvalents des sports sur la personne du Dr. Towa. Tandis que, le second cas a eu lieu le vendredi 24 septembre 2021 à l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) sur la personne du Pr. Pierre Joseph Fouda, directeur dudit hôpital.

Face à ces actes de violence, les médecins dénoncent : « Le Conseil de l’ordre condamne avec énergie ces autres cas de violence, surtout en cette période délicate liée à la Covid-19 qui voit les médecins au premier front et parfois au péril de leur vie dans des conditions souvent difficiles ». L’Ordre encourage les médecins victimes, à porter plainte face à la récurrence des cas de violence. C’est dans cet ordre d’idée que le Ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie a dans un tweet dimanche dernier, condamné ces agressions. Le membre du gouvernement a écrit, « En tout état de cause, les agressions exercées ces jours sur le personnel de santé, sont inacceptables, car des voies de recours existent ». 

On le voit très bien la violence sur fonctionnaire prend des proportions inquiétantes dans la société camerounaise. Il y a quelques semaines, c’étaient les forces de maintien de l’ordre qui payaient le lourd tribut, aujourd’hui ce sont les personnels de santé qui en sont victimes.

Innocent D H

The President of the Republic of Cameroon, Paul Biya has indicated that the Major National Dialogue convened two years ago to seek solutions to the close to five-year-old Anglophone crisis rocking the North West and South West regions of the country has been yielding tangible fruits.

The declaration was made last September 25 by External Relations Minister, Lejeune Mbella Mbella on behalf of President Paul Biya, at the 76th session of the United Nations General Assembly in New York, America.

Speaking at the session, Minister Lejeune Mbella Mbella outlined some of the implemented recommendations of the Major National Dialogue convened two years ago to seek solutions to the crisis which have contributed a long way to reduce tension in the crisis-hit regions and is making way for peace.

Among others, he cited; the creation of the disarmament, demobilization and reintegration centres; the humanitarian assistance plan; the reconstruction plan of the two regions; the special status conferring on the North West and South West regions a regional assembly, a House of Chiefs, a regional executive board and Public Independent Conciliators.

After outlining these implemented recommendations, Lejeune Mbella Mbella said actions on the ground have been yielding tangible fruits with a “gradual return to peace.”

He nevertheless mentioned that some sporadic acts of banditry are still being perpetrated by armed gangs but defence and security forces deployed to the regions are determined to ensure the protection of people and their property in total respect of human rights.

It is worth mentioning that recently, the Anglophone regions, especially the North West was the theatre of despicable violence perpetrated by separatist fighters on security forces. After losing at least 15 men in less than a week, the military announced a change in strategy.

More sophisticated weapons have been dispatched to the regions to reduce the rate at which soldiers fall during Ambazonia ambushes.

The Anglophone crisis which started as a street protest by teachers trade unions and lawyers associations will enter its fifth year this November. As the conflict continue to rage on, calls for a genuine dialogue as the only way out of the situation intensify.

Attacks between Government forces and armed separatists have displaced more than 700,000 civilians and forced more than 60,000 across the border to Nigeria with thousands of deaths according to the United Nations report of April 2021.

 

 Ariane Foguem 

 

Emmanuel Djikdent le préfet du département du Mfoundi vient d’initier une opération musclée d’assainissement de ce secteur d’activités.

Le quotidien ne sera pas très reluisant pour ceux des motos taximen qui exercent dans l’illégalité. Il se trouve qu’Emmanuel Djikdent le préfet du département du Mfoundi a initié une opération qui vise l’assainissement de leur secteur d’activités. Il en parle dans les colonnes du confrère Réalité Plus, son édition parue ce mercredi 29 septembre 2021.

«Les mototaximen sont cités dans des incendies des voitures, des crimes, des agressions, consommation du chanvre, ils portent des couteaux. Dans un environnement flou où rien n’est clair. J’ai appelé tout le monde pour siffler la fin du désordre. Plus jamais dans le Mfoundi, il n’y a pas une République appelée Benskin à Yaoundé. L’ordre doit régner et tout doit être en règle !», a déclaré l’autorité administrative.

Le préfet du département du Mfoundi indique qu’il y a eu une phase de sensibilisation. Cependant, celle-ci n’a pas porté ses fruits. Cela justifie le fait qu’aujourd’hui, on entre dans la phase répressive.

« Pour avoir trop sensibilisé croyant que ça allait changer. C’est fini cette cacophonie. Faites le tour de Yaoundé, aucune mototaxi n’est ni immatriculée ni peinte, le conducteur non identifiable sans CNI, les mototaxis elles-mêmes sans papier. La sensibilisation est terminée on passe au nettoyage du secteur », assure le Préfet du Mfoundi.

L’autorité administrative invite par ailleurs les motos taximen à se rapprocher des mairies de leur territoire d’exercice pour régulariser leur statut, conformément à la législation en vigueur.

Liliane N.

 

 

Le président de l’étoile Filante de Garoua Abdouraman Hamadou affirme qu’il a été conseillé à Samuel Eto’o, de revenir en arrière en ce qui concerne sa candidature à l’élection de la présidence de la Fédération camerounaise de football.

Abdouraman Hamadou président de l’étoile filante de Garoua s’est exprimé ce matin de 29 septembre 2021, sur les antennes du confrère Abk radio. Il a parlé comme on peut bien l’imaginer, du processus électoral en préparation à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Pour lui, Samuel Eto’o Fils avec tout ce qu’il a donné au football camerounais a bel et bien le droit de se présenter à cette élection. On ne doit pas l’en empêcher en brandissant la question de la double nationalité. Aussi, il indique que dans le football, Eto’o Fils est reconnu comme camerounais à 1000%.

Cependant, Abdouraman Hamadou conseille à Samuel Eto’o Fils de renoncer à prendre part à ce processus électoral qu’il qualifie de faux et qui selon lui, sera annulé. Il recommande à l’ancien capitaine des Lions indomptables de rejoindre la légalité et l’ordre statutaire.

«Je suis surpris que Samuel se prête à ce jeu-là. On le lui a dit. Il doit revenir en arrière et rejoindre la légalité et l’ordre statutaire. S’il veut être président de la FECAFOOT, il ne peut l’être que dans le cadre légal. S’il va dans ce faux processus électoral, même s’il gagne, ça va être annulé. Il va se retrouver dans la même position que monsieur Tombi à Roko, que monsieur Seidou Njoya aujourd’hui. S’il veut ça c’est son choix. Mais nous on sait que le processus est déjà nul. Il est déjà mort. Donc avant de naître, il était déjà mort. Les gens le savent. Si les juristes-là ne l’ont pas compris c’est qu’ils ont acheté leurs diplômes », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

Dans la liste du portugais Antonio Conceiçao, quatre joueurs ont été recalés. Il s’agit du défenseur Joyskim Dawa Tchokonté, le milieu de terrain Arnaud Djoum, et des attaquants Ignatus Ganago et John Mary.

C’est hier mardi 28 septembre 2021, qu’Antonio Conceiçao le sélectionneur de l’équipe nationale de football a dévoilé la liste des Lions indomptables, qui vont affronter le Mozambique, dans le cadre des Eliminatoires du Mondial 2022. On observe que dans ladite liste de joueurs issus de celle des 31 présélectionnés il y a quelques jours, des Lions tels que Joyskim Dawa Tchokonté, Arnaud Djoum, Ignatis Ganaga et John Mary n’y figurent pas. Pour ce qui est du défenseur Joskim Dawa Tchokonté, il est dit que sa performance au cours du match Cameroun-Côte d’ivoire n’a pas satisfait.

On note aussi qu’un joueur comme Paul Georges Ntep sociétaire de Boavista, un club de première division portugaise, qui n’était plus venu en sélection nationale depuis deux ans, a été sélectionné.

 « Il a eu des moments difficiles avec certains clubs où il n’était pas titulaire », a expliqué Antonio Conceiçao en conférence de presse.

Retrouvez ci-dessous la liste d’Antonio Conceiçao

Liliane N.

 

  

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto affirme qu’il a toujours opté pour la voie légaliste et pacifiste.

Maurice Kamto a récemment accordé une interview au journal français Libération. Au cours de cette interview, il lui a été demandé de parler de la stratégie qu’il mettra sur pied pour les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui sont incarcérés depuis un an déjà.

«Moi je n’ai pas d’armes, je n’ai pas de milice. J’ai toujours défendu une voie légaliste et pacifiste. C’est même écrit sur les pagnes de notre parti : «Nous voulons le changement dans la paix et par les urnes.» Ce n’est pas évident. Après les élections de 2018, nous avons été devant le Conseil constitutionnel et nous avons apporté la preuve que les PV [électoraux] de 32 départements sur 58 étaient des faux. Nous avons épuisé tous les recours institutionnels et juridiques, sans résultat. Depuis la manifestation pacifique du 22 septembre 2020, au moins 124 de nos sympathisants sont en prison. Nous ne connaissons même pas les charges qui pèsent contre eux, ni même pourquoi 116 d’entre eux seront traduits devant un tribunal militaire. Début septembre, leurs avocats ont jeté l’éponge, considérant que la défense était impossible dans ces conditions. Même nos initiatives les plus désintéressées sont rejetées», a-t-il déclaré.

Profitant de cette interview, Maurice Kamto a dénoncé le fait que les initiatives du MRC son parti politique ne reçoivent pas toujours l’onction des dirigeants. Toutefois, il affirme ne pas se décourager et continuer avec son combat.

«Quand je propose d’acheter des masques et du gel pour les donner au ministère de la Santé, celui-ci refuse ! Préférant sacrifier la lutte contre la pandémie plutôt que de me laisser y contribuer. Malgré tout, il faut tenir. Continuer à réclamer la réforme du code électoral, qui autorise par exemple l’instance chargée des élections à garder seule pendant quarante-huit heures tous les PV électoraux. C’est la voie royale pour truquer les résultats. Nous venons de créer une plateforme rassemblant sept partis d’opposition et nous allons faire des propositions pour réformer le code électoral. Nous persistons à essayer d’instaurer un débat», a déclaré l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01