C’était le 24 septembre dernier, à travers une lettre dans laquelle l’ancien capitaine des Lions Indomptables relève ce qu’il considère comme une “série de faits, très graves qui portent atteinte à l’intégrité des élections à la Fédération Camerounaise de Football”.
Le “ 9” revient entre autres sur “la sentence prise par le Tribunal Arbitral du Sport le 15 janvier 2011, qui annule, entre autres la décision portant proclamation des résultats des élections aux postes de président et membre du Comité Exécutif de la Fecafoot…”.
L’organisation des élections à l’instance faîtière du football Camerounais, poursuit - il “ est assurée par l’exécutif intérimaire sous l’égide de la Fédération Internationale du Football Association…".
Dans la suite de ce courrier adressé au patron des Sports, Samuel Eto’o Fils soutient que:
“ En dehors d’une falsification aggravée de la liste des clubs des championnats départementaux appelés à prendre part aux élections au niveau départemental, des menaces proférées à certains présidents et promoteurs des clubs, du conflit d’intérêt du président par intérim et de plusieurs membres du comité exécutif intérimaire de la Fecafoot qui sont à la fois juges et parties en étant candidats à des postes d’élus à ces élections et surtout du refus, par la Fecafoot, d’appliquer une sentence arbitrale rendue par la Chambre de Conciliation et d’Affichage du CNOSC en matière de référé sportif en date du 07 septembre 2021:
Il est clairement démontré par tous ces faits que nous allons tout droit vers une mascarade électorale fomentée par l’exécutif intérimaire actuel dans l’unique but de se maintenir aux affaires…”.
Porte - parole du plus grand nombre, soucieux d’assurer la bonne santé du football Camerounais
Ce sont entre autres les justificatifs donnés par Samuel Eto’o Fils pour justifier son action: “ Porteur des plaintes des acteurs du football Camerounais que je représente, soucieux de la bonne santé de notre football à travers mon projet de reconstruction qui passe par les bonnes pratiques de gouvernance et de l’invitation au dépassement des intérêts égoïstes de certains acteurs du football,afin de permettre aux Camerounais de se réappropriés de leur sport…”.
Une sortie qui amène certains Camerounais à dire que “Samuel Eto’o Fils ne peut s’en prendre qu’à lui-même, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Il a tout mis en œuvre pour que l'exécutif intérimaire qui siège à la Fecafoot aujourd’hui soit là et que les acteurs, les véritables acteurs du football soient écartés. On ne peut donc nullement changer les règles du jeu, juste pour sa personne…”.
Nicole Ricci Minyem