Selon l’annonce faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 6 septembre dernier, les tests du vaccin ont entre autres démontré qu’il était sûr et permettait de réduire à plus de 30% le paludisme grave. Et qu’en outre, il n’y a pas d’impact négatif sur les autres vaccins de routine ou les autres mesures de prévention du paludisme.
Une nouvelle qui enchante certainement déjà la planète surtout les Africains, c’est sans doute la récente validation du vaccin britannique contre le paludisme par l’OMS. Validation intervenue après le succès des programmes pilotes de vaccination au Ghana, au Kenya et au Malawi. L’institution mondiale en charge des questions de santé, estime d’ailleurs que le vaccin devrait être déployé dans toute l’Afrique subsaharienne et dans d’autres régions où la transmission du paludisme est modérée ou élevée. « Cela fait plus de 100 ans que nous cherchons un vaccin contre le paludisme, il va sauver des vies et prévenir la maladie chez les enfants africains. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une percée massive, d’un point de vue de santé publique, c’est un exploit historique », apprécie le Dr Pedro Alonso, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS.
D’après les fichiers de l’Organisation mondiale de la Santé, le Cameroun fait partie des 15 pays les plus touchés par le paludisme, avec plus de 3% de tous les cas de paludisme dans le monde, et 3% des décès dus au paludisme en 2019 ; cela en fait le 3ème pays le plus touché d’Afrique centrale avec 12,7% de cas. Dans les formations sanitaires du pays, les cas suspects de paludisme ont constitué 30% des consultations médicales et 21% des visites.
Au niveau national, les statistiques de 2015 indiquent 19% des décès en établissement de santé, étaient imputables au paludisme et 48% de toutes les admissions à l’hôpital étaient causées à une suspicion de paludisme grave.
Innocent D H
Dans le cadre de l’élaboration de la cartographie des postes de travail au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), il a été lancé un renversement du personnel de ce département ministériel. Rendu à ce stade du processus, Joseph Le, le patron du Minfopra n'est pas satisfait du taux d'enrôlement du personnel qui reste mitigé.
« Les retards observés sont de nature à compromettre considérablement la reprise des données, étape cruciale dans l’implémentation en cours du projet du nouveau Sigipes dont l’avènement est un objectif prioritaire assigné à l’administration publique », constate le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Cette opération participe du souci de maîtriser les effectifs et la masse salariale, rappelle le ministre Joseph Le. D'où le lieu pour lui d'indiquer que ce recensement n’est pas facultatif tout en invitant le personnel des services centraux et déconcentrés à s’acquitter des formalités de recensement en ligne.
Dans ce sillage, le Minfopra, d'un ton ferme martèle : « J’engage toutes affaires cessantes les retardataires à faire montre d’exemplarité en se faisant recenser ou actualiser leurs données individuelles civiles et professionnelles en ligne au plus tard le 20 octobre 2021, faute de quoi ils seront purement et simplement rayés des effectifs du ministère de la Fonction et de la Réforme administrative ».
Le membre du gouvernement n'accorde pas de souplesse à ses collaborateurs. Il instruit que les différents paliers de responsabilité respectent cette échéance en veillant aussi bien à l’effectivité de cette opération qu’à la validation des données de leurs collaborateurs. Les délégués régionaux sont sommés de lui faire parvenir, dans les mêmes délais, le point exhaustif de cette opération dans leurs structures respectives, fait savoir Joseph Le.
Innocent D H
D’après des informations puisées à bonnes sources, trois personnes ont été également blessées lors de cette attaque de Boko Haram à Assighassia (commune de Mozogo) dans le département du Mayo-Tsanaga. Une incursion punitive en représailles à des tirs menés une semaine plus tôt par le Bataillon d’intervention rapide (BIR).
Lors de cette attaque les assaillants ont par ailleurs dévalisé trois boutiques et pillé plusieurs concessions, informe une note de renseignements. Le document révèle également une « intervention tardive » du 42ème Bataillon d’infanterie motorisée et du Bataillon des troupes aéroportées.
L'on apprend que Boko Haram a repris des attaques sur le sol camerounais depuis quelques semaines après une accalmie que les analystes mettent sur le coup des batailles internes.
La note de renseignements évoquée supra, présente cette attaque du groupe terroriste comme une représailles punitive aux actions de l'armée camerounaise. En effet, selon cette source, le BIR, une unité d’élite de l’armée de terre, a mené des tirs d’artillerie à Kerawa le 1er octobre en direction des montagnes Lopere et Iyawa, vers Jibrili au Nigeria. Des tirs qui auraient fait « plusieurs morts côté djihadistes ».
Innocent D H
En partenariat avec la République fédérale d’Allemagne, le Cameroun a mis sur pied le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil (Pamec). Programme qui vient de bénéficier d’un apport substantiel de la part du gouvernement Allemand d’une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA.
D'après renseignements fournis par les services de l'ambassade de l'Allemagne au Cameroun, « Le gouvernement allemand contribue à hauteur de 4 millions d’euros pour le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil ; PAMEC ». Des fonds destinés au renforcement des capacités de tous les acteurs de mise en œuvre du programme à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services liés aux données ainsi sauvegardées.
Dans ce sillage, les télé-centres existants dans les municipalités seront également intégrés dans cette initiative. Est aussi prévue, une coopération avec l’Agence coréenne de développement(KOICA).
Concrètement, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs fournissant les services d’état civil, en ce concerne l'offre, et à accroitre l’utilisation de ces services par la population, s'agissant de la demande. Le côté offre est appuyé par le biais de consultations stratégiques et du renforcement des capacités des principales parties prenantes. Une ambition dont la matérialisation exige, le développement de stratégies pour des solutions TIC durables. Côté demande, il s’agit d’assurer l’accès égal aux services de l’état civil pour les populations économiquement désavantagées et les autres groupes défavorisés. En outre, il est question de sensibiliser la population sur la nécessité de disposer des actes d’état civil pour pouvoir bénéficier d’une éducation, des services rendus par l’Etat et garantir la participation politique. Ainsi, le programme contribue directement et indirectement à la réduction de la pauvreté.
Rappelons le fort opportunément, le projet est mené sous la houlette du Minddevel (ministère de la Décentralisation et du Développement Local), le Bunec (Bureau National de l’Etat Civil) et les communes sélectionnées dans le processus d’implémentation d’un système fiable et inclusif d’état civil et de statistiques démographiques.
Innocent D H
Secteur bancaire : La Cobac sanctionne au Cameroun 15 dirigeants de banques et microfinances
C’est l’une des sanctions disciplinaires prises par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) à l’issue de ses sessions disciplinaires virtuelles tenues les 25, 26 et 27 août 2021 à Libreville au Gabon. Ces institutions sont accusées de violation des règles liées à la lutte anti-blanchiment et le non-respect des normes prudentielles, apprend-on d’un communiqué de la Cobac.
A la lumière du communiqué rendu public par la Cobac, ces sanctions disciplinaires vont à l’encontre des dirigeants de 12 institutions financières en zone Cemac. En effet, au Cameroun trois banques sont concernées par lesdites sanctions. Il s’agit entre autres de la Banque atlantique du Cameroun (BACM), dont la totalité des organes sociaux s’est vue infliger des sanctions de la Commission.
C’est ainsi qu’un blâme pour non-respect d’une injonction a été servi au PCA Léon Koffi Konan ainsi qu’au DG Eric Valéry Zoa et au DGA, Sayouba Ouedraogo etc. Ces derniers ont été également sanctionnés pour manquements graves aux textes relatifs à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement terrorisme.
La Cobac a pour ces manquements, démis de leurs fonctions les membres du Conseil d’administration de cette entreprise, à la tête de laquelle le président Léon Koffi Koman. Pour ce qui est des autres membres, il s’agit de : Paul Mesmin Ntonga, Kone Dossongui, Daniel Toure, SoungaloTraoré, Albert Kouinche, Georges Wilson et Jean Victor Ngue entre autres.
Signalons en outre que, Jilius Manju Berdu, administrateur provisoire à NFC Bank a quant à lui reçu un avertissement pour défaut de vigilance en matière de lutte contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux. Avertissement également adressé aux dirigeants sociaux de la Congolaise de banques (LCB Bank) et la Banque de l’habitat du Tchad pour non-respect d’une injonction du régulateur.
Les commissaires aux comptes d’Etablissements de microfiance (EMF) n’ont pas elles aussi échappé aux sanctions de la Cobac. Dans ce registre, il s’agit de Sofined Cameroun, CEC, CCEC ED, APesa Funds etc. Ces établissements ont reçu un blâme pour non-respect de leurs obligations réglementaires d’alerter le secrétariat général de la Cobac et de lui communiquer tout rapport adressé aux organes exécutifs, révèle le communioqué rendu public par le gendarme du secteur bancaire.
Innocent D H
C’est la trame d’une rencontre tenue le 03 octobre dernier présidée par la Ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès. C’était en présence de la directrice exécutive de l’Organisation des Nations unies pour l’Habitat, Maimunah Mohd Sharif, et celle des élus locaux.
Au terme des travaux, la Mindhu a formulé des attentes à l’endroit des principaux acteurs qui prenaient part aux assises. Ainsi, Célestine Ketcha Courtès invite les parties prenantes à placer les élus locaux au cœur du développement local. Elle fait savoir que la rénovation des villes se passe au niveau des territoires, et demande aux maires de prendre le problème à bras-le-corps. La Mindhu exhorte par ailleurs les magistrats municipaux à s’engager résolument afin de bénéficier de l’accompagnement des structures sectorielles.
Globalement, les autorités locales ont été appelées à la capitalisation et à la facilitation de l’adoption des bonnes pratiques de restructuration au niveau national. « Les maires doivent impérativement se procurer le nouveau programme des villes pour savoir où nous allons », insiste la ministre.
S’agissant du Fonds d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), de la Maetur, de la Mission d’aménagement et gestion des zones industrielles et du Crédit foncier, la Mindhu les engage à accompagner le renforcement des capacités des autorités locales pour accélérer le processus de rénovation urbaine décentralisée.
A en croire les experts de la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux, la ville de Yaoundé accueille au quotidien, environ 430 personnes, celle de Douala environ 530 nouveaux arrivants. La même source révèle que 70% des habitants de ces deux grandes villes du Cameroun et bien d’autres vivent dans des bidonvilles. Conséquence : ces quartiers qualifiés de mal structurés sont à l’origine d’une occupation anarchique et un développement désordonné des métropoles. La ministre Célestine Ketcha Courtès veut donc définitivement en découdre avec ces bidonvilles pour des cadres bien urbanisés où il fait bon vivre.
Innocent D H
Volonté exprimée le 30 septembre dernier par le Haut-commissaire de Grande-Bretagne Christian Dennys McClure au cours de l’audience que lui a accordée le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Selon la déclaration du Haut-commissaire de Grande-Bretagne au Cameroun au sortir de l’audience : « Nous avons eu une bonne discussion aujourd’hui sur quelques sujets d’intérêt commun, notamment le développement durable et le commerce. C’est une bonne opportunité pour une discussion sur les nominations de nouveaux responsables du Royaume-Uni au Cameroun », a-t-il exprimé.
S’agissant notamment du volet économique, la Grande-Bretagne, depuis sa sortie de l’Union européenne, a signé un accord de partenariat économique (APE) avec le Cameroun le 9 mars 2021 à Londres. Dans ce cadre, Christian Dennys McClure, n’a pas manqué de souligner : « Nous avons hâte de voir l’implémentation de cet accord ».
En effet, l’accord dont il est question, permet aux produits camerounais à l’instar de la banane, du bois, du pétrole brut, de continuer de bénéficier d’un accès préférentiel, sans droit de douane et sans contingentement sur le marché britannique. De sources bien informées, les échanges commerciaux entre le Cameroun et la Grande Bretagne s’élèvent à plus de 145,1 milliards de F CFA en 2019. Ce qui fait du Royaume-Uni, le 11ème marché d’exportation du Cameroun et le 18ème fournisseur du pays.
Il convient d’indiquer que de nouveaux responsables britanniques sont annoncés au Cameroun. Parmi eux, figure Jeffrey Donaldson, le nouvel envoyé commercial de Grande Bretagne au Cameroun, qui a inscrit dans sa feuille de route, l’amélioration des relations commerciales entre les deux pays.
Innocent D H
Une flambée épidémique exacerbée par une vaccination poussive, forçant certaines régions à introduire des passes sanitaires. Lors des dernières vingt-quatre heures, 929 décès causés par le coronavirus ont été recensés en Russie, ce qui constitue un nouveau record pour ce pays, selon le dernier bilan quotidien du gouvernement.
Les autorités ont par ailleurs répertorié 25.133 nouveaux cas de personnes testées positives au Covid-19, selon la même source Le décompte gouvernemental, qui repose sur une définition très restrictive des décès dus au Covid-19, atteint officiellement 212.625 morts, faisant de la Russie le pays le plus endeuillé d’Europe.
Mais le bilan réel est bien plus lourd. L’institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts de la pandémie, faisait lui état de plus de 350.000 décès à la fin juillet.
Le nombre de nouveaux décès et contaminations n’a cessé de grimper ces dernières semaines, battant régulièrement des records quotidiens. Mercredi, 3.589 cas ont été enregistrés à Moscou, la capitale, et 2.187 à Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays.
Afin de préserver une économie fragile, le gouvernement n’a pas introduit depuis le printemps 2020 de mesures fortes à l’échelle nationale, comme un confinement, pour endiguer la propagation du virus.
Le Kremlin, d’ordinaire bien plus centralisateur et soucieux avant tout de préserver l’économie, considère que c’est aux autorités régionales de prendre les décisions.
Signe d’une inquiétude croissante, le passe sanitaire, nécessaire pour se rendre dans des restaurants ou des lieux accueillant des évènements culturels ou sportifs, a été réintroduit en octobre dans six régions.
D’autres, comme Kaliningrad et la Tchouvachie, doivent suivre dans la semaine. Depuis la mi-juin, la Russie est frappée violemment par le variant Delta du virus, plus contagieux.
L’épidémie est renforcée par une campagne de vaccination laborieuse, le refus des autorités d’introduire des mesures sanitaires plus strictes, et le faible respect du port du masque au sein de la population.
Selon les chiffres du site spécialisé Gogov, moins de 30 % des Russes sont actuellement complètement vaccinés, alors qu’il existe plusieurs vaccins nationaux.
La population se montre très méfiante à l’égard des sérums élaborés en Russie et dont le Kremlin n’a cessé de faire la publicité, en particulier le Spoutnik-V qui a été lancé avant même l’achèvement des essais cliniques. Si des études semblent confirmer son efficacité, ni l’Organisation Mondiale de la Santé, ni l’Union Européenne ne l’ont encore approuvé.
N.R.M
Telle est la posture officielle de l’Armée Camerounaise donnée par Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
Dans sa chronique hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau semble assurer que malgré les assassinats violents et autres barbaries pratiquées sur les corps des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, leurs camarades qui tombent sur le champ de bataille alors qu’ils ne défendent que l’intégrité territoriale, aucune vengeance n’est à l’ordre du jour.
le Capitaine de Vaisseau Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
“Ce sont-là les éléments caractéristiques de l’attitude des autorités gouvernantes camerounaises depuis les tragiques soubresauts récemment notés dans la situation sécuritaire de la région administrative du Nord-Ouest.
C’est en vain que l’on se sera attendu à de tonitruantes déclarations promettant les flammes de l’enfer aux éventreurs de nos vaillants soldats. C’est vainement que l’on aura pronostiqué le branlebas de combat dans les zones rongées par la vermine du terrorisme prétendument séparatiste.
C’est en pure perte qu’une certaine radio mondiale aura vanté la stratégie payante des terroristes, comme pour entériner les collusions antérieurement subodorées.
Mais, ni la énième provocation de nos ennemis, ni la jactance médiatique, ne seront parvenus à faire basculer notre gouvernement dans le piège de la représaille aveugle qui lui est manifestement tendu.
Il faut dire que le tact de nos autorités, et la maestria de nos forces de défense et de sécurité déconcertent sérieusement les entrepreneurs du chaos qui ne jurent que par la gouvernance du bain de sang.
Car contrairement à ce qui se produit sous d’autres cieux en des circonstances similaires, l’incitation à l’escalade initiée par les groupes armés terroristes à travers l’usage d’armes lourdes contre des forces en mission de maintien de l’ordre, n’aura reçu pour réponse qu’un rappel des consignes, pour plus de vigilance sur l’environnement opérationnel et plus de proportionnalité et de discrimination dans l’application d’éventuels feux.
Avant longtemps d’ailleurs, la nouvelle trouvaille des séditieux ne sera plus qu’une lointaine et triste souvenance, d’autres groupes de la même engeance, s’y étant déjà par le passé essayé, sans grand succès.
Avec le perceptible épuisement de la panoplie de leur modes opératoires, il reste plutôt à craindre que les impénitents de la violence anarchiste ne recourent à leur tour aux bombes humaines. Dans tout les cas, la nature de leur collusion les rapproche à grand pas de l’idéologie du Hara-Kiri, c'est-à-dire du suicide.
En attendant, il n’est surtout pas question de faire un amalgame dangereux et contre-productif entre les paisibles populations et les prédateurs, il n’est surtout pas question de tirer vengeance de la mort des frères d’armes, quand bien même ils auraient été lâchement ôtés à l’existence, quand bien même leurs corps inertes auraient été affreusement mutilés.
Au reste, l’offre de paix du Président de la République Chef des Forces Armées à l’endroit de nos concitoyens égarés demeure d’actualité.
Son objectif reste de parvenir à la cessation des violences tant dans l’Extrême-Nord que dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un état final qui ne requiert nullement le peuplement des cimetières, mais celui des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants résipiscents” ./-
N.R.M
Tel est le titre du second volume du manuel portant sur le dessin de mode que vient de publier Jieugang Lankeu Sandrine Nicole
Du point de vue de l’auteure, ce second livre, tout comme le premier, se veut “un guide méthodique, destiné aux apprenants du secondaire des filières Industrie d’habillements(I.H), brevets professionnels (B.P), aux étudiants du supérieur des filières du design de mode, mais aussi aux autodidactes…”.
L’ouvrage propose trois rubriques principales
Le dessin de mode, qui se définit comme la belle représentation des personnages habillés à partir des techniques de dessin et des outils graphiques. En fait, il met en relief l’imaginaire vestimentaire du designer ou du potentiel styliste. Il s’agit dès lors d’une étape fondamentale, vers l’aboutissement des produits finis (vêtements, accessoires...).
Genèse du volume 1 et du volume 2
Dans la note de lecture personnellement rédigée par l’auteure, il ressort que les deux tomes sont “l’émanation des observations faites dans les écoles supérieures de design de mode et les établissements secondaires de l’Industrie d’habillement. Ces études portent sur la méthode, ainsi que sur la technique d’approche du dessin, mais surtout la qualité du travail rendu.
Au terme de ces dernières, quelques points majeurs ont été relevés, à l’instar de:
L’absence de manuel de dessin de mode adapté au contexte local et continental, - La technique de dessin de mode calquée sur un modèle occidental, mettant en valeur les personnages et le style vestimentaire Européens - L’absence d’engouement au dessin chez les apprenants, et par conséquent une limitation ou un blocage des idées créatives, - Les dessins semblables aux formes du robot dû au caractère mécanique conféré par la règle (outil principal de dessin) - La lourdeur et la lenteur de la main au dessin - La limitation de temps assez long, soit 2h à 3h pour un modèle fini.
Pour Jieugang Lankeu Sandrine Nicole, “Les deux guides méthodologiques font donc ressortir les zones d’ombre soulignées ci-dessus et redonnent aux apprenants un sentiment de satisfaction inouïe et sans appel”.
Rappel de l’ossature du volume 1
Le volume 1 intitulé “ Figurines en baguette Femme et Homme” est un manuel de 55 pages, qui s’articule autour de deux principales parties: L’ostéologie et le Dessin stylisé. Selon l’auteure, il offre aux amoureux de la mode, “ un nouveau Canon de dessin appelé le «Canon Lankeu», qui se caractérise par le Canon 9 têtes (lorsque la silhouette a les pieds à même le sol) et le Canon 9 têtes 1/2(lorsque la silhouette est sur la pointe des pieds)...
Le volume 1 souligne par ailleurs quelques astuces relatives à la santé physique et au travail efficient (minimum de dépenses énergétiques, d’efforts) et par conséquent un résultat qualitatif et quantitatif”.
Jieugang Lankeu ajoute que “ le Canon Lankeu offre la possibilité aux personnes de tout genre, de tout âge, de faire leurs premiers pas en dessin de mode. Il s’appuie non seulement sur des modèles de personnages africains, mais permet également aux apprenants de développer une personnalité graphique ou un style propre.
Ainsi au terme de l’apprentissage de ce manuel, l’apprenant sera capable de dessiner un personnage femme et homme constitué essentiellement des lignes et des figures géométriques, sur toutes leur vues, à main levée, à partir de son stylo a bille et seulement en 2 minutes”.
Nicole Ricci Minyem
Le montant est contenu dans une note spéciale signée du Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. La lecture du document permet de se faire une idée sur le budget attribué aux acteurs en charge de l’organisation de la compétition suivant un tableau bien précis.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun aura lieu du 09 janvier au 06 février 2022 dans sept stades et six villes du pays. Le calendrier de la compétition étant déjà connu, le Cameroun vient de débloquer plus 13 milliards de F CFA pour le budget de la CAN dénommée « Can Total énergies Cameroun 2021 ».
Cette somme est ventilée dans un tableau qui présentent les organes opérationnels, les activités, le montant, les superviseurs et ordonnateurs.
S’agissant des organes opérationnels, il s’agit de : la Commission Douanes Finances Assurances, la Commission Transports et Logistiques, la Commission Communication et Commission Marketing, la Commission Billetterie, la Commission Compétition, la Direction du Tournoi (aménagement des espaces de travail), la Direction du Tournoi (achat du matériel informatique et bureautique, Les Gouverneurs de Régions et Commission Marketing (Fans zones), la Commission Traduction et Interprétation, la Commission Infrastructures, la Commission Accueil et Protocole, la Commission Hébergement et Restauration, la Commission médicale, la Commission Sécurité, la Commission Mobilisation et Volontariat, la Commission Animation et Manifestation Culturelles, la Commission Télécom et TIC.
Pour ce qui est du montant assigné à chacune, l’on peut relever que, la part du lion est réservée à la Commission Hébergement et Restauration avec une somme de 3 100 860 000 F CFA avec pour superviseur/ordonnateur le MINTOUL. Le plus petit budget revient à la Commission Accueil et Protocole qui a droit à 100 000 000 de F CFA, qui pour ordonnateur le MINREX.
Innocent D H
Ordonnée initialement le 1er octobre par le procureur de la République, l’autopsie devrait grâce à ses résultats permettre d’éclairer sur les conditions du décès de la victime (Hilaire Ayissi). En effet, l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) est accusé par la famille du défunt d’avoir mutilé le corps leur fils. Ce qui fait peser sur le personnel médical de cette formation sanitaire, des soupçons de trafic d’organes.
L’autopsie sur le corps de Hilaire Ayissi devra se faire le 8 octobre prochain. C’est la date à laquelle a été renvoyée l’opération par le procureur de la République. Cette autopsie tant attendue viendra fixer l’opinion sur les causes réelles du décès du jeune de 22 ans survenu le 19 septembre dernier à l’HCY dans des circonstances non encore élucidées.
En effet, depuis le décès de Hilaire Ayissi, les controverses ne cessent de se développer sur les circonstances de sa mort. La famille du défunt accuse l’hôpital d’avoir mutilé le corps, faisant ainsi peser des soupçons de trafic d’organes sur le personnel médical.
A en croire l’information rapportée par Cameroon Tribune, l’autopsie n’a pas eu lieu à la date fixée au départ par le procureur de la République, en raison de l’absence des proches du défunt et du médecin légiste de la famille qui devrait pratiquer cet examen. Cette source ajoute que, la famille a dit au procureur qu’elle n’avait pas eu « assez de temps pour se préparer », alors que les deux parties avaient été informées trois à quatre jours plus tôt de la date de l’autopsie.
Quelques jours plus tôt, on se rappelle, le Pr. Pierre Joseph Fouda, directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, indiquait : « Les autorités et moi avons saisi le procureur de la République et une autopsie sera faite. Je souhaite que ce soit le médecin légiste de la famille qui la fasse. Nous ne voulons pas être juge et partie ».
Innocent D H
Cameroon’s Prime Minister Head of Government, Chief Dr Joseph Dion Ngute’s address to the people in Matazem, Santa, gateway into the North West region of the country this Tuesday afternoon was greeted by gunshots allegedly fired by separatist fighters from a distance. He is in the restive Anglophone region on a four-day working visit to evaluate the level of implementation of resolutions of the two-year-old Major National Dialogue convened to seek solutions to the Anglophone crisis.
After the South West region where he was given a hero’s welcome, the Prime Minister Head of Government, Chief Dr Joseph Dion Ngute is in Bamenda, Chief town of the North West region of Cameroon on a four-day working visit.
During his stay in the region, the Head of Government is expected to hold a series of meetings and consultations with the population and different groups in the region to seek ways for a return to normalcy, as well as evaluate the level of implementation of the Major National Dialogue two years after.
Before he got to Bamenda, PM Dion Ngute made a stopover at Matazem in Santa, gateway into the North West region where hundreds had converged to welcome him, including administrative authorities and students.
Known for his down to earth nature, the Head of Government went to the people and thanked them for the warm welcome. Before he could end up his speech, it was saluted by gunshots fired from a distance by suspected separatist fighters.
PM Dion Ngute was hurriedly led back into his car and the convoy drove out of Santa, en route to Bamenda where the situation was much different. When he got to Up station, Bamenda, the Head of Government was greeted by hundreds singing messages of peace.
This visit is expected to culminate in a recommitment of all to the restoration of peace in the region that has suffered so much losses in the course of the five-year-old Anglophone crisis.
Ariane Foguem